1 #51 13/06/2024 14h00
- ArnvaldIngofson
- Membre (2016)
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Cette étude est très intéressante !
Ses constats qu’on peut en faire vont à l’encontre de quelques idées souvent exprimées.
Elle concerne donc les "particuliers fortunés",
définis comme possédant "au moins un million de dollars US d’actifs liquides investissables,
hors résidence principale, objets de collection, consommables et biens de consommation durables".
On pourrait dire aussi approximativement un million d’euros.
Ce chiffre d’un million (cent papates) n’a pas pour seul mérite d’être un chiffre rond.
C’est aussi le seuil que devrait viser tout aspirant rentier,
pour vivre confortablement mais sans luxe ostentatoire de ses rentes, en étant de propriétaire de sa résidence principale.
Les particuliers fortunés investissent classiquement dans 5 classes d’actifs :
. liquidités : cash et équivalent (comptes d’épargne, fonds monétaires)
. obligations et autres à taux fixe
. immobilier
. actions
. autres : matières premières, devises, capital-risque (actions d’entreprises non cotées en bourse), produits structurés, crypto-monnaies.
1er constat : l’allocation d’actifs n’est pas fixe, elle change chaque année.
Les particuliers fortunés et leurs conseillers modifient l’allocation d’actifs en fonction des niveaux et des anticipations des marchés actions et immobilier,
des taux d’intérêt et de change, des cours des matières premières et des crypto-monnaies, etc.
Actuellement l’objectif est de tirer parti d’éventuelles opportunités de croissance
Capgemini Research Institute a écrit :
Les allocations d’actifs évoluent aussi de la préservation du patrimoine vers des actifs dits de « croissance ».
Les données de début 2024 révèlent une normalisation de la quote-part des liquidités,
qui reviennent à 25 % du total des portefeuilles,
nettement moins que les 34 % constatés en janvier 2023 et qui constituaient un sommet sur plusieurs décennies.
Deux particuliers fortunés sur trois prévoient d’investir davantage dans le capital-risque (Private equity) en 2024,
afin de tirer parti d’éventuelles opportunités de croissance.
2ème constat : les particuliers fortunés ont toujours une part de liquidités non négligeable,
au minimum 14 % ; au maximum 34 % ; en moyenne 25 %.
3ème constat : les particuliers fortunés ont toujours une part d’actions pas très élevée,
au minimum 20 % ; au maximum 31 % ; en moyenne 27 %.
On pourrait cependant considérer que le capital-risque (actions d’entreprises non cotées en bourse) est dans la part d’actions.
Cette approche à la fois opportuniste et assez peu risquée convient aux particuliers fortunés,
qui par définition ont déjà une fortune,
qu’ils souhaitent préserver pour qu’elle dure longtemps (leur vie entière)
et le cas échéant la transmettre.
On peut lire sur internet et même sur cet excellent forum des recommandations pour avoir une allocation d’actifs fixe
et essentiellement orientée vers les actions puisque c’est la classe d’actif la plus rentable à long terme.
Personnellement, je reste convaincu qu’une allocation d’actifs ne peut pas être fixe dans un monde qui change de plus en plus rapidement.
Actuellement par exemple les grandes banques centrales ont des politiques divergentes,
des innovations technologiques apparaissent (IA),
et les électeurs de nombreux pays (dont la France) votent n’importe comment.
En face de constitution de sa fortune, on peut prendre plus de risques.
Une allocation jusqu’à 100 % actions hors épargne de précaution est possible.
Quand on est jeune et peu fortuné, on peut se permettre de tout perdre puisqu’on aura une deuxième chance.
Dif tor heh smusma
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