Bonjour GillesdeNantes.
L’article du Figaro qui affirme qu’en 2013, le FMI a évoqué "une supertaxe sur le capital" est ici. C’est en effet à cet article que renvoie l’article du Huffington Post ainsi que plusieurs articles de presse (par exemple dans les colonnes du Parisien).
Ce que vous suggérez, c’est qu’il est possible que l’article déforme le sens du rapport du FMI. C’est loin d’être impossible, en effet.
Quoi qu’il en soit, vous souhaitez disposer d’un lien direct vers le rapport en question avant de considérer cette information comme pertinente.
Vous avez raison, bien sûr.
Je me mets en quête du rapport concerné. Si je ne trouve rien de concret, je le signalerai sur cette file et modifierai mon post initial en conséquence.
J’ajoute cependant que si l’affirmation du Figaro est erronée, il s’agit d’une fausse rumeur qui n’a jamais été démentie en 5 ans et que de nombreux épargnants tiennent pour avérée.
GillesDeNantes a écrit :
Vous avez posté un lien vers un article du Huffington Post qui contient un lien vers un article de 2013 du Figaro (Jean-Pierre Robin) qui fait allusion à "un rapport du FMI sur les finances publiques" sans sa référence précise ni lien.
S’agit-il, comme j’ai cru le décrypter avec beaucoup d’efforts, de la page 49 de ce rapport (voir chapitre 2). Si oui, cette "évocation" ne me paraît absolument pas faire sens, et il n’est pas raisonnable d’en tenir compte pour l’orientation de son épargne fin 2018. Si non, à quel document faites-vous allusion ?
Bonjour à nouveau GillesdeNantes,
Le rapport du FMI est en effet vraisemblablement celui-ci (c’est celui vers lequel mène le lien que vous avez inséré dans votre message) ;
IMF Fiscal Monitor, Octobre 2013 a écrit :
The sharp deterioration of the public finances in many countries has revived interest in a “capital levy”—a one-off tax on private wealth—as an exceptional measure to restore debt sustainability.
…
The appeal is that such a tax, if it is implemented before avoidance is possible and there is a belief that it will never be repeated, does not distort behavior (and may be seen by some as fair). There have been illustrious supporters, including Pigou, Ricardo, Schumpeter, and—until he changed his mind—Keynes. The conditions for success are strong, but also need to be weighed against the risks of the alternatives, which include repudiating public debt or inflating it away (these, in turn, are a particular form of wealth tax—on bondholders—that also falls on nonresidents).
There is a surprisingly large amount of experience to draw on, as such levies were widely adopted in Europe after World War I and in Germany and Japan after World War II.
…
The tax rates needed to bring down public debt to precrisis levels, moreover, are sizable: reducing debt ratios to end-2007 levels would require (for a sample of 15 euro area countries) a tax rate of about 10 percent on households with positive net wealth
Pour avoir lu avec intérêt certaines de vos contributions, je ne doute pas que votre remarque soit motivée.
Pourquoi l’interprétation qui en a été faite ne vous paraît-elle "absolument pas faire sens" ?
Bien que le FMI mentionne simplement un "intérêt ravivé" pour cette mesure sans spécifier sa position, il me semble que sa simple mention dans un document émanant de cet organisme constitue bien une évocation "ouverte" de nature à porter les épargnants à la réflexion.
Dans l’administration au sein de laquelle j’interviens, une "évocation" comparable dans un rapport officiel est invariablement le signe que l’adoption de la mesure évoquée a commencé à être envisagée, même si cela ne préjuge pas de l’issue de la réflexion.
Dernière modification par Ours (25/12/2018 10h15)