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#201 21/04/2014 10h32
- Fructif
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Au final, vous économisez 4600€ * 7,5% (montant de l’impot hors abattement) soit 345€
Ce n’est pas exceptionnel mais c’est toujours bon à prendre.
Ça vaut surtout le coup si vous transférez d’une assurance vie pas géniale à une meilleure assurance vie.
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#202 21/04/2014 10h42
- Shagrath
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Nikki a écrit :
ETFs "Marchés Emergents" éligibles au PEA vs OPCVM "Marchés Emergents" en AV.
La valeur ajoutée du stock-picking sur cette classe d’actifs justifie-t-elle les frais (OPCVM+AV) ? La possibilité d’investir sur des midcaps ou des marchés "frontières" est-elle source de valeur ajoutée ou un effet de mode lié à la complaisance née des taux bas et de la faible aversion au risque ?
Je me suis aussi posé la question fin 2013… et je suis arrivé à la conclusion que non !
Comme d"habitude la dernière étude SPIVA (S&P INDICES VERSUS ACTIVE FUNDS) indiquait que 75% des fonds actions investis sur les marchés émergents sont battus par leur indice sur 5 ans… Donc je suis passé auxtrackers…
J’ai au final choisi Vanguard FTSE Emerging Markets UCITS ETF (EUR) | VFEM car :
- ETF "physique" et pas synthétique
- ETF côté en € à Amsterdam (donc frais d’achat faible su Binck ou autre broker)
- 0,29% de frais de gestion annuels seulement
- Distribution trimestrielle des dividendes (rendement autour de3%)
Remarque : C’est pour ces nombreux avantages que dans sa dernière lettre aux actionnaires, W. Buffet recommande les ETF Vanguard…
Seul hic pour vous cher Nikki pas disponible dans un PEA…
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#203 21/04/2014 11h11
- Fructif
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Merci, je ne connaissais pas l’étude SPIVA.
Pour ceux qui n’ont pas de PEA pleins, il y a bien sûr des trackers (synthétiques) éligibles.
Pour ceux qui ont un PEA plein, j’ai l’impression qu’il vaut mieux choisir un tracker capitalisant … si l’on croit à l’abattement pour durée de détention.
Par exemple, si on est imposé à 30%, nos dividendes de 3% deviennent 2%.
Pour une plus-value de 3% ça fait passer à 1,6% … mais 2,1% pour une détention >2 ans et un peu plus pour une détention >8 ans.
Après, est ce que l’abattement de 40% sur les dividendes restera ?
(Je n’ai pas pris le jeu des prélèvement à la source, remboursement etc. car je ne connais pas bien et j’ai cru comprendre que le crédit d’impôt compense le prélèvement à la source. J’espère que ça ne change pas trop la logique.)
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#204 22/04/2014 18h07
- franck71
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… il peut être judicieux de dégager également une plus-value imposable à 7,5 % qui permet de "purger" ces prélèvements sociaux déjà payés. - See more at: Portefeuille d’actions et obligations de Nikki (8/10)
J’ai du mal à saisir votre pensée Derival, pourriez-vous expliquer ce passage svp ?
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#205 22/04/2014 19h02
- carpediem
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Nikki a écrit :
- Pris date sur une nouvelle AV chez un nouvel assureur, puis sur une autre encore (Suravenir et Apicil, histoire de compléter mon choix d’assureurs).
Et consulter les gens que l’on connaît qui proposent Suravenir?
Carpediem
«Voir c’est savoir, vouloir c’est pouvoir, oser c’est avoir. »Alfred De MUSSET
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1 #206 22/04/2014 20h51
- Derival
- Membre (2010)
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franck71 a écrit :
J’ai du mal à saisir votre pensée Derival, pourriez-vous expliquer ce passage svp ?
Les prélèvements sociaux qui sont prélevés chaque année sur votre fonds € sont une avance sur l’imposition future de votre contrat au moment de son rachat.
De fait, lorsque vous faites un rachat partiel, l’assureur calcule votre imposition en fonction de l’âge de votre contrat et ne vous fait pas payer à nouveau 15,5 % sur la totalité de votre plus-value. Il tient compte des prélèvements sociaux déjà payés à l’administration.
En vous limitant à une plus-value de 4600 €, suivant les montants et la valeur de votre contrat, vous pouvez vous retrouver en excédent de PS payés. De fait, il peut être judicieux de racheter un peu plus.
Vous aurez plusieurs "tranches" d’imposition sur votre rachat :
- une qui ne sera pas imposée du tout, grâce à l’abattement et aux PS déjà payés ;
- une qui sera imposée qu’à 7,5 %, grâce au solde restant des PS déjà payés ;
- une qui sera imposée à 7,5 % + PS normalement.
Vous pouvez donc récupérer un maximum de plus-value avec une imposition effective assez basse.
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#207 23/04/2014 15h43
- Geronimo
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Nikki a écrit :
- J’ai commencé à purger la plus-value latente de mon assurance-vie ayant plus de 8 ans. A la fin de l’année, elle sera négligeable.
J’envisage de faire la même chose prochainement sur mon contrat Asac Fapes ERMG qui aura 8 ans en juin (causes principales : 2% de frais d’entrée, pas de gestion en ligne).
Je pense le purger (mais tout de même garder le contrat ouvert, sait-on jamais), et le redéployer sur des contrat Linxea Spirit et Puissance Avenir ouverts l’an dernier (perte de l’antériorité fiscale, mais comme ça devient 100% de capital, ça n’est pas bien grave). Ça me permettra de flécher une partie des montants vers les SCPI de ces contrats (allocation stratégique).
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#208 23/04/2014 18h25
- franck71
- Membre (2010)
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Derival a écrit :
franck71 a écrit :
J’ai du mal à saisir votre pensée Derival, pourriez-vous expliquer ce passage svp ?
Les prélèvements sociaux qui sont prélevés chaque année sur votre fonds € sont une avance sur l’imposition future de votre contrat au moment de son rachat.
De fait, lorsque vous faites un rachat partiel, l’assureur calcule votre imposition en fonction de l’âge de votre contrat et ne vous fait pas payer à nouveau 15,5 % sur la totalité de votre plus-value. Il tient compte des prélèvements sociaux déjà payés à l’administration.
En vous limitant à une plus-value de 4600 €, suivant les montants et la valeur de votre contrat, vous pouvez vous retrouver en excédent de PS payés. De fait, il peut être judicieux de racheter un peu plus.
Vous aurez plusieurs "tranches" d’imposition sur votre rachat :
- une qui ne sera pas imposée du tout, grâce à l’abattement et aux PS déjà payés ;
- une qui sera imposée qu’à 7,5 %, grâce au solde restant des PS déjà payés ;
- une qui sera imposée à 7,5 % + PS normalement.
Vous pouvez donc récupérer un maximum de plus-value avec une imposition effective assez basse.
ok, parfaitement clair. Merci pour cette explication !
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#209 26/04/2014 09h34
- Nikki
- Membre (2010)
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Merci pour vos commentaires toujours enrichissants.
Je vais tâcher d’y répondre dans l’ordre (je suis un investisseur paresseux).
Pondération US (Fructif)
La sous-pondération des US est arrivée un peu par hasard. J’avais été 100% français pendant plus de 10 ans avant d’adopter cette allocation d’actifs. Autant dire que 10% Monde hors Europe + 10% Emergents, c’est déjà beaucoup de diversification géographique pour moi
Plus sérieusement, quel est le bon chiffre ? Je ne me vois pas faire du stock picking en direct sur ces marchés vu que je préfère les boîtes peu liquides, et je voulais garder un certain volant de gestion en direct (à 0 frais puisque je joue le rôle du gérant). Il y a un optimum quelque part, pourquoi pas 10% sur le Monde hors EU (donc 7% US)…
La pondération selon les capitalisations a-t-elle du sens lorsque l’on est pas américain ? Je sais bien que ce n’est pas très "CAPM" de douter, et que je subis sans doute le le biais régional. En revanche, je regarde volontiers le small ou le RAFI, comme vous
Valeur ajoutée d’un OPCVM pays émergents (Fructif, JB0660, JesterInvest, Shagrath)
Je suis encore en doute. Il y a aussi l’approche "mixte", à la HMG découvertes (société de gestion que j’aime beaucoup). Le bon sens me dit que dans le doute, mieux vaut réduire les frais, au moins on sait ce qu’on ne paye pas. Mais comme je veux rester en PEA, je n’ai pas accès aux trackers Vanguard, donc il faut passer par des synthétiques bricolés par nos gérants français. Quitte à avoir des énormes capis qui ressemblent davantage à Apple et Exxon qu’à des boîtes qui profitent de ces zones de croissance.
(au passage, Shagrath, les 3% de dividendes m’ont surpris, il faut que j’enquête. La valo de ces zones m’avait l’air plus élevée.)
Merci pour cette discussion.
Pondération HY (roudoudou)
Par principe, j’ai abandonné l’idée de faire du market timing sur mon portefeuille. Donc même si je trouve que les obligations HY sont chères, je garde la pondération. C’est un des principes de la stratégie sur lequel je ne veux pas revenir. Les rebalancements et l’allocation des nouveaux capitaux permettent d’éviter d’aller sur ce qui a trop monté, mais c’est tout.
En revanche, comme je ne peux m’empêcher de faire du timing quand même ( ), je choisis des fonds plus ou moins risqués selon les moments. Mais ce n’est pas facile : en AV, les frais se cumulent vite et aujourd’hui, une oblig ayant un taux actuariel de 2% à 3 ans est considérée comme HY… Alors je monte en risque (Tier1 bancaires plutôt que corporate, junk moisi plutôt que junk qui sent bon), mais tout le marché fait de même alors j’essaye de ne pas abuser.
En fait, je fais à peu près pareil avec les actions : allocation fixe mais en ce moment, je prends surtout du beta faible.
Trop de frais ? (valeurbourse)
Cette diversification et ces frais pèse-t-elle sur les performances ? En fait, dès que l’on sort des titres en direct, on est obligé de payer des frais. La diversification me coûte autour de 0,5%/an (ETF sur PEA) et 2,5%/an (OPCVM sur AV, voire davantage sur certains). Je tâche de diminuer ce coût au maximum, c’est un des leviers de la stratégie. Je raisonne en global (frais de gestion et frais fiscaux).
J’ai fermé le compte-titres pour cette raison : je ne me vois pas aller en direct sur des titres américains sur lesquels je payerai 45,5% d’impôt sur la PV. Au passage, j’ai apprécié votre commentaire sur le MOOC
"Prendre date" sur CTO ?
En prévision du moment où PEA et PEA PME seront pleins, il est en effet possible de prendre date dès maintenant sur des lignes individuelles sur CTO, pour faire tourner la durée de détention. J’y réfléchis…
Je ne compterai pas trop dessus quand même, à part pour des cas particuliers du genre holdings qui peuvent réallouer leurs actifs. J’ai l’impression que je ne suis pas encore là (j’ai encore près de 100k€ de capacité non utilisée sur les PEAs).
Purge de l’AV (Victoire, franck71)
Fructif, Derival ont répondu à ma place. La perte de l’antériorité fiscale ou de la liquidité n’est pas grave puisque tout l’argent réalloué est du nouveau capital, donc a une plus-value nulle à l’origine : même si on va sur un nouveau contrat d’AV et qu’on ressort le lendemain, c’est indolore.
Sortir de l’AV ancienne permet même d’extérioriser de la CSG déductible (mais là, c’est assez compliqué et assez faible : à une TMI de 30% cela fait passer la CSG de 15,5% à 14%).
De toutes façons, pour la liquidité, mieux vaut s’assurer qu’on a assez de liquidité globalement que de s’assurer que chaque placement est liquide. C’est comme pour le risque : mieux vaut s’assurer que le risque global est adapté plutôt que de s’assurer que chaque ligne correspond à son profil de risque personnel (c’est une parole de sagesse de carpediem, trouvée sur une autre file de ce forum, et que j’ai trouvée très juste).
AV Suravenir (carpediem)
La réduction des frais, la facilité de tout avoir sur une unique interface Linxea, la liste d’UC très intéressante… Sans vouloir vous vexer, la stratégie "paresseuse" consiste également à minimiser le nombre d’intermédiaires et d’interfaces de consultations…
Merci encore pour vos commentaires.
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#210 26/04/2014 11h09
- Fructif
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Le sujet de la pondération géographique est la fois compliqué, important et … sans bonne réponse :-)
L’allocation en fonction de la capitalisation boursière ne me parait pas optimale, dans ce cas les US c’est 45 à 50%
En fonction du PIB, actuel ?
- 20%/25% aux US aujourd’hui
- Projeté dans 20 ans : 10%/15%(mais avec des "emerging" qui représentent plus de 50%)
(source OCDE : http://www.oecd.org/eco/outlook/2060%20 … FINAL.pdf)
En fonction des perspectives de croissance ? Le gaz de schiste va t’il permettre aux US de faire revenir son industrie ? …
En fonction, de la "frontière efficiente", en regardant les corrélations / la volatilité globale du portefeuille :
- Si je fais un 50/50 Nasdaq/Cac (c’est un exemple, qu’il m’est facile de calculer), j’arrive sur 5 ans: perf de 19%, volatilité de 13,5% soit un ratio de sharpe de 1,3
- Avec 80% sur le cac : perf de 15,6%, volatilité de 15%, ratio de sharp de 1
- Avec 80% sur le nasdaq : perf de 22%, volatilité de 13,7%, ratio de sharp de 1,48
Comme sur 5 ans, ce n’est pas très parlant, j’ai analysées le msci us et europe en dividendes net depuis 10 ans, en eurois
MSCI World (à peu près 40-50% d’US) perf de 5,62% pour un volatilité de 12,43%, soit un sharpe de 0,35
MSCI France 5,25%, volat de 16% et sharpe de 0,28
=> Quoiqu’il arrive on voit clairement la force de l’effet diversificateur
Dans une approche tactique en fonction de l’évaluation du marché (PER moyen pour faire simple) et de la vision sur l’évolution de la monnaie (encore plus dur) ? Aujourd’hui, le marché US semble être mieux valorisé que l’Europe et on ne sait pas trop ce que va faire la paire €/$
En fonction de la fiscalité, des frais de transaction de l’accès à certains marchés ? Au sein d’un PEA, un tracker US n’est pas vraiment plus cher qu’un tracker (mais il ne faut pas être allergique aux trackers synthétiques). On a même désormais accès aux small us et value us (mais pas small+value).
Tout ça pour dire, que mon avis est que les US permettent de réduire vraiment la volatilité d’un portefeuille, même si il est assez corrélé avec l’Europe, et avec une stabilité (historique et attendue), quand même plus forte que les émergents.
Je pense que 50% US est la limite haute, mais 10% me parait être vraiment la limite basse.
Dans une approche Lazy (avec des trackers), donc sans avantages significatifs à investir sur son propre marché (frais, fiscalité ou accès à l’information), je pense que les US ne peuvent pas descendre en dessous de 25% ! (et il faudrait augmenté la part des émergents plutôt que l’Europe)
PS : je sais que vous n’êtes pas 100% Lazy puisque vous investissez aussi en direct (quitte à vous faire des "trackers perso")
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#211 26/04/2014 11h33
- Nikki
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Merci pour l’idée des small ou des value US. Je vais peut-être en ajouter un peu pour une approche plus orientée value et US.
On a des produits sympa chez Lyxor pour 0,40% avec le Russell 2000 divisé en Value/Growth:
Russell 1000 Value : Exxon, General Eletric, Johnson&Johnson, Wells Fargo…
Russell 1000 Growth : Apple, Microsoft, Google, Verizon…
Mais j’aimais aussi encourager le concept d’un tracker qui complète ce qu’ont déjà les européens, comme une pièce de puzzle (World ex EMU). Cela permet aussi de me dire que j’ai quasiment toutes les sociétés du monde
Bon, je mets le sujet dans la liste des devoirs, je vous ferai savoir ce que j’ai fait au prochain point portefeuille !
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#212 26/04/2014 11h39
- Fructif
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Attention, j’ai l’impression qu’ils ne sont pas éligibles au PEA (le RAFI "simule" une approche value)
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2 #213 27/04/2014 16h30
- Fructif
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Nikki,
J’ai essayé d’avoir une approche raisonnée de la répartition géographique :
- J’ai pris les repartions de la capitalisations mondiales
- J’ai regardé la performance des actions pour chaque pays depuis 1900 : j’ai éliminé cette donnée finalement car je ne sais pas trop quoi en faire
- J’ai regardé la répartition en PIB : les US sont 2 fois moins puissants par le PIB que par leur capitalisation, et les Emerging c’est le contraire. Cependant, j’ai considéré que c’est une prime à la stabilité, tant des régimes que la volatilité des marchés et des monnaies !
- J’ai analysé les Schiller PE de chacun des pays par rapport à la médiane long terme de chacun des pays et j’ai corrigé la capitalisation mondiale par l’écart en %
- J’ai donné une prime à la France parce qu’on le vaut bien (et parce qu’il y a un léger avantage fiscal dans le cadre du PEA - pas de retenue à la source)
- J’ai réparti par blocs appréhendables dans une approche Lazy (tracker + PEA)
Voila le résultat :
Avec des trackers, j’obtiendrais ça :
- US Rafi : 20%
- US Russel 2000 : 20%
- UK : 3%
- Suisse : 2,5%
- EMU Value : 13%
- EMU Small : 13%
- Grèce : 1%
- Italie : 2%
- Espagne : 1%
- Brésil : 1,5% (même si c’est déjà dans le Emerging je surpondère)
- Emerging : 12%
- Japon : 5%
(J’ai l’impression qu’il n’y a pas de tracker Australie éligible au PEA)
Ca tombe bien, c’est plus ou moins la répartition que j’ai sur mon PEA :-)
Dernière modification par Fructif (27/04/2014 20h00)
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#214 28/04/2014 06h50
- valeurbourse
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Bonjour,
pardonnez ma curiosité autant que mon ignorance, mais je dois avouer que je ne connais pas le lazy investing et j’essaie au travers de vos lignes d’en comprendre les principes.
Votre stratégie semble reposer sur la diversification des supports, avec une optique de performance collant à celles des marchés. Est-ce bien cela ?
Dans ce cas, j’ai bien compris l’intérêt des OAT, des Assurances Vie, etc. Mais je vois que vous investissez largement dans les ETFs, et dans aucun fonds. Quelle en est la raison ?
Vous serait-il possible de résumer en deux ou trois mots les objectifs de cette stratégie ?
Merci pour votre réponse.
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1 #215 28/04/2014 07h01
- Fructif
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Bonjour Valeurbourse,
Je pense que c’est expliqué dans les différents messages, mais vous pouvez par exemple trouver des informations ici : Lazy portfolios - Bogleheads ou là Investor education to get you on the right track | Vanguard
On suit le marché car on pense ne pas pouvoir faire mieux, on réduit tous les frais, on réduit la fiscalité, on diversifie.
En France ça donne X% en fonds € et (100-X)% sur son PEA.
Cette méthode bat 95% des gérants et 98% des investisseurs :-)
Bon courage
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#216 28/04/2014 09h20
- Nikki
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Voilà…
Lazy signifie paresseux, le principe de base est de ne pas travailler beaucoup sur son portefeuille. On s’occupe d’abord de définir l’allocation d’actifs adaptée à son niveau de risque souhaité, puis s’attache à diminuer les frais et la fiscalité. On ne fait pas de stock picking. Le wiki des bogleheads explique cela très bien.
Après, chacun l’adapte à sa sauce. Je fais une poche d’allocation microcaps illiquides "à la main" parce que c’est non disponible en tracker et que je considère que cela apporte un peu de valeur (prime de liquidité, de taille, ou simplement parce que ça m’occupe). Mais je les garde plusieurs années, je suis très peu actif.
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#217 28/04/2014 17h38
- carpediem
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Nikki a écrit :
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La réduction des frais, la facilité de tout avoir sur une unique interface Linxea, la liste d’UC très intéressante… Sans vouloir vous vexer, la stratégie "paresseuse" consiste également à minimiser le nombre d’intermédiaires et d’interfaces de consultations….
Pour les frais, je peux m’aligner sur ceux de Linxea. Pour la consultation, forcément non.
Pas de souci, c’était juste pour vous taquiner et je maintiens mon invitation à dîner à la maison quand vous serez à Besançon.
Carpediem
«Voir c’est savoir, vouloir c’est pouvoir, oser c’est avoir. »Alfred De MUSSET
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1 #218 07/09/2014 11h30
- Nikki
- Membre (2010)
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Bonjour,
Avec titres racoleurs pour rendre la page plus digeste.
Une philosophie d’investissement inchangée
Toujours paresseux, je reste fidèle à :
- ma répartition cible par classe d’actifs (voir message #9 de la file), l’épargne allant vers la classe la plus en retard. Je pratique cette méthode depuis 4 ans maintenant, l’avantage est qu’il n’y a pas besoin de réfléchir
- la minimisation de la complexité, des intermédiaires et des frais : utilisation au maximum des enveloppes fiscales (PEA/PEE/AV), pas de compte-titres ordinaire, aucun revenu financier à déclarer ni récupération fiscale à demander
- la captation des primes de risques largement documentées par la recherche, notamment value et small et la diminution des facteurs négatifs tout autant documentés : les frais de gestion et le "cash drag".
Outre des trackers actions géographiques, mon PEA contient désormais une trentaine de sociétés françaises en direct, pour des tailles faibles (2k€ chaque, calée sur le point mort fixe/variable des frais du courtier) permettant de jouer le rôle d’un tracker micro caps value.
Des optimisations liées au contexte de taux et à la taille du portefeuille
Tout se passe bien mais je cherche encore à optimiser tout cela en tenant compte des éléments de contexte suivants :
- 1% de frais n’est pas très dérangeant pour un petit portefeuille. Pour un patrimoine qui prend de l’ampleur, une fois exprimé en euros, cela devient significatif et représente une piste d’optimisation. Cela demande du travail mais motive à être moins paresseux.
- Le contexte de taux bas fait que les frais prennent une importance relative plus forte par rapport au rendement attendu
- la croissance du portefeuille permet beaucoup de diversification sans forcément avoir à recourir à des fonds
Je cherche à passer à la vitesse supérieure tout en faisant le moins d’écart par rapport à ma stratégie paresseuse. Je n’aime pas faire la girouette mais j’ai l’impression que ma stratégie actuelle trouve ses limites. Je me vois mal continuer à ajouter de l’argent sur des fonds jamais gérés dans l’intérêt du souscripteur (le diable est dans les détails) et payer plusieurs milliers d’euros par an de frais de gestion.
Rationalisation, concentration, transparence
Cela devrait donc passer par :
1. Suppression de la catégorie la plus coûteuses par rapport au rendement anticipé (OPCVM d’obligations HY en AV, c’est à vous que je pense…). Cela est d’ailleurs dans la lignée de la suppression de la classe "Obligations corporate" menée il y a 3 ans (message #28 de la file) pour les mêmes raisons.
C’est dommage, il y a pourtant une très bonne expertise en France dans certaines sociétés de gestion indépendantes. L’environnement de taux et les frais sur AV ne sont pas de leur fait…
La répartition cible sera donc :
70% actions (40% Europe, 10% World ex Europe), 10% Emergents, 10% Immo)
30% fonds en euros et produits sans risque (PEL, etc.)
En théorie, le remplacement d’une classe HY par du sans risque devrait diminuer l’espérance de rendement du portefeuille. En pratique, l’utilisation de produits "à rendement piloté" comme le PEL et le fonds en euros font que cela ne change rien dans l’environnement de taux actuel.
Le timing me semble très adapté pour ce mouvement.
2. Abandon progressif des contraintes géographiques actions, qui avait tendance à m’inciter à acheter des trackers. Je pense me spécialiser sur le buy&hold de microcaps du marché français sur PEA et ce, tant que mes PEA et mon PEE permettent de conserver ce 70/30 sans "débordement" des actions sur des supports moins efficaces. Ensuite j’aviserai.
Je suis certaines de ces sociétés depuis 1999, ce n’est pas une stratégie sur un coup de tête.
La répartition cible sera dans les faits :
70% actions ou produits risqués
30% fonds en euros et produits sans risque (PEL, etc.)
C’est une entorse à mes règles de diversification géographiques définies il y a trois ans. Cependant, ce changement va dans le sens de la diminution des lignes les plus chargées en frais et les moins transparentes accompagné d’une meilleure visibilité des revenus du portefeuille : cela va justement dans le sens de la philosophie de gestion.
L’optimisation est un processus sans fin : évolutions à venir
Point négatif : l’idée d’être beaucoup moins exposé aux sociétés américaines et "émergentes" me dérange un peu. Idem pour l’immobilier, plus difficilement investissable en PEA. Même on peut toujours trouver en fouillant : l’important n’est pas l’emballage ou le rayon dans lequel c’est rangé mais le contenu.
J’étudie donc depuis quelques trimestres la nue propriété de SCPI. En revanche, je ne souhaite pas ouvrir de compte-titres pour y placer des REITs ou des valeurs étrangères en direct.
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#219 07/09/2014 13h03
- Sanbouddha
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Nikki a écrit :
- la minimisation de la complexité, des intermédiaires et des frais : utilisation au maximum des enveloppes fiscales (PEA/PEE/AV), pas de compte-titres ordinaire, aucun revenu financier à déclarer ni récupération fiscale à demander
[…]
La répartition cible sera donc :
70% actions (40% Europe, 10% World ex Europe), 10% Emergents, 10% Immo)
30% fonds en euros et produits sans risque (PEL, etc.)
[…] Je pense me spécialiser sur le buy&hold de microcaps du marché français sur PEA et ce, tant que mes PEA et mon PEE permettent de conserver ce 70/30 sans "débordement" des actions sur des supports moins efficaces. Ensuite j’aviserai.
Bonjour,
Au global la stratégie que je souhaite mettre en place pour mon patrimoine est similaire.
Pour la partie portefeuille financier, j’ai opté d’une part pour une stratégie momentum appliquée à un contrat AV suivant une allocation stratégique proche de la votre. A côté, je compte utiliser mon PEA pour me constituer un portefeuille de titres en direct, investi pour partie des valeurs qui reviennent souvent ici, que je remplacerai petit à petit -le cas échéant- par mes propres choix quand j’aurai acquis les compétences nécessaires (i.e. le temps de revoir les bases de l’analyse financière et affiner mon jugement)
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#220 07/09/2014 14h59
- Fructif
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Nikki,
Je continue à dire bravo … surtout que l’on une stratégie assez proche, si ce n’est que je vais rester avec du tracker géographique sur mon PEA.
A titre personnel, voila les questions que je me pose, et elles se recoupent avec les vôtres. Je me permets donc de les ajouter ici :
- Sur la poche obligation, est ce que ça vaut le coup d’en mettre dans son assurance vie afin de diversifier à l’international ? Le fonds € c’est quand même en majorité de la dette d’Etat Européen. A titre d’exemple, Eurossima d’e-cie vie a 80% d’obligation, dont 50% d’Etat (très majoritairement France).
Je diversifie avec des fonds tels que :
* Des fonds High Yield (un peu) tels que : BGF Glb High Yield Bd Fd Eur
(je n’ai pas trouvé de fonds qui performent vraiment correctement)
* Un fonds mixte mais très orienté obligation : M&G Optimal income (32% US, 40 UK)
(je ne sais pas si ça va durer, mais la performance vs la volatilité est excellente)
* 2 fonds mixte équilibré mais orientés international plutôt qu’Europe : Carmignac Patrimoine qui n’est pas à la fête comme chacun sait (mais j’ai l’impression que c’est la poche action plutôt que la poche obligations et BGF Global Allocation (mais 50 à 75% actions)
=> Avec les frais des AV ce n’est pas optimal, mais pour l’instant j’ai choisit la diversification
- Que faire lorsque son PEA est plein ? Mettre de l’UC dans les AV ? Remplir son PEA-PME malgré sa jeunesse (durée fiscale et peu de produits éligibles) ? Aller sur son CTO avec du tracker en espérant bien avoir l’abattement pour durée de détention ?
=> Je crois que je vais aller vers le CTO en prenant des trackers US "smart beta", utilisant comme vous le dites les primes de risque bien documentées (value, small, momentum - volatilité). Ca pourrait aussi être intéressant pour vous.
Bien à vous
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#221 07/09/2014 15h57
- thomz
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En appui de la méthode Nikki, voici l’un des meilleurs articles que j’ai jamais lu au sujet de l’investissement à destination de l’investisseur "know-nothing" et défensif.
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#222 07/09/2014 15h58
- Sanbouddha
- Membre (2014)
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Fructif a écrit :
- Sur la poche obligation, est ce que ça vaut le coup d’en mettre dans son assurance vie afin de diversifier à l’international ? Le fonds € c’est quand même en majorité de la dette d’Etat Européen.
Je me suis posé la même question. Et arrivé à la conclusion que mettre un fonds d’obligations investment grade dans son assurance vie faisait effectivement doublon avec le fonds euros. J’ai limité la poche oblig à fonds high yield et fonds de convertibles.
Fructif a écrit :
- Que faire lorsque son PEA est plein ?
Ouvrir un PEA au nom de madame ?
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#223 08/09/2014 13h58
- Nikki
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Pour moi, la baisse des taux longs et des marges de crédit fait que petit à petit, les classes d’actifs les moins risquées n’ont plus aucun intérêt en assurance-vie compte tenu :
- des frais de gestion inhérents à l’assurance-vie
- des frais de gestion de l’unité de compte
- de la concurrence des produits à rendement hors marché (fixé par l’Etat comme le PEL ou bénéficiant d’un lissage comme le fonds en Euros).
Cela est depuis longtemps le cas avec le monétaire : personne ne souscrit du monétaire en AV. Les obligations d’entreprise ont pendant un moment été un cas limite avant de basculer dans la zone inefficiente, et c’est selon moi le tour des obligations high yield.
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#224 20/09/2014 16h57
- Nikki
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Rappel de la nouvelle allocation cible :
70% actions
30% fonds en euros
Optimisation fiscale, réduction des charges :
- J’ai liquidé la quasi totalité des unités de compte en assurance-vie. Le solde est en cours.
- toutes les actions sont et seront sur PEA ou PEA PME.
- le PEE est utilisé pour récupérer l’abondement, et sur des classes d’actifs où le gérant a le moins d’alpha négatif (en l’occurence, le fonds d’obligations, que j’assimile alors au fonds en euros, l’abondement améliorant assez le rendement pour rendre l’affaire compétitive).
J’aime en outre la simplicité : je souhaite tout faire avec des brokers grand public et une fiscalité "de gestion patrimoniale basique". En l’occurence, ne rien avoir à déclarer me convient bien. Cela diminue également le risque de perte de temps en cas de demande d’information fiscale.
Pour les actions, plutôt Graham que Buffett, je privilégie la forte diversification : personne n’est à l’abri d’une erreur et je ne pense pas être en mesure d’avoir durablement un avis meilleur que le marché sur un nombre récurrent de dossiers.
Evidemment, cet avis peut changer si jamais je croise un dossier extraordinaire, mais en attendant "Always protect yourself" comme on dit en boxe. Je pense que je n’y mettrai jamais plus de 10% du patrimoine total.
En revanche, je suis persuadé qu’il existe des primes de risque à récupérer, notamment sur le segment microcaps value. Lorsqu’une boite répond peu ou prou à mes critères basiques, je l’achète, si bien que mon portefeuille fait actuellement 33 lignes. Ce sont des nanocaps pour la plupart.
Le défi est de savoir où arrêter la diversification. Je ne vois pas ce qui me ferait arrêter si je trouve d’autres idées dans le style en question : c’est une approche statistique, je vise la loi des grands nombres sur ce facteur de risque. Allouer davantage à tel ou tel titre reviendrait à faire le pari qu’il fera mieux que tel autre sur un horizon de temps long : c’est impossible. Il n’y a aucun coût à la diversification. Certes, si l’on est buffettien, on disperse son travail d’étude et son éventuelle valeur ajoutée. Pour ma part, je n’étudie pas vraiment les sociétés. Je veux juste récupérer la prime de risque en évitant un événement rare défavorable.
Cela dit, en me calant sur mon habitude de faire des lignes de 2000 euros, cela représenterait plus d’une centaine de lignes en PEA. Il faudra tout de même que je grossise la taille des lignes.
Ceux qui me lisent depuis un bout de temps savent que je suis plutôt partisant de la capitalisation plutôt que la distribution (ainsi, la stratégie visant à encaisser beaucoup de dividendes américains me laisse perplexe). En PEA, l’impact fiscal est neutre.
Sans être guidé par le dividende, je vise tout de même un cash flow distribué par le portefeuille global (fonds en euros et actions) d’environ 3%, ce qui correspond sur ce portefeuille à environ 10k€ par an. Cela permet d’assurer une sorte d’"ancrage dans le réel" de l’ensemble (c’est psychologique, je sais - disons que cela réduit la duration).
En PEA, j’ai encore pas mal de trackers à basculer en titres vifs. Je le fais au gré des sociétés que je trouve et des lignes que j’ai envie de renforcer.
Il me reste à gérer la question de l’aversion au risque. Depuis 1998 j’ai connu quelques marchés baissiers. Chacun a été subi avec un capital plus important. J’ignore comment je réagirais si mon patrimoine fondait d’un ou de deux ans de salaire.
J’étudie toujours un moyen de mettre du levier sur ces investissements ou sur des investissements immobiliers (montage à base de SCPI, locatif en direct…).
Pour l’instant, l’argument de la simplicité l’emporte toujours (surtout si je commence à me facturer mon temps de gestion : j’ai plus vite fait de limiter mes congés, d’aller au boulot et de poser des jours sur le compte épargne temps).
En outre, si je veux augmenter le profil de risque, je n’ai qu’à diminuer la part de fonds en euros du patrimoine.
Voilà pour le suivi. Je ne donne pas de noms de titres car je suis dans l’approche de la loi des grands nombres donc indivuellement elles ne peuvent faire l’objet d’une recommandation. En outre, certaines sont vraiment illiquides et difficiles à acheter.
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#225 15/10/2014 15h06
- SerialTrader
- Membre (2014)
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Bonjour Nikki
Je lis votre file avec grand interet depuis pas mal de temps. Merci d’aborder tous ces sujets interessants et utiles pour le plus grand nombre d’entre nous.
Nikki a écrit :
J’ignore comment je réagirais si mon patrimoine fondait d’un ou de deux ans de salaire.
Je me suis souvent pose cette question. Lorsque l’on avance en age [et que l’on performe pas trop mal], la taille de notre patrimoine relative au revenu annuel s’accroit sans cesse. Je suis personnellement arrive a la conclusion qu’il faut accepter que le risque de marche inherent a son portefeuille represente un nombre croissant d’annees de revenus effectivement (*). En revanche, dans mon cas, je cappe le risque "Jump to Default" sur chaque emetteur de titres vifs a 6 mois de salaire [hypothese: l’emetteur fait defaut ou mon actif est confisque, et recovery rate = 0]. Mon ptf est donc sur-diversifie, mais je dors mieux.
(*) NB: ds le cas du rentier pur - qui est tout de meme notre objectif, ne l’oublions pas - ce ratio est meme infini [ pas de salaire ]
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