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#251 20/10/2011 13h47

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Des titres comme ALP, CCI et autres sont apparus au fil du temps, notamment parce que le consensus n’est pas exprimé sur ces titres et donc que les classements Boursorama ne les font pas apparaître. C’est en papillonnant que j’ai trouvé ces titres, puis les ai analysés.

Aujourd’hui, j’estime ne pas avoir de visibilité suffisante sur les CCI pour faire un pronostic clair sur le futur dividende. Sur d’autres, ils sont actuellement relativement bien valorisé (au sens du rendement) et donc je ne les suis plus car le croisement des rendements a peu de chance de sa faire dans un horizon raisonnable. Mais je mets à jour la liste de temps en temps.

Je n’utilise pas de critère de corrélation bien qu’il y a un intérêt évident à se préoccuper de cette question. Par exemple aujourd’hui, toutes les valeurs de mon portefeuille ripent entre -0,3% et -1,5%, ce n’est pas à ce rythme que les écarts vont créer des opportunités.

Toutefois, la sélection par la décorrélation se fait assez naturellement : pour qu’un titre soit préféré à un autre, il faut bien que les cours aient eu des parcours différents. Mais le titre entrant peut très bien être très corrélé aux autres détenus, auquel cas ça risque d’être calme dans le portefeuille. Intuitivement, je dirais qu’un critère supplémentaire d’éligibilité ne peut que limiter les possibilités et n’est pas forcément bénéfique à la méthode.

Enfin, s’agissant d’un échantillon de valeurs de rendement intermédiaire choisies pour leur décorrélation, ça me semble une bonne idée. D’autant plus que l’on peut assez facilement retracer ce qu’aurait donné la méthode avec l’analyse d’un historique de cours. Il serait intéressant d’y passer un peu de temps…


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#252 20/10/2011 17h08

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Jean-Marc a écrit :

Dans la seconde hypothèse, j’espère avoir progressé de 30% l’an sur 18 mois (dividendes des SIIC perçus vers avril, solde de l’IR en octobre N+1) soit environ +50%, ainsi l’impact fiscal est atténué de moitié. Est-ce qu’une distorsion de 5% de la fiscalité m’amène à distinguer les différents cas de figure ? Sans doute pas à ce stade vu les montants en jeu. Mais je suis intéressé aux différentes opinions du forum.

Pour moi, je trouve que la situation ressemble un peu au choix d’un prélèvement mensuel de l’IR, ou un paiement annuel :
- Prélèvement mensuel : on ne voit (presque) pas les sommes sur son compte. Facile de considérer que cet argent "ne m’appartient pas". C’est simple et confortable.
- Paiement annuel : on peut faire "fructifier" le montant d’IR pendant l’année en cours.

Dans mon cas, les montants sont tellement faibles que la différence ne vaut pas le coup d’un traitement supplémentaire. Je pense de même tant que le montant reste en dessous de quelques centaines d’euros.
Pour ma part, j’ai acté une baisse (manuelle) du dividende des SIIC selon mon taux d’IR. Mécaniquement, mes deux SIIC en portefeuille ont été déclassées (IML et EIFF), puis le titre IML est remonté dans le classement.

Point supplémentaire que je ne suis pas sûr d’avoir compris. Pour moi, il est question que pour 2012, même les SIIC détenus en PEA entraineraient un acquittement d’IR sur les dividendes, sans tenir compte de l’abattement de 40%. Dès fin 2012, les SIIC "seraient" interdites en PEA.
Est-ce bien cela ? Ou, en 2012, les SIIC détenus en PEA ne subiraient pas d’imposition à l’IR ?

Jean-Marc a écrit :

Intuitivement, je dirais qu’un critère supplémentaire d’éligibilité ne peut que limiter les possibilités et n’est pas forcément bénéfique à la méthode.

Je ne suis pas sûr de comprendre "limiter les possibilités" ? Est-ce les opportunités de permutation ou la constitution même de la watchlist ?
Car un critère dynamique qui voudrait qu’une société de la watchlist rentre si elle est décorrélée de celles présentes dans le portefeuille a des chances d’augmenter les opportunités de permutation. "A des chances" car cela se base sur une corrélation passée.
(Toutefois, construire ce critère ca me semble autre chose)
Il serait donc bien intéressant d’étudier la corrélation entre les titres évoqués ici.

Jean-Marc a écrit :

D’autant plus que l’on peut assez facilement retracer ce qu’aurait donné la méthode avec l’analyse d’un historique de cours. Il serait intéressant d’y passer un peu de temps…

Par contre, un historique de cours ne fait pas apparaître toutes les variations "intraday" (c’est ça le terme ?). J’avais fait un graphique très simple des rendements de quelques sociétés pendant l’été à partir des cours de clôture (post #199). On voyait des "croisements" mais certainement pas autant qu’en prenant en compte les évolutions dans la journée. Cela pourrait tenter de se corriger en étudiant la corrélation sur la base du cours de clôture, plus haut et plus bas pour chaque titre (même si ce serait faux, puisque l’heure du plus haut d’un titre ne correspond certainement pas à l’heure du plus bas d’un autre titre).
A moins qu’un historique des cours (par exemple horaire, sur quelques années) soit accessible. Vue la quantité de données, j’ai bien peur que non. En connaissez-vous ?

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#253 20/10/2011 17h39

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Sylvain a écrit :

Dès fin 2012, les SIIC "seraient" interdites en PEA. Est-ce bien cela ?

Ces mesures sont techniquement compliquées et j’imagine que l’administration fiscale et la fédération des banques ne manqueront pas de le faire savoir; attendons de voir ce qui sera voté !

Sylvain a écrit :

Un critère dynamique qui voudrait qu’une société de la watchlist rentre si elle est décorrélée de celles présentes dans le portefeuille a des chances d’augmenter les opportunités de permutation.

Oui mais les valeurs qui remplissent cette condition sont moins nombreuses. Bilan : bin faut voir…

Sylvain a écrit :

Un historique de cours ne fait pas apparaître toutes les variations "intraday".

Pour un bench, je pense que les cours de clôture permettent de se faire une bonne opinion.


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#254 20/10/2011 19h02

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Vous avez  ARGAN dans votre watching list , alors voici l’interview du PDG 20/10/2011

Entretien avec Jean Claude Le Lan
Fondateur et Président du Conseil de Surveillance d’Argan

Une acquisition d’un site de taille significative d’ici la fin d’année…

 

Boursier.com a écrit :

Boursier.com : Vous avez publié une progression des revenus du 3ème trimestre de seulement 3%…

JC. L L. : La croissance des revenus sur le 1er semestre est en effet plus importante que celle du second semestre, et au final nous avons décidé de relever notre objectif annuel de croissance de 10 à 14% ! Car à fin septembre, les revenus locatifs cumulés s`élèvent à 32,3 ME, en croissance de 19%. Et nous confirmons une croissance des cash-flow supérieure à celle des revenus locatifs (NDLR, +35% au premier semestre) qui atteindront vraisemblablement 43,1 ME en 2011, avec cette nouvelle hypothèse de +14%.

Boursier.com : Comment envisagez-vous 2012 ?

JC. L L. : Nous sommes très optimistes pour 2012 et avons plusieurs livraisons prévues, Décathlon, Monsieur Bricolage notamment. La question qu’on peut se poser, en période économique difficile, est celle de la capacité des locataires à payer leurs loyers. La réponse est " oui ". Nous n’avons aucun sinistre en vue. Nos locataires, que nous connaissons pour la plupart depuis longtemps et qui sont fidèles, sont aussi solides et solvables ! Nous avons prolongé plusieurs baux avec une durée ferme moyenne de 5,5 années désormais. Nos loyers sont sécurisés à hauteur de 235 ME, dont 42,2 ME à moins d’un an. Le taux de rendement ressort à 7,8%.

Boursier.com : Quel taux d’occupation affichez-vous ?

JC. L L. : Notre priorité est de maintenir un taux d’occupation de 100%. Il est certain, jusqu’au 31 décembre prochain, nous n’avons aucune sortie triennale cette année. Nous avons enregistré un congé de Geodis à Reims et avons tout de suite reloué cet les entrepôts.

Boursier.com : Rappelez-nous la taille du patrimoine au 30 juin dernier ?

JC. L L. : Au 30 juin, notre patrimoine atteignait 810.000 mètres carrés, avec 29 plateformes et 2 messageries. Il est jeune : 6,4 ans en moyenne. L`objectif de détention d`un million de mètres carrés à l`horizon fin 2012 devrait arriver un peu plus tôt…

Boursier.com : Comptez-vous poursuivre vos développements via acquisitions ?

JC. L L. : Nous envisageons effectivement une prochaine acquisition de site, d’une taille significative. Elle devrait intervenir d’ici la fin d’année. Pour l’instant, nous ne pouvons en dire plus…

Boursier.com : Comment s’explique la baisse de l’ANR : de 14,9 Euros à 14,3 Euros en 6 mois ?

JC. L L. : C’est notamment l’impact dilutif de l’augmentation de capital qui joue pour - 1,1 Euro par titre, ainsi que le paiement du dividende (en numéraire ou en actions nouvelles). La variation de valeur du patrimoine n’a eu qu’un impact limité de -0,1 Euro par titre, et notre résultat net rapporte 1,2 Euro par action.

Boursier.com : Quelle est votre réaction suite à l’adoption, dans le cadre du projet de loi de Finances 2012, d’un amendement supprimant l’abattement d’impôt de 40% sur les dividendes distribués par les sociétés d’investissement immobilier cotées (SIIC), et à la fin de la détention des titres en PEA ?

JC. L L. : Cela constitue une déperdition fiscale pour les actionnaires personnes physiques ; notez toutefois que nous avons pour objectif de servir un dividende dont la progression est proportionnelle à celle des cash flows, et qui assure un rendement annuel de l’ordre de 5 à 6%.

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#255 22/10/2011 09h01

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Voici selon PIERRE PAPIER ce qui a été finalement voté au sujet des SIIC:

pierrepapier.fr a écrit :

Imposition des plus-values, foncières cotées : quelques amendements
Publié le 21 octobre 2011
L’Assemblée nationale, dans l’examen en séance plénière du projet de loi de Finances pour 2012, n’a voulu désavouer ni le gouvernement si sa commission des Finances. Tout juste a-t-elle voté quelques amendements qui atténuent à la marge le durcissement de la fiscalité sur l’épargne immobilière……

Ainsi, en matière d’imposition des plus-values, le texte doublant la durée (30 ans au lieu de 15) permettant de bénéficier d’une exonération totale sur la plus-value réalisée a été adopté. Les députés ont tout de même accepté une exonération totale pour les ménages qui ne sont pas propriétaires du logement qu’ils occupent en résidence principale et qui font une plus-value en vendant pour la première fois une résidence secondaire ou un bien immobilier destiné à la location. Cela dit, cette exonération est assortie de tellement de conditions qu’elle ne devrait pas concerner un  nombre très élevé de contribuables : elles ne profitera qu’aux ménages qui n’ont pas été propriétaires de leur résidence principale pendant les quatre années précédant la vente du bien considéré. Ensuite il faut que ce bien immobilier soit détenu depuis au moins cinq ans. Enfin, il faut que le produit de la vente soit intégralement.

Il  en est de même pour les nouvelles règles devant s’appliquer aux actionnaires des foncières cotées, les SIIC (sociétés d’investissement immobilier cotées).  La suppression de l’abattement de 40 % sur les dividendes versés et l’exclusion du régime du PEA pour ces titres ont été votées. La suppression de l’abattement ne s’appliquera pas toutefois en 2011 aux contribuables les plus aisés s’ils ont déjà opté pour le prélèvement forfaitaire libératoire et si le prélèvement a déjà été effectué. Quant aux titres de SIIC figurant déjà dans un PEA, ils pourront y rester et bénéficier du statut fiscal du PEA. En revanche, depuis le 21 septembre, il n’est plus possible de faire entrer ces titres dans un PEA

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#256 22/10/2011 17h19

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VerbalKint a écrit :

Jean-Marc a écrit :

Par exemple 2000 € à 0,5% d’écart génère 10 € de dividendes futurs en plus, hors coût de l’opération (courtage), ce qui est très peu.

Oui et non… Dans un système automatisé, 10€ (net) de pris, c’est 10€ de pris… Il vaut mieux en prendre un peu et souvent.

Oui et non… Je vise des encours différents pour chaque ligne, plus le rendement est élevé plus la ligne est grosse. Aussi, lorsque deux rendements se "croisent", il se crée immédiatement un écart de montant : la ligne au plus gros rendement est sous-pondérée tandis que l’autre est sur-pondérée. Si l’on ne se donne pas un montant minimal de dividende futur pour procéder à une permutation partielle, alors un processus automatique va vendre puis acheter, pourquoi pas 5000 € pour gratter 0,01 € de dividende futur. Ainsi, tout le bénéfice de la gestion de lignes d’un montant différent est perdu.

Sur cet exemple évidemment caricatural, des frais de courtage de 0,3% induisent 15 € de courtage à la vente de titres X et 15 € à l’achat de titres Y. Le capital géré a donc diminué de 30 €. Il serait bien, en contrepartie, que les dividendes aient substantiellement augmenté à terme. Pourquoi pas se donner 15 € (la moitié du courtage) comme borne, par exemple ?

Ceci revient à dire que l’on ne procède à une permutation partielle que si l’écart de rendement est d’au moins X points.


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#257 23/10/2011 12h57

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Jean-Marc a écrit :

Sur cet exemple évidemment caricatural, des frais de courtage de 0,3% induisent 15 € de courtage à la vente de titres X et 15 € à l’achat de titres Y. Le capital géré a donc diminué de 30 €. Il serait bien, en contrepartie, que les dividendes aient substantiellement augmenté à terme. Pourquoi pas se donner 15 € (la moitié du courtage) comme borne, par exemple ?

Je pense qu’il vaut mieux raisonner en terme de pourcentage d’augmentation des revenus pour chaque permutation. Ainsi, sur un an glissant, on garde un objectif constant pour chaque permutation, ce qui me semble plus cohérent avec l’objectif global de +30% des revenus par an.
Garder une augmentation de revenu fixe risque au terme d’une année de diminuer l’impact d’une permutation :
En prenant l’exemple de revenus annuels de 15 000 € au début de l’année n. En fin d’année n, les revenus sont à 18 000 €.
Une permutation avec une cible de +15€ / permutation revient à une augmentation de revenus de 0.1% en début d’année n, 0.08% en fin d’année.
Je préfère tabler sur une permutation dès qu’elle permet 0.1% d’augmentation de revenus, ce qui a l’avantage d’intégrer de fait l’effort d’épargne.

Je conçois que ce point de vue est adapté dans le cas où l’effort d’épargne dépasse largement l’effet des permutations.

Jean-Marc a écrit :

Ceci revient à dire que l’on ne procède à une permutation partielle que si l’écart de rendement est d’au moins X points.

Pour ma part, le calcul dans Excel pour les permutations est décomposé en deux :
- 1. Excel me propose une permutation, sur la base des comparaisons des classements des rendements avant / après mise à jour des cours, et de critères de priorité que je choisis.
- 2. Une partie de contrôle : le tableau présente l’état du portefeuille et des revenus avant / après opérations.

Je trouve pratique le fait de séparer le calcul de la vérification pour plusieurs raisons :
- Simplification des formules de calcul dans la partie "calcul des permutations". J’utilise une matrice 7*7 (je suis à 7 lignes). Chaque fois que je veux rajouter un critère, chaque élément de la matrice se complique un peu plus.
- C’est plus facile d’arbitrer quand il y a peu d’opportunités de permutations. Du coup, plutôt que de fixer un montant ou un pourcentage de revenu supplémentaire arbitraire, je préfère voir et décider. Quelle différence entre une augmentation de 0.095% et 0.1%, ou entre 14.98 € et 15 € quand il y a peu d’opportunités ?

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#258 23/10/2011 14h16

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Bonjour Sylvain,
ta notion de matrice 7x7 aiguise ma curiosité, mais nous manquons d’éléments pour bien comprendre comment elle est constituée et comment elle est exploitée.
Peux-tu nous en dire plus ?
Merci.


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Favoris 1    2    #259 23/10/2011 16h45

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Jean-Marc a écrit :

Bonjour Sylvain,
ta notion de matrice 7x7 aiguise ma curiosité, mais nous manquons d’éléments pour bien comprendre comment elle est constituée et comment elle est exploitée.
Peux-tu nous en dire plus ?
Merci.

Bien sûr !

J’utilise plusieurs méthodes de calcul pour déterminer les permutations. A terme, je pense n’en retenir qu’une ou deux, les plus efficaces. Au mieux, je les combinerai.
Voilà mes méthodes de calcul :
1. Calculs quand deux ou plusieurs valeurs permutent et uniquement si une ligne se retrouve en sur-pondération par rapport l’allocation cible. Le calcul du montant d’ordre est fait à partir de la « sur-pondération » par rapport à l’allocation « cible ». Je l’utilise peu, les calculs ont tendance à trop prioriser les lignes les plus hautes dans le classement.
2. Calculs quand deux ou plusieurs valeurs permutent et uniquement si une ligne se retrouve en sous-pondération par rapport à une autre. Le calcul du montant d’ordre est fait à partir de la pondération cible. En pratique et c’est normal, elle diffère de moins en moins de la précédente. Elle optimise mieux l’allocation du portefeuille lors d’une permutation, après effort d’épargne. En ce moment, j’utilise celle-là pour mes ordres sur mon portefeuille.
3. Calculs quand deux ou plusieurs valeurs permutent, en priorité sur les lignes en plus-value. Là, c’est l’approche « je limite au maximum les pertes en capital ». Elle a un côté rassurant. Je ne l’ai pas encore assez testé.
Très prochainement :
4. Calculs qui minimisent les frais de courtage. C’est là que le bât blesse : j’ai des lignes tellement petites que les frais de courtage vont limiter vraiment mes possibilités de permutation.
[Edit] 5. Une petite promenade qui donne des idées : des calculs en priorisant le plus grand écart entre deux rendements, sur des titres qui permutent.

Chaque méthode regroupe les calculs dans une matrice 7*7. (X*X avec X titres en portefeuille).

Ci-dessous, voilà ce qui se passe pour la seconde méthode.
Je reprends une situation réelle. Jeudi dernier soir, quand j’ai lu les articles sur les amendements sur les SIIC et le PEA. Vu les mics-macs que j’avais fait (cf. mes posts précédents), je décide de revenir à des conditions « normales », i.e. pas d’incidence sur le dividende 2012.
PS : je verrai après le traitement des SIIC, le fait de ne plus pouvoir en acheter en PEA changera peut-être la donne. C’est une autre affaire.

Première étape :


Résultat : la composition du portefeuille et les classements des sociétés selon leur rendement sont complètement bouleversés :
Voilà la première étape, commune à toutes les méthodes. Les lignes surlignées en vert sont celles dont le rendement a changé de place et que je peux potentiellement permuter.

Deuxième étape :


Ensuite, voici la partie « calculs ».
La première ligne et colonne représentent les actions sur la première valeur en portefeuille (la plus pondérée), ici IML
Ainsi de suite… jusqu’à ALP dans le portefeuille.
Les lignes en dessous et à gauche de la diagonale représentent le nombre de titres à vendre.
Les colonnes au-dessus et à droite de la diagonale représentent le nombre de titres à acheter.

Je détaille le calcul pour arriver au « vente de 34 ABCA » pour acheter « 13 VIV ».
D’abord des contrôles (si(conditions,valeur si vrai, valeur si faux)) pour vérifier que l’opération est cohérente :
La ligne « ABCA » doit bien permuter avec la ligne « VIV » ?
La ligne « ABCA » n’est pas déjà sous-pondérée ?
Les opérations effectuées au-dessus de la ligne « ABCA » ne conduisent pas déjà à sur-pondérer la ligne « VIV » ?
L’opération conduira bien à un nombre réel d’actions (pas un nombre < 0) ?

Contrôles effectués, le calcul du nombre de titres ABCA à vendre est fait par (attention la phrase sera longue) :
(
La troncature de :
   (
(la différence d’allocation réelle et cible de « VIV », corrigée des opérations faites au-dessus (ici   aucune, mais il y aurait pu y avoir une vente de EIFF au profit de VIV, cette action aurait été intégrée))
Amputée de :
(Des ventes déjà effectuées sur la ligne « vente ABCA » (à gauche du « 34 », ici c’est zéro, mais il y aurait pu y avoir une vente d’ABCA au profit de IML)
Des frais de courtage)
   )
Divisé par :
Le cours de l’action ABCA à l’instant donné (en ce moment je travaille avec le cours de la dernière opération. Je vais corriger en prenant le cours de la première ligne « d’achat » du carnet d’ordre d’ABCA).
)
La partie achat de titres « VIV » est la case « 13 » dans la partie droite de la matrice. Le calcul est bien plus simple :
Contrôles si les lignes doivent bien permuter.
Calcul : la troncature du nombre d’actions « VIV » achetables à partir de la somme libérée par la vente des « 34 » actions « ABCA », amputée des frais de courtage.
Aujourd’hui, je travaille avec le cours « VIV » de la dernière opération, je vais la corriger avec le cours de la première ligne « vente » du carnet d’ordre de « VIV ».

Après, c’est la même chose pour les autres titres smile

3ème étape :


Enfin, j’ai la partie « contrôle », où j’ai une synthèse des opérations effectuées. Apparaît en vert l’évolution des revenus de portefeuille. Ici en vert puisque positif : youhou ! + 0.26%, tout ca pour ca smile !

Quand je passe un ordre, je ne regarde que ce tableau synthétique, qui me permet en plus d’aller optimiser un peu plus les ordres.
Ici par exemple, la case à droite de la verte montre qu’il reste « 15.65€ » non affecté après les opérations. Pourquoi ? Cela vient tout simplement des multiples troncatures qui laissent quelques euros non affectés.
En passage d’ordre réel, je peux ajouter un achat d’un ou deux titres supplémentaires.
Ok, vu les montants en jeu dans le portefeuille, c’est normal que je sois à un titre ou deux près.

J’espère être assez clair. N’hésite pas, (n’hésitez pas) si tu (vous) as (avez) des questions ou des suggestions. Je compte bien l’améliorer !

A+

Dernière modification par Sylvain (23/10/2011 18h30)

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#260 23/10/2011 19h27

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A la 11e page de cette file, ça devient carrément technique ! wink

Sylvain, je vois une prévision de dividende ABCA à 0,61, EIFF à 4,11 et IML à 1,70. D’où te viennent ces estimations ?


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#261 23/10/2011 21h50

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Jean-Marc a écrit :

Sylvain, je vois une prévision de dividende ABCA à 0,61, EIFF à 4,11 et IML à 1,70. D’où te viennent ces estimations ?

ABCA : boursorama à 0.57€, je pense que le consensus vient du dividende 2010 + augmentation du résultat net de 5% au premier semestre 2011. Bon…
Trading sat, pas de consensus pour 2011, une prévision à 0.67 pour 2012.
La vue des résultats semestriels (16M€ RN) m’a laissé envisager une hausse du dividende, accentué par la plus forte volatilité depuis le début du second semestre et le développement de l’activité pour compte de tiers, comme relais de croissance.
Je suis un peu plus optimiste que ta borne à 0.6€ (post #182). Je ne suis pas passé ni à une  prévision de 0.65€ (ta borne sup) ni 0.67 (tradingsat), un peu craintif sur les risques interbancaires. Mais je lis peut-être trop la presse.

IML : je ne comprends pas trop pourquoi la prévision Tradingsat est à 1€ et Boursorama à 1.3€. Peut-être à cause de la petite phrase « aucun acompte sur dividende ne sera versé en octobre » dans le communiqué semestriel de fin septembre ?
Le RNPG premier semestre est de retour au positif par rapport aux exercices précédents, même si en partie dû à des éléments non récurrent (reprise de la juste valeur des immeubles et des instruments financiers). Ces éléments me laissent penser que le RNPG 2011 sera positif et bien meilleur que 2010. Par comparaison, je me suis donc dirigé vers l’historique de distribution des dividendes, hors années 2008, 2009 en perte et hors 2010, exceptionnel.
J’étais pour ma part parti sur 1.65€ pour le dividende à venir, mais ton avis au post #195 m’a influencé et je suis passé à 1.7€.

EIFF : tradingsat à 4.11, boursorama à 4.1
En lecture rapide, j’ai eu envie de passer à un dividende un peu plus important, du fait du RNPG en hausse au premier semestre. Après lecture (http://www.societetoureiffel.com/fr/doc … ls2011.pdf), le RN est en légère baisse, la hausse du RNPG provient d’un « +5,1M€ » de « autre produits financiers », donc non récurrent.
Je m’en suis donc remis à la prévision tradingsat. Je pensais procéder à un réajustement après publication des chiffres du troisième trimestre (9 novembre).

Quel est ton avis sur ces trois sociétés ?
J’ai également été intéressé des éclairages de bifidus sur quelques sociétés… Bifidus, si vous me lisez smile

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#262 23/10/2011 22h09

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Pour ABCA, le PAC de 39 M€ au 1S11 laisse augurer d’un PAC d’au moins 85 M€ sur l’année au vu de la hausse de la volatilité (attention toutefois aux volumes moins importants qu’en 2008). Si on applique quelques ratios sur ce titre, on peut espérer un RNPG de 38 M€ soit 0,73 € par action.

Tout va se jouer sur le taux de distribution. En 2006 et 2007, années de croisière, il était de 75%. 2008 était exceptionnel; puis 2009 (109%) et 2010 (96%) où l’on ressent une incapacité à "moudre" des fonds propres en extension.

Je suis assez serein sur une hausse du dividende pour marquer le coup (la déception de la forte dilution de H2010 a carrément frustré, ça se sent bien à l’AG). Donc un dividende exercice 2011 à 0,60 € à mon avis garantis, je table sur 0,65 € sur le principe que la société n’a pas besoin de cash supplémentaire.

Pour EIFF, je suis parti sur le principe que l’acompte à 2,10 est un signal pour un solde du même montant.


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#263 23/10/2011 22h38

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Merci pour tes précisions !

Pour ABCA, si j’ai bien compris, on peut choisir un paiement en actions.
As-tu une idée de l’impact de la dilution que cela provoque sur le dividende 2011 (payé en 2012) ? Peut-être l’as tu déjà intégré dans les

Jean-Marc a écrit :

quelques ratios sur ce titre ?

Pour EIFF, j’avais envie de faire de même, mais la précision de Tradingsat (4.11) m’a laissé pensé que je n’avais pas "vu" quelque chose…

A+

Dernière modification par Sylvain (23/10/2011 23h43)

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#264 24/10/2011 17h10

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Sylvain a écrit :

Pour ABCA, as-tu une idée de l’impact de la dilution que cela provoque sur le dividende 2011 (payé en 2012) ? Peut-être l’as tu déjà intégré dans les quelques ratios sur ce titre ?

Oui.

Sylvain a écrit :

Pour EIFF, j’avais envie de faire de même, mais la précision de Tradingsat (4.11) m’a laissé penser que je n’avais pas "vu" quelque chose…

TradingSat, comme Boursorama, ne fait pas de prévision, il répercute un consensus lui-même résultant de la moyenne de diverses analyses. Sur EIFF, il est fort possible qu’il s’agit de la moyenne de 4 analystes qui parient sur 4,10 et un qui parie sur 4,15.


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#265 25/10/2011 14h26

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Un travers de la méthode par l’exemple

La révision récente du pronostic de dividende de AURS, que je pensais initialement maintenu à 2,30, a des incidences assez sensibles sur les dividendes futurs du portefeuille.

Plus le rendement attendu est élevé, plus le poids de la ligne est important. Du coup, les révisions de tels dividendes ont une incidence forte sur le montant total des dividendes futurs. Dans cet exemple, j’ai revu de 2,30 à 2,00 le montant du dividende de l’exercice 2011. Il s’ensuit une baisse des revenus totaux de 2,5%.

Comme le cours avait ripé (et a continué à le faire), le rendement s’est retrouvé à peu près similaire après la révision en baisse; donc pas de possibilité de remonter une partie du capital sur des lignes plus rémunératrices.

De la même façon, la ligne de plus fort rendement est actuellement IML sur une prévision perso de dividende de 1,70. Mais lors de la publication des semestriels, le groupe indique que les dividendes futurs seront diminués pour récupérer une capacité d’investissement. Le rythme des années 2007—2009 devrait prévaloir, sachant que le nombre de titres a augmenté depuis.

Si le groupe n’est pas contraint en 2011 par le statut SIIC, on peut craindre un retour vers 1,30 à 1,40. Et nous buttons ici sur la difficulté pour le petit épargnant à prévoir les conséquences du statut SIIC. Le seul constat (très empirique) que j’ai fait à ce jour, c’est que lorsqu’une entreprise doit augmenter son dividende du fait de cette contrainte, ce phénomène est en général reconduit l’année suivante. C’est pourquoi, dans le cas d’IML, je doute que la société maîtrise totalement le montant de la distribution en 2012. La valeur de 1,70, de ce point de vue, peut même être considérée comme prudente.

Quoi qu’il en soit, ça va bouger fort le jour de la publication du montant distribué !

J’en retiens d’ailleurs un principe plus général : d’avril (période d’annonce des résultats annuels et des montants de dividendes) à juin (où je change d’exercice de référence après avoir touché une bonne partie des dividendes), je permute à dividende connu; de juillet à mars, j’opère sur des prévisions qui peuvent être relativement erronées. Mais cette longue période de 9 mois présente quand-même l’attrait de pouvoir faire des cycles (je vends X pour acheter Y, puis je vends Y pour acheter X et au final j’ai plus d’actions X qu’avant).

Donc : 3/4 de l’année pour permuter les titres entre eux et en augmenter leur nombre global; 1/4 de l’année pour optimiser les dividendes à percevoir.


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#266 26/10/2011 18h12

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Comment s’affranchir de l’incertitude sur les dividendes ?

Comme nous l’avons vu, c’est une vraie question car la faiblesse de la méthode est bien là : un dividende peut être mal estimé à 30% près, ce qui induit de forts mouvements, pas toujours dans de bonnes circonstances, dans le portefeuille.

Je me suis demandé si l’on peut modifier la méthode de sorte que l’on ne soit plus tributaire du dividende. En effet, le dividende en soi n’est pas l’objectif; c’est le moyen de créer un indicateur (le rendement) qui permet de classer des titres entre eux et ensuite d’installer des mouvements pour maximiser la "note" globale du portefeuille.

Le dividende présentant un certain aléa, je me suis posé la question de savoir si d’autres critères (qui ont un sens économique bien évidemment) moins fluctuants et surtout moins incertains, pouvaient conduire à un classement et donc permettre le même chassé-croisé de titres, dans de meilleures conditions.

J’en suis arrivé à l’idée que l’actif net par action pouvait être intéressant. En effet, lorsqu’on achète une action, on achète un ’bout’ de l’entreprise et donc une part de l’actif. Celui-ci peut être négatif (c’est assez souvent le cas) mais à l’opposé, certaines sociétés décotent par rapport à leur actif net. D’où un intérêt à acheter un titre X pour posséder 1,2 X d’actif (par exemple); puis, par le jeu de permutations, disposer de 2X à terme, puis 3X etc. Un moyen sans doute intéressant pour se constituer un patrimoine.

Le problème assez évident est que l’actif d’une société est composé de plein de choses différentes. Echanger AURS contre EIFF vous fait passer d’un stock de caisses enregistreuses à des immeubles de bureau. Est-ce vraiment comparable ?

D’où l’idée de thématiser la méthode : les foncières ont le mérite de disposer d’un actif tangible, avec un ANR publié semestriellement (donc on peut travailler par tranches de 6 mois sur les ANR connus), et assez stable (les variations sont assez modestes, quelques pour-cent chaque semestre).

Inconvénient immédiat : le secteur est assez corrélé et les possibilités de permutation sont sans doute moindres que dans l’approche ’rendement’ que j’expose jusqu’ici. Il semble qu’un peu de rétrospective permettrait de se faire une idée, en faisant le travail de reconstitution sur quelques années et une dizaine de valeurs.

Mais avantage : on peut intégrer des foncières de qualité qui distribuent peu voire pas, et même des foncières étrangères puisque la fiscalité du dividende n’est plus un enjeu direct. En mettant de l’international là-dedans, on récupère sans doute un peu de décorrélation.

Pour ne pas compliquer la lecture de cette file, je me propose d’ouvrir une seconde file dédiée à cette variante, ici : Jean-Marc et les foncières.


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#267 01/11/2011 23h05

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Bonsoir,

Dans mon précédent post sur les calculs des permutations, je travaillais avec le cours de la dernière transaction (données Yahoo).
Désormais, j’effectue les calculs des permutations (matrices) avec les données d’achat et de vente du carnet d’ordre. Je récupère les données sur Boursorama via une requête Web (pas de VBA) :

Sylvain a écrit :

Désormais :
Les lignes en dessous et à gauche de la diagonale représentent le nombre de titres à vendre. Le nombre de titres à vendre est calculé à partir des cours d’achat du carnet d’ordre.
Les colonnes au-dessus et à droite de la diagonale représentent le nombre de titres à acheter. Le nombre de titres à acheter est calculé à partir des cours de vente du carnet d’ordre.

Note : en première simplification, les calculs sont effectués sur la base de la première ligne du carnet d’ordre. Le passage au calcul sur les "x" premières valeurs dans un second temps. Soit je séparerai le calcul sur plusieurs tableaux, soit la formule de calcul va se compliquer un peu.

J’hésite à laisser le calcul du "rendement actuel" sur la base :
- Du cours de la dernière transaction. L’avantage est la simplicité, l’inconvénient venant de transactions avec des volumes limités qui pourraient venir "polluer" les calculs.
ou
- Introduire une distinction sur la base du carnet d’ordres. Cela ferait apparaître un double rendement pour une permutation selon que le titre est à vendre ou à acheter, ce qui me semble un peu étrange.
Qu’en pensez-vous ?
Le calcul du "rendement actuel" permet de déterminer si deux titres doivent permuter, selon que le rendement de deux titres s’écartent de quelques dixième de pourcents.

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#268 02/11/2011 10h42

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Bonjour Sylvain,
Je vois que le processus tend vers l’automatisation. Il est tout-à-fait logique d’avoir deux taux de rendement, l’un en cas d’achat et l’autre en cas de vente. D’ailleurs, le rendement n’est qu’une indication, ce qui compte c’est la possibilité (ou non) de réaliser une permutation. Celle-ci dépend des carnets d’ordre. On peut envisager (comme c’est le cas dans ton tableau) de s’affranchir totalement du calcul du rendement, en regardant seulement les possibilités de permutations gagnantes.

Je pense qu’il faut aussi se définir un seuil de gain pour éviter de déclencher à 0,01 € de progression des revenus futurs. Ce seuil doit intégrer les frais de courtage, l’objectif de progression annuel (en montant) et, pourquoi pas, l’incertitude sur le montant du dividende dans la (grande) partie de l’année où l’on permute sur la base de pronostics.

Bonne continuation à toi,
JM

Dernière modification par Jean-Marc (02/11/2011 17h48)


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1    #269 02/11/2011 20h20

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Jean-Marc a écrit :

D’ailleurs, le rendement n’est qu’une indication, ce qui compte c’est la possibilité (ou non) de réaliser une permutation.

Oui, d’autant que c’est techniquement très facile de passer à un autre indicateur (sur Excel). Il faut deux valeurs qui puissent se comparer entre deux titres.
En fait, je me demande si une série d’indicateurs ne serait pas plus intéressant et « safe » :

Jean-Marc a écrit :

Ce seuil doit intégrer les frais de courtage, l’objectif de progression annuel (en montant) et, pourquoi pas, l’incertitude sur le montant du dividende

Entièrement d’accord pour les frais de courtage. C’est d’ailleurs mon problème : j’ai eu la déconfiture hier de payer des frais de courtage. Je pensais que c’était jusqu’à la fin de l’année. Il me faut donc un écart d’autour d’1% sur le rendement entre deux titres pour qu’une permutation vaille le coût. Vive la contrainte ! smile Je vais plutôt augmenter sensiblement la taille du portefeuille pour pallier ca.

Par contre, je ne vois pas bien comment intégrer l’objectif de progression annuel dans le déclenchement d’une permutation, à part en exprimant le seuil de permutation en pourcentage d’augmentation des revenus, et non en valeur absolue. Je pense qu’il faut un seuil minimum qui rende la permutation « rentable ». En revanche, je ne suis pas certain qu’il faille trop augmenter ce seuil, au risque de limiter les opportunités ?

Une solution pour jauger de la fiabilité d’une permutation pourrait être un indicateur de la « pertinence de la permutation ». Je vois bien une notation sur une échelle (1 à 10 ou code couleur, etc.).
J’avais fait une tentative très (trop) limitée de pertinence avec des mises en forme conditionnelles dans le tableau de calcul (vert clair / vert foncé). Je pense qu’il faut sortir cette information du tableau de calcul des permutations.

En plus complet, on peut imaginer une notation qui intègre :
-    La part d’augmentation des revenus suite à la permutation : plus elle est élevée, plus la note le sera. On peut se baser sur les historiques de permutations faites jusque-là pour classer une « bonne » permutation d’une « médiocre » ;
-    La prévisibilité du dividende ;
-    Le croisement de permutations sur la base de plusieurs critères : ici « rendement », mais il serait facile de comparer si la permutation aurait aussi été déclenchée sur la base de critères « value » (cf. file sur les foncières) ou autre.
-    D’autres critères ?

Je rêve un peu : en mode "automatique", il serait intéressant de n’afficher / réaliser des permutations que si elles sont supérieures à la note "6", "7", ou plus. Il serait aussi possible de faire des stratégies de pondérations des ordres suivant la note des permutations.

Qu’en penses-tu ?

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#270 02/11/2011 21h09

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Sylvain a écrit :

Je ne vois pas bien comment intégrer l’objectif de progression annuel dans le déclenchement d’une permutation, à part en exprimant le seuil de permutation en pourcentage d’augmentation des revenus, et non en valeur absolue. Je pense qu’il faut un seuil minimum qui rende la permutation « rentable ». En revanche, je ne suis pas certain qu’il faille trop augmenter ce seuil, au risque de limiter les opportunités ?

Lorsque tu as touché 1000 en N, tu vises 1300 en N+1. Sachant que les dividendes que tu toucheras d’ici là seront réinjectés à 7% (par exemple), tu as déjà 70 sur les 300 de plus attendus. Reste à trouver 230 soit 19 par mois; dans l’hypothèse (euristique) de 2 permutations par semaine, soit 9 par mois, ça représente 2,1 par permutation.

Soit tu fonctionnes à l’année en réajustant ce montant annuellement, soit tu gères la progression régulière de l’encours tout au long de l’année (et donc au pourcentage relatif), c’est affaire de goût.

Le processus automatique ne déclenche que lorsque la condition est exactement remplie. En manuel, on peut se laisser aller lorsqu’on estime, par exemple, que la baisse de l’un et la hausse de l’autre sont quasi-inespérés et donc qu’il est sans doute pertinent d’engranger un gain intermédiaire. D’ailleurs, le seuil de déclenchement est assez empirique, c’est un compromis entre un montant élevé et une fréquence faible. Un peu de pilotage manuel est sans doute utile dans l’attente d’avoir des certitudes sur la question.

J’avais bien noté que tu étais franco de courtage, ce qui ne dure qu’un temps, tu es maintenant intéressé au seuil minimal de courtage. C’est pour cette question que je suis passé de ING (9 € mini) à Fortuneo (4,90 € mini).

Bon chemin de croix.


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#271 13/11/2011 19h21

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Bonjour Jean-Marc,

J’ai découvert ce post récemment et en ai lu une bonne partie (par encore terminé les dernières pages). C’est long, mais très instructif ! Merci vraiment de partager tous tes raisonnements avec nous.

Pendant ma lecture, j’ai noté plusieurs points un peu flou. Si tu pouvais m’éclaircir rapidement sur ce points suivants, je t’en serais très reconnaissant ! :-)

- Tout d’abord, je souhaiterais comprendre pourquoi dans ton calcul de rendement et concernant les titre que tu possèdes, tu t’appuis sur le cours actuel et non sur le PRU. La permutation ne devient-elle pas intéressante si le rendement d’un titre non encore au portefeuille est plus fort qu’un titre déjà acquis, sur la base du rendement calculé par rapport au cours d’achat ?

- Il y a également une règle que tu cites plusieurs fois et dont je n’arrive pas à comprendre la mécanique : 30% (par exemple) d’augmentation des revenus est égal, sur le moyen terme, à une augmentation du capital de 30%. Pourquoi ça ? Plus particulièrement lorsque tu spécifie te soucier peu de toucher les dividendes d’une année N (si c’est au profit d’une permutation sur un titre ayant déjà versé son dividende) ?

- De façon générale, tu dis, concernant ta méthode, qu’il t’importe peu d’augmenter ton capital via des plus-values (ça je comprends car tu focalise sur les dividendes), et qu’à la limite, tu es prêt à sortir d’un titre quelques jours avant le versement des dividendes, si une opportunité plus profitable apparaît sur une action, même si celle-ci à déjà versé son dividende de l’année en cours. Je ne comprends pas comment tu peux arriver à te détacher de ces 2 aspects : à un moment donné, il faut bien soit faire une plus-value, soit toucher un dividende, pour augmenter son revenu, non ?

- Une autre question d’ordre un peu plus général, sur l’attrait des méthodes à dividendes. Les gens qui s’y intéressent disent généralement s’occuper peu des cours. Seulement un dividende de 5% sur une année = une baisse mécanique du cours de 5% sur cette même année. Du coup j’ai un peu l’impression que les choses s’annulent, et que si finalement le cours n’évolue pas, on se retrouve au point mort voir en négatif, non ?

Merci par avance pour tes explications, en espérant continuer à te lire régulièrement ! :-)

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#272 13/11/2011 19h50

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Bienvenue Nedthem.

S’agissant du PRU, quelques petits calculs manuels vous montreront rapidement votre erreur. En période de crise, on peut acquérir des titres à des cours coup-de-fusil ; si on s’en tient à son PRU, on ne permute plus jamais ! C’est justement en profitant d’une hausse de cours que l’on peut échanger un gros montant pour un titre qui a bien baissé.

J’ai expliqué à plusieurs reprises que le rendement du marché oscille dans des proportions certes conjoncturelles mais néanmoins bornées. Il en est de même du portefeuille. Le rendement global ne peut pas monter à des taux extraordinaires ; il y a bien un moment où les cours vont rattraper les dividendes prévisibles… Question de patience, particulièrement par les temps qui courent.

Pour m’affranchir de savoir s’il est bon d’acheter un titre la veille ou le lendemain de son détachement, je travaille sur le rendement coupon zéro. Il est égal de faire une permutation sur 100 € avant détachement ou sur 95 € complétés de 5 € de dividende.

Enfin, ce qui compte et le revenu futur par part. Il faut gérer séparément le nombre de parts et la valeur de chacune d’elles. Pour chaque part, vous avez un montant de dividendes attendus (combien percevriez-vous si vous attendiez un an sans rien faire). Peu importe de savoir si vous touchez effectivement le dividende car il est de toute façon réinvesti en phase d’épargne.

Pour bien maîtriser tout ceci, il est nécessaire de faire quelques calculs avec un papier et un crayon pour s’en convaincre. Bonne continuation !


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#273 17/11/2011 13h59

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Bonjour JM,

j’utilise votre méthode en phase "1" avec 11 lignes de taille identique au sein de mon pea. ( hélas je n’ai pas pu approfondir vos nouvelles évolutions, j’en suis donc rester là … )
Je suis en phase d’épagne et j’arrive à économiser une certaine somme mensuellement 1000 € par exemple.

ma première réflexion m’avait conduit à placer ce flux en épargne dans un premier temps dans les livrets le temps que la somme devienne suffisamment importante pour être divisée par le nombre de lignes. ex 1000€/mois pendant un an soit 12000€ au bout d’un an puis l’année suivante + 1000 € sur chaque ligne ….. mais je trouvais cela dommage d’attendre un an pour placer ce flux et ne pas en profiter pour augmenter les revenus de chaque ligne.

Sachant que le PRU n’a pas d’importance dans cette méthode, comment feriez vous pour placer ce flux d’épargne au sein de ce PEA ?

En attendant votre réponse.

Cordialement,

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#274 17/11/2011 16h09

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Bonjour uveite,

Si vos lignes sont équilibrées, le mieux est sans doute de commencer à installer un montant cible fonction du classement, pour que des permutations au classement induisent des montants significatifs à réallouer.
En effet, à coups de 1000 €, il vaut mieux placer en une seule fois pour éviter l’explosion de frais de courtages due au minimum par ordre.


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#275 17/11/2011 17h57

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Bonjour uveite,

Je me permets de compléter un peu les propos de Jean-Marc, car je suis dans une situation à peu près similaire, pour la capacité d’épargne. Je ne suis pas sûr de comprendre pour vous. Pour ma part, le portefeuille total est également peu conséquent.
Mon objectif premier est donc d’avoir un écart entre les lignes suffisant pour les permutations ("partielles" et "totales"), sans tomber dans une position plus risquée (écart trop grand entre 1ère et dernière ligne, trop peu de titres en portefeuille).

Fonction des frais de courtage, je me suis autorisé des ordres (effort d’épargne ou permutation) de 500 € minimum.
A chaque effort d’épargne, l’allocation cible du portefeuille devient faussée, si bien que la ligne renforcée est sur-pondérée par rapport aux autres. Pour faire le choix de l’ordre du renforcement de sociétés, je choisis en priorité les sociétés les plus hautes dans le classement ET dont je pense avoir la plus grande garantie sur la pérennité du dividende (après j’ai un souci pour les SIIC, toujours en PEA, toujours achetables, mais peut-être plus pour longtemps, cf. nouvelles dispositions fiscales).
Vu la taille de mon portefeuille, je n’ai encore pas d’écart de 500 € entre chaque ligne. Les permutations sont donc très limitées. Pour anecdote, je n’en ai réalisé qu’une depuis le début du mois de novembre, pour augmenter les revenus cibles de 0.3%.

Je ne suis pas sûr de comprendre la taille totale de votre portefeuille total. A mon sens, si vous disposez de moins de 20k€, 11 lignes me parait un peu élevé. En enlever une ou deux vous permettrait d’avoir un écart plus important entre deux lignes et avoir plus d’opportunités de permutations. Mais, moins il y a de lignes, plus l’impact est fort en cas de déception sur un titre.

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