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#26 19/02/2013 23h40
- sergio8000
- Invité
Je ne comprends pas votre surprise Jeamb :
Warren Buffett a écrit :
Les prévisions en disent long sur ceux qui les font, rien sur l’avenir
Donc, le prix de l’énergie en 2017 est une chose tout sauf certaine.
Oprah, elle, a déjà acheté sa friteuse, contribué à la marge brute de Seb, et vous pouvez être à peu près sûr que plusieurs milliers d’américains, voire plusieurs centaines de milliers ou peut être même des millions d’américains iront acheter cette friteuse dans les jours qui viennent. C’est Oprah bon Dieu !
Merci pour ce moment de détente en tout cas :-).
Sérieusement, pour moi, tout cela, ce n’est que du bruit de toute façon.
#27 19/02/2013 23h57
- jeamb
- Membre (2012)
Top 50 Expatriation - Réputation : 32
Tout d’abord, merci pour ce rappel de Buffet, vous avez raison.
Ce que je voulais dire, c’est que je n’arrive pas parfois a comprendre comment reagi le marché.
J’avais bien conscience avant d’ecrire ce "billet" que c’est un gros coup de pub pour Seb, meme si en tant que consommateur, je me contre-fout de savoir si intel a cette friteuse dans sa cuisine (ce n’est pas vraiment un critere de choix pour moi). Les gens sont-ils aussi influencable a ce point?
Et comme vous dites, les gens vont peut-etre acheter (ou pas…)
De l’autre coté, c’est pour moi le seul newsflow positif pour EDF depuis des mois, et quand bien meme le chiffre de 30% ne sera pas appliqué, il n’y a pas de fumée sans feu dit l’adage, et on peu s’attendre dans le futur a une augmentation des tarifs (qui sont bas en comparaison des autres pays, type l’allemagne).
On "pourrait" donc anticiper que le CA (au moins ca) d’EDF devrait augmenter dans les années a venir, et ce n’est pas rien. Reaction du marché : neant.
Bref, sur EDF, je ne sais pas trop quelle nouvelle pourrait faire plaisir a Mr Marché… Par contre, des qu’il y a une mauvaise nouvelle, la, ca plonge…
Cette comparaison de la reaction du marché entre EDF et Seb me fait rire (un peu jaune aussi je dois l’avouer, d’autant plus que SEB avait presque atteint mon point d’entrée avant la journée d’hier)
Dernière modification par jeamb (20/02/2013 05h58)
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#28 20/02/2013 03h14
- Robdream
- Membre (2011)
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Jeambs,
Je pense que ca depend egalement des priorites sectorielles et pays des gros fonds et banques.
Les utilities n’ont pas trop la cote. Je pense perso que beaucoup de valeurs vont remonter au printemps lorsque la course aux dividendes va commencer.
On peut aussi imaginer une rotation sectorielles des investisseurs, et la les bonne nouvelles seront mieux appreciees et prises en compte par le marche.
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#29 20/02/2013 06h02
- jeamb
- Membre (2012)
Top 50 Expatriation - Réputation : 32
Y a t-il des cycles d’investissement sectoriel? En ce moment, les valeurs du luxe et conso de base sont assez elevés je trouve (en France s’entend), alors que les utilities et les telecoms sont plutot massacrés. Vous pensez que cela change cycliquement?
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#30 20/02/2013 07h04
- bifidus
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Mais c’est énorme la friteuse !
Une des personnes les plus influentes de la planète fait de la pub gratuitement sans qu’on lui demande pour un marché ou Seb a beaucoup de mal à pénétrer…
C’est comme si Messi disait que les chaussures machins lui ont changé la vie.
Ce qui m’a surpris c’est que le titre ne prenne pas 5% à l’ouverture.
Concernant les secteurs délaissés, je pense qu’ils ne réagissent pas mieux aux nouvelles positives ou négatives que les secteurs recherchés, j’aurais plutôt tendance à penser le contraire.
Entre 2 publications les secteurs recherchés sont achetés sans raison et les secteurs délaissés sont vendus sans raison.
En cas de bonne publication d’un secteur délaissé tout le monde profite du petit rebond pour vendre alors que tout le monde veut profiter de la hausse sur une belle valeur.
En cas de publication médiocre tous ceux qui couraient sur le papier profitent du petit trou d’air pour acheter alors que le découragement gagne le secteur délaissé et que le cours plonge.
La rotation sectorielle ca fait 5 ans que j’en entends parler… Je pense qu’il vaut mieux être sur un secteur qui a le vent en poupe et vendre en cas de déception que d’attendre des années avec un cours qui plonge en se disant qu’on a raison contre tout le monde.
J’aurais de gros gain si PPR baisse de 10% après une publication et de grosses pertes si FTE monte de 10% !
On peut jouer les retournements sur des valeurs particulièrement massacrées, sur des secteurs ca me semble beaucoup moins rentable.
C’est un truc des gérants pour expliquer leurs mauvais choix : on est bien placé pour profiter de la rotation sectorielle.
Qui n’a pas vécu dans les années voisines de 1780 n’a pas connu le plaisir de vivre
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#31 20/02/2013 10h15
- sergio8000
- Invité
C’est intéressant ce que vos pensez Bifidus : j’avais justement l’impression d’exact contraire par rapport à ma gestion (qui ne saurait en aucun cas correspondre à une vérité révélée), en rajoutant une petite condition.
En fait, je fais quasiment toute ma performance passée (qui ne saurait présager de la performance à venir et tout le blabla…)en investissant sur des sociétés injustement délaissées de secteurs délaissés et celles-ci ont fini par rebondir.
Un exemple ancien : le secteur technologique en 2003. Des exemples plus récents : le secteur de l’immobilier US et secteurs connexes (ameublement, parquets, construction) et le secteur financier post 2009 ou le secteur de la rafinnerie en 2012. Dans chacun des cas, on parle de multi-baggers (concrètement : Apple, Bank Of America, AIG, Citi, Phillips 66 dont on a des files dédiées ici).
Je pense que le qualificatif injustement change tout à la donne ! EDF est peut être justement délaissée car elle détruit l’avoir des actionnaires à long terme, comme d’autres utilities françaises (GSZ, FTE). Les autres sociétés mentionnées, hormis Phillips 66 (qui était délaissée parce que son secteur l’était, tout comme Marathon Petroleum), ont eu des accidents de parcours +/- sérieux, mais bel est bien temporaires : leur franchise et leur capacité à créer de la valeur est intacte. Le challenge de l’investisseur est justement de déterminer les probabilités que la société soit délaissée pour des raisons valables ou non. Par ex, me voir mettre les pieds dans les utilities françaises, peu importe le cours, est vraiment très peu probable, car je considère que, si les choses continuent comme sur le passé à long terme, mon risque de perte de capital par destruction de valeur est élevé.
#32 20/02/2013 10h46
- bifidus
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Sergio je ne pense pas que nous disions des choses contradictoires. Tout d’abord je fais la différence entre secteur et valeurs séparées. Par exemple on a eu un beau rebond de Lafarge, mais pas du secteur des matériaux de construction.
Vous faites aussi la différence entre ce qui est injustifié et ce qui ne l’est pas. Je dirais plutot entre ce qui est inconnu (et fait peur) et ce qui est connu (et attendu).
Les banques et les assureurs faisaient peur car personne (disons peu de gens et moi en premier) ne savait évaluer les cadavres qu’elles trainaient.
Les technos faisaient peur car personne ne savaient vraiment valoriser leur business.
Ces secteurs peuvent aller de l’euphorie (2000 et 2007) à la déprime (2003 et 2009).
Je voulais parler de valeurs et de secteurs dont les résultats sont prévus et le business bien connu.
France Telecom a sorti des chiffres un peu meilleur que prévu : après un petit rebond le cours reste stable. Danone a sorti des chiffres en ligne : 5% de gagné, PPR 7%, RI 3%… GDF decoit : -10% Danone decoit -5%.
On aurait pu penser que les résultats d’une action peu chère comme FTE allaient être salué et Danone ou Ricard sanctionnés. C’est le contraire qui s’est produit.
Je comprends qu’on joue des valeurs de retournement comme Nokia, Peugeot, AIG, BAC voire des valeurs greques parce que le marché se fait peur et que meme si on a une chance sur 2 on peut esperer gagner 5 ou 10. J’ai acheté du AXA a 7 et du BNP a 22 sur ce simple pari sans savoir d’ailleurs ce que ca valait sur a simple réflexion du to big to fail.
Par contre sur des sociétés qui délivrent des résultats attendus les sociétés peu chères se font massacrer alors que les sociétés chères sont achetées. Ce n’est bien sur qu’une perception personnelle.
En tout cas j’ai bien peur que ceux qui jouent le retournement de FTE, GSZ, EDF, EN attendent assez longtemps… Il ne suffit pas de délivrer des résultats corrects, il va falloir surprendre le marché. je ne suis pas assez savant pour dire si c’est justifié ou pas mais je ressent ca à la perception du marché.
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#33 20/02/2013 11h40
- sergio8000
- Invité
Effectivement Bifidus, ce que nous disons n’est en effet pas vraiment contradictoire vu sous cet angle là.
Simplement, je souhaitais relativiser un peu le propos en disant que, dans un secteur où la déprime règne, il en faut quelquefois (je ne saurais dire si c’est souvent ou non par rapport à ma seule expérience qui ne saurait être qualifiée de significative) très peu pour surprendre. C’est d’ailleurs la fondation de l’investissement contrarian (David Dreman a fait des études assez complètes sur le sujet du contrarian investing).
Un exemple : Bank Of America, en délivrant des résultats mauvais (temporairement mauvais est mon intime conviction), a vu son cours plus que doubler en un an : allez comprendre ! Pourtant, les résultats n’étaient pas en ligne avec les attentes, à ma connaissance du moins (il se peut que j’ai faux sur ce point, car je ne suis pas vraiment les attentes des analystes ni même tous les résultats trimestriels, qui ne sont pas vraiment ma préoccupation dans ma démarche. Je vous avoue que, pour ma part, je n’attendais rien et étais juste content de posséder une partie de cette entreprise que je trouve magnifique, rien de plus).
#34 20/02/2013 12h00
- bifidus
- Membre (2011)
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Les cours d’aujourd’hui sont une caricature :
- résultats corrects de FTE : début en hausse de 2% puis baisse de -1.5%
- Dépréciations massives pour ACA dont personne ne sait évaluer exactement la valeur mais dont on espère que ca va peut etre aller mieux : ouverture -2% puis +8%
- Mauvaises valeurs : GDF : -1%, VIV -1.5%, EDF -1.3%, VIE -2%
- Belles valeurs : BN +0.5%, RI -0.1% PP +0.2%, LVMH +0.22%
Il y a 3 ans j’aurais acheté FTE et GDF aujourd’hui j’achèterai LVMH (qui est en retard sur PPR) et ACA sans hésiter si je n’étais pas chargé en CCI (si M. marché pouvait penser aux CCI et pas seulement à ACA !…)
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#35 20/02/2013 13h10
Enfin dans l’ensemble c’est le secteur des utilities européen qui morfle : mode du désendettement (qui pénalise forcément un secteur qui recours beaucoup à la dette), forte dépendance des états qui cherchent des secteurs aisément taxables (un opérateur de réseau peut difficilement délocaliser) ou des économies (pour les prestations au collectivités). Et pour les télécoms français il y a évidemment la guerre des prix ouverte par Free qui est vraiment brutale.
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#36 05/06/2013 12h02
- Geronimo
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La CRE vient d’estimer :
Analyse des coûts de production et de commercialisation d?EDF - Rapports thématiques - Publications - Documents - CRE
- augmentation du tarif bleu d’EDF, destiné aux particuliers, de 6,8% à 9,6% cet été, puis d’environ 3,2% en 2014 comme en 2015
- rattrapage de 7,6% des hausses non exécutées les années précédentes (pouvant être étalées dans le temps)
C’est à dire +20% sur le prix de l’électricité aux particuliers d’ici 3 ans si son avis est suivi (on se souvient pour le prix du gaz que quand le gouvernement ne suit pas ce genre d’avis, c’est ensuite retoqué par le Conseil d’Etat). Grosso modo on passerait de 12c€/kWh aujourd’hui à 15c€/kWh dans les prochaines années.
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#37 11/06/2013 18h07
- Petitportefeuille
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Le médiateur de l’énergie propose une hausse annuelle de 5% pour les trois prochaines années.
Edf : Le Médiateur de l’énergie propose 5% de hausse des tarifs - Trading Sat
J’imagine bien une hausse de cet ordre, inférieure à celle voulue par le régulateur, avec des aménagements à la clé pour les foyers modestes pour faire passer la pilule.
Dernière modification par Petitportefeuille (09/07/2013 00h18)
“prediction is very difficult—especially if it is about the future.” Niels Bohr
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#38 09/07/2013 00h17
- Petitportefeuille
- Membre (2011)
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Le gouvernement va proposer d’augmenter les tarifs réglementés de l’électricité d’EDF pour les particuliers de 5 % le 1er août et de 5 % supplémentaires le 1er août 2014, soit la plus forte hausse de ces dix dernières années. Cette augmentation décidée par le gouvernement reste néanmoins inférieure aux préconisations de la Commission de Régulation de l’Energie (CRE), qui avait recommandé le mois dernier une hausse de 6,8 % à 9,6 % des tarifs au 1er août de cette année, plus un rattrapage de 7,6 % pour combler les hausses insuffisantes des années précédentes.
"Le gouvernement a décidé de lisser, sur plusieurs années, les hausses de tarifs nécessaires à la couverture des coûts d’EDF, prévue par la loi, afin de protéger autant que possible le pouvoir d’achat des ménages", a souligné le nouveau ministre de l’énergie, Philippe Martin. M. Martin a reçu lundi les principales associations de consommateurs pour leur présenter les modalités de ces hausses, est-il précisé.
Pour limiter la note, le gouvernement a également décidé d’un geste envers les petits consommateurs en révisant à la baisse le coût des abonnements de faible puissance (3 kVa et 6kVa) auxquels ont souscrit une majorité de Français.
Après la suggestion d’une hausse d’au moins 14 % esquissée par la CRE début juin, conséquence d’une forte réévaluation à la hausse des coûts d’EDF qui doivent en principe être couverts par les tarifs, le gouvernement avait promptement assuré qu’il n’était pas question d’augmenter aussi brutalement les prix. Mais sous la menace d’éventuels recours en justice d’EDF et plus probablement de ses concurrents, une hausse significative apparaissait inéluctable.
Bon ça y est, c’est officiellement confirmé, les prix du médiateur sont repris avec quelques petits aménagements comme je l’imaginais.
“prediction is very difficult—especially if it is about the future.” Niels Bohr
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#39 19/06/2014 12h33
- Igorgonzola
- Membre (2013)
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Le couteau tombe, -11% en ce moment.
Il faut avoir le coeur accroché quand on a une valeur en portefeuille à ce point dépendante des caprices politiques.
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#40 19/06/2014 13h07
- SerialTrader
- Membre (2014)
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Et oui, cela explique pourquoi notre hote bienheureux prefere des "unregulated utilities" comme BSkyB. -8% maintenant. A EUR 15 j’y reviendrai, comme en 2013.
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1 #41 19/06/2014 14h10
- gorn
- Membre (2012)
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Avec EDF on est actionnaire mais pas decideur.
selon le gouvernement les benefices peuvent etre impactes par une baisse des prix ou une politique de dividende qui menace les investissements ou la necessite d’embaucher ou de racheter un canard boiteux pour faire plaisir.
Donc, il faut surtout eviter les utilities regulees par le gouvernement francais.
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#42 19/06/2014 14h31
- miguelmantes
- Membre (2013)
- Réputation : 8
Je dirais que l’on peut dire que GDF et Orange entre autres peuvent avoir les mêmes problèmes.
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#43 19/06/2014 14h48
- Toine
- Membre (2012)
- Réputation : 3
miguelmantes a écrit :
Je dirais que l’on peut dire que GDF et Orange entre autres peuvent avoir les mêmes problèmes.
Tout à fait, et il suffit de regarder leur cours de bourse sur quelques années pour s’en convaincre…
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#44 19/06/2014 14h59
- miguelmantes
- Membre (2013)
- Réputation : 8
Je revois encore mon banquier qui voulait à tout prix me faire prendre du EDF lors de l’intro à 32 euros…
Pour GDF, Orange etc….
Moralité quand le banquier vous propose une bonne affaire, toujours se méfier CQFD.
Personnellement je préfère des entreprises ou l’état n’est pas actionnaire.
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#45 19/06/2014 16h14
- HannibalSmith
- Membre (2012)
- Réputation : 18
miguelmantes a écrit :
Personnellement je préfère des entreprises ou l’état n’est pas actionnaire.
Comme Alstom ? ;-) Ce cas montre bien qu’en France l’Etat n’a même pas besoin d’être actionnaire pour imposer ses volontés.
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#46 19/06/2014 16h20
- thomz
- Membre (2011)
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gorn a écrit :
Donc, il faut surtout eviter les utilities regulees par le gouvernement francais.
Et en règle générale, les bouses qui crament deux milliards et demi de cash par an.
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#47 19/06/2014 18h04
- sergio8000
- Invité
miguelmantes a écrit :
Je revois encore mon banquier qui voulait à tout prix me faire prendre du EDF lors de l’intro à 32 euros…
Pour GDF, Orange etc….
Moralité quand le banquier vous propose une bonne affaire, toujours se méfier CQFD.
Personnellement je préfère des entreprises ou l’état n’est pas actionnaire.
Pour ma part, j’en avais justement pris à 32 et renforcé lors de la légère baisse à l’intro. A l’époque, j’estimais qu’on avait un belle décote sur actifs. Je suis par contre sorti par tranches entre 60 et 75 € (majoritairement dans les 60 malheureusement) en 2006 - 2007. Je crois que l’action a même coté à 80 €, mais les fondamentaux ont commencé à se détériorer (hausse des coûts / investissements).
Pour une fois, les banquiers avaient donné un conseil que je considérais plutôt bon, mais il me semble important :
1) de suivre l’évolution de son entreprise dans le temps,
2) de ne pas croire que les arbres montent jusqu’au ciel.
1 #48 22/06/2014 18h03
- kiwijuice
- Membre (2014)
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Le pic fut même de €87!
La valeur d’actifs au bilan est autour de €150bn si je me souviens bien, donc c’est un cas d’école intéressant.
D’un côté, on achète à un discompte phénoménal une base d’actifs unique au monde : un parc de génération inédit, de la distribution et de la transmission. Si vous regardez, le nouveau réacteur de Flamanville coute €8bn la pièce pour 1600MW. Le parc d’EDF est constitué de 58 centrales avec une puissance unitaire autour de 1000MW. Le remplacer au tarif actuel couterait donc : 58*8/1.6= 290 milliards d’euros. Plus de 6 fois plus.
De l’autre, on achète un actif qui ne génère pas de cash-flows libres aujourd’hui car il a besoin de réinvestissement constant pour maintenir sa capacité à cracher du cash.
Pourtant, si on regarde bien, l’Ebitda d’EDF n’a pas baissé depuis 2007, au contraire de leurs confrères allemands, italiens ou espagnols, alors que la règlementation n’était pas forcément clémente.
J’en avais fait vers €15, revendu vers €25.
J’ai revendu car je m’inquiète de voir les prix de l’électricité en France remonter plus haut qu’en Allemagne. D’ici 2-3 ans, on aura les industriels qui grogneront et avec ce gouvernement interventionniste, on risque de ne plus voir de hausse de tarifs.
Du coup, la perspective de les voir dégager un cash-flow libre après dividendes positif est faible.
Dans les utilities, je regarde désormais un titre en chute libre : Verbund (Autriche) et les valeurs brésiliennes (j’ai loupé la remontée de Cemig).
Dirige un cabinet de CGP - triple compétence France / Suisse / UK
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#49 22/06/2014 19h04
- pierre007
- Membre (2013)
- Réputation : 7
Je suis d’accord avec votre analyse.
Parmi les producteurs d’énergie, j’ai loupé la société russe Novatek, son cours à beaucoup remonté. Verbund semble à un cours intéressant.
Est-ce que quelqu’un connaît la fiscalité appliquée sur les sociétés autrichiennes acquises dans le cadre du PEA?
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#50 22/06/2014 21h13
- sergio8000
- Invité
Je pense que l’EBITDA n’est pas un indicateur pertinent pour EDF, pas plus que pour toute utility :-). Je suis par contre convaincu que la valeur de reconstruction d’EDF serait élevée, mais est-elle un bon proxy pour la valo ? Je n’en mettrai pas ma main à couper…
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