Bonsoir !
Queenstown a écrit :
On pourrait aussi rajouter que PSA est très en retard sur les technos du futur a savoir la voiture autonome et les voitures hybrides/electriques..
Bonsoir,
Il me semble que vous vous trompez.
Factuellement, PSA est bien placé dans la course à l’innovation : voiture autonome en test, sobriété des moteurs, hybride essence/diesel, connectivité et services.
Par ailleurs, le groupe est régulièrement dans les premiers déposants de brevets en Europe.
En revanche, PSA est en retard sur l’électrique, ou en tout cas n’a pas choisi de développer cet axe. Ce qui est plutôt un point positif à mon avis, car la voiture électrique ressemble à une vaste opération de green washing, et in fine pollue bien plus que les constructeurs ne veulent le faire croire.
Pour le moment, la voiture électrique est bien pratique : elle permet notamment d’absorber le surplus d’électricité produite la nuit, car les centrales nucléaires fonctionnent en continu. Mais le salut de l’espèce humaine passe par les énergies renouvelables (donc produisant plus alternativement) et par une modération de la consommation d’électricité, ce qui pour moi n’est pas compatible avec le développement à grande échelle de la voiture électrique.
stef a écrit :
Une autre difficulté me semble -t-il va être l’animation de 4 marques dont 3 généralistes et 1 jeune marque premium ayant encore tout à prouver sur un même marché.
Animer 4 marques dont 3 généralistes sur un même marché me parait être un challenge énorme
qui va forcément obliger à faire des arbitrages difficiles en terme de gamme produit par marque et donc peut être limiter la visibilité de ces mêmes marques.
Je suis d’accord pour DS. Cela dit, la marque a de sérieux atouts, et c’est la plus rentable du groupe malgré ses faibles volumes de vente.
Pour l’animation des 3 marques généralistes, ce sera difficile mais déjà j’entrevois la différenciation :
- Peugeot va poursuivre sa montée en gamme
- Citroën va continuer son repositionnement (moyenne gamme, moderne)
- je pense qu’Opel sera sur un positionnement entrée de gamme (essentiel, pratique et solide)
Grâce à son image de marque (la voiture allemande robuste), Opel serait donc un moyen de briser l’élan de Dacia en Europe, en la réduisant au segment du low-cost. A savoir que Tavares version Renault prônait une montée en gamme et souhaitait compléter tous les segments du marché, sauf celui du low-cost : ainsi, il s’était opposé au développement de Dacia.
Cdlt,
doug
Dernière modification par doug (08/03/2017 18h52)