Le marché ne s’y trompe pas : le titre baisse presque à due proportion pour se rapprocher du prix de cession de Sommerville.
A mon sens, il faut en retenir 2 choses :
- un fond souverain, s’appuyant sans doute sur des analyses solidement structurées, a estimé qu’il était temps de vendre sa participation ; si les perspectives de GTT avaient été aussi excellentes que cela, il ne l’aurait pas fait.
- un "signal faible" presque aussi ennuyeux : une participation de 10% au capital de GTT, ouvrant droit certainement à un siège au conseil d’administration, cela vaut moins cher que le cours offert au quidam boursicoteur qui lui ne siègera jamais au CA. En principe c’est l’inverse qui doit prévaloir !
Les communicants de GTT sont doués pour vendre leur "story-telling", celle d’une société monopolistique sur un marché en croissance structurelle, surtout en vendant du rêve comme le "bunkering". Les investisseurs institutionels ne sont pas tous convaincus.
Je constate que Sommerville a acquis ses 4 millions de titres au même prix que ma malheureuse centaine ; en revanche, ils ont su les vendre alors que je persiste à hésiter et à procrastiner depuis des mois ; c’est sans doute la différence entre les amateurs et les pros, entre les institutionnels asiatiques et les boursicoteurs parisiens. Bon, je m’envole la semaine prochaine pour l’Extrême-Orient ; il faudra que j’en profite pour étudier leurs méthodes in situ, cela même si la gastronomie locale m’intéresse a priori davantage.
Dernière modification par stokes (21/02/2018 22h04)