Portefeuille financier d'ArnvaldIngofson

Analyse de la semaine

Belle hausse sur les marchés européens (CAC40 +2.48%).
Par contre les technologiques US ont souffert, Facebook hier, encore ce soir après la publication des résultats jugés décevants d’Intel et de Twitter.

Pour les marchés européens, force est de reconnaître que la tendance court terme est à la hausse.
On peut aussi constater qu’ils sont revenus sur leurs niveaux d’il y 3 mois, ou encore 6 mois, sans grandes variations depuis.
Par exemple pour le CAC40 :
PÉRIODE VARIATION + HAUT+ BAS
3 mois    -0.16%    5 657.44    5 242.64
6 mois    -0.18%    5 657.44    5 038.12

Dans ces conditions, je continue à attendre un mouvement significatif dans un sens ou l’autre.
Donc à ne rien faire, sauf si nécessaire rouler des échéances sur les bonus cappés (Vallourec) et encaisser des revenus (trimestriels sur les SCPI).

SCPI Atout Pierre Diversification : acompte trimestriel

Pour une part : 9,00 € net.
Pour 60 parts : 540,00 € net.

SCPI PFO2 : acompte trimestriel

Pour 158 parts : 331,01 € net.

SCPI Ficommerce : acompte trimestriel

Pour 255 parts : 650,25 € net.

Perspective : 1 million pour la fin du mois (?)

Il faut croiser les doigts !

De retour après des vacances à l’étranger.
J’ai suivi de loin (au propre et au figuré) les marchés financiers,
et d’encore plus loin ce forum …

L’actualité financière était principalement la "crise turque".
Avec des déclarations étonnantes du président-dictateur Erdogan :
"S’ils ont des dollars, nous, nous avons notre peuple, nous avons le droit et nous avons Allah !".
On attendait donc une intervention divine sur le marché des changes,
on a eu un plongeon de la livre turque.
Soit son dieu l’a abondonné, soit il est impuissant sur les cours des devises.
Ont suivi d’autres déclarations,
où finalement on se demande qui, dans la catégorie présidents, est le plus bête entre Trump et Erdogan. Ce n’est encore pas clair …

Les marchés se sont fait un peu peur.
Puis se sont pas mal repris, considérant que les relations Chine-USA sont beaucoup plus importantes.
EUR/USD a baissé, ce qui est positif pour un investisseur européen.

A noter également qu’Air France s’est trouvé un PDG.
Les marchés apprécient.
Sa 1ère décision est de tripler son salaire par rapport à son prédécesseur.
Il risque d’avoir un peu de mal à expliquer au personnel qu’il n’est pas possible de les augmenter de quelques % …

SCPI Corum Origin : acompte mensuel

Pour 1 part : 5,80 € brut ; 4,64 € net d’impôts étrangers.
Pour 55 parts : 255,27 €.

Foncière canadienne Cominar : dividende

Montant brut pour 1 150 actions x 0,06 CAD = 69,00 CAD.

Retenue à la source 15 %. Reste 58,65 CAD.

Convertis en EUR sur la base d’un taux de change de 1,4909 : 39,34 €.

Prélèvements sociaux et IR (PFU 30 %), reste 27,53 €.
"Currency exchange cost" 0,04 € : y a pas de petits profits …
Net 27,49 €.

On note que la baisse de EUR/CAD augmente les revenus en EUR,
et la valorisation du titre (mais qui baisse en CAD).

Il y a un article du Figaro qui justifie ça :
Air France-KLM: pourquoi le futur patron pourrait gagner jusqu’à 4,25 millions d’euros

Ils ne voient pas la contradiction dans leur conclusion :

Le Figaro a écrit :

À la lumière du palmarès des rémunérations des dirigeants de l’aérien, la décision du conseil d’administration s’explique. Ben Smith devra justifier la sienne en atteignant les objectifs fixés par le conseil: apaiser les tensions sociales au sein du groupe, redevenir compétitif et profitable.

C’est mal parti pour "apaiser les tensions sociales" …
Ou alors il sacrifie la profitabilité en acceptant des augmentations.
Une société assez peu rentable comme Air France ne peut pas satisfaire à la fois son PDG, ses salariés et ses actionnaires.

ArnvaldIngofson a écrit :

SCPI Corum Origin : acompte mensuel

Pour 1 part : 5,80 € brut ; 4,64 € net d’impôts étrangers.
Pour 55 parts : 255,27 €.

Soit 10,01€ bruts sur les 2 premiers trimestres = 10,59% de dividende brut et 8,56% net en annualisé.
=> Je reste sans voix, ils ont atteint en 6 mois l’objectif de distribution annuel !
Edit: je pensais à CorumXL et non Corum Origin

Dernière modification par kc44 (20/08/2018 13h16)

Les 298000 parts souscrites au T1 (55,13M€) ont 5 mois pleins de délai de carence. C’est donc l’inverse qui se passe je pense avec Corum XL (tout comme Corum), la collecte soutient la distribution car elle est est relutive, Corum AM investissant suffisamment rapidement et perçoit ainsi des loyers avant le délai imposé au souscripteur.
Il faudrait étayer cela avec des chiffres concrets mais le dividende 2018 sera impressionnant, je tablais sur 8 ou 9%, ils n’auraient vraisemblablement pas peur de donner un dividende à 2 chiffres.
Après je vous rejoins, à voir sur la durée bien évidemment ça finira par se calmer mais d’ici là je pense qu’ils auront engrangé bien des souscriptions.
Pas de BT T2 ?
Edit: je pensais à CorumXL et non Corum Origin

Dernière modification par kc44 (20/08/2018 13h16)

Le BT T2 est sur le site.
Ils annoncent "dividende 16,91 €".
Au T1 c’était "dividende 17,95 €".

Egalement dans le BT T2 :

CORUM a écrit :

Dividende prévisionnel 2018 : 64,50€
Prochains versements des dividendes au titre du 3ème trimestre 2018 prévus les 10/08, 10/09 et 10/10.

Soit un rendement de 6 % pour un prix de part à 1 075 €.

En réalité, les revenus nets perçus sont :
Revenus 201801    4,3755    €            14/02/18
Revenus 201802    4,3784    €            12/03/18
Revenus 201803    6,5545    €            11/04/18
Revenus 201804    4,6882    €            11/05/18
Revenus 201805    4,4702    €            12/06/18
Revenus 201806    5,3829    €            11/07/18
Revenus 201807    4,6413    €            13/08/18
Soit au total sur 7 mois :
Revenus 2018        34,49    €
Si on extrapole sur 2018, ça devrait donner un revenu de 59,13 €.
Pour un prix de part à 1 075 €, ça devrait donner un rendement réel de 5,50 %,
proche de celui de 2017.

Non pas de souci les propos du commercial sont pour les 2 scpi. En revanche je pense qu’ils font preuve de prudence. Pour le bulletin T2 Corum XL je l’ai recu dans ma boite mail le 12 juillet 2018 il parle du 1er investissement au RU et de l’augmentation du prix de la part (survenu en Avril)

La question de la performance est difficile pour moi.
Je ne suis pas un adepte des calculs de performance en %,
et encore moins des comparaisons avec une référence ou "benchmark".

En première approche la performance est :
. suffisante sur le long terme pour assurer une rente et une transmission de capital
. variable chaque année en fonction des évolutions des marchés financiers (actions, devises, taux).

Si on relit cette discussion, on peut trouver des chiffres plus précis.
Pour l’année 2017, le résultat global est proche de 54 000 euros.
Si pour simplifier on prend comme capital moyen au cours de l’année la valeur au 30 juin, soit 794 000 euros, la performance 2017 est de 6,8 %.
Ce qui est très satisfaisant pour un capital investi à 40 % en immobilier coté, où on attend un rendement d’environ 5 %.

Au 1er semestre 2018, le résultat global est de 3 300 euros soit une performance médiocre :  0,4 %.
Mais les marchés actions n’étaient pas favorables.

Pour remonter plus loin dans le temps, vous pouvez aussi lire dans ma présentation.

PS : une présentation est conseillée.

1. Les actions, sur le très long terme, rapportent environ 7 % (ou 6,6 % selon les études)  avec une volatilité importante.

Désolé d’avoir isolé ces deux lignes d’une très longue diatribe. Vous direz par ailleurs :

2. que tout cela dépend du point d’entrée.

Je prends la deuxième (grasse) sentence comme vraie ! N’y voyez aucune forme d’ironie ou si vous la voyez tout de même, pardonnez-la.

Si vous êtes nippon, et que vous avez lancé un portefeuille dupliquant  l’indice du pays - dans l’idée qui anime les gérants de trackers - au début des années 90 (Nikkeï à 39000), vous continuez d’être aux antipodes, mais principalement des 7% de la sentence 1.

Là c’est de l’ironie, désolée.

Je n’ai pas encore planché sur votre portefeuille. Je vous lis avec plaisir (c’est bien écrit). Il émane de vos propos une forme de sagesse revigorante. Mais en journaliste je me dois de fouiller les choses, de piquer éventuellement et surtout d’essayer de comprendre.

Avec un père très au fait des choses de la bourse (et "très" est une litote), je suis à bonne école. Vaccinée contre toutes formes d’engouement boursier, y compris au culte rendu à Buffett ou/et à toute forme de données "reconnues" ou admises. D’où le message précédent sur les 7 %.

Le Japon, population vieillissante dîtes-vous. Certes, mais au même titre que bon nombre de populations européennes majeures.

Cas particulier, sans doute, mais chaque nation n’est elle pas faite d’un ensemble de cas particuliers constituant une entité particulière. 

D’après ce qu’en dit mon cher papa, le Japon des 39 000 d’indice, avait son fan-club chez les "avertis" et autres "experts" de l’époque. Ce n’est qu’a posteriori qu’on a donné toutes sortes d’explication à la chute abyssale du Nikkeï, chute qui aura concerné peu d’investisseurs (en tout cas de ce côté-ci du globe), mais qui vient en illustration de votre 2 (j’ai bien peur que nous entamions un duologue !).

Oui, il peut arriver que "le marché décroche d’un coup" (par exemple à l’annonce du BrExit en 2016),
ou qu’un sous-jacent plonge (par exemple Air France à l’annonce de l’échec du referendum et du départ du PDG).
Les bonus cappés peuvent alors toucher la barrière basse, mais ils continuent à coter, proches du sous-jacent (dans la limite du niveau bonus).
Donc si vous avez pris soin de les acheter guère plus cher que le sous-jacent (avec une prime minime), l’effet est le même que si vous aviez acheté l’action/indice.

J’avais fait un bilan des opérations sur les bonus cappés il y a longtemps, mais il doit être quelque part dans cette discussion.
Il y a d’autres bilans chez les autres utilisateurs, ostal et neo45 par exemple.
Ils sont tous en commun d’être très positif quand on n’en fait pas une utilisation spéculative.
Il est rare de toucher la barrière basse : pour moi Air France en 2018, Vallourec en 2017 (partiellement couvert par des put flooré). La perte est alors importante (de l’ordre de 25 %) par rapport aux gains (de l’ordre de 10 %) ; mais les gains sont beaucoup plus fréquents.

A noter que la volatilité est favorable aux bonus cappés, qui sont techniquement plus intéressants.
Par exemple, les meilleurs rendements s’obtiennent aujourd’hui avec Vallourec.

Concernant les foncières, oui on observe des variations du cours importante.
Les foncières de commerce ont souffert de la crainte du commerce en ligne (Amazon, etc.).
Du coup le rendement est plus intéressant …