Ne vous semble-t-il pas assez logique que le "taux d’effort" soit plus élevé pour des centres commerciaux les plus fréquentés (par ex les Quatre Temps à la Défense) que pour ceux moins fréquentés (par ex celui plus petit et plus mal situé en proche banlieue parisienne auquel je pense, dont la majorité des boutiques tirent la langue, quand les surfaces ne sont pas disponibles/vides) ?
En ce qui concerne l’argument "- Absence d’inflation amenant une indexation nulle, voire négative", est-ce qu’on n’est pas justement en train de voir l’inflation augmenter un peu (avoisiner 2%) alors qu’elle était très faible (proche de 0%) depuis quelques années (justement quand le cours de UWS était bien plus élevé qu’actuellement) ? Sans oublier que ça semble contradictoire avec l’argument "Augmentation des taux, pouvant impacter les cash-flows et la valeur des actifs"…
Les arguments du genre "Capé dans les portefeuilles des gestions indexés à l’EPRA Europe" (valable si des arbitrages réduisent l’exposition à ce secteur, par exemple parce que les taux US ont un peu remonté), ou "Exposé à un risque de change dont l’EUR/USD" (mais bien malin qui peut dire si c’est un avantage ou un inconvénient), semblent plus réalistes.
Plus simplement, il se pourrait bien que de gros fonds aient fait des arbitrages entre leurs actifs exposés au marché immobilier de commerce et d’autres actifs (sans doute des obligations ou autres produits de taux), en particulier aux USA, l’an passé, et qu’à présent ils diminueraient leur exposition aux actifs immobilier de commerce hors des USA pour se renforcer un peu sur ceux aux USA (qui ont augmenté un peu). Pour ces acteurs du marché, une décote sur NAV ne s’apprécie pas dans l’absolu : si les foncières US ont une plus grosse décote sur NAV, et des perspectives d’évolution pas plus mauvaises, que les foncières non US, ils arbitrent (quitte à vendre des titres avec une décote sur NAV de 30%)… et les PP (petits porteurs) constatent juste que la décote sur NAV de certains titres augmente (sans que ça garantisse qu’elle diminuera plus tard, ou que c’est la NAV qui devra s’ajuster).
En tout cas, quand je compare le prix (rapporté à la NAV ou au rendement) auquel on peut acquérir de l’immobilier de commerce, soit via des SIIC, soit via des SCPI, soit en direct, il me semble qu’actuellement ce soit "via SIIC" qu’il faudrait privilégier (sauf si on est complétement dépendent d’un emprunt qui ne peut servir à acquérir des SIIC -notez que même pour les achats de SCPI, le recours au crédit reste assez minoritaire, je vous laisse chercher des sources-). Et ceci est complètement indépendant de l’évolution future des NAV, ou de la valeur de l’immobilier de commerce…