Air France : atterrissage en douceur ou crash ?

Caceray a écrit :

A mon avis il y a du délit d’initié dans l’air… que ceux qui pensent que les syndicats annoncent l’abandon de la grève ce week-end lèvent la main !

L’intersyndicale lève son préavis de grève

Alors, c’est « ki ki » avait raison ?

le titre évolue depuis quelques semaines entre 6,8 et 7,6 € sans vraiment s’attarder sur les supports à 7 et 6,3 €.
Tant que l’on aura pas dépassé 8,1, peu de chances qu’une direction vers le nord s’établisse.
Seule l’annonce de la nomination  d’un patron "co-opté" par les parties prenantes avec des parts significatives au capital et par les syndicats, qui soit détendeur d’une vision et de réponses aux nombreux challenges ( offre low-cost  et positionnement sur les segments à plus haute valeur ajoutée, motivation des pilotes et collaborateurs, meilleure utilisation de la flotte…) pourra débloquer la situation.

Ce qui est sûr, c’est que le cours actuel est le prix à la casse pour une action cyclique.
Les volumes journaliers sont élevés, mais normaux par rapport au pic de début mai.

Dans ce contexte, qui pourrait être initié et spéculer sur le titre ?
Cela m’intéresserait de savoir à qui vous pensez, Caceray…

Déontologie : je détiens une position acheteuse/vendeuse sur une ou plusieurs société(s) listée(s) dans ce message.

Magnifique divergence haussière visible sur le graphique daily pour ceux qui s’intéressent à l’analyse technique :

- Cassure de la zone de neutralité du RSI
- Ligne de tendance haussiere du RSI respectée à la perfection qui nous donnaient les points bas
- Traversée du nuage ichimoku à l’achat
- Stochastique bientôt au dessus de la ligne des 80 qui indique une tendance haussière de plus en plus saine

Le conseil d’administration a enfin convergé jeudi dernier concernant le nouveau directeur général d’AF-KLM. Ce sera Benjamin Smith (actuellement n°2 de Air Canada) qui prendra effectivement ses fonctions d’ici le 30 septembre.
Communiqué d’AF-KLM concernant la nomination de B. Smith
Je lui souhaite bon courage car sa nationalité et sa future rémunération ont déjà fait coulé un peu d’encre alors qu’il n’est pas encore entré en fonction.

Dans tous les cas, il ne devrait pas chômer à son arrivée : il y a toujours un conflit salarial en cours chez AF et des négociations au point mort entre les pilotes et la direction du côté de KLM.

Déontologie : je détiens une position acheteuse/vendeuse sur une ou plusieurs société(s) listée(s) dans ce message.

Vous pensez que la prochaine étape c’est de se s’occuper du conflit en France ?

Le DRH d’Air France s’en va, Smith négocie

REUTERS•01/10/2018 à 15:42 a écrit :

(Actualisé avec fin de la réunion avec les syndicats)
    PARIS, 1er octobre (Reuters) - Le directeur des ressources
humaines d’Air France  AIRF.PA  Gilles Gateau quittera son poste
le 12 octobre, lit-on dans une communication interne datant de
lundi que Reuters a pu consulter, cinq jours après l’annonce de
la démission du directeur général de la compagnie française
Franck Terner.
    Le nouveau directeur général de la maison-mère Air
France-KLM Benjamin Smith, qui a pris ses fonctions
mi-septembre, confie à Oltion Carkaxhija, venu comme lui d’Air
Canada  AC.TO , la tâche de piloter à compter de ce lundi les
négociations salariales avec le soutien de la DRH, précise aussi
la note envoyée aux salariés du groupe.
    Benjamin Smith, qui assurera l’intérim à la direction
générale de la compagnie française jusqu’au 31 décembre au plus
tard, a rencontré ce lundi l’intersyndicale d’Air France, à
l’origine des grèves de cette année qui ont coûté 335 millions
d’euros au groupe et entraîné la démission de son prédécesseur
Jean-Marc Janaillac en mai.
    L’intersyndicale a réaffirmé au Canadien sa revendication
d’une hausse de 5,1% des salaires chez Air France et la
nécessité de solder le conflit en cours très rapidement, a
indiqué à Reuters Christophe Malloggi, secrétaire général de
Force ouvrière (FO) chez Air France.
    "Les discussions entre l’intersyndicale d’Air France et
Benjamin Smith sont ouvertes. Elles ont été franches et
directes. Elles ne sont pas terminées", a-t-il ajouté.
    Oltion Carkaxhija, récemment nommé responsable du planning
chez Air France-KLM, dirigeait la stratégie, le réseau et la
planification de la flotte chez Air Canada où il a passé dix
ans.
    C’est Patrice Tizon, actuel directeur des relations sociales
d’Air France, qui assurera l’intérim du poste de DRH pour
remplacer Gilles Gateau, ajoute la note interne révélée par Le
Figaro sur son site internet.   
    Gilles Gateau était arrivé chez Air France début 2016 en
provenance du cabinet du Premier ministre d’alors, Manuel Valls.
    Trois mois auparavant, des syndicalistes avaient arraché la
chemise de son prédécesseur Xavier Broseta après un comité
d’entreprise mouvementé.

Trop fort Benjamin Smith !
En quelques jours :
. il démissionne le directeur général d’AF Franck Terner et assure l’intérim
. il dégage le directeur des ressources humaines d’AF Gilles Gateau et confie à Oltion Carkaxhija, venu comme lui d’Air Canada, la tâche de piloter à compter de ce lundi les négociations salariales.
Les choses sérieuses peuvent commencer avec des dirigeants compétents …

L’annonce a été faite par REUTERS à 15:59,
et n’a pas eu un effet spectaculaire sur le cours, qui finit à 8.224 EUR -3.00% (après quand même + BAS 7.882 mais sous + HAUT 8.540).

Juste avant :

REUTERS•19/10/2018 à 12:46 a écrit :

Credit Suisse relève son objectif de cours à 9,39 euros contre 8,02 euros.

C’est quand même une grande nouvelle.
Ca mériterait bien un cours de 10 € …

Résultats 3T 2018 sensiblement au-dessus du consensus. Peu d’impact sur le cours de l’action hier mais beaucoup plus aujourd’hui.

Communiqué AF-KLM a écrit :

Le groupe a enregistré un solide résultat d’exploitation, la réduction des coûts unitaires et la croissance des revenus contribuant à absorber l’impact négatif du carburant et des devises :
* Résultat d’exploitation de 1 065 millions d’euros, en recul de 77 millions d’euros1 sur l’an dernier, et
en hausse de 11 millions à change constant,
* Coûts unitaires en baisse de -1% à change, carburant et charges de retraites constants.

Les perspectives pour la fin de l’année semblent également bonnes (en terme de réservation), le point noir principal étant la facture pétrolière (+500M€ pour 2018 par rapport à 2017 et encore +900M€ prévus pour 2019).

Déontologie : je détiens une position acheteuse/vendeuse sur une ou plusieurs société(s) listée(s) dans ce message.

Dernière modification par cat (02/11/2018 00h24)

Deutsche Bank a écrit :

AIR FRANCE-KLM  AIRF.PA  - Deutsche Bank abaisse sa recommandation à "vendre" contre
"conserver" et revoit son objectif de cours à 8 euros contre 9,40 euros. Dans une note consacrée
à l’ensemble de l’industrie du transport, les analystes soulignent plusieurs risques en 2019
parmi lesquels le ralentissement économique, la guerre commerciale, le Brexit ou encore la
volatilité des prix du pétrole. Ils disent vouloir rester à l’écart des sociétés endettées et
avec peu de capacité à relever les prix (pricing power).

Les analyses sont divergentes !

ArnvaldIngofson a écrit :

Exact, le prix du pétrole redevient avantageux, en espérant qu’ils n’ont pas mis en place une couverture défavorable.
Et surtout le climat social s’apaise.

Le mauvais bilan d’AF est une bénédiction dans ce domaine : l’entreprise ne peut acquérir des couvertures sur une longue durée à cause de son risque de crédit.
Cela l’a sauvé en 2015 quand le brut a baissé.
A contrario, la bonne santé financière de Ryanair, Easyjet ou Cathay les avaient conduites à se couvrir sur de bien plus longues durées : ces compagnies avaient donc un prix du carburant plus élevé pendant plus longtemps.

Les plus malins sont Lufthansa qui se hedgent avec des options. Quand le prix du baril fluctue autant que ces dernières années, ils ont de la flexibilité en plus.

REUTERS•22/01/2019 à 10:50 a écrit :

Morgan Stanley donne des ailes à Air France

    PARIS, 22 janvier (Reuters) - Air France-KLM  AIRF.PA  monte
mardi en Bourse sur un relèvement de recommandation de Morgan
Stanley, qui désigne la compagnie comme l’un des bons élèves du
secteur aérien européen.
    L’action du transporteur gagne 3,89% à 10,60 euros vers
10h45, enregistrant l’une des plus fortes hausses de l’indice
parisien SBF 120, lui-même en léger repli.
    Le titre bénéficie d’un contexte favorable puisqu’il avait
gagné lundi 5,24% sur un relèvement de recommandation par Davy
Research, qui estime que la nomination de Benjamin Smith à la
tête du groupe en août "devrait jouer le rôle de catalyseur de
l’amélioration des résultats".
    Morgan Stanley, qui passe à "surpondérer" contre
"pondération en ligne" sur la valeur en relevant l’objectif de
cours à 12 euros contre 10,60 euros, voit se profiler une
réduction des coûts après les accords salariaux signés afin de
mettre un terme à un conflit social.
    L’intermédiaire prévoit aussi des économies avec la décision
de la compagnie de supprimer la marque Joon, filiale à coûts
réduits dont le positionnement n’a jamais réussi à convaincre en
à peine plus d’un an d’existence  , et de réduire la
taille de sa filiale HOP!, spécialisée dans les vols régionaux.

Les analystes deviennent favorables (sur 23 : 7 à Acheter vs 2 à Vendre) ; l’objectif médian de cours augmente.
De plus, le nom de la société permet des jeux de mots "subtils".

BOURSORAMA AVEC AFP SERVICES•20/02/2019 à 08:40 a écrit :

Air France-KLM : le bénéfice net en hausse de 150%

Le groupe aérien, qui vient de publier ses chiffres annuels, se félicite d’avoir fait preuve d’une "bonne résistance" l’an dernier, malgré le mouvement de grève qui a affecté la compagnie française.

Air France-KLM affiche de belles couleurs pour 2018. Le groupe a vu son bénéfice net augmenter de 150,9%, passant de 163 millions d’euros en 2017 à 409 millions d’euros l’année suivante. Malgré les grèves et la facture carburant qui s’est alourdie, toutes les activités de l’entreprise ont enregistré une progression de leurs revenus, a affirmé le groupe lors de la publication de son bilan annuel, mercredi 20 février.

"La solide performance des équipes commerciales et la poursuite de la maîtrise des coûts ont permis de compenser en partie l’impact des grèves du premier semestre chez Air France ainsi que les effets négatifs de la hausse de la facture carburant", a commenté le directeur général du groupe, Benjamin Smith. Au sein de cette seule compagnie, l’impact des 15 jours de grève au printemps 2018 est évalué à 335 millions d’euros.

L’an dernier, le groupe a franchi la barre des 100 millions de passagers transportés, le plaçant au rang de "leader européen sur le long-courrier", affirme également l’entreprise. La low-cost Transavia a, elle aussi, poursuivi sa progression avec 15,8 millions de passagers transportés, soit une augmentation de 7,1%.

UNE ANNÉE "INÉGALE"

En 2019, le groupe souhaite travailler sur "l’efficacité opérationnelle", a souligné le directeur financier du groupe Frédéric Gagey lors d’une conférence téléphonique avec des journalistes. "On peut gagner beaucoup d’argent par rapport à l’an dernier", a-t-il poursuivi, évoquant les montants "extrêmement importants" des indemnités versées aux passagers à la suite de retards ou d’annulations de vols.

Le renouvellement de la flotte avec la sortie d’avions très gourmands en kérosène, comme les A340 et les Boeing 747, constitue un autre levier pour générer des économies de coûts, a-t-il ajouté. L’année 2018 a été "un peu inégale", a commenté M. Gagey, évoquant les difficultés de gouvernance et de dialogue social au sein d’Air France.

FIN DES NÉGOCIATIONS CATÉGORIELLES

Mardi, les pilotes d’Air France se sont prononcés à plus de 85% en faveur de la signature d’un accord catégoriel avec la direction, lors d’une consultation lancée par le syndicat majoritaire SNPL Air France, qui devrait permettre de tourner la page des négociations catégorielles, initiées à la suite des grèves du printemps.

Même si le résultat opérationnel 2018 est légèrement inférieur aux attentes, ça semble une bonne annonce.

En première réaction, le marché n’est pas enthousiaste : 10.07 EUR -2.94%