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#76 30/03/2020 17h39
- Bobbymensch
- Membre (2019)
- Réputation : 0
Merci pour votre réponse.
J’ai déjà visité leur site, et je dois avouer que le process présenté m’est attirant.
Sur le fond je me fais néanmoins la remarque suivante : rien ne dit qu’une action "mal valorisée" par le marché le deviendra un jour, et ces daubasses pourraient très bien rester "maltraitées" ad vitam.
Vous faites une digression relative au krack de 2008-09, je m’étais fait la même réflexion. On constate sur leur premier portefeuille de Daubasses une performance extraordinaire en 18 mois à la sortie de la crise en 2009-2010 (par la suite, la performance semble suivre peu ou prou l’indice de référence). C’est peut être aujourd’hui l’occasion de parier sur le rebond de sociétés mises à mal par la crise. Je me laisserais bien tenter sur 18 mois.
Je suis quand même très curieux, et pas loin de prendre un abonnement.
Je constate également que vous êtes actionnaire de la société Kohl’s corp, le fil du forum sur cette société n’a pas été complété depuis plusieurs années, et je constate que le cours actuel est inférieur de 50% aux minima depuis 20 ans. Croyez vous toujours en cette société ?
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#77 31/03/2020 23h15
- bibike
- Membre (2016)
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Bonjour,
@bobby, j’ai brièvement analysé Kohl’s dans le message précédent votre première question, je ne sais pas quoi vous dire de plus. Ils vont souffrir du COVID, ont fermé des magasins, maintenant je ne sais pas quels impacts cela aura exactement, l’avenir est imprévisible…
31/03/2020 : Renforcement de Claranova à 4.70 euros, avant publication des résultats semestriels le soir.
Pour l’instant, MM ne me donne pas l’occasion de racheter CLA à 3 euros comme il y a deux semaines. 4.70 euros on reste au raz des pâquerettes, environ 180 M€ de capi, 23x le RN 2020e, 12x le RN 2021e ou 4.6 l’EBITDA. Ce n’est vraiment pas cher pour une entreprise qui dégage une telle croissance avec des marges en amélioration (enfin avant le S1) et dont l’activité ne devrait pas trop souffrir du confinement international. Je l’achetais encore à 6 euros donc à 4.7 aussi. Vivement le prochain semestre pour voir ce qu’il en est d’un an de COVID sur les comptes et comment l’intégration de Personal Creations évolue.
Renforcement (très petit) de BNP Paribas à 27.50 euros. PER <5 pour les deux prochaines années, 0.35x l’actif net. La débâcle n’est sans doute pas terminée mais à ce prix ce serait dommage de passer à côté. Cela vaut bien 0.7x la book même avec des taux centraux au plancher.
Rachat de quelques trackers S&P500 (1/5ème de la position vendue) histoire de pas rater complètement la hausse si cela repart définitivement (ce qui n’est pas mon sentiment) mais garder du levier dispo au cas où cela rebaisse.
J’avais vendu mes ETF à 41.64 € j’en rachète à 44.12 € c’est dommage 5.9% perdus.
Avec les fruits de la vente, outre le déleverage j’avais acheté SPG** à 62$ (aujourd’hui 54$ -13%) 2 daubasses japonaises, 1 en hausse de 5% l’autre flat, et Philip Morris qui a gagné 20% depuis mon achat. Donc globalement l’opération d’arbitrage est légèrement positive pour l’instant, surtout grâce à Philip Morris. C’était le but, vendre un ETF en perte à moindre beta, pour racheter des valeurs qui me semblaient avoir un potentiel de rebond supérieur à l’indice.
**J’ai la flemme d’analyser les REIT, alors je ne m’enquiquine pas, je prends le secteur décrié, et j’achète la crème (en théorie). Pour SPG rappelons les achats d’insiders de la famille.
Perf 2020 du 1er trimestre :
-20.3% contre -17.6% pour le CW8, toujours mon portefeuille Degiro qui me plombe (-40%), mon PEA est seulement à -12%.
DEMANDES D’AVANCES SUR CONTRAT D’ASSURANCE VIE.
Ing a traité ma demande d’avance d’une drôle de manière, j’ai reçu les fonds hier sur mon compte courant Boursorama alors qu’après vérification j’ai bien envoyé à Ing le RIB de mon compte courant Ing…. Generali a dû s’emmêler les pinceaux entre tous mes comptes, pas grave. Au final il aura fallu moins de deux semaines, c’est assez rapide vu le contexte.
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#78 01/04/2020 16h16
- Surin
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Bonjour,
bibike a écrit :
Rachat de quelques trackers S&P500
J’avais vendu mes ETF à 41.64 € j’en rachète à 44.12 €
J’ai voulu acheter ce tracker et trouve celui-ci : LU1681048804
Il n’est pas éligible PEA, ok, mais je vois qu’il est "D" donc distribuant. Comment trouver la version "C" ?
On est d’accord que dans le CTO il vaut mieux privilégier du "C" dès lors qu’il y a des valeurs étrangères ?
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1 #79 01/04/2020 16h21
- Aigri
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Surin, sur le site Amundi il apparaît comme étant Capitalisant.
Donne un cheval à celui qui dit la vérité, il en aura besoin pour s'enfuir.
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1 #80 01/04/2020 16h24
- bibike
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Exactement Aigri,
Pour les ETF je ne me prends pas trop la tête avec les sites de brokers je vais direct à la source.
Liste des ETF Amundi exportable sur Excel
Idem chez Lyxor
Ces listes Excel donne aussi l’éligibilité PEA, le taux de frais etc
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#81 01/04/2020 16h32
- Surin
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Merci, je ne comprenais pas pourquoi car pour CW8 je voyais pareil, le nom de l’ETF, "D".
En fait je regardais le graphique, "D" correspondant à "day". Si je mets 5j alors j’ai un "5" qui apparaît.
Bon je retourne à mes SCPI, j’aurai l’air moins "C" comme cloche (oui je sais ce que vous pensez, "c" ou "d" merci)
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5 #82 05/04/2020 14h51
- bibike
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Une 1ère version de mon plan de renforcement à venir (si je finalise enfin ce prêt conso en cours…).
Investir 20% maintenant (CAC autour de 4 200), car ce serait dommage que le marché reparte sans 2ème démarque et donc dommage d’avoir 100% de cash (même si je n’y crois pas).
10% du cash sur des baisses supplémentaires de 5% du CAC.
30% du cash s’il atteint environ 3 300 points soit une chute de 45%. 30% d’un coup car ce niveau correspond aux fonds propres du CAC à peu près cf le magazine Investir dont j’avais posté le graphique ici.
Quand le marché valorise les 40 plus grosses entreprises du pays au niveau de leurs fonds propres (donc P/B = 1) c’est vraiment un point bas dans l’histoire et c’est que les investisseurs n’en attendent plus rien ou presque (ou qu’ils ne se rendent pas compte), c’est pour cette raison que je n’ai pas prévu de cartouches au delà de -55% sur le CAC, ce qui ferait déjà une décote de 15% sur capitaux propres, il me semble très peu probable d’aller au delà, je préfère mobiliser mon cash sur les paliers supérieurs quitte à rater cet éventuel point bas.
D’habitude je n’aime pas le CAC et je ne le regarde jamais, cette fois je l’ai utilisé pour plusieurs raisons :
1) Lorsque j’ai compilé les données indices des trois dernières crises, le CAC était toujours en dernière position (indice moins large et mouton des US).
2) Je suis assez nul aux US versus en France (perf de mon CTO Degiro vs PEA). Donc je vais probablement investir ce cash en France d’où un choix de mesurer les paliers de baisse ici.
3) Je n’ai à disposition que le graphique du CAC / fonds propres / crises. Et je n’ai pas envie de chercher les autres.
Un graphique sympa trouvé page 20 du doc :
Ce graphique, et la page 22 également, explique que fin 2017 on était bien moins valorisé qu’en 2007, car la part d’incorporels non comptabilisés dans les comptes (P/B > 1) était inférieure à celle de 2007. Ce constat était toujours valable au plus haut en 2020 (pour ceux qui parlent de bulle quand ils voient les indices au plus haut..).
Instructif également, la relative stabilité du taux de capital immatériel dans l’indice, ce qui signifie que l’indice grimpe surtout grâce aux bénéfices des entreprises qui le composent..
Trois magnifiques lectures à se remémorer de temps en temps
Newsletter de l’IH #90 | Oubliez la macro-économie, seuls comptent les profits
Newsletter de l’IH #51 | Relation entre profits et cours de bourse
Newsletter de l’IH #22 | Oubliez le rendement sur dividendes, seuls comptent les profits
Bon dimanche !
Dernière modification par bibike (05/04/2020 19h12)
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#83 05/04/2020 17h47
- Ribeiro
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Bonjour Bibike,
Merci pour le partagé avec les graphiques et liens, c’est très intéressant.
Concernant vos points de renforcement, allez-vous les déclencher uniquement par rapport à l’évolution du CAC où il faut aussi que le S&P et le CW8 passent le palier de baisse ?
Dans ma stratégie de renforcement, j’étais d’abord parti sur 2 des 3 devant passer le palier de baisse et ensuite j’ai fais le choix suivant : S&P et un des deux autres (CAC ou CW8). Dans les deux cas ça ne fait pas vraiment de différence je pense.
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#84 05/04/2020 19h17
- bibike
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Bonjour Ribeiro,
Je pense que je vais me contenter du CAC, car c’est le pire des trois, ce sera plus proche de ma zone de renforcement, et il me parait improbable que les 3 indices passent les paliers en même temps ! (mais après tout je n’en sais rien ! )
Je pense qu’il ne faut pas chercher à faire trop compliqué.
Je vais de toute façon regarder tous les jours le cours d’une centaine d’actions qui m’intéressent, et c’est aussi en fonction de cela que je vais renforcer, si le CAC ne bouge pas mais que Claranova repasse à 3 euros, je vais renforcer. J’éviterais juste de cramer tout mon liquide en me disant que si l’indice est à X points il y a encore X paliers de baisses possibles à venir.
Bref, ce ne sera pas une science exacte car il est impossible que tout se passe de manière linéaire, mais cela donne un repère pour éviter de tout cramer trop vite (ou de manquer tout rebond potentiel).
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1 #85 09/04/2020 00h08
- bibike
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Bonsoir,
J’ai rajouté le NASDAQ dans ma petite étude des indices sur les 4 derniers krachs :
En conclusion il est très corrélé au S&P 500 sauf lors des dot.com lors de laquelle il s’est pris une chute phénoménale et tout à fait logique puisque la bulle était sectorielle.
J’ai rajouté le NASDAQ car comme je le disais, j’ai tellement d’entreprises sur ma buy list US que j’hésite à prendre un ETF et vendre mes quelques titres vifs.
Après avoir regardé les compositions, je vais privilégier le NASDAQ, malgré la présence de TESLA à 0.84%.
Le poids des GAFAM est largement plus élevé dans l’indice NASDAQ vs S&P500
Au 07/04/2020 :
GAFAM + Netflix
Nasdaq : 39,92%
S&P500 : 15,78%
Et ce sont elles que je veux privilégier par rapport à des entreprises US de consommation courante.
Je veux également éviter les banques et le secteur énergie donc ce choix me semble le plus cohérent à défaut de pouvoir stock picker correctement.
Peu de surprise dans ces constats mais c’est mieux de le mesurer concrètement.
Je ne comprends pas la remontée actuellement des marchés actions.
D’habitude, les krachs ça descend, ça remonte et ça redescend au fond du trou.
Là on a eu droit à un flash krach en moins de 6 semaines et ce serait déjà terminé ?
La bourse anticipe OK, la bourse n’aime pas l’incertitude OK.
Où sont les certitudes actuellement ?
Pas de vaccin, pas d’extinction du virus, pas assez de tests de dépistage, ni de masques et autres protections, pas encore de mesures tangibles sur les résultats des entreprises, pas de fin annoncée des confinements à part en Autriche pour ce que j’ai suivi, un impact PIB pifomètrique* mais pire que les subprimes d’après ce que j’ai lu (pour un krach de moindre ampleur et de plus courte durée…), des records d’inscriptions hebdos au chômage aux USA…
Il y a aussi l’impact sur les dettes publiques qui va être énorme, on se fait un remake de la crise de la dette européenne ? Non je ne comprends pas l’actuelle remontée des marchés financiers.
*recul du IB Etats-Unis attendu à -9%, pire qu’en 2008/2009 et proche de 1932 (12.9%) (page 7 investir 04/04/2020 entre autres sources).
Et puis ça ne m’arrange pas car je n’ai pas encore pu investir toutes les liquidités sur lesquelles je comptais mi mars !
Quelques opérations (non exhaustif depuis début avril pas encore tout noté) :
J’ai brièvement acheté vendu deux valeurs :
BRK B : ses participations ont sans doute baissé d’autant, donc son P/Valeur n’a sans doute pas fondamentalement évolué.
[stock]Coca-Cola[/stock]: revendue direct après m’être fait la réflexion : aussi belle soit cette entreprise/marque, va t-elle surperformer le S&P 500 ou les GAFA ? Je ne pense pas, entreprise mature à croissance très modérée toujours très chèrement valorisée, donc pourquoi l’acheter à part le plaisir de la détenir en direct ?
Achat de Scor : à 19.50 € = P/B 0.57x ROA 1.30% ROE 8.5% PER <7 -49% YtoD
Achat d’Axa : à 14.50 € = P/B 0.56x ROA 0.60% ROE 10.7% PER de 5, -44% YtoD
Achat d’un ETF Lyxor Australia, sur une idée d’Arnvald.
Achat d’un ETF répliquant les gros calibres du marché Russe (ticker ERUS). Beaucoup d’énergie (48%), de matériaux (21%) et de finances (19%).
Mon "idée" c’est simplement que le marché boursier Russe est l’un des moins chers (le ?) de la planète et qu’en contrarian value je veux bien y mettre une pièce. Je suis tombé sur cette image montrant les différents PER actuels des marchés et on tournait autour de 5 en Russie.
Bonne soirée/nuit.
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#86 09/04/2020 06h30
- maxicool
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Le post est intéressant. C’est bien de prévoir un "plan".
Juste une remarque si l’on prend le premier graphique de l’étude citée en lien avec le P/B.
> 2008 : P/B médian 1,17
> 2011 : P/B médian 1,20
> 2020 (16 mars) : CAC à 3632 = P/B < 1,13
Si l’on prend les chiffres des krachs précédents, le 16 mars, le marché était déjà moins valorisé qu’en 2008.
La question à se poser : va-t-on aller "beaucoup" plus bas (ou même, va-t-on tout simplement y retourner ? Personne n’a la réponse. Pas évident même d’avoir un simple début de réponse.
Ne pensez-vous qu’avec 60% du cash encore en réserve en dessous de 3400 points, vous risquez de ne jamais l’investir ?
--
PS : voilà la 13EME EDITION DE L’ETUDE SUR LE CAC40, car votre lien rame beaucoup (je n’ai pas réussi à récupérer le document).
Ce lien fonctionne beaucoup mieux.
LIEN POUR LA 12EME EDITION
Avec un graphique plus complet sur la décomposition de la valeur boursière du CAC40
--
Sinon, j’ai trouvé une autre étude de juin 2012 (celle-ci) avec des chiffres de P/B un peu différent :
En 2011, selon ces études, c’est le seul moment où le P/B était globalement à 1.
Avec des différences selon les sociétés.
Ce détail peut être intéressant, à comparer avec les P/B actuels…
--
EDIT :
Vous avez pris l’estimation du journal Investir (actif net à 3240 points) pour le calcul du P/B.
Si l’on prend les fonds propres des 40 sociétés du CAC (données des Echos de fin 2019) et le cours du 08 avril 2020, le P/B moyen ressort à 2,17.
Si l’on prend les plus bas de mi-mars 2020 (CAC40 à 3632 points environ) pour les 40 sociétés, le P/B moyen ressort à 1,68.
Si l’on considère l’estimation d’Investir (actif net à 3240 points) comme juste, soit 10,79% plus bas que 3632, le P/B ne ressort qu’à 1,68 - 10,79% = 1,68 - 0,18 = 1,50.
Quelque chose m’échappe…
Dernière modification par maxicool (09/04/2020 08h38)
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#87 09/04/2020 14h22
- bibike
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Bonjour maxicool,
Merci pour vos remarques.
Déjà suivant les études, vous avez du P/B médian, moyen etc, on n’a pas les chiffres détaillés donc il peut y avoir d’autres biais de construction, capitaux propres PDG ou pas, flottant ou capi totale, capitaux propres de l’année N-1, de l’année à venir en prévisionnel etc.. Ce n’est pas non plus le P/B extrême comme dans le graphique d’investir
Dans l’article d’Investir, ils disent aussi que les gérants estiment le P/B 1 = 3 500 points donc suivant qui calcule le résultat diffère, ce n’est pas grave c’est l’ordre d’idée qui est intéressant.
Ce qui m’intéressait surtout c’était de mettre en relation les 2500 points des subprimes, voir ce que cela donnerait aujourd’hui en P/B pour éviter de garder trop de cash pour une situation qui me semble carrément improbable.
Les krachs ne sont jamais comparables, l’avenir est inconnu etc mais on fait ce qu’on peut pour remettre en perspective la situation actuelle
a) Si l’on prend les chiffres des krachs précédents, le 16 mars, le marché était déjà moins valorisé qu’en 2008.
La question à se poser : va-t-on aller "beaucoup" plus bas (ou même, va-t-on tout simplement y retourner ? Personne n’a la réponse. Pas évident même d’avoir un simple début de réponse.
b) Ne pensez-vous qu’avec 60% du cash encore en réserve en dessous de 3400 points, vous risquez de ne jamais l’investir ?
a) Moins valorisé qu’e =n 2008 non pas sûr, si on regarde le graphique d’investir page 3 de ma file, en 2008 et en 2011 on est passé sous le P/B = 1.
Le beaucoup plus bas me semble improbable d’où mes petits calculs. Je n’en sais rien si on va y aller.
b) je n’ai toujours pas ce cash puisque c’est celui du prêt conso que j’attends donc pas de souci pour l’instant. Ensuite les plans ça se modifie (je serai bien obligé quand j’aurai enfin ce cash sous la main en fonction du niveau des indices et des informations connues à date).
Et surtout admettons que je n’ai pas réussi à l’investir en mode couteau qui tombe sur indice, AUCUNE IMPORTANCE. Il me suffit de le garder au chaud en attendant des situations spéciales, par exemple Genoway qui va probablement encore bientôt dégonfler de sa bulle du jour (+60%….), Graines Voltz quand le prix me reconviendra (entre deux publications semestrielles il y a le temps), Claranova avec sa volatilité légendaire m’offrira des opportunités aussi et j’en passe! Je pourrais même me prendre un CW8 ou un ETF Nasdaq quelque soit le niveau, c’est du cash contre un prêt sur 10 ans, est-ce qu’en 10 ans je peux rentabiliser le coût du prêt ? Oui, sans trop de risque de mon point de vue. J’en reparlerai en détail quand j’aurai enfin l’offre de prêt en main…
PS : dans votre dernier screen il est écrit "FIN 2011" suivant le moment dans l’année où on fait la photo il y a de fortes différences. Le plus bas en 2011 c’était fin septembre (en tout cas pour l’indice).
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4 #88 12/04/2020 12h48
- bibike
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Bibike 27/02 a écrit :
Fin janvier, anticipant les résultats de Graines Voltz, j’ai dû vendre quelques lignes pour avoir de la liquidité : Gérard Perrier Industrie, BNP Paribas, Hexaom, I&E, SQLI, allègement de Genoway et d’Unibail. Le tout pour acheter des Graines Voltz à 64 euros, opération très bénéfique, je compte revenir plus tard sur les titres précités
Au final j’ai racheté depuis BNP, Hexaom, SQLI, Genoway et Unibail, toutes avec un discount plus ou moins important alors que Graines Voltz a monté dans le même temps ! Sacré veine sur switch de catalyseur, bien aidé pour le COVID.
Me reste Gérard Perrier Industrie à racheter, je ne vais pas le faire car après mise à jour de mon screener Excel, les fondamentaux se sont dégradés davantage que le cours et il y a mieux à faire sur le marché français maintenant contrairement à janvier 2020.
Eventuellement Gaumont et I&E mais je ne me suis pas décidé pour l’instant.
Investir 11-04 a écrit :
BNP Paribas affiche un solide ratio de fonds propres de 12,1% à fin 2019. Le dernier actif net tangible s’établit à 69,70 euros, laissant ressortir une forte décote du titre.
Dixit les multiples historiques sur Morningstar sur 10 ans la valeur s’échange en moyenne à un PER de 9.2 et un P/B de 0.68.
Pour le P/B cela donnerait un objectif de cours à 47.40 €. Soit un potentiel de 67%.
01/04/2020
J’ai acheté Gevelot pour une petite position. A 140 € la société blindée de cash comme GEA est une net-net grahamienne. J’ai calculé la VANN à 203 euros, la VANE à 229 euros et la VANT à 250 euros. Via PCM Pompes elle est liée au secteur Oil & Gas, donc sera probablement impactée par le prix du baril. Cela nous donne un upside de 45% rien que pour atteindre la VANN (avec un excellent bilan en marge de sécurité) et un potentiel de 79% sur la VANT mais cela j’y crois moins car tirelire sur patte = capitaux sous utilisés = valeur dépréciée par le marché.
03/04/2020
J’ai pu racheter Hexaom à 22.50 €, deux fois plus de titres que ceux vendus en janvier à 36.40 € pour faire de la place à Graines Voltz. GRVO a grimpé de 10% pendant qu’Hexaom m’a offert une remise de 38%. C’est un peu compliqué de parler valorisation puisque toute l’activité est à l’arrêt et que l’année va être pourrie. A ce prix on est en dessous de l’actif net par action estimé à 28.70 € sur ZB.
Ce jour je suis également entré au capital (c’est beau…) de Le Bélier à 29 euros. A ce prix on a un potentiel de 32% sur l’OPAS de Wencan. Il y a évidemment un risque de non-exécution. Merci icare pour la remise en lumière du dossier.
Achat de Vinci à 64.76 €. Une petite position, je n’ai pas cherché à valoriser. Ils ont un moat certain avec leurs multiples concessions. Par le biais de mon entreprise, nous sommes clients d’une de leur filiale et je peux vous assurer qu’on se fait allumer financièrement et malgré toutes nos contestations, notre taille et notre position de client unique nous n’arrivons à rien…
Achat de Focus Home Interactive : éditeur de jeux vidéos, secteur qui devrait profiter du confinement. Pas chère selon les suivis de notre ami oliv21. J’ai une autre cible sur ce secteur dont je parlerais la semaine prochaine si j’arrive à l’acheter.
Achat de Viel et Compagnie à 4.65 €. Pour profiter de la volatilité des marchés, on lit souvent sur ce forum d’acheter ABC Arbitrage et souvent c’est la déception en lisant les résultats. Donc je me suis dis vu le nombre d’ordres que je passe ainsi que les copains du forum, autant prendre un courtier. Le titre Bourse Direct n’a pas dévissé, donc j’ai pris Viel. Pas de calculs scientifiques, on verra bien.
Extrait de l’hebdo de ce weekend.
06/04/2020
Achat d’Airbus. Secteur décimé par le COVID, à juste titre, reste à définir si l’ampleur de la baisse est cohérent. Je n’en sais rien, alors qualifions cela d’achat spéculatif.
Achat d’Axa à 14.52 €. Après avoir vendu CNP en PV de 60%. On cote sous la B/V avec une décote d’au moins 40%, une ROE de 10% et à un PER de 5/6. Le secteur va évidemment souffrir du COVID.
La suite plus tard, bon appétit !
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3 #89 13/04/2020 09h32
- bibike
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J’ai oublié des achats sur mon CTO :
01/04/2020
Renforcement d’Alphabet / Google à 1105$, mêmes raisons que lors de mon achat initial.
Achat de Realty Income 46.44$. Toute petite position malheureusement. Comme SPG je ne me prends pas la tête, achat de la crème sur des plus bas.
06/04/2020 suite
Achat de l’ETF Lyxor ETF PEA RUSSIA (DJ Russia GDR) -C-. J’en ai parlé ici.
Mon "idée" c’est simplement que le marché boursier Russe est l’un des moins chers (le ?) de la planète et qu’en contrarian value je veux bien y mettre une pièce.
Cela reste un "pari" sectoriel sur le pétrole vu les entreprises composant la majorité de l’ETF.
Un retour au plus haut récent nous offrirait +55% environ.
Source.
Retour sur Publicis à 27.58 € après avoir vendu à 40.8 €. Malgré la concurrence des GAFA sur le secteur pub, c’est très tentant, la société versera son dividende* et tout le monde est en télétravail, j’espère un moindre impact du COVID. Le risque me semble bien moindre à 27 euros, on a un FCF yield estimé >11% sur les 3 prochaines années, PER de 6/7, levier de 1.3 / 1.5x.
*signe de confiance et de résilience en théorie.
Cela reste une petite position du fait du risque disruptif des GAFA.
Achat de Scor à 19.50 €, pour compléter le secteur avec Axa. Grosso modo ratios proches de ceux d’Axa, décote de 40% sur fonds propres, ROE 8/9%, PER 8/6…
Achat de Michelin à 80.60 €. En théorie un équipementier résilient grâce à la seconde monte et ses marques mondialement connues. FCF Yield de 7/8%, 4/5x l’EBITDA, PER <10, leverage 1x.
Achat de Serge Ferrari à 4€. Industriel dans les matériaux composites et matériaux de spécialités. Je n’y connais rien mais le quantitatif semble attractif.
FCF Yield 9/12/15%.
Petite position pour compenser mon incultisme.
Renforcement de Fountaine Pajot à 52 €. Secteur cyclique malmené par le COVID, j’espère que la croissance finira par repartir avec le même entrain que ce qui était prévu avant le COVID. Pas super serein alors petite position aussi.
07/04/2020
Achat du Lyxor ETF Australia à 31.46 €. Idée piquée chez Arnvald dont il convient de lire l’exposé directement.
09/04/2020
Achat d’une petite position de ViacomCBS à 16.59$, idée de vbvaleur. Les fondamentaux semble en inadéquation avec le prix proposé, et je connais pas mal de leurs contenus ce qui me rassure un peu sur ce qu’ils vendent. A creuser un peu pour vérifier les chiffres et estimer un potentiel. Morningstar valorise à 65$ COVID inclus soit +291%.
Vente opportuniste de toutes mes actions Genoway. Le cours s’envole de 70% en séance sans new apparente et enchaîne les suspensions de cours dans des volumes supérieurs à 51x la moyenne !
Je ne m’étonnerai pas d’une bonne nouvelle publiée dans le weekend (monnaie courante sur cette nano cap) mais systématiquement le soufflet retombe très vite. On verra bien, j’ai tout largué à 2.20 €. En 16 mois ma perte est de 4% contre +13% pour le CW8, cela aurait pu être pire vu comment la société a évolué. Je compte re-rentré si le marché m’en donne la possibilité (il faut que je recalcule à combien, mais ce sera sous 1.5€), sinon il y a des dossiers bien moins risqués sur le marché.
A noter que le soir même, le soufflet est déjà bien retombé à 2.00 € soit -21% sur le plus haut du jour.
Nota : Stanny dans la réputation d’oliv21, évoque un changement de gros actionnaires au capital qui pourrait expliquer le volume, donc peut-être pas de new à attendre, à suivre.
J’ai également vendu le solde de ma position Graines Voltz en plusieurs fois cette semaine.
Après épluchage des comptes 2019 j’ai remarqué une forte dégradation de la marge brute et donc de l’EBE/EBITDA, que je ne m’explique pas. Le tout étant masqué par les importantes reprises de provisions cette année, cela fait qu’en affichage on ne voit rien, ni sur le ROC ni sur le RN.
Bref, cela ne m’a pas plu du tout et cumulé avec les ventes du dirigeant + toutes les incertitudes à venir j’ai préféré vendre en attendant d’y voir plus clair.
En synthèse
1) on en a évoqué quelques risques sur cette file page 3.
2) ex div passé, un fort catalyseur à court terme disparaît
3) le stock de provisions pour reprise est plus faible que les reprises l’an dernier donc dégradation du résultat opérationnel obligatoire au prochain semestre.
4) baisse marge brute et marge d’EBITDA, pas de réponse du management à mes mails pour l’instant
5) management qui vend <80 avant l’ex-div
6) il ne se passe souvent pas grand chose entre deux semestriels
7) krach COVID en cours avec d’autres potentiels en théorie plus prometteurs
8) finalement la société sera probablement impactée par le COVID, plus qu’elle ne l’imaginait au départ
9) à ce sujet, il faudra surveiller l’évolution du poste clients au bilan de Voltz. Sur les comptes annuels avant COVID donc, le poste est passé de 21 à 27 M € versus 2018. +29% ! Avec le COVID, Graines Voltz va sûrement jouer les "banquiers" avec ses clients les plus fragiles. Un retour aux provisions pour risque réel ? Notons aussi la forte hausse du découvert bancaire sur les comptes annuels, qui passe de 6 à 18 M€.
Donc à court terme, vu le prix/valorisation (baisse de l’EBITDA donc de la valo..), les mauvais points l’emportent sur les bons points évoqués ici, surtout à cause de la baisse réelle des marges vs l’affichage.
Si on essaye de valoriser, fin 2019 on a une dette nette de 9.3 M€ (sans compter la croissance externe allemande post clôture) et un EBITDA de 8.3 M€.
Chacun prendra le multiple qui lui convient en fonction des perspectives de croissance et du maintien des marges à long terme (le plus simple restant de faire un DCF…)
J’espère pouvoir revenir sur la société à meilleur prix d’ici les semestriels peut-être, soit en y voyant plus clair sur la marge brute, soit à un prix avec plus de "marge de sécurité".
En un peu moins de 3 ans, ma plus value représente plus de 100 années d’abonnements aux Daubasses! Encore merci à eux pour la découverte de la société!
TRI 60,1% contre négatif pour un CW8. (ma formule TRI.PAIEMENTS ne fonctionne plus dans Excel sur les TRI négatifs donc je n’arrive pas à sortir le taux du CW8).
Concernant ma demande de crédit conso, j’en avais un peu parlé ici.
A la base je voulais commencer l’investissement immobilier locatif cette année, mais ce COVID offre de telles soldes en bourse et rend plus difficile le marché locatif (solvabilité des locataires, impossibilité de faire des transactions pour l’instant, peut-être soldes en 2021 ?), bref j’ai changé de destination à ma capacité d’emprunt.
J’ai obtenu une enveloppe correspondant à 40% de mon portefeuille boursier actuel (à rembourser sur 10 ans, non affecté).
Autrement dit j’espère vraiment une poursuite du krach, surtout que mes ventes de Graines Voltz et de Genoway m’ont offert 20% de liquidités que je vais pouvoir utiliser massivement et rapidement.
Même si le krach est terminé et que j’investis tout sur un ETF World au plus haut, vu la durée de remboursement je ne prends pas trop de risque pour compenser les coûts du prêt…
Malgré ce prêt, ma buy list est supérieure à mes futures liquidités ! Je vais probablement devoir acheter des ETF, notamment sur le NASDAQ ou le S&P, ce sera sûrement aussi simple que de racheter toutes les plus belles boites US. D’ailleurs ce serait l’occasion de placer ça sur PEA, plutôt que de m’enquiquiner avec du multi-lignes multi-dividendes sur CTO à l’étranger (et payer des impôts et PS…).
Avant qu’on ne me refasse la remarque, je n’encourage personne à emprunter pour investir en bourse, c’est du levier, c’est dangereux, parlez en à votre banquier, à votre femme, à votre chat, vérifiez vos capacités de remboursement, mangez 5 fruits et légumes par jour, et enfin ne sortez pas couverts mais restez chez vous !
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1 #90 14/04/2020 21h49
- bibike
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bibike a écrit :
Vente opportuniste de toutes mes actions Genoway. blablabla… mais systématiquement le soufflet retombe très vite. On verra bien, j’ai tout largué à 2.20 €.
Alalala qu’est-ce que je suis nul pour profiter de la spéculation !
Le titre s’échangeait ce soir à 5.54 €….. Vu ma pose de la semaine dernière, le manque à gagner est énorme, ça me payait la moitié des travaux de la maison…
Sans oublier une daubasse que j’ai vendu 3.20$ en janvier sur spéculation de COVID, elle a atteint 45$ quelques jours plus tard……
Avec ces deux multi-baggers ratés de peu j’aurai pu rembourser d’un coup 14/15 ans d’emprunt immobilier..
La bourse le temple des regrets des PV manquées ^^
Allez pour ne pas y voir que du noir, l’occasion de relire d’excellents articles des Daubasses, sur la finance comportementale et notamment le très bon
FINANCE COMPORTEMENTALE : L’INVESTISSEMENT, LE TEMPLE DES REGRETS
Daubasses a écrit :
Le regret est capable de créer un cercle vicieux dans la prise de décision d’investissement. Il vous pousse à corriger en permanence votre approche pour tenter de mieux faire, pour ne pas être assailli par le regret. Mais comme 99% des investissements génèrent du regret – comme nous venons de l’expliquer en terme timing – votre combat pour changer la donne est perdu d’avance et, par conséquent, superflu.
……/……
Voyons maintenant ce que nous apprend la » théorie des justifications de la décision« .
…./….
Pourquoi, à conséquences égales, une décision bien justifiée est-elle moins regrettée qu’une décision mal justifiée ?
…../…..
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#91 14/04/2020 22h13
- JeromeLeivrek
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Qui aurait pu prévoir ça ? Est-ce que les profits 2020 de cette daubasse vont vraiment faire x20 en 2020 ? Et est-ce pérenne ? Surement pas…
Blog : Le projet Lynch.
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#92 14/04/2020 22h16
- bibike
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Et non je sais bien Jérôme, c’est du "pseudo regret".
Je sais que ce sont deux ratés sur fond de spéculation outrancière (et que cela finira par retomber), c’est d’ailleurs pour cela que j’ai vendu les deux, pour respecter un process sur base de valorisation / prix.
C’était juste l’occasion de partager cela avec le forum et m’en rappeler (des "ratés" manque à gagner) et l’article sur la finance comportementale !
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1 #93 14/04/2020 23h34
- DarkGilmer
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Argh, j’ai pensé à vous en voyant l’envolée du jour, je venais de relire votre dernière mise à jour, ça doit être extrêmement rageant… Surtout quand on commence à penser à ce que des gains potentiels auraient pu avoir comme conséquence dans la "vraie" vie, c’est difficile à vivre, vous avez tout mon soutien.
Dans certains cas de hausse rapide et "illogique", je trouve qu’il peut être intéressant psychologiquement de ne vendre qu’une partie de ses titres (une partie plus ou moins importante, et pourquoi pas par palier au fur et à mesure de la hausse), afin d’être en quelque sorte "content dans tous les cas" (enfin un pessimiste dira "déçu dans tous les cas" !). Si la hausse se poursuit, on en profite quand même, si le cours replonge, on a la satisfaction d’avoir sécurisé une partie de ses gains.
Sur AHPI… bon là c’était vraiment du grand n’importe quoi fin février !
Sur Genoway, personnellement j’ai vendu environ 30% de mes titres à 2,40, en me disant qu’il fallait au moins sécuriser cette PV car j’aurais de gros regrets si le cours replongeait, mais le titre me paraissait présenter encore un potentiel réel à long terme en se basant sur ses fondamentaux. Suite à l’envolée du jour j’ai vendu la majorité des titres qu’il me restait, vers 4,80. On semble s’être décorellé des fondamentaux. J’ai hésité à tout vendre, mais j’aurais de beaux regrets si jamais la folle hausse continuait, donc j’ai préféré garder une petite ligne au cas où.
C’est aussi ce que j’avais fait avec Réalités il y 2 ans (lorsque le cours avait doublé en 3 mois), avec 6 ou 7 allègements en quelques semaines. Évidemment, ça a pour conséquence d’alléger souvent trop tôt, et de se retrouver souvent avec des titres qu’on n’a pas su vendre au sommet et qu’on n’arrive pas à vendre lorsqu’ils dégringolent par la suite à cause d’un biais d’ancrage sur ce sommet… C’est d’ailleurs ce qui m’était arrivé avec Réalités.
Bref les regrets sont inévitables, à chacun de voir comment il arrive à les atténuer
Personnellement, les vrais regrets portent plutôt sur des sociétés sur lesquelles j’ai pris une position modeste alors que tous les signaux étaient au vert et que j’aurais dû "charger" (j’ai notamment en tête Graines Voltz autour de 20 euros quand les Daubasses ont commencé leur opération de défense des minoritaires).
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#94 14/04/2020 23h38
- bibike
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DarkGilmer a écrit :
Dans certains cas de hausse rapide et "illogique", je trouve qu’il peut être intéressant psychologiquement de ne vendre qu’une partie de ses titres (une partie plus ou moins importante, et pourquoi pas par palier au fur et à mesure de la hausse), afin d’être en quelque sorte "content dans tous les cas" (enfin un pessimiste dira "déçu dans tous les cas" !). Si la hausse se poursuit, on en profite quand même, si le cours replonge, on a la satisfaction d’avoir sécurisé une partie de ses gains.
Sur AHPI… bon là c’était vraiment du grand n’importe quoi fin février !
Sur Genoway, personnellement j’ai vendu environ 30% de mes titres à 2,40, en me disant qu’il fallait au moins sécuriser cette PV car j’aurais de gros regrets si le cours replongeait, mais le titre me paraissait présenter encore un potentiel réel à long terme en se basant sur ses fondamentaux. Suite à l’envolée du jour j’ai vendu la majorité des titres qu’il me restait, vers 4,80. On semble s’être décorellé des fondamentaux. J’ai hésité à tout vendre, mais j’aurais de beaux regrets si jamais la folle hausse continuait, donc j’ai préféré garder une petite ligne au cas où.
Vous avez parfaitement raison, mais je n’y ai repensé que ce matin ! J’essayerai de me le rappeler la prochaine fois ^^
Félicitations à vous pour avoir pu/su profiter de cette folie spéculative sur Genoway, qui a 5 € peut également être qualifiée de grand n’importe quoi (ce qui ne présage pas qu’elle ne puisse pas aller encore plus haut!).
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1 7 #95 02/05/2020 17h24
- bibike
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Bonjour,
Je me suis amusé à modéliser quelques scénarios d’impacts du COVID pour voir si les soldes actuelles sont suffisantes ou pas.
Par exemple une entreprise qui ferait 9 M€ de FCF en année de référence (0) 5% de croissance durant 7 ans puis aucune croissance jusqu’à l’infini, le tout actualisé à un taux de 8%. (PS : peu importe la probabilité de ces hypothèses de base, c’est juste pour tester l’impact des variations).
Voici une copie d’écran des 9 premières années (qui va jusqu’à 77 ans, au delà l’actualisation fait que le flux ne vaut plus rien aujourd’hui).
La valeur d’entreprise via le DCF est de 148 M€ moins un EFN de 15 M€ cela fait environ 134 M€ de capitalisation, divisée par 1.37 M actions = 97.62 € par action
La même entreprise qui verrait une chute de son FCF de 90% en année 2020, puis qui reprendrait progressivement son d’activité pour récupérer le niveau pré COVID en année 6.
La valeur par action descendrait à 86 € soit -11.5% seulement. Avec de telles hypothèses on pourrait se dire que les soldes actuelles fonction des entreprises choisies, sont largement suffisantes (si leur cours avant le COVID reflétait une juste valorisation).
Pendant la crise, la prime de risque a probablement augmenté, on peut jouer sur le WACC en le passant à 9% et là la fair value par action tombe à 73.90 € soit -24.3%. Dans cette hypothèse, le WACC a donc, à priori, plus d’incidence sur la valorisation que la variation d’activité liée au COVID.
Augmenter le WACC pour compenser l’incertitude admettons, mais l’augmenter indéfiniment alors que les taux baissent encore cela me semble incohérent.
Avec le DCF on peut aussi modéliser l’impact d’une détérioration de l’EFN liée au COVID,
On peut vérifier également que plus l’entreprise est endettée à la base, plus la variation de sa valeur est importante pour une même variation d’activité (effet de levier financier).
Par exemple, si l’entreprise précitée avait 50 M€ de dettes nettes au lieu de 15 M€, sa fair value baisserait de 15.6% au lieu 11.5%.
Bref, le DCF est souvent critiqué, injustement à mon avis, c’est un formidable outil qui permet de visualiser l’impact de différentes hypothèses. Les ratios ne sont que des DCF simplifiés à l’extrême, aux hypothèses sous-jacentes invisibles.
La valorisation reste un art et non une science exacte, car l’avenir est par définition incertain. Mais c’est un art passionnant à travailler.
Au passage je remercie notre ami JeromeLeivrek, son article sur le DCF et l’échange constructif de ces derniers jours nous ayant permis d’explorer les méandres de la bête DCF.
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#96 02/05/2020 19h38
- Mi345
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Faire un DCF à l’infini, n’es-ce pas beaucoup ? Je crois* que c’est autours de 10 ans pour des actions et autours de 15 ans pour de l’immobilier.
Evidemment, plus la période considérée est courte, plus les premières années pèsent et elle doit être appliquée sur une boite dont on est à peu prés sûr qu’elle n’aura pas renseigné un chapter 11 avant l’échéance.
Enfin, Le Mr Market du chapter 8 est un schizophrène qui ne vois pas plus loin que le bout de son nez. Il est capable de paniquer et nous offrir une plus grande marge de sécurité.
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3 3 #97 02/05/2020 19h42
- Scipion8
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Bien d’accord avec vous, Bibike, pour dire tout l’intérêt du DCF dans cet environnement incertain : la méthode DCF permet de modéliser facilement de multiples scénarios en jouant sur les différents paramètres, alors que les multiples (qui ne sont effectivement qu’une simplification du DCF, comme vous le dites) sont d’utilisation difficile dans ce contexte compte tenu de la forte incertitude sur le cash-flow de l’exercice en cours.
Pour moi, cette crise a été l’occasion de me rendre compte du niveau extrême de myopie de beaucoup de participants de marché (la "macro-inefficience" dont parle Samuelson), qui sont uniquement focalisés sur le prochain cash-flow annuel, alors qu’il ne représente dans un marché comme les USA ou la France, qu’environ 5% de la valeur intrinsèque d’une entreprise cotée ! En se focalisant uniquement sur ce seul paramètre, les "myopes" zappent totalement les cash-flows suivants (sur un horizon infini !), et aussi le dénominateur du calcul DCF - notamment le taux sans risque, fortement influencé par les actions de la banque centrale.
Même dans un scénario économiquement très destructeur, un choc de court-terme comme une pandémie ne peut pas justifier une baisse de 35% des indices, comme ce que l’on a vu en mars. Pour moi, le franchissement des -20% (l’impact maximal que j’avais estimé via une approche DCF) était un clair signal d’achat et j’ai agi en conséquence (forte augmentation du levier).
Pour mes scénarios, j’utilise différentes hypothèses sur les cash-flows 2020 et 2021 (mais il ne me semble pas crédible, de façon générale, que cette pandémie puisse avoir un impact notable au-delà de 2021 - sauf éventuellement pour des secteurs particuliers). J’utilise le niveau approximatif des taux obligataires souverains à 10 ans pour le taux sans risque, et les primes de risque actions estimées par Aswath Damodaran fin 2019 (5,2% pour les USA, 5,7% pour la France) et fin mars (6,0% pour les USA soit un impact de +80 points de base). Pour la croissance perpétuelle des cash-flows, je me sers de la croissance potentielle du PIB du pays en question comme référence.
La méthode DCF permet notamment d’estimer l’impact sur les valorisations intrinsèques des mesures de la banque centrale pour faire baisser le taux sans risque (baisse du taux directeur, QE) : l’impact positif de la baisse de 200 bps par la Fed, s’il était entièrement intégré dans le taux sans risque (ce qui est un processus très graduel), serait énorme, dépassant de loin l’impact négatif de la pandémie, même dans un scénario critique.
Je comprends bien ce que vous voulez dire par "peu importe la probabilité de ces hypothèses de base, c’est juste pour tester l’impact des variations" (vous voulez estimer les ordres de grandeur), mais à strictement parler, les hypothèses que l’on fait sur ces paramètres - taux sans risque, taux de croissance perpétuelle des cash-flows - ont justement un impact important sur les effets d’un choc temporaire comme cette pandémie :
- plus le taux de croissance perpétuelle est élevé, moins les cash-flows de court-terme pèsent dans la valorisation DCF, et moins l’impact de la pandémie est important : c’est ce qui explique à mon sens la bien meilleure résilience boursière des valeurs de croissance (GAFAM etc.) dans cet environnement
- moins le taux sans risque est élevé, moins l’impact de la pandémie sur les valorisations DCF est important : aux USA, la Fed peut avoir un impact très direct sur le taux sans risque US, car le risque de crédit souverain y est jugé (à tort ou à raison) faible ; en zone euro, la BCE a une marge de manœuvre plus faible, et surtout il y a un risque que la hausse de la dette publique de certains pays se traduise par une hausse de la prime de risque souverain, compensant le QE de la BCE. Cela explique peut-être l’impact manifestement plus important des mesures de la Fed sur les indices US, par rapport à ce qu’on observe en Europe.
Bref, le DCF permet non seulement d’estimer l’ordre de grandeur d’un choc sur les valorisations intrinsèques, mais aussi de réfléchir à la meilleure réponse à ce choc en termes d’allocation factorielle (croissance vs. value ou dividendes), sectorielle ou géographique.
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#98 02/05/2020 20h54
- bibike
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@Mi345 : non l’infini ce n’est pas beaucoup c’est le principe même de l’actualisation de flux, plus le flux est éloigné moins il a de valeur donc tout va bien.
Quand vous utilisez la VCB de Greenwald ou la formule de Gordon & Shapiro, vous prenez un flux constant X que vous divisez par un taux d’actualisation Y. C’est un flux infini dans les deux cas.
Dans le Private Equity je crois aussi qu’ils font des périodes plus courtes mais c’est lié à des durées d’investissements courtes (rentabiliser un LBO rapidement) ou au fait qu’il s’agit de start-ups.
Cherchez sur le net l’infini est la règle la plus commune du DCF.
Dans les faits, j’ai actualisé sur 77 ans "seulement" car au delà ça ne pèse rien du tout et cela ne sert à rien d’alourdir mon tableur.
Pour vous donner des ordres de grandeur, sur mon 1er DCF :
Les 10 premières années pèsent 51% de la valeur.
Les 15 premières : 67% de la valeur
Les 20 premières : 77%
Les 25 premières : 85%
Donc les années 26 à 77 pèsent seulement 15% de la valorisation.
A partir de la 29ème année, chacune pèse moins de 1%.
A partir de la 36ème elles pèsent moins de 0.5%….
Et puis le DCF sur très longue période vous pouvez vous amuser à reproduire des cycles par rapport à leurs amplitudes et durées passées !
PS : plus vous baissez le taux d’actualisation, moins les 1ères années pèsent dans la valeur, et donc moins les chocs ont d’importance sur la valorisation.
Comme c’est le cas aujourd’hui par rapport à l’historique, du fait de la faiblesse des taux directeurs !
Donc la crise du COVID en 2020 a moins d’impact sur la valeur qu’elle n’en aurait eu en 2009.
Merci Scipion8 pour votre apport et notamment vos calculs sur l’impact du QE, c’est très très intéressant ! (presque effrayant quand même)
Scipion8 a écrit :
Je comprends bien ce que vous voulez dire par "peu importe la probabilité de ces hypothèses de base, c’est juste pour tester l’impact des variations" (vous voulez estimer les ordres de grandeur), mais à strictement parler, les hypothèses que l’on fait sur ces paramètres - taux sans risque, taux de croissance perpétuelle des cash-flows - ont justement un impact important sur les effets d’un choc temporaire comme cette pandémie :
- plus le taux de croissance perpétuelle est élevé, moins les cash-flows de court-terme pèsent dans la valorisation DCF, et moins l’impact de la pandémie est important : c’est ce qui explique à mon sens la bien meilleure résilience boursière des valeurs de croissance (GAFAM etc.) dans cet environnement
- moins le taux sans risque est élevé, moins l’impact de la pandémie sur les valorisations DCF est important : aux USA, la Fed peut avoir un impact très direct sur le taux sans risque US, car le risque de crédit souverain y est jugé (à tort ou à raison) faible ; en zone euro, la BCE a une marge de manœuvre plus faible, et surtout il y a un risque que la hausse de la dette publique de certains pays se traduise par une hausse de la prime de risque souverain, compensant le QE de la BCE. Cela explique peut-être l’impact manifestement plus important des mesures de la Fed sur les indices US, par rapport à ce qu’on observe en Europe.
Oui j’avais bien compris (presque) tout cela, sauf l’impact QE sur le taux sans risque et ses conséquences, je n’y avais pas pensé ni réfléchi, quand je disais peu importe les hypothèses de base c’était surtout pour mon cash-flow et ma croissance sur X années avant de stagner. Le WACC j’ai pris à l’arrache, j’ai bien écris qu’il faut faire cela par entreprise car on a aussi le levier financier qui joue.
Pour votre VI quelle formule avez vous utilisée pour calculer le WACC ? taux sans risque + prime de risque x beta de 1 ? Moins taux de croissance perpétuelle ? L’impact sur votre scénario 7 est vraiment important.
Merci beaucoup en tout cas!
Dernière modification par bibike (03/05/2020 13h07)
Hors ligne
#99 04/05/2020 00h22
- Scipion8
- Membre (2017)
- Réputation : 2535
Bonsoir Bibike,
Oui, je fais : taux sans risque + prime de risque * beta de 1. Donc les impacts estimés dans mes scénarios correspondent aux impacts sur les indices.
On pourrait faire des estimations des impacts sectoriels de la pandémie en introduisant des betas différents dans les calculs, et aussi des impacts plus ou moins sévères et durables sur les cash-flows. Par exemple, pour un secteur très exposé comme le secteur du transport aérien, on pourrait utiliser un beta de 1,5-2 (ça doit être à peu près ça pour ce secteur), des lourdes pertes en 2020 et des cash-flows réduits en 2021 voire 2022.
Perso, autant je trouve que le marché a, dans la phase initiale du krach, pricé les dommages causés par la pandémie de façon très excessive (-35%), autant je suis globalement d’accord quand je regarde les effets relatifs de la correction sur les différents secteurs.
Du coup, je n’ai pas de très forte conviction sectorielle actuellement, car les risques sectoriels me semblent correctement pricés (de façon relative) : pour mes renforcements, je fais donc un mix de valeurs de croissance relativement sûres, de blue chips solides "à la Buffett", et juste quelques paris contrarian en complément sur des secteurs massacrés (croisières, aéronautique, construction immo).
L’impact potentiel des actions des banques centrales (baisse des taux et QE) est effectivement très important. L’ordre de grandeur aux USA, c’est une hausse du PER "structurel" moyen du marché de 1 point pour chaque baisse de 25 points de base par la Fed : la baisse depuis le début de la crise est de 200 points de base… En comparaison, l’impact de la pandémie dans mes scénarios 5 et 7 (à mon sens relativement fidèles à la réalité) est une baisse d’environ 3 points du PER "structurel" moyen. (J’appelle ce PER "structurel" car je le calcule sur la base de la capacité bénéficiaire "structurelle" de l’entreprise - 100 dans mon tableau - et non sur la base des profits réels de l’exercice en cours).
Néanmoins, la transmission d’une baisse de X points de base du taux directeur de la banque centrale en une baisse de Y points de base du taux sans risque n’est pas automatique : si les participants de marché considèrent que la baisse du taux directeur de la banque centrale n’est que passagère, alors Y sera très inférieur à X, et l’effet de soutien de la banque centrale aux marchés boursiers sera bien moins important que sa modélisation potentielle. Le QE, et aussi la communication de la banque centrale (en l’occurrence, l’engagement de la Fed de maintenir ses taux bas aussi longtemps que nécessaire), permettent d’"ancrer" les anticipations du marché et de faire augmenter Y jusqu’à (potentiellement) X.
L’une des raisons pour lesquelles je suis relativement confiant sur les marchés actions US actuellement, c’est que ce processus de transmission n’est qu’à ses débuts à mon sens. Pour des raisons autant économiques (absence d’inflation, risque de déflation) que politiques (élections présidentielles US en novembre), je pense que la Fed va maintenir ses taux bas assez longtemps, peut-être bien au-delà de la fin programmée de la pandémie.
Hors ligne
#100 14/05/2020 13h14
- LoopHey
- Membre (2019)
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Hello Bibike,
Quelle est votre analyse sur Hexaom ?
J’ai regardé un peu le dossier ce matin (j’ai pas encore de position chez les constructeurs), j’ai pas vraiment trouvé au cours du jour un point intéressant pour entrer :
Sur le bilan j’ai un retour à la moyenne à 34€ l’action et 37€ sur les flux (+25 à +37% sur le cours actuel de 27€). La décote sur la moyenne historique me parait faible par rapport à la conjoncture.
Le marché me semble ne pas avoir pricé suffisament la baisse du CA à venir sur 2020. Aussi, les CPPG ont bien augmenté sur les 12 dernières années mais le Goodwill et l’incorporel ont monté aussi plus vite que les CPPG. Les tangibles stagnent donc :
Au plaisir d’échanger
Loop’
Mon interview : http://leprojetlynch.com/2020/12/loophe … -debutant/
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