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1 #51 07/07/2022 13h37
- Garfield
- Membre (2012)
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Tout d’abord bravo…C’est vraiment suivre ses analyses et intuitions de manière intelligence, prendre des risques, mais évitant le syndrome du ’all-in" et des coups de poker.
J’ai la "chance" de ne pas devoir essayer d’optimiser mon ROI. Comme je raisonne plus avec des aspects du genre, après une baise de 20%*, la fameuse fausse règle des 4% ayant toujours fonctionné dans le passé, même avec des valuation (PE 10 ou autre) encore élevées, l’argent que j’investis aujourd’hui me permet d’être "probablement" FI (puisque même à 3% d’ailleurs). Je n’ai donc pas à essayer de retirer encore plus du marché - besoin vs envie de prendre des risques -
PS: analyse momentum que je ne suis pas, mais bon, toujours en "cash" - Moving Averages: S&P Down 8.4% in June - dshort - Advisor Perspectives
*mes plans sont en dollars
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1 #52 08/07/2022 13h20
- Louis Pirson
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“ESTP”
Plus haut dans cette file, j’écrivais que
Louis Pirson a écrit :
il y a 2 éléments qui guident l’évolution des indices boursiers : la valorisation des actions qui les composent et le sentiment des investisseurs.
Je me rends compte que j’ai omis d’analyser un 3e élément qui, sur le court terme, voire le moyen terme, est au moins aussi important : ce sont les liquidités disponibles sur le marché.
J’ai relevé les en-cours de la Fed en termes de MBS et de TB. C’est assez étonnant pour une banque centrale qui dit vouloir lutter contre l’inflation. Le total de ces deux postes était, ce 6 juillet, exactement au même niveau que le 3 mars. Pas vraiment de réduction des en-cours sur la période donc. Et les effets du Qt annoncé tardent à se faire sentir. Je remarque juste que ces 2 dernières semaines, il y a eu des retraits consécutifs pour 20 milliards.
Timide réduction du bilan de la Fed donc mais elle semble calibrée et millimétrée pour éviter à tout prix un naufrage.
Donc, pour récapituler en date d’aujourd’hui sur base de l’ensemble des critères dont je tiens compte pour tenter de déterminer +/- une zone d’achat "fort".
I. Valorisation
Price to book S&P500 : achat fort 2 270
Per de Shiller : achat fort 2 582
Prime de risque : achat fort 2 379
ratio S&P500/gold : achat fort 2 900
ratio S&P500/WTI : achat fort 2 800
Buffett Indicator : achat fort 2 298
soit un niveau moyen pour le S&P500 de 2 538
II. Sentiment des investisseurs
1. EPCR 5 jours : > 1
2. Vix : > 50
3. % actions > MM200 : < 6 %
III. Liquidités disponibles
Augmentation des MBS et TB détenus par la Fed dans une proportion encore à déterminer
Bien évidemment, je n’attends pas que tous les voyants soient au vert et que les astres soient parfaitement alignés. Il s’agit surtout d’une énumération qui me permet de synthétiser les points d’attention pour prendre mes décisions de la manière la moins émotives possible.
edit : correction pour tenir compte de la remarque de Nemesis
Dernière modification par Louis Pirson (08/07/2022 14h38)
"Il faut être cupide quand les autres sont craintifs, et craintif quand les autres sont cupides." W. Buffett
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1 #53 08/07/2022 14h29
Je pense qu’il y a une coquille sur le % d’actions < MM200, et que vous voulez dire > MM200.
(Quand plus rien n’est haussier, on a purgé le marché).
Sinon continuez, tout comme Lopazz c’est très intéressant d’avoir des éléments de réflexion de thèses opposées.
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#54 08/07/2022 16h58
- L1vestisseur
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Sur le critère de valorisation pourquoi exclure le PER classique ? C’est un très bon indicateur.
PER monde 14,3
PER Eurostock 12
PER CAC 40 13
PER S&P500 19,7
Selon moi peut-être plus pertinent que le PER de Shiller, les bénéfices ayant explosé entre 2019 et 2021 ce qui biaise votre perception du niveau actuel de celui-ci.
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#55 08/07/2022 17h59
- Louis Pirson
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Précisément, ils ont "explosé " au-delà d’un taux de croissance normal. Personnellement, je crois dans la loi des retours à la moyenne.
En 2009, les per étaient anormalement élevés en raison de la chute exceptionnelle des profits des entreprises. Si je ne m’étais basé que sur les per "instantanés", je n’aurais jamais acheté dans le creux delà crise des subprime.
Aujourd’hui, je pense qu’on est dans la situation inverse (il est toujours possible que je me trompe et que nous soyions entrés dans un nouveau paradigme avec une croissance forte et stable des profits )
Bref, perso, je préfère me baser sur des données plus stables dans le temps : l’actif net et le per de Shiller répondent parfaitement à cette exigence.
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2 #56 08/07/2022 21h22
- albanp
- Membre (2017)
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@Louis Pirson, si vous vous intéressez aux en-cours de la Fed, je vous recommande Wolf Street:
Fed’s QT Kicks Off: Total Assets Drop by $74 Billion from Peak, New Era Begins
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3 #57 09/07/2022 13h10
- Louis Pirson
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Pour illustrer ma théorie de "retour à la moyenne", ci-dessous graphique des bénéfices du S&P500 des 50 dernières années ( et prévision 2022 et 2023).
Comme on peut le voir, les bénéfices 2018, 2019 et 2021 sont très largement au-dessus de la régression exponentielle et les prévisions 2022 et 2023 encore plus.
Les bénéfices 2023 se situent 39 % au-dessus de la régression. Est-ce vraiment crédible dans un contexte annoncé de récession ? ou, s’il n’y a pas de récession, en période de hausse continue des taux d’intérêt ?
Sur le graphique, je visualise 2 années au cours desquelles les bénéfices ont été significativement au-dessus de leur exponentielle de régression : en 1979 (48 %) et en 2006 (25 %) et, à chaque fois, les bénéfices ont reflué au cours des années qui ont suivi.
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1 #58 10/07/2022 20h46
- Louis Pirson
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récession ? pas récession ? Le marché US semble penser qu’on va éviter la récession ET la hausse des taux. Je me demande si on ne va pas avoir les 2 …
Deux indicateurs historiquement annonciateurs des récessions aux US :
L’inversion de la courbe des taux : j’en ai déjà traité. A chaque fois que la courbe des taux à 10 ans est passé sous la courbe des taux à 2 ans, il y a eu une recession aux US dans les +/- 12 mois qui ont suivi. Après une première inversion en mars, nous venons d’en connaître une 2e.
Selon le site The Macro Compass, les hausses des demandes initiales de chômage aux USA ont prédit toutes les récessions des 30 dernières années : 1990, 2001, 2008 et 2020. Annonce-t-elle celle de 2022 ?
Je précise à nouveau, à toutes utiles, que je n’ai aucune conviction absolue que nous allons vers une récession et/ou une nouvelle baisse des marchés : je rappelle que j’ai moi-même commencé à réinvestir par petites doses depuis 3 mois. Mais je trouve l’exercice intellectuellement intéressant et, peut-être, me permettra-t-il d’éviter de faire des grosses "boulettes".
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1 #59 10/07/2022 21h52
- L1vestisseur
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Je me permet de vous challenger une nouvelle fois même si je sais que vous êtes plus compétent que moi.
Selon moi, la question n’est pas de savoir si nous allons entrer en récession - car pour moi nous y sommes probablement déjà (quand je dis "nous" je parle des USA) - mais combien de temps va durer la récession.
Je m’explique. Selon l’INSEE, une récession est une période de recul temporaire de l’activité économique d’un pays. Le plus souvent, on parle de récession si l’on observe un recul du Produit Intérieur Brut (PIB) sur au moins deux trimestres consécutifs.
Or, le PIB des USA au premier trimestre 2022 a reculé de 1,5%. Et il est fort probable qu’il recule de nouveau au second (nous aurons les chiffres bientôt pour le confirmer).
Nous sommes désormais entrés dans le troisième trimestre.
Combien de temps avait duré les récession précédentes ? Je n’ai pas les données, mais si je regarde votre graphique je dirais à la louche :
2020 : 1 trimestre
2008-2009 : 6 trimestres
2002 : 3 trimestres
1991 : 3 trimestres
1982-1983 : 5 trimestres
1980 : 2 trimestres
Autrement dit, sur les trente dernières années, une récession dure en moyenne 3 trimestres.
Donc pourquoi ne pas envisager que nous soyons plus proches de la sortie du tunnel que du début ?
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#60 10/07/2022 22h35
- Louis Pirson
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Donc pourquoi ne pas envisager que nous soyons plus proches de la sortie du tunnel que du début ?
Nous sommes peut-être proches de la sortie du tunnel mais, pour ma part j’ai difficile de l’envisager pour toutes les raisons que j’ai détaillées au fil de mes posts, à savoir, en résumé :
1. La valorisation du s&p 500 ne price absolument pas une récession
2. Les estimations de bénéfice futurs par les analystes sont déjà très optimistes pour une conjoncture normale mais deviennent délirantes si on anticipe bel et bien une récession
3. On a peut-être touché le fond mais je n’ai pas connu de journée de capitulation comme on en a connu "au fond " de 2002 et de 2009. Les marchés me semblent peu anxieux et les indicateurs de sentiment laissent percevoir une légère appréhension tout au plus.
Édit : oublié de préciser un point en défaveur d’une forte baisse supplémentaire : le fait que le QT de la Fed soit, pour le moment très léger.
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1 #61 10/07/2022 22h38
- Ours
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Je suis conscient que nous en revenons toujours aux mêmes arguments, mais le problème est que cette contraction est concomitante à une progression de l’inflation sans précédent depuis plus de quarante années.
Deutsche Bank, qui, début avril, prévoyait la première la récession, évoquait déjà en mai un net parallèle avec le choc Volcker. Or, les similitudes avec celui-ci me paraissent trop nombreuses pour être ignorées.
C’est pourquoi les chiffres communiqués par Louis me paraissent essentiellement pertinents en termes de niveaux et non en termes de durée.
Mais comme toujours, le passé ne préjuge pas de l’avenir, et je souhaite me tromper.
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1 #62 10/07/2022 23h46
L1vestisseur a écrit :
Le plus souvent, on parle de récession si l’on observe un recul du Produit Intérieur Brut (PIB) sur au moins deux trimestres consécutifs.
Peut être dans les médias, mais ce n’est pas comme ça que le National Bureau of Research (US) ou CEPR (Euro) déterminent les recessions.
Une recession doit combiner trois critères : duration, amplitude, et diffusion au sein de l’économie.
2 trimestres de recul du PIB seul est un critère insuffisant (la récession de 2001 n’en serait pas une aux US avec ce critère), il faut regarder également l’emploi, la production industrielle, les défauts de paiements, les revenus des ménages…
Déterminer si les US sont récession et encore plus à quel stade est difficile sans recul, et c’est d’ailleurs pour cela que le NBER ne se prononce qu’a posteriori, lorsque toutes les données sont disponibles avec suffisamment de recul.
Pour l’instant, il y a certes un recul du PIB aux US, probablement sur le second trimestre comme vous le dites, mais une production industrielle qui se maintient encore correctement (aucune contraction en 2022 pour l’instant) et surtout un taux de chômage très bas à 3.6%!
Spéculer que les US auraient fait la moitié ou les 2/3 du chemin d’une hypothétique récession avec un tel taux de chômage, ça ne tient pas la route…
Dernière modification par Ririsama (11/07/2022 13h04)
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1 #63 11/07/2022 15h56
- Louis Pirson
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J’ai déjà traité de la "zénitude" des marchés d’actions plus haut en expliquant que les indicateurs que j’utilise habituellement ne m’ont indiqué aucune "capitulation", aucun désespoir, … juste de temps à autres une pointe de stress.
Dans ma quête intellectuelle de déterminer "un point bas" dans ce marché baissier, je viens d’ajouter un nouveau ratio : celui qui compare l’évolution du S&P500 avec le secteur le plus défensif de la quote, le secteur des produits de consommation de base (parmi les poids lourds de ce secteur, on trouve Procter and Gamble, Coca Cola, Pepsico, Walmart, Costco, Philip Morris, …)
J’ai représenté sous forme de graphique l’évolution de ce ratio et une droite figurant 1/2 écart-type sous la moyenne et au-dessus de la moyenne (j’aurais tout aussi bien pu prendre la moyenne comme point de repère d’ailleurs).
On constate que, lorsque les investisseurs sont anxieux, ils se réfugient dans le secteur "consummer staples" et qu’ils y désinvestissent quand ils sont euphoriques. C’est ce qui arrive chaque fois que le ratio passe sous la droite du 1/2 écart-type.
On voit qu’aujourd’hui, le secteur est toujours moins recherché que sa moyenne historique comparativement à l’indice général. Le marché n’est, sur base de ce critère, pas encore "en stress". On remarquera d’ailleurs que les périodes au cours desquels le ratio était inférieur à 1/2 écart-type à la moyenne n’étaient pas des mauvaises périodes pour investir. A contrario, chaque fois que le ratio s’est situé au-dessus de 1/2 écart-type, il s’agissait de période au cours desquelles la vigilance était de mise.
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#64 11/07/2022 16h36
- Granite
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Quel pourrait être l’impact de la gestion indicielle passive sur ces indicateurs. Un % croissant d’investissements qui ne réagissent pas à la baisse, forte inertie, moins de stress apparent, moins de rotation etc
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#65 11/07/2022 17h09
- Louis Pirson
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Peut-être que je me trompe mais je dirais plutôt que la gestion indicielle va accentuer le phénomène quand, en 2 clic, on peut arbitrer tout un secteur contre un autre …
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#66 11/07/2022 17h38
- Granite
- Membre (2021)
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Je n’ai pas trouvé le chiffre exact, mais les etf non sectoriels semblent largement majoritaires
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Selon moi, la psychologie du détenteur de MSCI World ou de S&P 500 n’est pas d’arbitrer vers du sectoriel, avis biaisé car pratiquant
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#67 15/07/2022 08h46
- Louis Pirson
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Inflation record avant hier + Forte hausse des prix à la production hier + résultats trimestriels de Morgan Stanley et JP Morgan plutôt … hum … comment dire ? … "merdiques" ? + instabilité politique en Italie = des marchés +/- stables
Quand je parlais de la "zénitude" des marchés, on est en plein dedans je pense …
Arguments "bull" :
- la bilan de la Fed qui ne décroit pas (on reste stable entre le 06/07 et le 13/07 et toujours à un niveau supérieur par rapport au début d’année)
- un marché qui semble "insensible à la douleur des bad news" et se maintient là où on attendrait un massacre
Argument "bear" :
- Nous sommes toujours techniquement dans un marché baissier
- Il n’y a pas eu de "capitulation"
- Les valorisations générales restent historiquement élevées
- Les prévisions des analystes semblent trop optimistes et très loin d’une croissance normale des bénéfices
Entre les deux, il faut choisir. Perso, je reste modérément "bear" et ne compte toujours pas investir massivement mes 40 % de liquidités (et accessoirement, je conserve ma petite position short sur l’Eurostoxx50).
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#68 15/07/2022 08h56
- doubletrouble
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@Louis Pirson : Je ne suis pas étonné par ce que vous décrivez, depuis 2008 les marchés ont été conditionné au "bad news is good news" dans le sens où plus la situation empire, plus il est probable que les programmes de QE, les baisses des taux, la Plunge Protection Team et toutes les "mesures non-conventionnelles" mais devenues habituelles qui soutiennent les marchés soient déployées. Pour l’instant, rien n’est venu donner tort aux opportunistes qui exploitent cette dynamique malsaine depuis bientôt 15 ans.
✯ Mangia bene, caca forte, e non aver paura della morte.
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1 #69 15/07/2022 09h05
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Ce qui a changé depuis 2008, c’est que les banquiers centraux ne parviennent plus à glisser les problèmes d’inflation sous le tapis …
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1 #70 15/07/2022 09h19
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Aux arguments bear, il faut tout de même ajouter l’absence totale de catalyseurs à la hausse.
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#71 15/07/2022 10h14
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Mais dans ce contexte où tout manque sur cette planète (l’espace, l’eau, l’energie…) sauf les dollars, et où les marchés comme vous le dites très justement restent zen dans la tourmante actuelle, j’ai l’impression que le moindre petit catalyseur à la hausse pourrait faire redécoller très rapidement les marchés.
J’ai l’impression que tout le monde est le pied sur la pédale d’accélérateur, anxieux de rater le départ…
Le petit catalyseur à la hausse pourra-t-il suffir à occulter les baisses de bénéfice qui se profilent à coup sur (vous m’avez convaincu sur ce point du retour à la moyenne à venir), rien ne me semble acquis.
Et je ne vois pas trop non plus ce que serait le dit catalyseur.
Tout seul on va plus vite, ensemble on va plus loin
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3 #72 15/07/2022 11h36
- Louis Pirson
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Ce que vous décrivez me rappelle exactement les descentes 2000-2002 et 2007-2008 : des fortes hausses par des investisseurs anxieux de rater "le point bas" puis des nouveaux plus bas jusqu’à la capitulation.
Je ne dis pas qu’on va nous servir les mêmes plats cette fois-ci mais les conditions actuelles du marché me rappellent étrangement des circonstances que j’ai déjà connues.
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1 #73 15/07/2022 11h57
- Jef56
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Ours a écrit :
Aux arguments bear, il faut tout de même ajouter l’absence totale de catalyseurs à la hausse.
@Ours vous n’êtes pas crédible! 😀
Le train de la vie ne s'arrête jamais deux fois à la même gare.
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#74 15/07/2022 11h59
- lopazz
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Ours a écrit :
Aux arguments bear, il faut tout de même ajouter l’absence totale de catalyseurs à la hausse.
C’est marrant, pour ma part j’aurais mis ça dans les arguments bull
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[+2 / -1] #75 15/07/2022 14h38
- Pancake
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Le fait qu’on soit en période de forte inflation n’est il pas une raison parmi d’autres pour faire tenir les marchés et les empêcher de s’effondrer ? La performance réelle des actions après inflation est nettement moins bonne que ce que laissent penser les cours à première vue.
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