InvestisseurHeureux a écrit :
alexsince1978 a écrit :
Investir sur EDF c’est prendre le pari que l’Etat ne fera pas le choix de nous priver d’électricité.
Franchement, il n’y a pas de rapport. :-)
C’est pourtant la conclusion de la l’assemblée nationale et la commission européene.
Quelques explications et de retour en arrière:
1996, la commission europééne pose les bases de l’ouverture à la concurence du secteur de l’energie
2013/2014, On admet que c’est un echec total. Le secteur est en situation de désinvestissement sur le secteur et on va droit vers le blackout. Globalement, la commission redonne la main aux Etats pour relever la situation financière des groupes énergétique qui rappellons le d’après l’AIE doivent mettre sur la table 2500 milliards de $ d’investissement d’ici 2050. Le temps que les directives soit traduite en droit national .
Comment cela se traduit en France, cela commence Au 1ier janvier 2017 :
- les certificats de capacité. Concrètement, chaque fois qu’un distributeur d’énergie vends de l’énergie, en plus de l’achat de l’électricité, il doit acquérir un certificat par l’intermédiaire de RTE.
On a un prix plafonds de 20000 euros en 2017, 40000 euros en 2018, 60000 euros en 2020 et fin du plafonds en 2021
La conséquence pour EDF n’est pas simple à déterminer. On ne connait pas le prix moyen ni même la part de marché en MW des concurents sans production. Difficile à évaluer. On sait qu’on parle en milliards.
Difficile a dire si cela va suffire à redresse les comptes d’EDF. Il y une autre solution en réserve si cela ne suffit pas. A savoir imposer le tarif de rachat à l’énergie nucléaire. C’est ce qu’on fait les anglais avec Hinckley point et c’est validé par la commission européene. Demain, l’Etat Francais est en droit de garantir un tarif au nucléaireau frais du contribuable.
Il y a aussi un plan C de dire que finalement nos réacteurs de puissance n’ont pas vocation à être démanteler. Plus de 20 mds de trésorerie de libéré et un bilan assaini en contrepassant les provisions.
Vous chargez beaucoup de l’Etat français sur la situation d’EDF. Sans dire parler d’une entreprise à la gestion exemplaire, on peut pas écarté l’effet marché. On a une moyenne européene d’échange sur les marché de gros à 25 euros le MW en 2016… A ce tarif, personne ne gagne de l’argent. Le compte n’y est pas, il manque 30 euros et finalement les soucis financiers viennent de là. Rappellons que d’après la CRE le prix du MW de nos centrales amorties est de 42 euros.Si on regarde un peu la situation du secteur, on voit d’ailleurs qu’EDF n’est pas le "cancre".
Sur les prix, nos politiques gélent les tarifs par démagogie mais au final on a la hausse rétroactive. Il faut ajouter qu’in fine le tarif réglementé est plus cher que le tarif de marché.
Areva, cela a été très mal pris mais le deal final corresponds à un arbitrage en faveur d’EDF. Ils reprennent uniquement l’activité réacteur après recapitalisation et sans le risque des suites de L’EPR finlandais. 7,5 l’EBITDA c’est plutôt une bonne affaire et industrielement cela a du sens. On assiste à des série de deal favorable à EDF (et a ses minoritaires). On peut citer la cession de RTE dont la valorisation a pris 3,5 mds en 5 mois.
thome76, sur le deal, Hinkley point, les conditions financières sont généreuses. Le risque c’est la maîtrise du chantier. Sur ce point, il y a des éléments rassurants. Le dérapage du Flammanville ce sont les fissures de l’enceinte béton et la non conformité des pièce en provenance d’AREVA et en particulier la cuve acier. L’enceinte, l’effet d’expérience fait qu’il a peu de chance que cela se reproduise. En Chine, grace au retour d’expérience lié a Flammanville, il n’y a eu aucun soucis.