bonus cappé + turbo put EDF
Le 07/04 :
. achat de 483 bonus cappé EDF 7,00-12,40 13/06/2018 à 7,90 € ; 3 823,70 € avec les frais
. achat de 1 932 turbo put EDF 12,7766 Illimitée à 1,21 € ; 2 343,72 € avec les frais
Total 6 167,42 €.
Le sous-jacent a progressé, ce qui est le cas idéal pour cette stratégie : le bonus cappé vaut maintenant plus que l’action.
Mais demain, annonce du CA au 1er trimestre : ça peut bouger dans une direction non prévisible …
Je préfère prendre une petite plus-value (en fait grosse plus-value en % annualisé).
. vente de 483 bonus cappé EDF 7,00-12,40 13/06/2018 à 9.22 € ; 4 445,26 € avec les frais
Plus-value 621,56 €
. vente de 1 932 turbo put EDF 12,7766 Illimitée à 1,00 € ; 1 926,00 € avec les frais
Moins-value -417,72 €
Plus-value totale 203,84 € soit 3,30 % en 1 mois.
Stratégie bonus cappé + turbo put
Cette stratégie consiste à acheter simultanément, pour le même sous-jacent :
. bonus cappé à fort rendement et pas plus cher que l’action : en général près de la barrière basse pour un sous-jacent volatil
. turbo put devant compenser la baisse du sous-jacent le cas échéant (plusieurs façons de calculer la quantité nécessaire : par la parité ou l’élasticité).
L’évolution du sous-jacent peut ensuite être :
1 baisse sous la barrière basse : tilt ! le bonus cappé baisse et perd l’effet bonus mais le turbo put compense la baisse ; perte globale faible de l’ordre de 1 % (frais de courtage, écarts achat/vente, évolution barrière turbo put)
2 petite baisse mais > barrière basse : on peut attendre
3 stabilité ou petite hausse : le bonus prend de la valeur avec le temps et cote plus que le sous-jacent : gain global
4 forte hausse approchant ou dépassant le niveau bonus : le bonus plafonne alors que le turbo put baisse linéairement, la stratégie devient perdante.
En principe on devrait éviter le cas 4 perdant puisque qu’on passe avant par 3 gagnant, sauf pour des sous-jacents très volatils qui progressent très rapidement et font des gaps.
Cette stratégie a été testée 3 fois sur ce portefeuille avec les sous-jacents :
. Casino : cas 3 sur plusieurs mois, belle plus-value
. Vallourec : 2 fois le cas 1 puis cas 4, abandonnée avec moins-value (reste le bonus cappé qui pourrait la compenser)
. EdF plus haut : cas 3 sur 1 mois, petite plus-value.
Globalement la stratégie semble marcher, à condition de prendre un sous-jacent volatil mais pas trop.
C’est quand même une stratégie compliquée, à risque faible mais gain limité.
Je préfère la stratégie de base plus simple : bonus cappé acheté quand le sous-jacent est un peu bas.
Plus risquée mais plus rentable (par exemple à 25 % de la barrière basse pour un rendement annualisé de 10 %).
Mais en ce moment, avec un marché haut et peu volatil, elle est difficile à mettre en oeuvre.
BONUS CAPPÉ CASINO 37,00-60,00 € 15/12/2017 : Vente
Le 25/01 :
achat de 99 BONUS CAPPÉ CASINO 37,00-60,00 € 15/12/2017 à 51,60 € ; 5 116,40 € avec les frais.
Le titre a bien progressé, s’approchant du niveau bonus.
Certains voient la fin de cette progression :
Reuters a écrit :
PARIS (Reuters) - Casino voit la qualité de ses résultats se dégrader, selon les analystes de Barclays qui ont dégradé la valeur à "sous-pondérer", estimant que les performances du distributeur devraient encore rester largement soutenues par des éléments non opérationnels.
"La plupart des objectifs 2016 de Casino ont été atteints grâce à l’aide substantielle d’éléments non opérationnels", soulignent-ils dans une note publiée vendredi.
Après la consultation des comptes détaillés publiés dans le document de référence du groupe, ils estiment que la génération de cash flow en France aurait été négative de 386 millions d’euros, au lieu d’un résultat publié positif de 102 millions, sans le concours de 150 millions d’euros de dénouements et modifications de swaps de taux et de 338 millions d’euros de cession d’actifs immobiliers.
"Casino a atteint son objectif de croissance de génération de trésorerie en France grâce à des éléments non opérationnels", indique le bureau d’analyse.
Par ailleurs, l’objectif de 500 millions d’euros de résultat opérationnel en France que s’était fixé le groupe pour 2016 en réponse aux critiques du fonds Muddy Waters et de l’agence Standard & Poor’s, "a surtout été atteint grâce aux transferts ou aux fermetures de magasins déficitaires".
La barre promise des 500 millions (après 337 millions en 2015) a été atteinte alors que la croissance du chiffre d’affaires a été limitée à 0,3% en comparable, au lieu des 1,5% anticipés par le groupe.
Barclays estime que la poursuite de ces opérations de cessions ou transferts devrait constituer "le principal moteur de croissance du résultat opérationnel en France pour les années à venir".
OPTIONS D’ACHAT
Casino dispose en effet d’options de rachat, exerçables entre 2019 et 2022, sur des magasins Franprix, Leader Price et Casino qu’il a transférés en franchise en 2016.
"Si les franchisés parviennent à rendre ces magasins rentables dans les 3 à 5 ans, Casino pourrait alors exercer ses options et les consolider entièrement dans le résultat opérationnel, contribuant à la croissance de cet agrégat".
Barclays a également abaissé son objectif de cours sur Casino à 45,00 euros, contre 47,00 euros.
A la Bourse de Paris, le titre cède 0,45% à 56,45 euros à 12h50, alors que l’indice SBF 120 est stable au même moment, signant une progression de près de 24% depuis le début de l’année.
Mis sous pression par le fonds Muddy Waters fin 2015 pour manque de transparence, pile de dettes et ingénierie financière masquant la baisse de ses performances, et dégradé par l’agence S&P en catégorie spéculative en mars 2016, Casino s’est profondément transformé en 2016 pour regagner la confiance des investisseurs.
Il a vendu ses filiales au Vietnam et en Thaïlande pour se désendetter, a soldé l’échec boursier de Cnova aux Etats-Unis et engagé la vente du brésilien Via Varejo et de ses actifs de e-commerce, foyer de pertes plombé par la crise.
Grâce aux cessions, la dette financière nette a été ramenée à 3,37 milliards d’euros en 2016, contre 6,07 milliards en 2015.
Le groupe, qui tient son assemblée générale ce vendredi, a notamment soumis au vote de ses actionnaires le report de la limite d’âge pour Jean-Charles Naouri.
Agé 68 ans, le PDG actionnaire de contrôle de Casino aura atteint la limite des 70 ans fixée par les statuts de l’entreprise à l’issue de son mandat arrivant à échéance au printemps 2019.
Et puis un PDG de 75 ans quand un président de la république en a 39, ça ne donne pas envie …
Je préfère encaisser la plus-value.
vente de 99 BONUS CAPPÉ CASINO 37,00-60,00 € 15/12/2017 à 57,10 € ; 5 644,90 € avec les frais.
Plus-value 528,50 € soit 10,33 %.
Valeur à suivre, bien adaptée aux bonus cappés.
Peut-être bientôt un prochain épisode …
Dernière modification par ArnvaldIngofson (08/05/2017 17h33)