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5 #1 11/12/2017 15h49
- carignan99
- Membre (2016)
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Voici la présentation de mon tout nouveau et tout beau portefeuille PEA-PME. Il s’agit de mon 1er investissement en bourse et de la troisième couche de constitution de mon patrimoine :
- Couche 1 : ma société (créée voici quelques années)
- Couche 2 : immobilier (locatif + ma RP : 2012 et 2015 ; crédits immo.)
- Couche 3 : 1ers investissements en actions (2017)
- Couche 4 : intensification investissements en actions (50 à 100k€, en 2018)
Mes objectifs
Me lancer dans l’univers des actions avec une somme raisonnable au regard de mon patrimoine, pour me faire la main et comprendre ce dont il retourne. Mon niveau de connaissances dans le domaine était de l’ordre de 0,5/10 en sept 2017. Je me suis informé, ai beaucoup lu et l’évalue maintenant à 3-4/10. Mes objectifs :
- Portefeuille de type ‘acheter et conserver’
- 5% à 10% annuel de PV sur PRU (y compris dividendes) me satisferait ; plus me ravirait
- Une enveloppe défiscalisée : en l’espèce un PEA-PME (objectif de 5 ans minimum)
Ma démarche de sélection des actions
J’ai recensé l’ensemble des sociétés éligibles au PEA-PME, hors sociétés financières. Puis ai construit une base de données sur Excel avec une série d’éléments financiers, pour faire tourner un screener maison.
Etape 1 - screener : identifier des entreprises profitables et en croissance (critères-clés : CA, Ebitda, RN ; évolutions en valeurs absolues, taux et écarts-types 2012-2016), avec un bon bilan (ROE, D/CP) et capables de générer du cash (flux de trésorerie libre). Une 60aine de sociétés identifiées.
Etape 2 – affinage : pour éviter les biais du screener (méthode mécanique un peu ‘bête et méchante’), quelques sociétés ont été repêchées, dégagées ou réévaluées sur les bases suivantes :
- Lecture forums & presse
- Itération screener avec changements de poids sur les critères
- Lecture (rapide) rapports activité S1 2017 (et si dispo T3) des sociétés pré sélectionnées.
Etape 3 – évaluation potentiel de PV : identifier les sociétés que j’estime présenter de sérieuses chances de PV significatives sur leurs cours actuels. Attention toute particulière aux ratios P/CF et EV/ebitda + évaluation autant que puisse se faire du potentiel de développement de la société (savoir-faire spécifiques, existence de catalyseurs ‘évidents’, lecture avis forums etc.). Je recherchais aussi un certain équilibre entre valeur/dividendes et valeurs de croissance.
Etape 4 : le test final. Si le cours de cette société se dégrade, est-ce que je serais content de 1) la garder et 2) la renforcer à la baisse ? A ce stade, 10 actions ont été sélectionnées (après quelques arbitrages parfois douloureux).
Le portefeuille :
Ouverture d’un compte PEA-PME sur Bourse Direct et achats entre le 21/11 et le 7/12/2017.
Toutes ces valeurs emportent mon adhésion/confiance. Néanmoins, 4 se détachent un peu du lot.
Mes deux valeurs préférées
ESI Group. Son bilan n’est pas le plus joli du PTF mais il s’agit d’une société qui a su croitre (2013-16) tout en conservant de bons niveaux de profitabilité et de rentabilité. Le flux de trésorerie libre est en revanche à surveiller. J’ai rapidement accroché avec l’activité (prototypage virtuel) et la clarté / cohérence de son innovation de type ‘jumeau hybride’.
U10 connaît une contraction tendancielle du CA depuis quelques années. De là, mon esprit de (tout) petit entrepreneur ne peut pas s’empêcher d’admirer la capacité de cette boite à malgré tout maintenir des niveaux de profits raisonnables et à générer du cash. Son management– un autodidacte qui a récemment racheté un paquet d’actions, sur un cours très bas- m’inspire confiance. Je parie aussi sur la solidité, voire l’expansion, du créneau de la décoration intérieure, maintenant très largement démocratisée (cf. succès d’Ikea, émissions TV sur la rénovation/déco. etc.), dans un environnement macro qui devrait en principe s’améliorer et favoriser ce type de consommation.
Deux valeurs sélectionnées hors screener (sous pondérées dans le PTF) :
Ekinops. Je voulais étoffer mon portefeuille avec une société à fort potentiel, donc risquée. Son rapprochement récent avec OneAccess la fait passer du statut de nano capitalisation en forte croissance mais qui fait des pertes à celle de micro capitalisation (potentiellement) profitable.
ABC arbitrage. La lecture du forum a attiré mon attention dessus, comme amortisseur en cas de forte volatilité de la bourse (+ dividende sympa). Un bon élément à avoir en complément de PTF me semble-t-il.
Je ferai un point début janvier sur le premier mois du portefeuille (du 21/11 au 31/12/17). Dans cette attente, je lirai avec grand plaisir et intérêt tous commentaires ou critiques sur ma sélection.
Mots-clés : pea-pme, portefeuille, smallcaps
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2 #2 11/12/2017 16h55
- Scipion8
- Membre (2017)
- Réputation : 2535
Bonsoir Carignan99,
Bravo et merci pour cette présentation très claire !
Sur la méthode, je partage en grande partie votre approche : commencer par un screener et affiner par de la recherche et des infos qualitatives. Jusqu’à présent, pour moi cette méthode a plutôt bien fonctionné : c’est la partie de mon portefeuille qui performe le mieux jusqu’à présent (même si c’est à relativiser puisque surtout dû à la surperformance des small caps cette année). En tout cas je pense que cette approche permet à la fois d’être assez rigoureux sur la sélection (donc a priori de limiter les risques) et de découvrir peu à peu l’ensemble de la cote française.
Sur votre liste d’actions : elle me semble plutôt bien, même si désormais je préfère désormais donner à mes choix de small caps une orientation "croissance" plus marquée, c’est-à-dire que pour mon PEA-PME je pondère désormais davantage la croissance, et moins les dividendes (ADL Partner, par exemple, ne m’intéresse pas trop en raison d’une trop faible croissance, je ne suis pas convaincu par leur business model).
Je partage 7 lignes avec vous, dont 1 seule où je suis en plus-value (Kaufman & Broad) et 6 en moins-value (PSB Industries, U10, Aquila, ABC Arbitrage, Actia, Linedata) - alors que mon ratio de small caps en PV vs. MV est pour l’instant de 75/25 : par rapport à moi, vous avez fait les soldes ! ;-)
Sur ces valeurs, ma préférée est, de loin, Kaufman & Broad : j’aime beaucoup la possibilité d’avoir des constructeurs immobiliers à la croissance assez régulière sur mon PEA / PEA-PME, en complément de foncières en CTO. Je prévois de renforcer cette ligne même si cela fera monter mon PRU.
Bien qu’en perte sur ABC Arbitrage (-8%), je suis plutôt confiant pour 2018 (je parie sur des marchés plus volatils qu’en 2017) et j’envisage de renforcer. J’aime bien aussi Actia, qui me semble peu chère par rapport au reste du secteur : renforcement possible.
Sur PSB (-13%) et Linedata (-16%) je suis déçu par la performance depuis mon achat, mais je conserve sans trop de soucis car j’aime leurs secteurs d’activité (ni vente, ni renforcement).
Les 2 qui m’inquiètent le plus :
- Aquila (-13%) : le secteur d’activité me plaît, le dividende est sympa mais me semble insoutenable.
- U10 (-14%) : mon plus gros souci dans nos actions communes, je suis moins confiant que vous sur ce secteur, le dividende me semble insoutenable, et la sortie récente d’Indépendance & Expansion (qui avait été un facteur important dans mon achat) m’inquiète.
Sur les 3 actions de votre portefeuille que je n’ai pas, j’exclus ADL Partner (gros doutes sur le business model), mais je vais regarder ESI Group après vos commentaires élogieux. J’avais envisagé une petite ligne spéculative Ekinops (dont les fondamentaux ne permettent effectivement pas de passer un screener), sans concrétiser jusqu’ici : une valeur à suivre assurément, dans un portefeuille orienté "croissance".
Bon courage dans vos aventures boursières !
Dernière modification par Scipion8 (11/12/2017 17h18)
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#3 11/12/2017 17h25
- carignan99
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Scipion
pour être honnête, je me suis inspiré de votre démarche de screening. Votre post de présentation de PTF a été précieux pour moi, en termes de mise en place d’uns stratégie de sélection.
Concernant la valorisation des sociétés sélectionnées, vous avez su capturer en peu de mots (j’ai tendance à en utiliser trop…) l’étape 3 de mon process. J’ai en effet fait les soldes de fin d’année. Pas le choix : pas mal de sociétés passant mon screener étaient (de mon point de vue) trop chères et j’avais raté le coche. J’ai donc du faire preuve d’un peu de créativité.
Scipion8 a écrit :
elle me semble plutôt bien, même si désormais je préfère désormais donner à mes choix de small caps une orientation "croissance" plus marquée, c’est-à-dire que pour mon PEA-PME je pondère désormais davantage la croissance, et moins les dividendes (ADL Partner, par exemple, ne m’intéresse pas trop en raison d’une trop faible croissance, je ne suis pas convaincu par leur business model).
Je confesse avoir fait quelques arbitrages finaux en faveur des dividendes. Ça m’a aidé pour appuyer sur le bouton ’acheter’ et dépenser 13k€ sur un premier PTF. Sans doute un réflexe de débutant quoique ça ne puisse pas nuire d’avoir quelques actions qui distribuent. Pour ADLP ça a joué mais pas uniquement. Son CA récurrent + son portefeuille d’abonnés sont des gages de stabilité. Par ailleurs, je pense vraiment que si cette société peut s’imposer sur le créneau du cross-canal et de la fidélisation/rétention de clientèle, elle peut devenir une star. Ce qui me chagrine un peu est que dans la rubrique développement, ils mettent beaucoup l’emphase sur les assurances et pas sur le reste. On verra.
Scipion8 a écrit :
Les 2 qui m’inquiètent le plus :
- Aquila (-13%) : le secteur d’activité me plaît, le dividende est sympa mais me semble insoutenable.
- U10 (-14%) : mon plus gros souci dans nos actions communes, je suis moins confiant que vous sur ce secteur, le dividende me semble insoutenable, et la sortie récente d’Indépendance & Expansion (qui avait été un facteur important dans mon achat) m’inquiète.
Pour Aquila, je conviens aisément que la soutenabilité du dividende est loin d’être garantie. En fait, mon principal souci avec cette société est qu’ils ne sont pas très prolixes en termes de communication financière. Mais bon, tant qu’ils délivrent un dividende élevé, je le prendrai…
Concernant U10, je pense avoir acheté à pas loin du plus bas une entreprise qui sait travailler et gérer les passes difficiles. Et un management qui m’inspire une grande confiance. Il serait évidemment souhaitable qu’ils renouent avec la croissance!
Dernière modification par carignan99 (11/12/2017 22h38)
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#4 20/12/2017 16h40
- carignan99
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Je viens d’alléger sur ESI. Le cours recule aujourd’hui de -5.7%, après un mois de hausse quasi-ininterrompue. Ce qui suggère que le prix intègre maintenant bien les différentes annonces faites récemment (renforcement présence dans l’aéronautique, nouvelle version de logiciel pour l’automobile et nouveaux DAF + DRH).
Comme on m’a appris quand j’étais petit qu’il vaut mieux tenir que courir, j’ai récupéré mes gains en vendant 12 actions à 48.57€, soit +43% de PV sur le PRU (en 1 mois).
Avec ces sous (et un reliquat qui me restait en disponibilités), j’ai dans la foulée ouvert une nouvelle ligne sur Adomos, spécialisé dans la distribution d’actifs immobiliers d’investissement. Cette société connaît une croissance spectaculaire depuis 2013 (année où elle devient profitable) :
CAGR 2013-16 :
• CA = +47% (à 5.9M€ fin 2016)
• RE = +93% (à 1.5M€ fin 2016)
S1 2017 (vs S1 2016) :
• CA = +22%
• RE = +32%
Le cash-flow opérationnel est de 3.4M€ en 2016 (vs -106k€ en 2012)
Entre 2012 et 2016, la situation du bilan s’est considérablement assainie :
• Les dettes financières ont quasiment disparu (passent de 1.6M€ à 110k€)
• Trésorerie de 1M€ (58k€ en 2012).
• Reconstitution progressive des fonds propres (2.3M€ en 2012, 12.9M€ en 2016).
A ce jour, l’essentiel des ventes se font dans le cadre du Pinel. Le carnet de commande serait en hausse de +50% sur le S2. La société souhaite maintenant intégrer de l’immobilier ancien dans son offre (création d’une filiale dédiée, Adominvest et 1er immeuble acquis à Nîmes à l’automne 2017).
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2 #5 03/01/2018 18h23
- carignan99
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J’ai commencé à constituer mon PEA-PME fin novembre 2017. A ce stade, les performances ne veulent rien dire (à peine plus d’un mois d’existence) mais pour le principe et pour partir du bon pied en ce début 2018, voici une mise à jour du portefeuille (si ça intéresse quelqu’un…).
Mouvements de décembre 2017 (jusqu’au 28/12) :
• Apport de 1k€ supplémentaire mi-décembre
• Allègement sur ESI (12 actions vendues à +43% sur PRU)
• Achat de 989 actions Adomos, le 20/12 (cf. post #4)
Performances du 21/11 (début PTF) au 28/12/17 (fin année) :
• TRI (sur 37 jours) = +4,1%
• Les tops : ESI (+30,4% sur PRU), Kaufman & Broad (+6,7%) et Aquila SA (+4,1%)
• Les flops : Actia (-7,9%) et ADL Partner (-2,9%)
Fin décembre 2017/début janvier 2018 :
J’ai mis à profit mes quelques jours de congés pour apporter 2k€ de plus le 29/12 (trouvés dans la hotte du Père Noël, lui-même s’étant servi sur mon compte courant d’associé…) et dynamiser un peu le tout avec des investissements de ‘croissance’. Plus fondamentalement, je me suis aussi posé deux minutes pour réfléchir à l’architecture du portefeuille.
Ce qui m’a amené à le diviser en quatre poches :
La théorie est la suivante : plus la ligne est vers le haut et moins je devrai m’en préoccuper. Les deux premières poches sont en principe destinées à rester tranquillement dans le portefeuille. Plus on va vers le bas, plus le risque augmente – et donc aussi l’espérance de PV. Aussi des actions avec lesquelles je n’ai pas d’attachement particulier (à part ESI Group, mon action préférée).
Fond de portefeuille : des sociétés qui ont démontré sur une dizaine d’années qu’elles sont capables de générer des profits, de la rentabilité et du cash ; le tout avec des betas relativement faibles, sans s’endetter et en versant des dividendes avec une régularité de métronome (y compris au titre des années les plus compliquées comme 2008 et 2011). Bref, en principe des sociétés ‘solides’ dont la vocation est de rester de façon durable dans le portefeuille.
Managériales : le management de ces sociétés a été un point important dans leur sélection. J’ai déjà évoqué le cas de U10 (et mon inclination à faire confiance au patron de cette boite). Dans le cas de Kaufman & Broad, leur (conséquent) plan d’épargne salariale a attiré mon attention. Bref, des entreprises pour lesquelles les variations de cours m’inquièteront moins que pour d’autres parce que je sais que leur management/salariés sont impliqués dans la boite.
Le coin des bonnes affaires (ou ce que je pense être de bonnes affaires !) : là, je suis complètement opportuniste. Clairement, l’idée est d’acheter en soldes des parts de sociétés à priori profitables et rentables sur le moyen terme (passaient mon screener sur la base des données 2012-2016) mais qui se sont pris un coup de massue boursier en 2017. Avec pour objectif des PV de l’ordre de +15% à +30%. Linedata et PSB ont été achetées à presque leur plus bas sur 52 semaines. PVL = pur opportunisme fin décembre. Actia : j’ai un gros doute sur le PRU - j’ai repris mes calculs et arrive grosso modo à 7,50€ - j’ai sans doute sur estimé sa valeur ’intrinsèque’ (pour peut qu’il existe une telle valeur). On verra bien – elle reprend du poil de la bête depuis quelques séances.
Croissance : pour mettre un peu de peps dans le portefeuille, j’ai récemment initié des lignes sur deux sociétés supplémentaires (Adomos et Genoway) qui ont d’après moi un potentiel de PV autour de +50%.
En principe, le portefeuille est maintenant plus ou moins stabilisé. On verra bien s’il survit aux communiqués de fin janvier (CA T4) puis au printemps et à la publication des résultats de 2017…
Dernière modification par carignan99 (04/01/2018 16h25)
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#6 14/01/2018 11h18
- bibike
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Bonjour carignan99, intéressant votre portefeuille (méthodologie ).
carignan99 a écrit :
j’ai repris mes calculs et arrive grosso modo à 7,50€ - j’ai sans doute sur estimé sa valeur ’intrinsèque’ (pour peut qu’il existe une telle valeur).
Comment estimez/calculez vous vos valeurs intrinsèques / objectifs de cours ?
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#7 14/01/2018 12h05
- carignan99
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bibike a écrit :
Bonjour carignan99, intéressant votre portefeuille (méthodologie ).
carignan99 a écrit :
j’ai repris mes calculs et arrive grosso modo à 7,50€ - j’ai sans doute sur estimé sa valeur ’intrinsèque’ (pour peut qu’il existe une telle valeur).
Comment estimez/calculez vous vos valeurs intrinsèques / objectifs de cours ?
Comme je peut
Au préalable, je souligne avoir de sérieux doutes sur l’existence d’une ’valeur intrinsèque’. Le ’pour peut qu’il existe une telle valeur’ est important. Celle-ci résultant de la rencontre d’une offre et d’une demande, avec une grosse louche de probabilités calculées sur des profits futurs + le phénomène bien connu des économistes de ’prophétie autoréalisatrice’. Bref, le cours d’une action résulte assez largement de ce que les intervenants du marché pensent que ça vaut.
Cela étant dit, je procède par agrégation de plusieurs estimations :
1. Les miennes : je suis un grand fan de l’EV/Ebitda puis évaluation par les comparables. La grosse difficulté que je rencontre: bien calculer l’Ebitda (je ne dis pas y arriver comme un professionnel mais j’essaye de le faire sérieusement) et estimer son évolution à très court terme + trouver des comparables aussi pertinents que possibles. J’arrive à des estimations hautes/basses et prends la moyenne.
2. L’estimation de la FairValue du Morning Star. Basée sur une approche du DCF (c’est ce qu’ils disent), donc une vision plus prospective que la mienne. Je suis très prudent face au DCF, qui peut facilement se transformer en exercice de type ’boule de cristal’. Néanmoins, les estimations du MorningStar sont presque systématiquement beaucoup plus conservatrices que toutes celles que je vois par ailleurs. Ce qui m’inspire confiance.
3. Les objectifs de cours publiés par les ’analystes’ et/ou fonds d’investissement (Portzamparc etc.)
4. Les estimations (quand elles existent) données par les membres de ce forum, avec analyses à l’appui.
Au final, je pondère ces quatre sources. De l’ordre de 40/50% pour la mienne, 20% pour celle du Morningstar et selon les cas 10/30% pour celles des ’analystes’ et 10/30% pour celles des membres de ce forum.
Mon raisonnement : prendre en compte les estimations des autres me permet de faire deux choses. D’abord prendre en compte la vision de ceux qui in fine font le cours d’une action, c’est à dire les investisseurs/analystes. Ensuite de reconnaître mes limites : je ne suis pas un génie et ce n’est pas moi qui vais établir la ’vraie’ valeur d’une action. Par contre, je sur-pondère mes propres estimations parce que ce sont mes sous et qu’il convient que je sache pourquoi j’achète ou pas à ce prix.
Pour Actia ça donnait (valeur pondérée surlignée en jaune) :
avec une borne supérieure à 8,2€.
A se demander pourquoi j’ai acheté à un PRU de 7,49€! A l’époque (fin 2017), mon process de sélection/estimation s’appuyait sur les comptes annuels 2012 à 2016 + jeter un coup d’œil un peu sommaire sur les rapports du S1 2017. Depuis, j’ai affiné en intégrant de façon plus plus formelle le S1 2017 dans les calculs d’ev/ebitda. Et pour Actia, ca fait baisser l’estimation.
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#8 18/01/2018 15h30
- bibike
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carignan99 a écrit :
Agaçant que je n’ai pas de PEA. raaaah.
Bonjour,
Je rebondis sur votre message sur la file High Co.
Pourquoi avoir ouvert un PEA/PME plutôt qu’un PEA tout court ?
Généralement on fait l’inverse, justement pour ne pas avoir votre problème sur HighCo (ou au pire on ouvre les deux, avec au moins un apport numéraire, pour l’antériorité fiscale).
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#9 18/01/2018 22h07
- carignan99
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bibike a écrit :
carignan99 a écrit :
Agaçant que je n’ai pas de PEA. raaaah.
Bonjour,
Je rebondis sur votre message sur la file High Co. Pourquoi avoir ouvert un PEA/PME plutôt qu’un PEA tout court ? Généralement on fait l’inverse, justement pour ne pas avoir votre problème sur HighCo (ou au pire on ouvre les deux, avec au moins un apport numéraire, pour l’antériorité fiscale).
Parce que je souhaitais circonscrire le champs des possibles, pour deux raisons.
Une raison pratique : je voulais me construire un screener maison, donc sélectionner des sociétés au sein d’un univers fini. Ce que permet le PEA-PME (liste de 330 entreprises et des brouettes). Et puis comme je comptais investir dans des PME et pas dans de ’grandes entreprises’, je n’étais pas embêté dans le cadre de cette enveloppe (le statut de PME étant prédéfinit).
Une raison psychologique : je me connais - j’ai une fâcheuse tendance à partir dans tous les sens. Limiter au PEA-PME me permet de minimiser les possibilités d’achats d’impulsion. L’exemple de High Co est excellent de ce point de vue : dans le feu de l’action, j’aurais été capable de vendre une autre action achetée il y a 10 jours rien que pour acheter celle-là. Là, mes ardeurs ont été freinées et c’est très bien comme ça.
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#10 23/01/2018 23h38
- carignan99
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Aujourd’hui :
Allègement sur Prodware (suite un un petit coup de sang, cf. ici)
Allègement sur Actia , qui approche la valorisation que je lui donne (de nombreux participants au Jeu The Bull ont un autre avis, je me trompe peut être mais tant pis).
Et avec les sous, achat d’une ligne sur Biosynex, une Medtech spécialisée dans les TDR, ce qui comme chacun sait signifie ’tests de diagnostic rapide’ (auto tests ou tests rapides pour les médecins, biologistes etc.). Avec un fort axe de développement sur l’export, en Afrique (pour les tests HIV, hépatites, malaria etc.) et aux États-Unis, dans le domaine de l’obstétrique notamment.
Cette société a attiré mon attention pour les raisons suivantes :
- Je comprends ce qu’ils vendent et ça a l’air de répondre à un vrai besoin
- Une stratégie d’acquisitions (de sociétés) qui a l’air intelligente
- Un CA qui double tous les ans entre 2012 et 2016, à 27M€ en 2016 (et 15,6M€ au S1 2017)
- Dégage un Ebitda positif depuis 2016 (4,79% ; 8% au S1 2017)
- Un RN positif pour la première fois au S1 2017 (1M€)
- Le PDG et le DG ont acheté pour 0.5M€ d’actions entre juillet 2017 et janvier 2018 - pas de signes ’d’oublis’ de déclaration à l’AMF ou de reventes dans tous les sens, comme pour Prodware!
- C’est une société alsacienne et je n’ai pas encore de société alsacienne dans mon PTF
Bref une Medtech en très forte croissance et qui commence à dégager des profits.
Deux points néanmoins à surveiller (rien n’est jamais parfait) :
- A l’air de bien aimer les AK (mais est-ce surprenant pour une Medtech?)
- Un endettement à priori pas délirant (de l’ordre de 30% des fonds propres) mais qui pèse fort sur les résultats (en 2016 : Dette nette / Ebitda = 4,8)
Valorisation :
J’arrive à un EV (S1 2017)/Ebitda (2016) de 33, ce qui est en ligne avec les principaux comparables que j’ai trouvé (Alere, Bio-Rad). Sur cette base, ce n’est clairement pas sous-évalué. Néanmoins, l’Ebitda dégagé au S1 2017 (sur 6 mois donc) est similaire à celui de l’année 2016 (12 mois). Si on l’annualise de façon bête et méchante, on aboutit à un EV/Ebitda de 17. Donc pour le coup, un cours sous-évalué p/ aux comparables. Bien entendu, il s’agit d’une hypothèse très optimiste (annualisation).
Ma thèse est que, sauf catastrophe, la publication des résultats de 2017 au printemps 2018 devrait mettre à jour une sous-valorisation du cours s’il n’évolue pas d’ici là. Sans compter (autre hypothèse très optimiste) une dynamique vers plus de marges et de profits dans le futur.
Je ne suis pas capable d’évaluer une cible de cours (pas assez doué pour pondre un DCF et je ne possède pas la boule de cristal qu’il faut pour ce genre d’exercice). Mais ma thèse est que le marché n’a que partiellement intégré le passage d’une société en très forte croissance qui fait des pertes à celle d’une entreprise en croissance qui fait des profits (d’ailleurs, le cours n’a pas bougé des masses depuis la publication du rapport semestriel en 2017).
Bref, achat ce jour à un PRU de 3,85€. On verra bien.
Note de précaution : les CA, Ebitda et RN mentionnés dans ce billet ont été odieusement pompés sur le Wall street Journal, donc bruts et sans lecture des rapports (CIR pas retraité etc.).
AMF : je suis actionnaire d’une ou plusieurs société(s) citée(s) dans ce message
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#11 24/01/2018 20h18
- Gog
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Comment utilisez-vous The Bull ? J’avoue trouver le site très abscons.
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#12 24/01/2018 20h50
- carignan99
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Pour être honnête, je ne l’utilise pas pour mes sélections, je regarde le classement des valeurs par curiosité ici (lien).
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#13 28/02/2018 21h23
- carignan99
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Bonsoir,
après de jolis débuts en janvier 2018, le portefeuille s’est pris de pleine face la ‘correction’ du mois de février. En TRI, ça donne :
Total depuis création (21/11/17) : + 7,2 %
Total 2018 : +3,22 %
- Janvier 2018 : + 4,86 %
- Février 2018 : - 1,56 %
Février aurait pu être pire. A un instant, je me suis retrouvé à -8% en YTD… ça a donc bien remonté. Et +3,2 % en YTD reste mieux que le CAC small (+ 1,5 %) ou qu’I&E (+ 2,1 % au 21/2/18).
Mouvements de janvier/février 2018 :
Pas mal de mouvements, certains ‘réfléchis’, d’autres complètement idiots au moment de la ‘correction’ boursière de février. J’ai finalement trouvé la stratégie adéquate pour passer ces moments difficiles (le secret est expliqué ici).
En résumé :
• Allègement sur Adomos (parce que ça avait dépassé ma cible de cours ; avec PV de +41,7%,)
• Vente d’Actia (avec PV de +2,6 % ; je n’y croyais plus – cf. post #10 ci-dessus)
• Vente de ma ligne Linedata (MV de -4,7 %)
• Vente de Genoway (MV de -8%)
• Aller-retour sur Prodware (PRU abaissé à 11,17€)
• Renforcement sur Ekinops
• Achat de Biosynex (cf. post #10, ci-dessus)
• Achat de Graines Voltz
Le PTF à fin février 2018 :
Fond de portefeuille : plutôt stable (c’est ce qui est attendu de ces actions), bien qu’ADL ne soit pas très pêchue. Il faut dire que sa stratégie de développer les ventes d’assurances comme relai de croissance ne soulève pas l’enthousiasme des foules actionnaires.
Managériales : elles vivent leur vie toutes les deux. On en n’entend qu’assez peu parler et quand ça arrive, c’est à bon escient. Bref, j’en suis ravi.
Opportunistes : ce n’est pas le Pérou. Pour Graines Voltz, je l’ai acheté un peu chère (comment savoir quand on appuie sur le bouton ?) mais comme je vise dans les 60-70€ à terme, ce n’est pas un drame. Pour Orchestra, je table sur un couple qui a su bâtir une très belle marque et le petit empire de distribution qui va avec. Je leur fait confiance pour remonter la pente. Prodware : management conforme à son historique pas clair (BS, achats/cessions dirigeants …) mais "c’est une bonne part de la raison qui fait qu’on a pu payer Prodware pas cher" (J. Leivrek, ici). PVL : j’attends que le marché reconnaisse que à ce prix, elle est simplement sous-valorisée.
Croissance : mon action préférée (ESI Group) continue de publier régulièrement des annonces en phase avec sa stratégie/vision (se positionner en leader mondial du prototypage virtuel, surtout dans les industries automobiles et aéronautiques). Annonces que le marché accueille presque systématiquement avec une hausse intéressante du cours.
Adomos est toujours en forme. J’ai cédé la moitié de ma ligne à mon cours-cible et maintenant, on verra bien jusqu’où ça ira.
Biosynex et Ekinops : tant que les bilans/CR 2017 ne sont pas publiés, difficile de commenter (feront ou feront pas des bénéfices?)
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#14 28/02/2018 23h08
- bibike
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carignan99 a écrit :
Opportunistes : ce n’est pas le Pérou. Pour Graines Voltz, je l’ai acheté un peu chère (comment savoir quand on appuie sur le bouton ?)
En fait vous pouvez, vous êtes chez Bourse Direct de mémoire, dans la fenêtre d’ordre vous avez à droite ce pavé :
En séance, colonne gauche, là ou il est écrit "PTO" pour Prix Théorique d’Ouverture vous avez le cours de fixing prévisionnel en fonction de ce qu’il y a dans le carnet d’ordre, sachant que le PTO n’est pas égal à la meilleure offre à l’achat mais au prix auquel s’échangeront le plus d’actions (volume).
Faites le calcul mental en live, à l’instant T vous verrez également qui seront les derniers servis et qui manquera le fixing malgré un ordre au cours du PTO.
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#15 01/03/2018 08h49
- carignan99
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Je l’ai acheté à 44€ et des brouettes sachant que (de mémoire) c’est redescendu les jours suivants à 39-40€. Si j’avais attendu un peu, je l’aurai eu beaucoup moins chère. Mais comment savoir que ça allait redescendre? Cette question n’appelant pas vraiment de réponse j’imagine - personne ne pouvant prévoir le cours à plusieurs jours, y compris sur BD
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1 #16 01/03/2018 08h53
- bibike
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Désolé j’avais mal compris le sens de votre interrogation. Je pensais que vous aviez passé un ordre marché sans connaitre le prix du fait du fixing.
Effectivement vu sous cet angle, personne ne le sait.
Si vous êtes serein sur le potentiel, alors qu’est-ce qu’une différence de 10% sur votre PRU, si cela vous permet de ne pas manquer le train à venir…
Merci pour le partage de votre portefeuille et de vos réflexions.
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#17 01/03/2018 09h04
- carignan99
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Oui, c’était plutôt générale comme questionnement - cela étant dit, je ne savais pas ce que PTO voulait dire!
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#18 11/07/2018 19h21
- Gog
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Le suivi de votre portefeuille était très intéressant. Pourrait-on avoir des nouvelles ?
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1 2 #19 21/06/2020 15h48
- carignan99
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Grosse mise à jour de mon portefeuille PEA-PME.
PREAMBULE
Ce portefeuille a très fortement évolué depuis sa création en 2017. J’ai complètement restructuré mon patrimoine en 2018 puis en 2019 (et je continue en 2020). Dans la nouvelle architecture, le PEA-PME n’a pas vocation à recevoir de nouveaux apports (à la différence du CTO). Il constitue une part mineure de mon patrimoine et je le conçois maintenant comme une enveloppe dédiée à la recherche de fortes plus-values, sur des petites capitalisations (avec les risques associés… ; le CTO étant réservé aux capitalisations moyennes et grandes).
Ce reporting ne concerne que le PEA-PME.
HISTORIQUE DES PERFORMANCES
Apports totaux (fin 2017) : 15 000€
Valorisation au 19 juin 2020 : 18 140€
Performance globale (2,5 années ; valorisation / apports) = +20,9%.
TRI annualisé (avec entre parenthèses l’évolution du CAC small GR)
- 2017 (1 mois) : +4,1% (+3,7%)
- 2018 : -21,2% (-25,6%)
- 2019 : +7,1% (+18,1%)
- 2020 (5,5 mois) : +38,4% (-15,0%)
En 2019, il est devenu apparent que ses performances se trainaient et j’ai pris la décision de lui donner du punch, en le réorientant vers un profil plus agressif.
J’ai commencé par faire du ménage : exit U10 (MV -58%), Orchestra (MV -28%) et ADL Partner (MV -15%). Aquila, ABC Arbitrages et Kaufman et broad passent sur le CTO (valeurs de rendement, que j’apprécie). Je recherche maintenant des valeurs à fort potentiel de PV, qu’il s’agisse de sociétés de croissance ou de type value (peu me chaut).
J’ai eu aussi trois coups de bol récents, en lien avec le Covid (Biosynex, Serge Ferrari et Bio UV, cf. détails ci-dessous).
LES VENTES EN 2020
Adomos : MV -50%. Je conserve l’autre moitié de la ligne. Cf. commentaires plus bas.
BD Multimedia : MV -33%. J’avais pourtant bien noté que ce dossier comportait pas mal de bizarreries, comme le soulignait JLevreik (cf. son blog). Tant pis pour moi.
Prodware : MV -17%. Je n’y croyais plus et j’avais besoin de cash pour d’autres achats.
Biosynex : PV +293%. Ligne vendue intégralement lors de la flambée du cours pendant le Covid. Gros coup de bol donc.
Bio UV : PV + 84%. Spécialiste du traitement de l’eau par UV (piscines etc. + fortes opportunités pour l’eau située dans le ballast des navires de commerce). Vendue lors de la flambée de mai 2020, avec l’annonce d’un traitement des surfaces anti-covid. Second coup de bol !
Serge Ferrari : PV +64%. Achat le 13 mai, revente de la moitié de la ligne le 15 mai, lors de la flambée du cours. Je conserve le reste. Troisième coup de bol donc. Merci Oliv21 !
Dedalus : PV +100%. Secteur qui me semblait porteur + entreprise bien gérée. Petit allègement en février (PV +23%) puis grosse PV (+100%) sur le reste de la ligne, lors de l’OPA initiée par Dedalus Italia.
Graines Voltz : PV +47%. Allègement important. Je conserve le reliquat pour voir jusqu’où ça peut aller et si M. Voltz, une fois qu’il aura bien gavé l’albatros (sa holding), finira par vendre (en tout cas, le cadre fiscal est en place pour le faire, via sa holding).
Fountaine Pajot : PV +34%. A de nombreux égards, bien mieux que Catana ou Beneteau (croissance du CA, génération de cash, valorisation). Achetée en avril 2020 parce que ça avait l’air vraiment bon marché. Revendue en juin parce que j’ai de gros doutes sur ce type de loisir discrétionnaire en période de récession.
Avec ces PV (plus la cession de deux SICAV que j’avais = sextant PME et Lazard PEA-PME), j’ai pu faire les soldes au printemps 2020 (cf. ci-dessous).
AU 19 JUIN, LE PTF RESSEMBLE A CA :
LES VALEURS DE LONG TERME (ACQUISES AVANT 2020)
Adomos : son métier traditionnel est d’exploiter des fichiers de contacts (leads) dans le domaine de l’immobilier (les leads sont vendues à des tierces parties ou utilisées pour vendre de l’immobilier locatif). En 2018, initiation d’une troisième activité, de marchand de biens. Le CA a plus que doublé entre 2015 et 2019. Le modèle d’affaires est cohérent (même si certains n’apprécient pas un bilan farci de fichiers clients). J’avais tout vendu (PV +42%), puis en avait repris (PRU 0,93€). Depuis, je me suis pris un beau gadin. Les profits sont assez décevants et la génération de cash se fait attendre. J’ai allégé la ligne (MV -50%) mais je patiente pour le reste, en misant surtout sur les retombées financières de l’activité de marchand de biens.
Ekinops : l’achat de OneAccess m’avait bluffé, démontrant l’énorme ambition de cette boite. C’est l’histoire de la grenouille qui se veut faire aussi grosse que le bœuf…mais qui (pour l’instant) ne s’en creva pas !
Cette acquisition devait générer des synergies (réseaux optiques, équipements associés et routage) et permettre d’atteindre une taille critique suffisante pour intéresser les grands comptes. Ma thèse d’alors était que ça la faisait passer du statut de nano capitalisation en forte croissance mais en pertes à celle de micro-capitalisation (potentiellement) profitable. Le CA passe de 15 à 93M€ entre 2015 et 2019. En 2018, l’Ebitda devenait positif. En 2019, elle devient bénéficiaire. En mai 2020, Ekinops a remporté un marché avec un grand compte, pour sa nouvelle offre de connectivité 10Gb/s (je n’ai pas tout compris mais ça a l’air super comme truc et très prometteur pour le futur). L’endettement reste maitrisé et à fin 2019, elle était en situation de cash net (≈+8,5M€, pour une capitalisation de l’ordre de 150M€). Si elle continue sur cette dynamique commerciale et d’amélioration de la profitabilité et de la rentabilité, il n’y a pas de raison pour que ça ne continue pas à grimper.
ESI Group : ils font du prototype industriel virtuel (le ‘jumeau virtuel’, très cool). Le modèle d’affaires (investissements sur les solutions de réalité virtuelle + structure commerciale) a mis du temps à se mettre en place. La croissance organique est de +7,8% sur 2019, avec une amélioration des ratios de profitabilité. Présent dans le fonds de JF Delcaire (HMG Découvertes), qui notait dans son rapport de février 2020 qu’ESI opère dans un contexte de transactions sectorielles à des multiples très supérieurs à ceux d’ESI (forte PV potentielle en cas d’OPA ?).
Eurogerm : croissance modérée mais entreprise qui a l’air bien gérée, quoiqu’on note un coup de mou en 2019 (profitabilité, rentabilité). Bénéficiaire et en situation de cash net (environ 10% de la capitalisation), elle est aussi très présente à l’international. Dans les portefeuilles de HMG Découvertes et Raymond James Microcaps.
Envea : croissance modérée à prix modéré, sur un créneau manifestement porteur (mesures de la qualité de l’air et de l’eau). Société bien implantée en Asie. L’endettement est ok et on trouve pas mal de fonds de belle facture dans le capital, dont Raymond James Microcap, Portzamparc, …
LES ACHATS ’VALUE’, AU PRINTEMPS 2020
NRJ : la ‘value’ dans toute sa splendeur : mature, pleine de cash et avec des actifs sympas (mais d’autres moins top). PDG bof bof pour les minoritaires. Mais à ce prix-là (PRU 4,9€), c’était trop tentant !
Gaumont : analysée en long, en large et en travers par JLevreik et souvent discutée sur le forum de l’IH. 100€ tout rond me paraissait être un bon point d’entrée.
Groupe Open : CA en berne mais bilan ok et société bénéficiaire ; à 10,2€, ça avait l’air bien.
Plastique Val de Loire : petit pari sur un rebond (à 4€, ça avait l’air vraiment pas cher).
Witbe : identifie les pannes et dysfonctionnements des services numériques (robots qui reproduisent les comportements des utilisateurs). Un dossier ‘borderline’ : CA en berne, résultats chaotiques (un coup bénéficiaire, un coup non) et une situation de cash net négative à fin 2019. Mais l’Ebitda a fortement progressé en 2019, apparemment porté par une bonne dynamique commerciale.
Avenir Telecom : achat très spéculatif. Un nain face à des Apple ou Samsung, elle ne fait pas de bénéfices, ses fonds propres sont négatifs et elle traine un passif judiciaire de 17M€ (pour une capitalisation de 14-15M€). Bref, tout pour plaire. Cela étant, il semblerait que le recentrage sur les ventes de téléphones mobiles et d’accessoires en mobilité commence à porter ses fruits (belle progression du CA au S2 2019). Elle est par ailleurs en situation de cash net, à hauteur de presque 5M€. Et concernant le passif judiciaire : elle a proposé à ses créanciers un remboursement anticipé et immédiat de 20% du montant des créances, pour solde de tout compte. Ce qui règlerait définitivement le problème. Délibéré en juillet. En somme, beaucoup de si : si les ventes continuent de progresser, si les charges continuent d’être maitrisées et si les créanciers acceptent le deal, cette société peut envisager de commencer à entrevoir un filet de lumière au bout du tunnel.
LES ACHATS ’CROISSANCE’, AU PRINTEMPS 2020
Saint Jean Group : une jolie lyonnaise, spécialiste de la raviole et des pâtes fraîches (et aussi des quenelles mais je n’aime pas les quenelles). Ici, je me positionne clairement sur du long terme. Les dirigeants ont l’air de savoir ce qu’ils font, apparemment un bel outil industriel, dans un secteur relativement défensif (CA de +6% au T1 2020 ; mais en repli à fin avril). La société réoriente son activité en faveur de sa marque propre Saint Jean et les ventes progressent aussi dans le bio (marque Comptoir du Pastier). La croissance est régulière et le bilan de bonne facture (nette amélioration en 2019, avec un score de Piotroski de 8). En situation de cash net à fin 2019, pour environ 1/3 de sa capitalisation. Néanmoins, l’activité nécessite sans doute pas mal de cash : le développement de l’outil industriel et d’une marque propre, ce n’est pas non plus gratuit. Les achats de dirigeants m’ont fait sauter le pas : Laurent Deltour (administrateur) a acheté pour 3,4 millions d’Euros d’actions en avril 2020 (à 20€ pièce) et le PDG pour 640k€. J’ai pu acheter (presque) au même prix qu’eux.
Verimatrix : belle recovery aixoise, qui a acheté Verimatrix en 2019 (le CA triplant à cette occasion). Le secteur est très porteur (solutions logicielles de sécurité, en particulier des vidéos) et d’après Portzamparc, il existe un attrait spéculatif non négligeable (le fonds majoritaire OEP pourrait vouloir racheter le groupe). C’est cher : PER=37 et EV/Ebitda=20.
Esker : de la croissance également chère mais solide, profitable et rentable (quoiqu’on note un petit coup de mou en 2019), avec un bilan solide. Entreprise opéable ?
Focus Home Interactive : de la croissance pas chère, situation de cash net positif et de très bons niveaux de rentabilité. Pluvalca, Moneta et Sextant PME (pour ne citer qu’eux) sont au capital.
Generix Group : croissance modérée mais régulière, avec des indicateurs de profitabilité et de rentabilité qui s’améliorent (score de Piotroski de 7 en 2018 puis en 2019). Un point d’attention : le niveau de dettes n’est pas négligeable (D/CP de 47%) et le cash net est négatif. Cela dit, ça me semblait être une bonne société pour diversifier le portefeuille dans la logistique/gestion de la supply chain. A noter : plate-forme logicielle en mode SAAS (avec les revenus récurrents qui vont avec). Ce n’est pas donné (PER=34 et EV/Ebitda=15).
Easyvista : très forte croissance. Devient bénéficiaire en 2018 et les marges progressent fort en 2019. La croissance devrait souffrir en 2020 mais à noter qu’environ 80% du CA est récurrent. Et à 57€, ça me semblait être un bon point d’entrée dans cette belle entreprise.
Hipay : achat suiviste (JLevreik sur son blog, gdauph sur ce forum et valeurdebourse). Fintech qui crame du cash et ne fait pas (encore) de bénéfices + toute une embrouille avec les CAC sur les comptes de 2019. Mais je trouvais ça pas trop cher pour une grosse espérance de gains. Petite position étant donné le caractère très très spéculatif du dossier.
Trigano : n°1 européen des camping-cars. Un bilan sain, qui devrait lui permettre de faire le dos rond en ces temps troublés. Dans le fonds HMG Découvertes.
Bastide le confort médical : la santé à domicile est un secteur qui devrait continuer à se développer. CA en croissance régulière et l’Ebitda suit le mouvement. Mais endettement très très élevé (ce qui pèse sur la rentabilité). Pas mal de fonds y sont positionnés (dont HMG Découvertes et Portzamparc).
Vente-unique.com : vendeur de mobilier en ligne, en expansion à l’international. Les investissements (doublement de la surface d’entrepôts et internalisation de la logistique) ont pesé sur les comptes. Mais ces investissements sont maintenant presque finalisés, la marge brute est relativement stable, il y a très peu de dettes et à fin mars 2020, le cash net était de 9M€ (hors norme IFRS 16 ; pour une capitalisation de 49M€). On trouve plusieurs fonds au capital, dont sextant PME et Pluvalca.
Magillem design services : éditeur de logiciels de CAO, dans le secteur de l’électronique. Achat impulsif, à la suite du post de Vince7 sur le forum et d’un article sur boursier.com (j’ai pris l’abonnement à 1€ pour le lire). Malgré l’arrêt de la croissance en 2019, la direction prévoit une progression du CA avec l’acquisition de nouveaux grands comptes et le bilan est manifestement plein de cash (trésorerie nette 2019 de 2,2M€ pour une capitalisation de 6,2M€).
Dernière modification par carignan99 (21/06/2020 20h50)
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3 #20 03/09/2020 11h00
- carignan99
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Mise à jour du PEA-PME
-------------PREAMBULE-------------
Ce portefeuille a très fortement évolué depuis sa création en 2017. J’ai complètement restructuré mon patrimoine en 2018 puis en 2019 (et je continue en 2020). Dans la nouvelle architecture, le PEA-PME n’a plus vocation à recevoir de nouveaux apports. Il constitue une part mineure de mon patrimoine et je le conçois maintenant comme une enveloppe dédiée à la recherche de fortes plus-values (avec les risques associés…).
-------------HISTORIQUE DES PERFORMANCES-------------
- Apports totaux (fin 2017) : 15 000€
- Valorisation au 02 septembre 2020 : 20 427€
- Performance globale (2 ans 8 mois ; valorisation / apports) = +36%.
En 2020, le portefeuille continue de s’inscrire dans une bonne dynamique :
-------------COMPOSITION DU PORTEFEUILLE-------------
Pour faire image et dans le contexte de ce PTF, j’ai fait mienne la formule des gens de mer : ‘qui pisse contre le vent se rince les dents’. Du coup, la sélection des valeurs est plus ou moins consciemment orientée sur des valeurs à la mode, donc de la croissance, donc beaucoup de digital (mais il n’y a pas que ça et je tiens à souligner que je ne suis pas sectaire : entre le pea-pme et le cto, j’ai de tout : petites, moyennes, grandes capitalisations ; croissance et ’value’ et ’core’).
A début septembre 2020, les trois principales positions sont Adomos, ESI Group et Bastide Le Confort, chacune pour environ 5% du portefeuille. Pour ces valeurs et sur le fond, ras par rapport à mon reporting précédent. J’ai les deux premières depuis longtemps et BLC depuis le printemps.
Le reste se compose de 29 valeurs, détaillées ci-dessous :
-------------MOUVEMENTS RECENTS-------------
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QUATRE VENTES : Avenir Telecom, à 0,015€ (MV -35% ; je n’ai rien compris à cette histoire d’OCA/BSA + pas de nouvelles concernant le règlement du litige. J’ai préféré me couper un bras, il y avait mieux à faire ailleurs), Easyvista, à 68,2€ (PV +19,4% ; vente suite à l’offre d’Eurazeo. Le prix avait l’air correct), Trigano, à 107,2€ (PV +84,5% ; très belle société mais trop d’incertitudes pour moi concernant ce type de dépense discrétionnaire dans le contexte sanitaire et économique) et Magillem, à 14,5€ (MV -4,3% ; j’avais besoin de cash et à la réflexion, ça me perturbait d’avoir acheté quelque chose sans avoir accès au minimum à son bilan/compte de résultat).
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TROIS ALLEGEMENTS : Eurogerm, à 31,4€ (MV -3,5% ; j’avais besoin de cash), Focus Home Interactive, à 39,6€ (PV +99% ; j’avais besoin de cash et ce prix semble correspondre à une valorisation très correcte.) et Witbe à 4,79€ (PV +110% ; prise de bénéfices pendant la flambée du cours, à la suite de l’annonce du partenariat conclu avec Mega Hertz).
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SEPT ACHATS :
StreamWide: découverte sur le forum (merci Max52). Toute petite société (10M€ de CA), spécialiste des logiciels de communication. Sous l’impulsion de sa nouvelle suite de logiciel de communication collaborative, qui décolle depuis 2018, le CA progresse de +18% en 2018 puis +51% en 2019 et +28% au S1 2020 (au S1 2020, la nouvelle plateforme progresse de +51%). Le bilan est sain, avec un niveau modéré de dettes (D/CP 2019 = 27%) et en situation de cash net (fin 2019 = +3M€). Belle marge d’Ebitda (40%) et le ROIC est très honorable, à 11%. C’est (comme dirait Scipion) ’optiquement’ cher (PER de 44 environ) quoique P/CF de 8,9 et Ev/ebitda de 13,2 (source : morningstar) pour de la croissance, ce n’est finalement pas si cher que ça. Dans les portefeuilles de Pluvalca et de Raymond James Microcap.
Visiativ : éditeur de logiciels spécialisé dans la transformation numérique des entreprises. Le CA progresse en moyenne de +25% par an (à 203M€ en 2019), quoiqu’il se replie de -3% au S1 2020. Deux points d’attention : un niveau d’endettement très élevé (D/CP = 142% et une situation de cash net négative) et une rentabilité qui s’effrite. Cela étant, l’activité récurrente prend de l’ampleur (à 67% du CA total), l’activité ’plateforme’ continue de se développer (plus dynamique que celle d’intégrateur de logiciels) et la valorisation est très abordable par rapport à son historique (EV/Ebitda de 5,7 et PER de 18,5 d’après morningstar). Korben et Oliv21 en parlent un peu ici.
Barco : là, on n’est plus du tout sur de la croissance mais sur une entreprise mature, spécialisée dans la conception et le développement d’équipements et de solutions de visualisation pour les professionnels. Entre 2016 et 2019, sa profitabilité (marge d’Ebitda) et sa rentabilité (ROIC) ont progressé de façon constante (à respectivement 13,9% et 12,2% en 2019). Très peu de dettes (D/CP = 7%) et à fin 2019, une situation de cash net positive (349M€, soit 21% de sa capitalisation). L’activité a énormément souffert du Coronavirus : au S1 2020, le CA est en repli de -18%. Les divisions loisirs (cinéma, évènementiel) et ’entreprises’ tirent le tout vers le bas (respectivement -20% et -35% pour les ventes). Néanmoins, la division ‘santé’ continue sa progression (CA +8%). A surveiller : la marge d’Ebitda se replie à 10% et le BFR a explosé (à 11% du CA, vs 1,6% au S1 2019).
Showroomprivé : ça faisait longtemps que je voulais investir sur une société de ventes privées. Malheureusement, Veepee n’est pas cotée et SRP accumulait les gadins successifs. Mais cette valeur semble être redevenue ’investissable’ après avoir entièrement refondé son modèle (logistique, offre, bilan assaini). L’Ebitda était (enfin) positif au premier semestre 2020 et la tendance sectorielle est très porteuse.
Carbios: une capitalisation de 250M€ pour 1,5M€ de chiffre d’affaires et 3,7M€ de pertes en 2019 (gloups)…mais là n’est pas le sujet. Leur procédé (enzymes) est pressenti comme ayant le potentiel de révolutionner le recyclage du PET et son cycle de vie. La présence de belles sociétés comme Michelin ou l’Oréal dans le consortium et que Pluvalca l’ai en portefeuille me rassurent. Situation de cash net de 12M€ à fin 2019. Si cette boite tient ses promesses, je veux en être (horizon 2023).
Kalray : dans la même veine que Carbios. 108M€ de capitalisation pour 1,2M€ de chiffre d’affaires et 9M€ de pertes en 2019 (regloups). Mais ses processeurs pourraient bien constituer une avancée majeure dans cette industrie. NXP a pris 9,95% du capital cette année, aux côtés de Safran + en portefeuille de nombreux fonds dont Pluvalca = éléments qui me rassurent. A nouveau, si les promesses sont tenues, je veux en être.
DBV : une fois n’est pas coutume, achat d’une biotech. Elle est revenue à un bas historique, parce qu’elle s’est faite retoquée par la FDA pour son patch Viaskin Peanut et retourne à la case départ en matière de procédure d’enregistrement. Le problème semble être sur le patch, pas sur le Viaskin Peanut lui-même. Très spéculatif - mais sur ce genre de truc, il suffirait d’une ou deux bonnes nouvelles pour faire un gain rapide (ou l’inverse…).
Dernière modification par carignan99 (03/09/2020 16h03)
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1 #21 14/11/2020 18h04
- carignan99
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Mise à jour
Novembre 2020 est un mois très particulier. Il y a trois ans presque jour pour jour, j’ouvrais ce PEA-PME, mon premier portefeuille d’actions. A l’époque, c’était une grosse étape. Et puis j’ai un peu de temps aujourd’hui, alors ça vaut bien une mise à jour.
------------PREAMBULE-------------------------------------
Ce portefeuille a très fortement évolué depuis sa création en 2017. J’ai complètement restructuré mon patrimoine en 2018 puis en 2019 (et je continue en 2020). Dans la nouvelle architecture, le PEA-PME n’a plus vocation à recevoir de nouveaux apports (réservés au CTO). Il constitue une part mineure de mon patrimoine et je le conçois maintenant comme une enveloppe dédiée à la recherche de fortes plus-values (avec les risques associés…). En somme (et comme dirait Lopazz), mon petit ’bac à sable’.
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-------------HISTORIQUE DES PERFORMANCES-------------
Apports totaux (fin 2017) : 15 000 €
Valorisation au 12 novembre 2020 : 22 401 €
Performance globale (3 ans ; valorisation / apports) = +49%.
Le portefeuille continue de sur performer l’indice : +71% vs -5,5%.
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-------------COMPOSITION DU PORTEFEUILLE-------------
A mi-novembre 2020, les principales positions sont Ekinops, ESI Group, Bastide Le Confort, SRP Groupe et Vente-unique.com, chacune pour environ 4% à 5% du portefeuille. J’ai les deux premières depuis longtemps et BLC depuis le printemps. SRP et Vente-unique ont connu des hausses assez spectaculaires, confirmant la grande forme du e-commerce.
Le reste se compose de 31 valeurs, détaillées ci-dessous :
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-------------MOUVEMENTS RECENTS--------------------------
UNE VENTE INTEGRALE : Adomos, pour les raisons expliquées dans la file idoine (ici). Je n’y croyais plus, le dernier CP m’ayant mis mal à l’aise. Tout vendu à 0,38€ (MV -59%). Il s’agissait d’une ligne historique du portefeuille mais il faut savoir reconnaître quand on s’est trompé. Beaucoup de promesses, pas beaucoup de réalisations…
QUATRE ALLEGEMENTS: des prises de bénéfices, certaines pour rester sous le seuil prudentiel que je me suis fixé (pas plus de 5% du PTF) = Hipay (à 8,6€ ; PV +178%), Solutions30 (à 14,2€ ; PV +61%), Verimatrix (à 2,71€ ; PV +71%) et Focus Home (à 43,2€ ; PV +117%).
CINQ ACHATS
Chargeurs (PRU 17,8€) : je suis admiratif de la façon dont cette entreprise est gérée, comme expliqué ICI.
DNXCorp (PRU 6,30€) : un petit pari qui s’avère être gagnant. Les dirigeants continuaient d’accumuler bien gentiment et l’idée selon laquelle le confinement avait dû profiter à ses activités n’était pas déconnant. La publication du S1 a validé cette idée, avec, cerise sur le gâteau, un joli dividende exceptionnel (cf commentaires sur file société).
CS Group (PRU 3,50€) : ce petit groupe est très endetté et avec des marges limites. Cela étant, il est spécialisé dans des technologies porteuses (systèmes de communication militaires, lutte anti-drones, cyber sécurité). Et le profil du nouveau DG m’inspire confiance (Marie de Saint Salvy, recrutée comme DG en avril 2020 ; belle expérience en matière militaire et industrielle : Naval Group, Ministère Armées, Safran). Grosse position du fonds HMG Découvertes, aussi dans les fonds Pluvalca et MAM notamment.
Groupe Guillin (PRU 21,2€) : du plastique – c’est pas très sexy dans un contexte qui se verdit beaucoup mais les résultats sont bien orientés + énorme achat d’insider (fin août) puis un plus modeste (début novembre), autour de 20€.
Reworld Media (PRU 2,5€) : groupe de médias très ambitieux, qui a publié de jolis résultats (en termes de profitabilité) sur le S1. Le groupe combine une distribution de ses magazines sous forme papier mais aussi numérique. Il possède une audience propriétaire (abonnés) et un gros trafic sur ses sites, dans plusieurs univers thématiques porteurs (santé, cuisine, maison, mode/bien-être, divertissement, sport). Ce qu’il convertit en ventes BtoB, en accompagnant des marques dans le développement de leurs ventes en ligne.
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-------------ET POUR LA SUITE ?-------------
Les valeurs de croissance ne s’inscriront pas de façon éternelle dans un mouvement de hausse des cours. Je commence à réfléchir à rééquilibrer le portefeuille vers un peu plus de ‘value’ et/ou de secteurs moins ‘techno’. Mais doucement parce ce que tant que ça tire vers le haut, je vais essayer de presser le citron autant que puisse se faire.
Dernière modification par carignan99 (14/11/2020 19h18)
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5 #22 01/01/2021 12h38
- carignan99
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Mise à jour du PEA-PME, au 31/12/20.
------------CONTEXTE-------------
Ce portefeuille a très fortement évolué depuis sa création en 2017. Dans la nouvelle architecture, le PEA-PME n’a plus vocation à recevoir de nouveaux apports (réservés au CTO). Il constitue une part très minoritaire de mon patrimoine et je le conçois maintenant comme une enveloppe dédiée à la recherche de fortes plus-values (avec les risques associés…). Comme dirait Lopazz, une sorte de bac à sable.
En matière de stratégie patrimoniale et comme pour tous mes investissements (immobilier locatif, TPE, CTO), cette poche est réfléchie sur un horizon qui oscille entre le moyen terme (5 ans environ) et le long/très long terme (10 ans environ).
-------------HISTORIQUE DES PERFORMANCES-------------
Pour le contexte, CTO sur Bourse Direct :
TRI 2020 = +6,4%
- Apports totaux (nov/dec 2018, 2019 et 2020) : 49 000 €
- Valorisation au 31 décembre 2020 : 55 913 €
- Performance globale (2 ans 2 mois ; valorisation / apports) = +14,1%.
(Note : surtout des grandes capitalisations France, Belgique et Pays-Bas + moyennes capitalisations France + un peu de CW8)
PEA-PME (présenté dans ce qui suit)
TRI 2020 = +96,6%
- Apports totaux (fin 2017) : 15 000 €
- Valorisation au 31 décembre 2020 : 25 759 €
- Performance globale (3 ans 2 mois ; valorisation / apports) = +71%.
TRI du PEA-PME vs indice (CAC small GR) :
Le portefeuille aura clairement surclassé l’indice en 2020 : +96,6% vs +9%. A ce jour, investi à 98%.
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-------------COMPOSITION DU PEA-PME-------------
Au 31/12/2020, les principales positions restent (comme en novembre) Ekinops, ESI Group, Bastide Le Confort, SRP Groupe et Vente-unique.com, chacune pour 4% à 5% du portefeuille. J’ai les deux premières depuis longtemps et BLC depuis le printemps. SRP et Vente-unique ont connu des mouvements haussiers assez spectaculaires, confirmant la grande forme du e-commerce.
Le reste se compose de 32 valeurs, détaillées ci-dessous :
-
-------------MOUVEMENTS RECENTS-------------
Les valeurs de croissance ne s’inscriront pas dans un mouvement éternel de hausse des cours. Je rééquilibre le portefeuille vers un peu plus de ‘value’ et/ou de secteurs pas trop marqués ‘techno’.
QUATRE VENTES INTEGRALES : Solutions 30 (après réflexion, j’ai tout largué, tant qu’il reste quelque chose à sauver ; PV +5,6%) ; DNX (j’ai joué, j’ai gagné et ai tout vendu ; PV dividendes inclus +43% en trois mois) ; Visiativ (très exposée aux PME qui morflent - et qui vont morfler - vente en MV de -8,6%) ; Generix (PV de +19,6% ; je garde Esker, bien plus rentable).
DEUX ALLEGEMENTS (prises de bénéfices) : Hipay= à 12,6€ (PV +309%) ; SRP = à 1,88€ (PV +144%)
CINQ ACHATS
Qwamplify (PRU 6,68€) : plutôt GARP ; marketing digital, avec un bilan sain. J’ai acheté sur bonne publication (les marges ont l’air bien orientées, ainsi que la croissance de l’activité).
Precia (PRU 214,6€) : plutôt GARP ; CA en hausse de +7,5% p/an sur trois ans (repli modéré à -4% sur les 12 derniers mois connus roulant), endettement faible et en position de cash net positif (environ 8% de sa capitalisation).
Savonnerie de Nyons (PRU 15,23€) : plutôt GARP ; TPE en forte croissance, qui dégage de belles marges et une bonne rentabilité, le tout à un prix raisonnable. Attention : très très très illiquide + s’endette (à un niveau qui reste pour l’instant raisonnable) + ceux qui n’aiment pas les conventions réglementées détesteront (le dirigeant-fondateur se rémunère essentiellement via ce type de conventions).
Cofidur (289€) : franchement value. Aux dernières nouvelles, son cash net représentait 85% de sa capitalisation ! Ça plus un EV/Ebitda < à 2 et P/CF à un peu moins de 5, je n’ai pas pu résister !
TFF (PRU 15,23€) : achat d’un bel outil industriel très internationalisé et qui ne demande qu’à s’épanouir (raisons formulées en vrac, dans la file idoine, TFF).
-
-------------CE QUE J’AI APPRIS EN 2020 ?-------------
Premier enseignement : que ma stratégie en cas de crash boursier est très performante pour mon cas personnel (je l’avais explicitée ici). Elle a consisté à ne surtout rien faire, ouvrir une bonne bouteille et se détendre. Surtout ne pas vendre, surtout ne pas acheter ! Si j’avais fait quoique ce soit en février/mars, j’aurais sans doute fait n’importe quoi et me serais privé de magnifiques PV que je n’aurais pas su prévoir.
Deuxième enseignement : avoir du bol, c’est important. L’alignement des étoiles, ça ne s’explique pas. L’année 2019 aura été médiocre pour moi sur le plan bousier, calamiteuse sur le plan professionnel. L’année 2020 de terminera sur l’exact inverse. Je ne sais pas à quoi c’est dû.
Troisième enseignement : j’avais tendance en 2018/19 à surjouer le rôle de mon screener maison. Je construisais des monstres avec plein de ratios dans tous les sens. Je suis revenu à quelques indicateurs basiques (D/CP, cash net/capi, ROIC et achats de fonds ou de forumeurs qui ont l’air balaises et investissent dans mon univers – Scipion, SRV, JLeivrek, Thomas69, Politicalanimal, screeners IH, Stanny, Geronimo, Oliv21, HeureuxUlysse etc. etc. etc.) que je comprends et qui me conviennent. Ce n’est sans doute pas ce screening qui m’a permis, en soi, d’avoir de bonnes performances cette année mais ça me permet d’être confort avec mes investissements, sans monter une usine à gaz.
Un point que je dois clairement travailler (pas le seul mais celui-ci est important) : j’ai du mal à me projeter dans l’avenir. Je raisonne encore beaucoup sur des ratios qui, fatalement, ne reflètent que le passé. Dépasser ce point m’a permis par exemple d’acheter Hipay (en pompant de façon odieuse les analyses d’autres et notamment de valeurbourse, merci !) ou encore SRP.
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-------------PROJETS POUR 2021-------------
1) Janvier 2021 : compléter le CTO BD (reste 1k€ d’apport à investir)
2) De janvier à décembre 2021 : initier un PTF orienté vers les actions européennes et monde (compte IB ouvert en décembre 2020 ; 25 à 50k€ d’apports à faire graduellement, sur l’année)
3) Printemps 2021 : audit/nettoyage du PEA-PME
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Bonne année 2021 à toutes et à tous !
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1 1 #23 02/03/2021 18h56
- carignan99
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Mise à jour du PEA-PME, au 26/02/2021.
------------CONTEXTE-------------
Ce portefeuille a très fortement évolué depuis sa création en 2017. Dans la nouvelle architecture, le PEA-PME n’a plus vocation à recevoir de nouveaux apports (réservés aux CTO). Comme pour tous mes investissements (immobilier, TPE, CTO), cette poche est pensée sur un horizon qui oscille entre le moyen terme (5 ans environ) et le long/très long terme (10 ans environ).
Je n’ai pas de ‘style’ particulier : value ou croissance, small, mid ou large, peu me chaut. J’ai bâti un screener qui repose sur quelques indicateurs assez simples (évolution CA, rentabilité, endettement / cash et présence/absence de fonds que j’aime bien, comme HMG, Gay Lussac microcap, Pluvalca, Berenberg notamment).
Je ne me fixe pas de valorisation ‘cible’. Tous simplement parce que je ne sais pas prédire l’avenir (croissance future ?) ni évaluer la valeur ‘intrinsèque’ d’une action (pour peu qu’une chose pareille existe…).
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-------------HISTORIQUE DES PERFORMANCES-------------
Pour le contexte, CTO sur Bourse Direct :
Apports totaux (de fin 2018 à 2021) : 50 000 €
Valorisation au 26/02/21 : 59 159 €
Performance globale (2 ans 4 mois ; valorisation / apports) = +18,3%.
TRI 2021 = +3,95%
PEA-PME
Apports totaux (fin 2017) : 15 000 €
Valorisation au 26/02/21 : 28 826 €
Performance globale (3 ans 4 mois ; valorisation / apports) = +92%.
TRI du PEA-PME vs indice (CAC small GR)
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-------------COMPOSITION DU PEA-PME-------------
Au 26/02/21, les principales positions sont (par ordre décroissant) SRP, ESI Group, Streamwide, vente-unique, Bastide le confort et Ekinops. ESI et Ekinops sont là depuis plusieurs années, les trois autres depuis 2020.
Le reste se compose de 35 valeurs, détaillées ci-dessous :
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-------------MOUVEMENTS JANVIER / FÉVRIER 2021-------------
UNE VENTE INTÉGRALE :
- Eurogerm (PV +42%) ; à la suite de l’annonce de la prise de contrôle par Naxicap.
DEUX ALLÉGEMENTS (prises de bénéfices) :
- DBV : un peu plus de la moitié de la ligne cédée (PV +168%)
- Vente-unique.com : j’en garde un peu mais ça me paraissait déjà très bien valorisé. Je diversifie sur deux autres lignes de e-commerce - cf. ci-dessous (PV +314%).
SIX ACHATS
LDLC (PRU 56,60€) et Miliboo (PRU 4,26€) : pour diversifier ma poche ’commerce électronique’. LDLC a publié un CA record pour son T3, après un excellent S1 (en matière de CA et de profitabilité). Miliboo est également en forte croissance et pourrait bien devenir bénéficiaire cette année (mais est très endettée). Sur Miliboo, cf. échanges très intéressants entre Bibike et Corran.
Hexaom (PRU 37,9€) : me permet de diversifier le PTF dans le secteur de la construction mais aussi sur celui de la rénovation (créneau porteur). De la croissance modérée mais rentable, avec un bilan de bonne facture, le tout à prix raisonnable.
Sword (PRU 34,7€) : éditeur de logiciels et de prestations IT qui a publié de jolis résultats pour son T4 2020. La société ambitionne une croissance organique de +13% en 2021 (vs +9,2% en 2020). Bilan solide (avec belle position de cash net). Gay-Lussac Microcaps s’est renforcé dessus en janvier 2021.
Netgem (PRU 1,49€) : fournisseur de solutions grand public pour le très haut débit (opérateur fibre). La société a engagé des plans de réduction des coûts ces dernières années puis a intégré ses activités françaises en 2020 (avec pour conséquence un doublement du revenu net). Le S2 2020 était encourageant et les marges bénéficiaires devraient s’améliorer. Belle position de cash net.
NSE (PRU 12,93€) : intervient dans la conception, la fabrication et la maintenance d’équipements électroniques destinés à la défense (60% du CA), à l’aéronautique civile, au ferroviaire et à l’industrie manufacturière. Après plusieurs années de réorganisation, le groupe avait remonté la pente en 2019, avec une très belle rentabilité (de l’ordre de 18% pour le ROIC) et un bilan assaini. La pandémie a eu un impact très négatif sur l’activité (S1 2020 médiocre), mais le bilan reste bon (niveau modéré de dettes financières, à 28% des fonds propres ; situation de cash net très sensiblement positive, à environ 4% de la capitalisation). Quand j’ai acheté, ce n’était vraiment pas cher (P/CF=3,1 et EV/Ebitda=3,6 : source : Morningstar).
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-------------QUELQUES COMMENTAIRES-------------
Tant que le e-commerce est porteur, j’y reste. Simplement, je souhaite me diversifier sur des modèles différents, qui me semblent être porteurs : ventes privées (SRP), équipements informatiques (LDLC), ameublement modèle ‘discount’ (Vente-unique) et ameublement plus moyen de gamme (Miliboo).
Concernant les valeurs du PTF qui sont à la traine.
Netgem, LDLC, Sword et Hexaom : je ne suis pas inquiet. Elles ont plutôt été achetées après de bonnes publications, à des points hauts.
Pour Savonnerie de Nyons, je ne suis pas non plus inquiet. On parle d’une valeur assez illiquide, avec assez peu de communication. D’après un journal local, la société aurait enregistré un chiffre d’affaires record en 2020, à 3,6M€ (source : Le Dauphiné). Ce qui représenterait une croissance de +34% par rapport à 2019 ! Affaire à suivre donc.
Dernière modification par carignan99 (02/03/2021 19h12)
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#24 02/03/2021 21h27
- corran
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Une petite correction : Miliboo n’a pas de dette nette (ils ont simplement tiré un PGE qu’ils n’ont pas consommé car pas besoin), et le seuil de rentabilité est déjà dépassé
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#25 02/03/2021 23h06
- carignan99
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Merci Corran
J’ai du rater quelque chose. Moi, j’en étais là :
- Sur la profitabilité : RO et RN très sensiblement positifs au S1 2020 (rapport S1) - sauf erreur de ma part, il faudra attendre mi-2021 pour savoir si la société est bénéficiaire sur l’exercice…
- Je ne comprend pas où vous avez vu qu’il n’y avait pas de dettes financières. Hors emprunt obligataire, on trouve au bilan (source : ibid + rapport au 30/4/20) les dettes financières suivantes :
Au 30/4/19 = 3,2M€
Au 30/4/20 = 4,8M€ (dont 1M€ de PGE)
Au 31/10/20 = 8,1M€ (dont 4,4M€ PGE)
Par ailleurs et si on rajoute l’emprunt obligataire, on a au 31/10/20 : 11,98M€ de dettes pour 8,8M€ de trésorerie. Donc une dette nette. Le tout pour des capitaux propres faméliques (31k€…).
Il me semble que Miliboo pourrait bien renverser la situation cette année (en devenant bénéficiaire - ce qui reste à confirmer) mais je ne veux pas non plus mettre sous le tapis ses dettes, qui (sauf erreur de ma part) restent (très) élevées.
Maintenant, j’ai peut être raté un truc?
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