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1    #126 06/05/2018 18h07

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un ingrédient d’une recovery est le changement d’avis des analystes .

Depuis le post initial les changements d’avis s’enchainent: City, société générale, morgan stanley

vous trouverez ci dessous l’avis de morgan stanley du 4 mai

souce les echos/investir" a écrit :

Morgan Stanley a relevé sa recommandation à "surpondérer" contre "pondération en ligne" avec un objectif de cours porté de 14,30 à 17 euros.

Ses analystes notent que le titre est valorisé 13 fois le bénéfice attendu en 2019 et que le dividende équivaut à un rendement de 5,6%, des niveaux en ligne avec ceux de ses principaux concurrents.

"Mais la valorisation ne reflète pas le succès d’Engie en matière d’amélioration de son mix d’activités et de capacité de croissance", ajoutent-ils.

Anticipant sur la prochaine phase du plan stratégique d’Engie attendue au deuxième semestre, qui pourrait selon elle inclure de nouveaux développements dans les services, des réductions de coûts et des investissements supplémentaires, la banque américaine estime que le groupe pourrait porter son bénéfice par action entre 1,30 et 1,40 euro d’ici 2020.

"Cela nous place environ 20% au-dessus du consensus et devrait permettre de porter le dividende par action de 0,75 euro en 2018 à près d’un euro d’ici 2020, soit un rendement d’environ 7%."

"Etant donné la forte corrélation de la valeur aux changements du consensus, nous pensons que les révisions à la hausse seront le principal moteur, d’où notre passage à ’surpondérer’."

Les analystes estiment également que des opérations de croissance externe dans les services aux clients pourraient profiter au cours de Bourse.

Avec le "Badwill" d’engie, jouer la recovery pouvais sembler légitimement incongru, mais en l’espace de quelques semaines le choix est devenu presque présentable. Il va sans dire que si les prévisions de "Morgan stanley" se matérialisent, cela donnerai un retour sur investissement très lucratif, car avec un PRU de 13,26 € 
- 17 euros correspondrait à une plus value de 28%
- 1 euro de dividende correspondrait à un rendement de 7,54 %

Déontologie : je détiens une position acheteuse/vendeuse sur une ou plusieurs société(s) listée(s) dans ce message.

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#127 15/05/2018 18h43

Membre (2017)
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Vous trouverez ci dessous  un extrait  de la décision du rapporteur au conseil d’état concernant les prix réglementés de l’électricité qui pourraient être amenés à disparaître dans un avenir proche. Pour le principe, je ne pense pas qu’être actionnaire dans une boite qui opère dans un marché ou les prix sont dictés par les pouvoirs publics, soit une idée fabuleuse. Seulement cette ère est sur le point de se terminer et le prix du marché va prévaloir favorisant la concurrence. Dans ce nouveau contexte le prix de revient de l’électricité produite sera capital pour évoluer avec une marge bénéficiaire correcte. Je rappelle à ce stade que 51 % de l’électricité produite en france est d’origine hydraulique (soit renouvelable et à prix de revient compétitif) via ses filiales C.N.R et S.H.M.P .

le monde a écrit :

La rapporteuse publique du Conseil d’Etat Emilie Bokdam-Tognetti a préconisé, vendredi 4 mai, l’annulation d’une décision fixant un tarif réglementé de vente d’électricité, qui pourrait signifier la disparition future de ces tarifs appliqués à des millions de clients d’EDF.
La haute juridiction administrative avait été saisie par le groupe Engie (ancien GDF Suez) et par l’Association nationale des opérateurs détaillants en énergie (Anode), qui regroupe des opérateurs alternatifs. Ils demandaient l’annulation d’une décision du 27 juillet 2017 par laquelle le gouvernement avait fixé le niveau des tarifs réglementés de vente (TRV) d’électricité
« Si vous nous suivez, vous annulerez cette décision », a déclaré la rapporteuse publique en rendant ses conclusions. Le dispositif n’est « pas compatible » avec le droit européen, et « les requérants sont fondés à se prévaloir de cette incompatibilité », a estimé Mme Bokdam-Tognetti.
La décision a été mise en délibéré et devrait être rendue publique d’ici à quelques semaines. Les conclusions du rapporteur public sont généralement suivies. Si tel était effectivement le cas, cela mettrait en cause l’existence des tarifs réglementés de vente de l’électricité appliqués par EDF à plus de 27 millions de consommateurs en France.

Un autre élément à prendre en compte sont les résultats du premier trimestre 2018.
Nous apprenons que :
    -  le chiffre d’affaires est en progression de 1,2% en brut et 3% en organique
        -  l’ebitda est en progression de 3% en brut et 6 % en organique
         - le résultat opérationnel courant est en progression de 3,1 % brut et de 5,7 % en organique.
         - La dette à diminué de 3,1 Milliards d’euros sur le trimestre dont 2,6 milliards suite au programme de cession et le reste par cash flow.

Soit des résultats considérés comme solides par la communauté financière.

Il est à noter que le ratio dette nette financière/Ebitda s’élève à 2,1, inférieur à l’objectif de 2,5 . Cela laisse de la place pour une opération de croissance externe significative à court/moyen terme. Cela peut se matérialiser par l’acquisition du réseau de gazoducs de Pétrobras au Brésil pour un prix d’environ 7 milliards de dollars via un consortium ou une autre cible.

A ce stade les pièces du puzzle se mettent en place. Le but de cette chronique est d’illustrer un exemple pratique de « recovery » par un suivi « live », c’est tombé sur engie cela aurait pu être une autre valeur dans un autre contexte. On peut simplement constater que les faits sont, pour le moment du moins, conformes à l’hypothèse de départ, en gardant à l’esprit qu’en bourse tout choix est porteur d’une part de risque.

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#128 15/05/2018 22h05

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Engie etait évoqué en début d’année comme acquéreur potentiel d’EDP. China Three gorges a lancé les hostilités. A suivre.

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#129 21/05/2018 11h44

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Nous continuons cette chronique par l’étude d’un marché ou évolue Engie. Vous trouverez ci dessous une série d’articles détaillant l’impact des ruptures technologiques en cours, sur la consommation électrique.

1) Cryptomonnaies

futura sciences a écrit :

Ce n’est pas un scoop, le Bitcoin, et plus généralement le minage de cette cryptomonnaie nécessite une puissance de calcul énorme qui engendre une consommation d’énergie qui ne cesse de croître. Et selon les dernières estimations d’Alex de Vries, un chercheur hollandais spécialiste du sujet, la voracité énergétique du Bitcoin va atteindre de nouveaux sommets. D’après ses calculs, le réseau Bitcoin consomme actuellement 2,55 gigawatts d’électricité, ce qui le rapproche de la consommation énergétique d’un pays comme l’Irlande (3,1 gigawatts). Et d’ici la fin de l’année, on pourrait atteindre les 7,67 gigawatts, ce qui situerait la consommation du Bitcoin à un niveau proche de celui de l’Autriche. Des chiffres à méditer avant de se laisser séduire par la bulle spéculative de cette monnaie virtuelle…

2) Les objets connectés

ZD Net a écrit :

Green IT : L’Agence internationale de l’énergie tire la sonnette d’alarme. Selon une étude, les objets connectés gaspillent d’énormes quantités d’énergie, la faute à un manque d’optimisation des protocoles de communication. 
Les études se multiplient pour vanter le développement du marché des objets connectés. Mais en marge de ce juteux business, l’émergence de ces nouveaux objets suscite un certain nombre d’inquiétudes au point de vue environnemental.
Dans son rapport consacré à la question, l’Agence internationale de l’énergie (AIE) explique ainsi que le parc mondial d’appareils connectés a consommé en 2013 pas moins de 616 TWh. Pour donner un ordre de comparaison, l’étude rappelle que cela représente plus que la consommation annuelle d’électricité du Canada.
Un chiffre déjà impressionnant, mais qui pourrait être amené à doubler si le développement des objets connectés se poursuit comme prévu. Au total, 14 milliards d’appareils connectés sont actuellement déployés à travers le monde, mais certaines études prévoient déjà que le monde atteindra les 80 milliards d’objets connectés d’ici 2020, faisant de fait exploser la consommation électrique des pays développés.

3)Electromobilité.

Zd net a écrit :

Quand les recharges de voitures électriques poseront un sérieux problème au réseau électrique
Technologie : Une étude montre qu’un taux de pénétration de moins de 3 % des véhicules électriques n’a pas d’impact significatif sur la consommation d’électricité globale aux Etats-Unis. Mais la concentration locale de véhicules électriques risque de poser de sérieux problèmes aux transformateurs.
L’arrivée sur les routes des véhicules électriques n’a pour l’heure aucune incidence sur la consommation électrique française. Mais cela pourrait changer. A mesure que le parc de voitures électrique augmente, la capacité du réseau électrique à recharger ces véhicules, surtout en même temps, risque de poser problème.
Une étude menée par Matteo Muratori du National Renewable Energy Laboratory (NREL) du département de l’Énergie des États-Unis révèle qu’à moyen terme la recharge des véhicules électriques devrait avoir plus d’impact sur les pics de demande d’électricité que la consommation d’énergie des ménages. L’étude complète est publiée sur nature.com.
L’étude mentionne qu’aux Etats-Unis un taux de pénétration du marché des véhicules électriques de moins de 3 %, soit 7,5 millions de véhicules sur le marché américain, n’a pas d’impact significatif sur la consommation d’électricité globale. Fin 2016, le parc de véhicules électriques aux Etats-Unis était de 600.000 voitures.
Le problème de la concentration locale
Reste qu’a l’échelle locale, le problème risque de se poser plus rapidement. Si des clients qui résident dans la même zone commencent à recharger leurs véhicules électriques aux mêmes heures, le manque d’électricité au niveau local pourrait se faire cruellement sentir note l’étude. Une quantité relativement faible de situation de ce genre "augmentera de manière significative le pic de charge aux niveau des transformateurs électriques et pourrait nécessiter des mises à niveau de l’infrastructure de distribution d’électricité" indique le document.
L’impact sur les réseaux locaux sera encore plus marqué si un nombre important d’utilisateurs adoptent les chargeurs de niveau 2 (recommandés par la plupart des fabricants de chargeurs domestiques, si le client n’a pas accès à une borne de recharge d’un fabricant). Dans ce cas, "l’infrastructure de distribution pourrait ne plus supporter de manière fiable la demande d’électricité locale" et la demande pourrait raccourcir la durée de vie du transformateur électrique.
Matteo Muratori dit que les planificateurs de réseau devraient essayer d’adopter une approche coordonnée pour soutenir la croissance du volume de véhicules électriques.

Mon opinion : réaliser un investissement contrariant du point de vue du marché financier, ne doit  pas être synonyme d’investissement dans un secteur vieillot ou moribond. Je n’investit que si le marché ou opère l’entreprise est en croissance structurelle sur le long terme. C’est un autre ingrédient indispensable, à mon sens pour obtenir une rémunération correcte des placements en actions.

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#130 29/06/2018 10h01

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L’intention affichée de l’Etat  de céder ses parts dans Engie, sans doute au début de l’automne, change-t-il la donne? Y a t-il un intérêt particulier à anticiper cette privatisation en acquérant des actions Engie actuellement? Quel serait selon vous le prix attractif pour acheter quelques miliers d’euros d’actions?
Ces trois questions n’en forment qu’une, en fait.

Merci à Philippe et à tous pour la qualité soutenue de ce site.


Suivre sa pente, mais en montant…

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#131 29/06/2018 15h27

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Je pense que le titre Engie ne bougera pas beaucoup d’ici à la cession de l’État.

Pour moi, les prix actuels sont attractifs (cf messages sur la file et comptes d’Engie).

Donc, si vous vous investir quelques milliers d’euros, il faudrait rentrer progressivement sur la valeur dans ce contexte.

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#132 29/06/2018 15h44

Membre (2015)
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Je prends en compte votre avis, dont je vous suis reconnaissant.
Bel été.
V


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3    #133 29/06/2018 23h26

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Ci dessous la suite du newsflow d’Engie

Un facteur de risque évoqué dans le premier post c’est matérialisé : la maintenance des réacteurs nucléaires belges à conduit à une indisponibilité supplémentaire de 7 mois cumulés. Donc un manque à gagner du  fait de l’arrêt des réacteurs.
Cela dit il n’y a pas péril en la demeure le nucléaire ne représentant plus que 6% de la production électrique d’Engie et il s’agit de la réfection d’un coffrage en béton. Le marché plus morose (effet trump) et une note d’analyste défavorable d’HSBC à fait descendre le titre à 13,13 euros, mais du fait de la perception du solde du dividende 2017 de 0,35 euros nous sommes dans le vert.
Cela dit les éléments de la recovery continuent à se mettre en place,

1)Perception du marché Financier

vous trouverez ci-dessous une note d’analyste de Bryan Garnier qui semble convaincu par la recovery

Bryan Garnier a écrit :

« Bryan Garnier réitère sa confiance sur le dossier, toujours conseillé à "achat" pour un objectif de 16 euros. Au-delà de la sensibilité du groupe au prix de l’électricité, élément qui va jouer favorablement ces prochaines années (le gain est estimé à 600 ME en cumulé sur la période 2018-2021), le broker apprécie le profil plus défensif de l’énergéticien et sa stratégie prudente mais opportuniste d’acquisitions. Sur ce dernier sujet, Bryan Garnier pense que la politique du groupe va demeurer inchangée à court terme avant peut-être de s’infléchir à moyen-long terme avec des opérations plus structurantes, sous la houlette de son nouveau président, Jean-Pierre Clamadieu, qui a déjà prouvé chez Solvay son appétit pour des transactions d’envergure (Chemlogics, Cytec…). Nous croyons toujours que le marché ne perçoit pas toute la valeur intrinsèque du groupe (Engie), conclut le bureau de recherche dans sa note d’analyse. »

2) L’environnement réglementaire

L’état à confirmé sortir du capital d’engie voir le communiqué ci-dessous

Engie a écrit :

« La direction du groupe Engie a indiqué qu’une sortie partielle ou complète de l’Etat de son capital n’aurait lieu qu’une fois que le groupe aura annoncé ses perspectives à long terme, fin 2018, ce qui permettrait à l’opération de se dérouler "dans les meilleures conditions".
Engie "est prêt à faire face à tous les scénarios et, dans tous les cas, une sortie partielle ou complète de l’Etat n’aurait pas d’impact sur la capacité de financement du groupe", a commenté le groupe, tout en soulignant qu’une opération n’était pas prévue à court terme, la loi Pacte devant être promulguée fin 2018 ou début 2019. Engie a également fait valoir qu’un désengagement de l’Etat (24,1% du capital) n’interviendrait donc qu’après son "capital markets day", prévu à la fin de cette année, au cours duquel il annoncera ses perspectives à long terme… »

3)Evolution du portefeuille d’actifs

Engie a écrit :

« Engie annonce céder au géant thaïlandais de l’énergie PTT Pcl sa participation de 69,1% dans le producteur d’électricité Glow pour 2,6 Milliards d’euros, mettant ainsi un terme à l’exploitation de centrales à charbon dans la région Asie Pacifique. Glow, coté à Bangkok, possède 3,2 gigawatts de capacités installées de production d’électricité, dont un gigawatt à partir de charbon »

A date du closing de l’opération le ratio dette nette /ebitda sera probablement de 1,8, engie s’est engagé à ne pas dépasser un ration de 2,5, le bilan est taillé pour une opération de croissance externe qui est dans les tuyaux ( voir les rumeurs de marché)

4) Evolution technologique

J’avais indiqué précédemment que engie était un pari sur la revalorisation d’actifs amortis dans le bilan, cela peut sembler théorique c’est pour cela que vous trouverez ci dessous des exemples concrets illustrés dans l’actualité du dernier mois.
L’actif amorti est le réseau de gazoducs et de distribution de gaz en France, soit CRTGaz détenu majoritairement par engie. L’évolution technique fait que les marchés de l’électricité renouvelables et les infrastructures de gaz vont être intriquées.

A) Le power to gaz
Il est évident qu’avec le développement de l’énergie renouvelable à rendement discontinu et des véhicules électrique le décalage entre la production et le pic de demande en fin de journée due aux recharges de véhicules va entraîner l’obligation du stocker l’électricité produite.
Les batteries traditionnelles ont les inconvénients suivants :
une durée de vie limitée
une capacité de stockage limitée.
La conversion de l’électricité en hydrogène par électrolyse est simple techniquement et a les avantages suivants :
une durée de vie très longue, seuls des frais de maintenance à prévoir.
Une capacité de stockage illimitée
une capacité d’effectuer des arbitrages sur les prix. L’hydrogène peut être vendu aux industriels (métier d’air liquide) ou injecté dans le réseau de gazoducs mélangé à du gaz carbonique (hydrogène + gaz carbonique = méthane) ou reconverti en électricité via des piles à combustibles. 
Vous trouverez ci-dessous l’article relatant l’installation pilote :

Engie a écrit :

« Inscrit dans la stratégie de la 3e Révolution industrielle des Hauts-de-France, le projet GRHYD est coordonné par Engie, représenté par son centre de recherche Engie Lab Ccrigen, en lien avec 10 autres partenaires : Areva H2Gen, le CEA, le CETIAT, la Communauté urbaine de Dunkerque, Engie Ineo, GNVert, GRDF, INERIS, McPhy et la STDE. Ce démonstrateur est soutenu par l’Etat dans le cadre du Programme d’investissements d’avenir opéré par l’Ademe (Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie), et labellisé par le pôle de compétitivité Tenerrdis.
Son inauguration marque le début de la démonstration avec l’injection des premières molécules d’hydrogène dans le réseau local de distribution de gaz naturel, à hauteur de 6 % dans un premier temps (et jusqu’à 20 % au maximum) pour alimenter les 100 logements et la chaufferie du centre de soins du quartier " Le Petit Village " de Cappelle-la-Grande. Une étape qui durera 2 ans avec pour objectif de valider la pertinence technique et économique de la conversion d’électricité en un nouveau gaz via une combinaison hydrogène et gaz naturel.
Le Power-to-Gas représente une solution d’avenir permettant de transformer l’électricité issue d’énergies renouvelables en gaz hydrogène. Ainsi converties, ces énergies peuvent être stockées et transportées dans les réseaux de gaz naturel. Et le potentiel est énorme : à l’horizon 2035, l’Ademe évalue le potentiel d’hydrogène produit à partir d’électricité en France en ayant recours au Power-to-Gas à environ 30 TWh par an. »

B) production d’électricité renouvelable par l’exploitation de l’énergie fatale de détente du réseau de gazoducs.
Il s’agit d’exploiter la différence de pression de gaz dans les gazoducs et le réseau de gaz de ville qui passe de de 60 bars à 30 bars en sortie de gazoducs. L’électricité produite ne consomme pas de combustible et à un rendement constant contrairement au réseau classique, le propriétaire de l’infrastructure gazière est donc le bénéficiaire exclusif d’une production d’électricité à prix de revient très faible. Les turbines installées sur 40 points de détente du réseau correspondent par exemple à une production de 100 MW. Vous trouverez ci-dessous le communiqué.

Engie a écrit :

« L’objectif du projet TENORE est de développer une solution technologique et de réaliser une installation pilote (première installation de ce type en France) de valorisation d’énergie fatale de détente de gaz naturel. En tant que gestionnaire de réseau gazier GRTgaz dispose de plus d’une centaine de postes de détentes, dont plus de 40 ont été identifiés à ce jour comme susceptible d’accueillir une installation de récupération d’énergie fatale.
L’Etat, dans le cadre du PIA opéré par l’ADEME, apportera un financement à hauteur de 2,75 ME sous forme de subventions et d’avances remboursables, le solde étant financé par GRTgaz. ENERTIME fournira les équipements clés du Projet et en particulier la turbine de détente de gaz de 2.5MW. Le premier Projet sera réalisé sur le territoire francilien ou les deux sociétés ont leur siège. »

Plus particulièrement pour Volanges :
les volumes de transaction sont généralement anémiques à la bourse de Paris en Juillet et Août des mouvements d’ampleur se déclenchent rarement pendant cette période. Septembre et octobre sont propices à des corrections du marché si les semestriels des entreprises publiés déçoivent les analystes. Un concours de circonstances peut donner un prix d’entrée intéressant.

Fondamentalement acheter aux alentours de 13,20 euros pour percevoir un dividende de 0,75 euros soit un rendement de 5,68 % dans une société qui a une structure financière solide et une croissance modérée et rentable à du sens, si vous recherchez une action de « fond de panier ». Le but étant d’acheter le moins cher possible pour « booster » la rentabilité.

Je vous conseille une lecture croisée des files suivantes « Centrica », MacPhy, GTT (filiale cotée d’engie) en plus de cette file, cela vous permet d’obtenir un point de vue croisé sur le marché de l’énergie et d’évaluer le résultat des stratégies de différents intervenants.

Les secteurs du gaz et de l’electricité du fait de l’évolution technologique qui a sapé le modèle économique des entreprises du secteur, à conduit à des pertes de valorisation de l’ordre de -40 % en moyenne, la diversification géographique n’ a pas offert de protection à l’actionnaire. Le secteur est de nouveau fréquentable pour l’investisseur depuis quelques mois.

N’achetez jamais d’action pour le seul motif que l’Etat sort du capital, si vous me permettez cette métaphore culinaire, un ingrédient ne fait pas la recette.

Tous les intervenants ont un biais, c’est à dire une perception différente, et de fait, ont adapté leur système d’investissement à leurs capacités et moyens financiers. Mon biais est que je suis autodidacte, contrariant et amateur d’analyse fondamentale. Par ailleurs les actions de « fond de panier » me servent à nantir les prêts de l’immobilier locatif, donc je ne fais pas « rouler » mes positions rapidement, mais les actions me permettent de bénéficier de l’effet de levier du crédit, l’usufruit, soit le dividende restant à ma disposition. Cela pour vous expliquer certaines particularités de mon attitude.

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#134 28/02/2019 13h00

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Bonjour,

Engie a publié ce jour des résultats en phase avec les attentes et avec un résultat en recul de 23% plombé, entre autres, par la partie Belgique avec les problèmes de centrales nucléaires.

Engie : lance un nouveau plan stratégique, les résultats 2018 lestés par la Belgique | Zone bourse

L’entreprise annonce se lancer dans un plan stratégique sur 3 ans avec objectif de se désengager des pays ou l’entreprise n’a pas la taille critique (une vingtaine), un plan d’économies de 800M€ (sur les achats et la numérisation, et oui on en parle encore en 2019), des ventes d’actifs pour 6mds€ et surtout un recentrage de ses activités sur le bas carbone et le renouvelable.

D’un autre côté certains voient une "scission" venir avec la sortie potentielle de l’état (encore présent à 24%) et le désengagement d’Engie dans le réglulé.
Engie prépare sa scission en douceur

L’entreprise a également annoncé vouloir proposer à l’assemblée générale un dividende de 0.75€ au titre de 2018 et un dividende exceptionnel supplémentaire de 0.37€. A partir de 2020 le dividende sera versé en 1 fois.

Sur le papier, tout cela fait sens, mais les analystes voient encore le retard du modèle d’Engie Vs E.On, RWE ou Iberdrola.

Le titre perds plus de 3% sur ces annonces aujourd’hui.

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#135 12/04/2019 09h35

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Bonjour,

Ce matin au gré de mes lectures, je suis tombé là dessus par hasard:

"Le gouvernement est autorisé à programmer l’extinction du tarif réglementé de vente (TRV) du gaz naturel au 1er juillet 2023."

Lien vers La Tribune

Pensez vous que cela aura un impact sur Engie (et surtout lequel) ? A priori plutôt une bonne nouvelle ?

Bonne journée

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1    #136 12/04/2019 11h10

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Bonjour,

Cette info n’est pas nouvelle et est connue depuis plus d’un an maintenant avec l’avant-projet. Voir quasi 2 ans avec le conseil d’état.
L’explication en serait Européenne.
Le gouvernement éteint le gaz réglementé - Libération

Le gouvernement s’estime contraint de mettre fin à ces tarifs du fournisseur historique de gaz en France et fixés chaque année par arrêté ministériel à cause d’une directive européenne de juillet 2009 et deux décisions de justice.
La première est un arrêt de septembre 2016 de la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) pour qui ces tarifs réglementés constituent «une entrave à la réalisation d’un marché du gaz naturel concurrentiel».
La seconde vient du Conseil d’Etat en juillet 2017. Les concurrents d’Engie – opérateur historique du gaz – réunis au sein de l’Association nationale des opérateurs détaillants en énergie (Anode), avaient porté la question des tarifs réglementés devant la plus haute juridiction administrative.
S’appuyant sur cette même décision de la CJUE, le Conseil d’Etat avait lui aussi qualifié ces tarifs «d’entrave à la réalisation du marché concurrentiel du gaz, sans que cette restriction respecte les conditions qui auraient permis de la regarder comme admissible au regard du droit de l’Union européenne»

Entre l’écrire et la mettre en place effectivement , il y a un monde abyssal, surtout quand on met cela dans 4 ans, après la présidentielle…

Pour prendre un "extrême" théorique, le UK qui est censé être bien plus libéral que la France ne s’en sort pas sur un tel sujet et continue de réglementer fortement avec un interventionnisme fort du parlement et l’OFGEM, ce qui fait que Centrica par exemple en souffre. On pourrait même dire que c’est pire au UK puisque c’est un plafond de facturation qui a été mis en place. La facturation maximale annuelle d’énergie pour un foyer anglais ne peut dépasser £1254.
Ofgem energy price cap to save UK households £1bn per year | The Independent

Ensuite est-ce que cela aurait un impact, pas bien-sûr, le marché est ouvert et il y a de la concurrence mais avec une part encore forte d’Engie d’environ 40% (qui ne fait pas tout au tarif réglementé).
N’oublions pas que le gros de la conso (76%) est pour du non-résidentiel.
Sur du résidentiel le tarif réglementé représente 40% de la consommation.

Toutes consommations confondues seulement 10% se fait au tarif réglementé.

Observatoire des marchés de détail du 4e trimestre 2018

Dans cette entreprise, il ne faut pas que voir la partie qui est mise en évidence par les médias, mais c’est sûr que c’est plus parlant pour les non-initiés.
Comme bien souvent dans de telles considérations, il est urgent d’attendre.
Reparlons-en dans fin 2022 et nous serons sans doute plus proche de la réalité. smile

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#137 23/06/2019 22h43

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Il est temps 15 mois après de tirer un bilan de l’investissement dans engie avec un PRU de 13,26 euros opération relatée dans le post du 23/03/2018. Pendant cette période il a été perçu le solde du dividende de l’exercice 2017 soit 0,35 € + le dividende 2018 pour 1,12 euros soit un total de 1,47 € pour un rendement de 11,08 % sur la période. Le cours de bourse est de 13,50 euros soit un petit gain de 0,24 € pour un retour avec dividende de 12,89 %. Malgrès une mise hors service de centrales nucléaires pour des opérations de maintenance, le titre a distribué le dividende escompté, pour la simple raison que le nucléaire ne représente que 6% de l"électricité produite. Les travaux tirent a leur fin et les centrales vont redemarrer avec le retour du chiffre d’affaire lié à ces installations. Pour engie le nucléaire est une activité en extinction à terme, pas de nouveau projet de construction de centrale nucléaire dans les cartons.

L’actualité d’engie c’est plutôt le rachat des gazoducs de petrobras au brésil. Une activité certes réglementé mais très peu risquée.

Pour le reste, concernant l’augmentation de la consommation d’electricité, il suffit de se rapporter au rapport sur l’IA de Cédric Villani notre député lauréat de la médaille Fields de mathématiques.

Pour une action de rendement le parcours est tranquille, pour s’en convaincre il suffit de regarder l’évolution du cours sur la même période de: BNP, Iliad, rubis, valeo, faurecia, casino, mercialys, carmila, société générale, renault, etc….la liste est loin d’être exhaustive.

J’estime que le titre au fur et à mesure des opérations de croissance externe, du désendettement et de la remise en service du nucléaire, va évoluer vers les 16 euros. Avec l’incription au nominatif administré le dividende va être majoré de 10%.

Pour des gains plus conséquents il faut consentir une prise de risque plus importante, cela me convient pour un titre de fond de portefeuille . Somme toute les meilleures scpi donnent du 6% de rendement avant fiscalité.

Je ferais le bilan de mes avis et achats sur carrefour, altran technologies et sanofi dans des posts à venir, si l’on ne se confronte pas à l’évolution du cours les propos sont sans substance.

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#138 24/09/2019 20h15

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Sacré partenariat en vue !

Zone Bourse a écrit :

Microsoft et ENGIE annoncent des initiatives en matière d’énergies renouvelables

Microsoft et ENGIE annoncent la signature d’un contrat d’achat d’électricité solaire et éolienne aux États-Unis et la mise en œuvre de Darwin, la plateforme digitale de gestion des données développée par ENGIE à l’aide du cloud intelligent Microsoft Azure, permettant d’optimiser la performance des parcs éoliens, solaires et hybrides (éolien + solaire) d’ENGIE dans le monde.

Le contrat prévoit l’achat de 230 MW d’électricité verte produite par ENGIE au Texas, portant la capacité d’énergie renouvelable de Microsoft à plus de 1 900 MW. La majorité de l’électricité proviendra du nouveau parc éolien de Las Lomas, situé au sud du Texas, et du parc Anson Solar Center, qui sera construit au centre de l’état. Exploités par ENGIE, les deux parcs seront mis en service en janvier 2021.

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[+2 / -1]    #139 14/01/2020 18h17

Exclu définitivement
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Cf un article un peu ancien de Dan Israël, journaliste de Médiapart, sur les risques psychosociaux  chez ENgie, qui affectent désormais les hauts cadres du groupe, subissant sans broncher le management par la terreur et le féminisme forcené d’Isabelle Kocher.

http://ekladata.com/or9Bnra-s-XlFXTXQx_ … eprise.pdf

Autant dire que je ne risque pas de mettre un sou dans cette affaire tant que cette Dame la dirigera ; il semble néanmoins qu’elle soit en sursis :

https://www.la-croix.com/Economie/Entre … 1201066139

Point ne faut évidemment oublier l’essentiel, en l’espèce un parcours boursier calamiteux dont je comprends qu’il puisse peiner ceux qui détiennent le titre : Engie cela vaut grosso modo moitié moins qu’il y a 14 ans de cela !

Dernière modification par ennog (14/01/2020 18h47)

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1    #140 15/01/2020 10h04

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Bonjour,

Je trouve votre post assez orienté sur la politique d’entreprise d’Engie, et surtout sur l’impact de sa nouvelle direction. Il est assez intéressant de lier ce post avec les tentatives de ces derniers mois de mettre de coté la Directrice Générale.

Loin de moi l’idée de prendre parti pour cette dirigeante mais je ne peux pas m’empêcher de partager avec vous ma propre expérience personnelle en tant qu’acteur du marché des énergies renouvelables. Vu de l’extérieur mais aussi de l’intérieur via des ex-collègues et autres connaissances professionnelles, Engie a connu une mutation exceptionnelle ces dernières années vis a vis du domaine des énergies renouvelables. Engie est maintenant positionnée comme un leader incontestable sur ce secteur en ayant réussi acquisition et intégration de nombreux fleurons français.

Ce changement de stratégie, très difficile pour un groupe français extrêmement conservateur et vieille France doit être souligné. La nouvelle direction a joué un rôle très important dans cette évolution et je ne peux, en tant que concurrent direct, qu’être impressionné par la mise en place de la stratégie ces dernières années.
EDF dans le même temps, qui avait pris de l’avance sur Engie au départ a perdu toute son avance et va devoir maintenant courir pour les rattraper.

Quelques exemples plus ou moins récents :
Positionnement NRJ renouvelables
Achat Renvico

Et j’insiste, mes propos sont ceux d’un acteur (en toute modestie)  concurrent un peu jaloux. Ce qui m’a amené a rentrer au capital d’Engie a titre personnel il y a quelques mois.

C’est sur que je vais certainement relancer le débat NRJ renouvelable / NRJ classique mais Engie, de mon point de vue, a tout juste sur sa stratégie moyen-long terme en lien avec la transition énergétique.

L’énergie photovoltaïque a maintenant dépassé le stade des subventions et sera l’énergie la plus compétitive et la moins polluante de ces 10 prochaines années en termes d’installation de capacité…Et ENGIE en sera le leader sur plusieurs pays. De par sa taille et son expertise sera a même de traiter les gros projets solaires et de vendre l’électricité en direct à un panel de clients avec lesquels ils ont déjà des relations contractuelles (domaine des corporate PPA : Power Purchase Agreement).

Mon sentiment, comme vous l’avez compris, est qu’Engie est sur la bonne voie de la transition et que je mise volontiers sur elle…sauf si le management conservateur industriel français reprend les rênes…

Déontologie : je détiens une position acheteuse/vendeuse sur une ou plusieurs société(s) listée(s) dans ce message.

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#141 15/01/2020 16h59

Exclu définitivement
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Bonsoir,

Le "verdissement" du mix énergétique est peut-être un objectif sociétal en soi, mais mon objectif individuel, je le confesse très égoïste, de petit actionnaire c’est de gagner de l’argent ; en l’espèce, le placement Engie se révèle pour l’instant indigent même s’il est moins calamiteux que Centrica ou EDF.

Cela va peut-être surprendre, mais je préfère être actionnaire d’un producteur de charbon qui marche bien en bourse (cf African Rainbow) que d’une valeur "verte" dont le cours végète.

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#142 15/01/2020 18h03

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Bonsoir Ennog,

Aucun probleme en ce qui me concerne sur votre stratégie. Je souhaite juste attirer votre attention sur le potentiel moyen-long terme de la nouvelle stratégie d’Engie.

Les NRJ renouvelable explosent dans le monde et rater cette évolution sera la mort des énergéticiens de grande taille. Et quand je dis rater, ce n’est pas non plus faire cette transition trop rapidement.

Un actif solaire (ou éolien), c’est une autorisation administrative (Permis) et/ou une autorisation d’exploiter (AE) et un contrat de vente d’électricité (subventions ou PPA). Cet actif est valorisé aujourd’hui sur des durées de 15 a 20 ans pour l’éolien, et de 20 a 35 ans sur le solaire.
Même si l’éolien va susciter des efforts de capitalisation (Investissement en CAPEX) après 20 ans ou 30 ans (Repowering),le solaire n’a pas du tout le même profil de dépenses aussi bien en OPEX qu’en CAPEX sur la durée.
Imaginez donc qu’une structure ayant amorti son actif solaire au bout de 30 ans sur la base d’un tarif d’achat (non subventionné) à 40 euros du MWh pendant les 10 ou 15 premières années, verra sa marge nette grandement augmenter par la suite, sans forcément devoir ré-investir très lourdement (Onduleurs au bout de 15 ans-20 ans) et panneaux au bout de 30ans…

Je ferais un parallèle avec un propriétaire immobilier (moi smile) qui investi en LMNP sur 20 ans et exploite son parc immobilier sur 50 ans au minimum avec un ravalement de facade, quelques rénovations d’appartement sur la période, et des loyers qui auront pris entre 2 et 5% par an…

C’est ça ma vision de l’investissement d’un Engie (et pas que) dans le solaire…
et c’est sur ce point, et ce point seulement ou je suis en désaccord avec vous…on ne parle plus seulement de démarche sociétale mais aussi capitaliste ou entrepreneuriale.

Déontologie : je détiens une position acheteuse/vendeuse sur une ou plusieurs société(s) listée(s) dans ce message.

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#143 15/01/2020 20h36

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Autre chose d’intéressant, il y a aussi la revente partielle de projets dérisqués.

Ils peuvent ainsi avoir plus de projets à développer, et prennent leur marge sur le développement lors de la revente à des fonds d’infrastructures.

Selon moi, deux choses font que l’action ne décolle pas comme les autres boites de ce secteur à la mode (Neoen, Voltalia et Albioma pour ne citer qu’eux en France, mais aussi Iberdrola ou la filiale renouvelable d’EDP ): La présence de l’Etat et le nucléaire.

La première contrainte est répandue sur une majorité d’entreprises (pour ne pas dire toute) où l’Etat français est présent.
Concernant la seconde, EDF est un bon exemple (même si ce n’est pas la seule raison).

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#144 15/01/2020 21h08

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Espérons que ces deux sujets soient réglés dans les prochaines années.

Sans le nucléaire, je pense que Engie devient une société attractive et une proie de choix pour Total.

L’Etat réfléchissait il y a quelques mois à accueillir Jacques Veyrat au capital … Là encore il y a matière à spéculer lorsque l’on sait que ce dernier est l’actionnaire majoritaire de Neoen et détient plus de % d’Albioma il est certain que le secteur l’intéresse …

En attendant, on a le dividende…

C’est également une entreprise dont la structure de coût me semble beaucoup trop lourde, si bien que j’y vois un potentiel de revalorisation important si un vrai industriel venait à reprendre les choses en main après le départ de l’Etat actionnaire.

Déontologie : je détiens une position acheteuse/vendeuse sur une ou plusieurs société(s) listée(s) dans ce message.

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1    #145 20/01/2020 00h23

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Un point sur le résultat de mon investissement dans engie. Achat à 13,26 euros fin mars 2018, dividendes soit 1,47 de dividende perçus et 1,94 euros de plus value soit un gain total de 3,41 euros par action correspondant à un retour sur investissement de  25,71% soit 12% par an en arrondissant.

L’arrêt prolongé inattendu des centrales nucléaires belges et la correction technique d’octobre 2018 ont confirmé la faible prise de risque sur capital investi, les deux éléments cumulés n’ont impacté le cours de bourse que d’un peu plus de 1 euro au plus fort de la correction. La reprise du cours a simplement été retardé de 8 mois. L’hypothèse de départ a donc été confirmée par les faits.

En citant un message « d’ennog »  « Sur les risques psychosociaux  chez Engie, qui affectent désormais les hauts cadres du groupe, subissant sans broncher le management par la terreur et le féminisme forcené d’Isabelle Kocher. ». Les mêmes risques se retrouvent chez Opel racheté par peugeot (2700 suppressions d’emploi), carrefour, auchan. Je ne suis pas sur que les  conditions de travail des mineurs exploitant les mines de charbons en afrique soient plus attractives «actionnaire d’un producteur de charbon (cf African Rainbow) »  .

Le cas de Mme Kocher : depuis 2 ans elle est chapeautée par M. Clamadieu, qui a à son actif la restructuration de l’ex Rhodia, ce binôme dirige la transformation d’Engie. Les individus ont plusieurs facettes, un manager peut être intègre et compétent et donner une image austère voire antipathique et l’inverse est vrai également. Par exemple M.Messier qui était le chouchou des médias n’a pas mené son groupe vers le succés (vivendi)

Pour le parcours à 10 ans, le bon choix était de rester à l’écart du secteur au moins, pendant la période 2008 – 2015, toutes les sociétés ont vu leur valeur diminuer de moitié en moyenne : EDF, Eon, Engie, RWE, BKW également. La baisse des valorisations, suite à cette crise à rendu les cours de bourse attractifs, si les sociétés convoitées présentent les qualités suivantes :
- un bilan sain,
- des infrastructures gazières/électriques et/ou des barrages hydroélectriques qui représentent une part significative des actifs. BKW société suisse de production électrique qui est citée comme exemple de recovery, possède un portefeuille de 7 barrages hydroélectrique qui représente 80 % de sa production d’électricité avec un avantage concurrentiel du au prix de revient.
- Un développement dans les renouvelables et l’efficacité énergétique.
- Une présence réduite dans le thermique et le nucléaire.

La mobilité électrique a déstabilisé le secteur automobile, la vente par internet : la grande distribution et les foncières commerciales. Ces vagues de destruction de valeur, dues à des évolutions techniques et sociétales ne sont pas spécifiques au secteur de l’énergie.

Pour l’avenir l’état va essayer de sortir du capital de la société au meilleur prix pour financer la relance de la filière nucléaire française et donc pousser pour une revalorisation de l’entreprise, ce qui explique les «tensions » relatées par la presse. On peut tabler sur la poursuite d’un retour sur investissement d’environ 10% annuel, dividende versé inclus.

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1    #146 20/01/2020 15h12

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Bonjour,

@sandandsun84, votre post est complètement hors sujet et n’a pas sa place dans cette discussion.

En résumé, vous nous parlez de:
- Votre position sur le titre (à nouveau, comme dans de nombreuses files, sa place est dans la file de votre portefeuille, qu’il vous faudrait créer, plutôt que de polluer la discussion de l’entreprise concernée)
- D’infos qu’on connait déjà depuis belle lurette (l’arrêt des centrales…)
- De votre feeling (donc rien de factuel) sur le propos misogyne concernant le management
- Des évidences sur tout le secteur en regardant le retro à 10 ans
- D’un fourre-tout d’on ne sait d’où il sort (mobilité, foncières…)

Tout ça pour finir par une conclusion pas du tout étayée et sortie du chapeau (retour sur investissement d’environ 10% annuel).

Franchement c’est un joyeux gloubi-boulga qui n’apporte RIEN à la file d’ENGIE ni aux autres participants du forum.

Merci de tourner 7 fois votre clavier dans votre main avant d’écrire un message pour savoir, s’il est au bon endroit (créez votre file de portefeuille), s’il est intéressant et surtout s’il est factuel.


"Never argue with an idiot. They will drag you down to their level and beat you with experience" Mark Twain

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#147 06/02/2020 08h59

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ennog a écrit :

Cf un article un peu ancien de Dan Israël, journaliste de Médiapart, sur les risques psychosociaux  chez ENgie, qui affectent désormais les hauts cadres du groupe, subissant sans broncher le management par la terreur et le féminisme forcené d’Isabelle Kocher.

Bonjour,

Pour connaitre quelques personnes travaillant chez Engie, je me permets de répondre à cette assertion de "management par la terreur". Avant toute chose, je tiens à dire que mes propos n’engagent que moi et qu’ils ne sont pas représentatif du climat qui pourrait régner dans cette entreprise. Néanmoins, il s’agit d’avis de personnes y travaillant plutôt que l’avis d’un journaliste d’un media orienté politiquement (aussi bonne son investigation soit-elle).

Cela étant dit, mes connaissances travaillant chez Engie, ou plus exactement dans l’entité bancaire de ce groupe, ont toutes un point de vue positif de l’action d’Isabelle Kocher. Notamment sa politique pour faire accélérer le groupe vers la transition énergétique, et la remise à niveau de toute la partie informatique de l’entité bancaire. Sur ce dernier point, les outils et process informatiques étaient loin d’être au niveau attendu pour un groupe de cette importance. Aujourd’hui, la transition digitale semble loin d’être terminée, mais les orientations semblent être les bonnes, ou en tous cas les problèmes sont clairement identifiés, ce qui était loin d’être le cas il y a encore quelques années.

Donc ce "management par la terreur" semble a priori être plutôt une volonté de faire bouger les choses, visiblement dans la bonne direction, ce qui pourrait ne pas convenir à certaines personnes étant réfractaires au changement et au progrès. De plus, cette assertion serait semble-t-il teintée de sexisme, la directrice générale d’Engie ayant vraisemblablement toujours fait part de sa volonté de rester une mère de famille en plus d’être à la tête de ce groupe, ce qui était visiblement assez mal passé à l’époque où elle en avait parlé.

Alors bien sûr, certaines choses sont sans doute criticable dans son action. Je ne prétends pas rétablir une vérité avec ce témoignage, simplement offrir un point de vue différent et de l’intérieur.

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#148 06/02/2020 10h29

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Ce débat est futile. La perception micro est toujours différente du discours macro.
Et nombres de sociétés gèrent encore les ressources humaines par la terreur et affichent des performances financières de bon aloi…

Il faut plutôt regarder comment Mme Kocher peut solder la gestion calamiteuse de G Mestrallet, celui qui n’a fait qu’une seule bonne opération, le rachat de GDF et a accumulé les achats d’actifs en haut de cycle (genre Electrabel, Intl Power…).
D’ailleurs ce Mestrallet rode toujours dans le CA d’Engie.


Dirige un cabinet de CGP - triple compétence France / Suisse / UK

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#149 06/02/2020 19h05

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Soit, mais je n’ai lancé aucun débat, ni n’ai parlé des performances de cette entreprise, de bon aloi ou non…
Je remettais juste en question ce que vous appelez la perception micro par une personne externe à l’entreprise et la gestion par la terreur dont il parlait.

Message édité par l’équipe de modération (06/02/2020 20h41) :
- suppression de la citation du message immédiatement précédent

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1    #150 06/02/2020 20h29

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investissor a écrit :

Donc ce "management par la terreur" semble a priori être plutôt une volonté de faire bouger les choses, visiblement dans la bonne direction, ce qui pourrait ne pas convenir à certaines personnes étant réfractaires au changement et au progrès. De plus, cette assertion serait semble-t-il teintée de sexisme, la directrice générale d’Engie ayant vraisemblablement toujours fait part de sa volonté de rester une mère de famille en plus d’être à la tête de ce groupe, ce qui était visiblement assez mal passé à l’époque où elle en avait parlé.

Alors bien sûr, certaines choses sont sans doute criticable dans son action. Je ne prétends pas rétablir une vérité avec ce témoignage, simplement offrir un point de vue différent et de l’intérieur.

Bonsoir,

Mme Kocher ayant été remerciée  ce jour par son conseil d’administration, sans doute des gens réfractaires "au changement et au progrès", elle aura désormais du temps à consacrer à sa famille.

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Cette issue était prévisible tant la communication de l’intéressée était devenue pathétique, instrumentalisant à sa rescousse un quarteron de politiciens au rancard et accusant en filigrane ses adversaires d’être hostiles à l’écologie et au féminisme. Pour sauver sa tête, je ne suis pas certain que Nicolas Hulot était le meilleur avocat possible….Peut-être avait-elle fini par oublier qu’une entreprise, même verte, même féminisée, c’est fait pour gagner de l’argent. Pour les actionnaires, le "progrès’ c’est un titre qui progresse !

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