SCPI Interpierre Europe Centrale : analyse d'une discussion sur son lancement et ses performances
Cette discussion porte sur la SCPI Interpierre Europe Centrale de Paref Gestion, lancée en 2020. Les membres échangent sur son potentiel d'investissement, son rendement annoncé (supérieur à 6%), ses frais (12% de commission de souscription et 13,2% de commission de gestion), et son délai de carence de 6 mois. Des inquiétudes concernant le timing de son lancement en pleine crise sanitaire sont exprimées, certains participants soulignant le risque lié à l'investissement sur un nouveau marché, celui de l'Europe centrale, et la diversification insuffisante pour un investisseur déjà détenteur de nombreuses SCPI. Le choix géographique (Pologne, République Tchèque et Hongrie, sans la Slovaquie) est également débattu, certains membres pointant une potentielle instabilité politique et un risque de change.
La discussion aborde les aspects pratiques de l'investissement, notamment la fiscalité des revenus fonciers issus de ces pays et la gestion du risque de change. L'indexation des loyers sur l'inflation allemande, pour plusieurs actifs polonais, est perçue comme un point faible. Des informations sur les premières acquisitions de la SCPI sont partagées, précisant le type d'actifs (bureaux et locaux d'activité), les taux d'occupation, la durée des baux et les rendements obtenus. Une crainte concernant la possibilité d'une réduction de capital, comme pour une autre SCPI de Paref Gestion, est évoquée, liée à l'atteinte du seuil minimum de souscription. Cependant, les informations ultérieures indiquent que ce seuil a finalement été atteint.
Arguments pour l'investissement dans Interpierre Europe Centrale incluent le potentiel de croissance à long terme des marchés immobiliers de l'Europe centrale, le segment logistique intéressant et des rendements locatifs initiaux prometteurs. Arguments contre incluent les frais élevés, la concentration géographique, le risque politique et le risque de change. La discussion met également en lumière le défi rencontré par la SCPI pour atteindre le seuil minimum de souscription initial et la question de la représentativité des associés fondateurs au sein du conseil de surveillance.
Au fil de la discussion, des informations complémentaires, comme le premier dividende distribué et les acquisitions ultérieures, sont apportées, permettant un suivi de la performance de la SCPI. L'évolution de la capitalisation et des investissements réalisés éclaire la stratégie de Paref Gestion. La transparence sur les critères ESG est aussi mentionnée, avec l'obtention de certifications ISR pour certains biens acquis.
Enfin, les participants débattent de la gouvernance de la SCPI et des conditions d'éligibilité au conseil de surveillance, soulignant la dominance initiale des associés fondateurs dans le processus décisionnel. Ce point soulève une question importante sur l'équilibre entre la protection des investisseurs et la gestion d'une SCPI à long terme.