Bonsoir Maximus,
Vous voilà revenu à de la gestion active (même si c’est sur une part limitée de votre portefeuille). c’est vrai que le world, c’est boring, n’est-ce pas ?
A la base ça partait d’une envie d’investir sur le Nasdaq. L’article d’Edouard Petit sur le sujet m’a beaucoup (trop) influencé, j’avoue que je regrette un peu d’avoir été aussi strict dans ma politique d’investissement unique - j’ai fait le choix de la "sécurité" sur le MSCI World c’est vrai, cela m’a couté quelques points de performance vs Nasdaq mais cela m’a aussi évité de probables erreurs si j’avais géré activement une aussi grosse somme investie. Sur l’année je suis à +19% grâce à de nombreux achats pendant le krach, sans levier (heureusement j’avais de très nombreuses liquidités) - on se rassure comme on peut.
J’ai toujours été un peu réticent sur le Nasdaq surtout à cause de très la forte concentration de l’indice sur les premières lignes, aussi à cause de son exposition 100% USA, j’en parlais d’ailleurs sur ma file de présentation.
Mais il faut se rendre à l’évidence. L’avenir n’est probablement pas dans les bancaires, les pétrolières, les béhémoths sans croissance, etc. Certes, ces boîtes ne se payent pas cher, mais en général quand c’est pas cher, il y a une raison (Renault vs Mercedes, Zara vs Hermès, PER du CAC40 vs Nasdaq, Exxon vs Microsoft…).
C’est pour cette raison que je tente ma chance avec ce portefeuille dans l’esprit techno/santé, mais sans les megacaps car je les ai déjà via MSCI World + World Momentum. Je complète à côté avec de l’ETF Nasdaq 100, d’ailleurs j’en ai encore acheté aujourd’hui. Je pense réduire l’exposition MSCI World, augmenter l’exposition Nasdaq et World Momentum.
Pour la comparaison, vous avez aussi le BVP Nasdaq Emerging Cloud Index, qui, en terme de composition, est sans doute plus proche de votre portefeuille que le nasdaq 100, et sera beaucoup plus difficile à battre. Mais l’historique est faible.
Benchmark sûrement plus adapté aujourd’hui, mais je ne m’interdis pas de réorienter le portefeuille vers tel ou tel secteur plus tard, donc difficile de le considérer comme un benchmark pertinent à long terme.
Autre élément essentiel, si je n’avais pas investi ces fonds sur ces entreprises, j’aurais pris du Nasdaq 100 à la place, donc cela me permet de savoir si "j’ai bien fait".
Nous partageons quelques valeurs (Crowdstrike, fastly, alibaba, paypal, docusign).
En effet, quelles que soient ses convictions ou son style d’investissement à tous, je trouve cela "criminel" pour le portefeuille d’un investisseur particulier de passer à côté de la double vague SAAS / e-commerce (j’aborde personnellement cette dernière sous le prisme du paiement) pour des raisons purement dogmatiques, que ce soit à cause de l’approche income ou de l’école value qui auront toutes les 2 laissé plein de cadavres sur le chemin.
Nb: Je précise tout de même que je suis toujours un adepte de l’approche income, mais je la nuance et je l’enrichi avec quelques pur sang.
Tout à fait d’accord. Je suis stupéfait quand je vois sur certaines files le déni, l’acharnement à s’obstiner sur des value traps comme des foncières de commerce, des banques ou constructeurs auto français, etc. sous prétexte que "ce n’est pas cher" alors que la cote, même européenne, regorge de dossiers splendides comme Adyen, LVMH, ou qu’il est encore possible de faire rentrer du Nasdaq 100 en PEA…
L’approche "income" vous savez probablement ce que j’en pense en tant que repenti