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2 #301 05/01/2021 17h33
- Evariste
- Membre (2015)
- Réputation : 133
Oui enfin ce n’est pas une imprécision, c’est un contresens complet que vous faites (bien essayé quand même ); et on ne parle pas d’opinions justement, on parle de consensus scientifiques, et Bohr TOUT AUTANT qu’Einstein étaient bien d’accord sur la validité de la mécanique quantique dans le cadre auquel ils l’appliquaient.
Ils n’étaient pas d’accord sur l’interprétation, et tous deux étaient conscients qu’à cette époque la bonne interprétation ne pouvait pas être prouvée dans le champ scientifique (même si de manière assez inattendue cela a changé avec le paradoxe EPR qui a pu être expérimenté contre toute attente, et donc cette question de la bonne interprétation s’est retrouvée à sortir du champ métaphysique pour être tranchée par la science).
C’est comme dire que Machin s’écharpait avec Bidule parce que l’un est croyant mais l’autre pas, donc ils n’ont pas la même conception métaphysique de l’univers, en attendant ces deux scientifiques Machin et Bidule sont d’accord sur les modèles scientifiques dans leur cadre. Et c’est exactement le sens du message de PoliticalAnimal, ce n’est pas une opinion à avoir ou non.
Dans tous les cas j’accepte vos excuses
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#302 05/01/2021 18h05
- doubletrouble
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@Evariste : Vous avez raison, mais imaginez maintenant que nous sommes entre 1905 et 1913 et que Bohr et Einstein s’écharpent au sujet du photon. Ou en 1926, manquant d’avaler notre croissant de travers en lisant dans La Gazette Scientifique, à la terrasse d’un café, qu’Einstein dit que le principe d’incertitude "c’est de la m**de", dans sa plus belle imitation de Jean-Pierre Coffe avant que ce dernier ne soit né (merci le journaliste vulgarisateur). Bien sûr qu’à l’époque tout le monde était d’accord que la mécanique quantique "fonctionnait", comme à notre époque tout le monde constate que le climat change, mais ce n’est jamais le sujet des débats. On débat sur les causes (et là Einstein et Bohr n’ont jamais été d’accord, il me semble), on débat sur les effets, on débat sur des expériences tordues et des modélisations et du diable qui se cache dans les détails.
Nous pourrions avoir un débat animé sur le principe d’incertitude, à cette terrasse de café en 1926, basé sur notre lecture de la gazette, mais au final aussi productif que de tenter de déterminer qui de l’éléphant ou l’hippopotame est le plus fort. Tout ça sous l’oeil amusé de Gustave, le garçon de café, parce qu’il n’y a encore aucune application concrète de cette théorie à cette époque.
Mais débattre à bâtons rompus du climat en 2020, ce n’est pas amusant, car le sujet est politisé. Dans ce cas, je range le sujet dans un tiroir en attendant 2040, qu’on sache enfin si oui ou non, les condos du pote Jean-Philippe qui a investi à Miami en 2015 sont sous l’eau, et qu’on puisse le charrier (ou pas) autour d’un Nuka Cola au fond de l’abri anti-atomique.
Dernière modification par doubletrouble (05/01/2021 18h29)
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1 #303 05/01/2021 18h13
Bonjour PoliticalAnimal, et merci à CroissanceVerte d’héberger cette discussion ;-)
PoliticalAnimal a écrit :
Tout ça me fait dire qu’il y a en fait de l’idéologie derrière votre "refus de vous faire une opinion".
Enfin ce n’était pas franchement sur les deux phrases citées que portait l’essentiel de l’effort intellectuel de mon post, surtout sans citer la phrase suivante, parce que pour le coup sorti du contexte ça sonne un peu comploto - climato - sceptique, mais passons sur la forme, je vais néanmoins essayer de vous répondre.
Si je récapitule votre post, pour vérifier que j’ai bien compris, en gros votre problème est que les termes que j’emploie, suggèrent que je ne considère pas le changement climatique comme un fait avéré et indiscutable, mais comme un sujet dans lequel on fait le choix de croire ou pas, de la même manière que l’on a des opinions politiques (c’est ce que me suggère votre emploi du terme "idéologie"), ou religieuses. Ce qui vous dérange, c’est que le champs lexical que j’emploie suggère que chacun est libre de croire ou non, ce qui implique que c’est potentiellement du pipo ? C’est ce que je perçois derrière "idéologie", vous me corrigerez si je me trompe.
Si c’est le cas, ce n’est pas vraiment ce que je voulais exprimer, il y a une forme d’incompréhension.
Je pourrais lire les rapports du GIEC, en effet, je suppose… Mais à quoi cela m’avancerait il, sachant que je n’ai de toutes manières pas les compétences techniques, pour valider ou infirmer leurs conclusions (de même que celles de leurs contradicteurs).
Quand je dis "j’accepte de leur accorder le bénéfice du doute", c’est une façon - certes provocatrice, peut être que c’est cela qui vous fait tiquer - d’exprimer justement mon acceptation du fameux "consensus scientifique", ou ma résignation.
Ma perception du changement climatique et de ses conséquences (tant sur les phénomènes naturels que sur les sociétés humaines, les réglementations, etc …), est essentiellement un phénomène que je subis, sur lequel je n’ai pas l’impression d’avoir beaucoup de prise.
Notre modèle productiviste et consumériste me semble poser tout un tas de problèmes, et je pense que nous vivons effectivement une crise majeure, dont le changement climatique n’est qu’un des symptômes, tant sur un plan matériel (raréfaction des ressources, biodiversité, pollution de notre environnement et conséquences sur notre santé et celles des autres êtres vivants), que philosophique (notre rapport à la nature, à notre mortalité, au temps, notre définition du bonheur, etc…).
Ce sont les raisons pour lesquelles je pense que nous devons revenir à plus de sobriété, et c’est ce que nous essayons de faire au quotidien dans notre foyer (je pourrais vous décrire notre vie quotidienne dans le détail mais je ne pense pas que cela passionne les foules).
Compte tenu de ce contexte, et d’un point de vue pragmatique, je ne vois pas l’intérêt d’investir d’avantage de mon énergie dans la compréhension de la question climatique, puisque cela n’impliquerait pas de changement radical de mon comportement au quotidien. Nous ne restons pas les bras ballants sans rien changer à notre mode de vie, mais nous ne sommes pas prêts à passer non plus au mode de vie "amish", pour paraphraser notre président, surtout si on est les seuls… Il faudra une forme de coercition pour cela… Et l’alternative de courir en cercle en criant que c’est la fin du monde n’avancera à rien. Investir dans des valeurs vertes en espérant que la science et le capitalisme vont trouver les solutions ? Pourquoi pas, ça ne mange pas de pain et ça a le mérite d’être politiquement plus vendeur (mais c’est aussi une forme d’idéologie)…
A partir du moment ou un fait, qu’il soit avéré ou non, n’a que peu d’impact immédiat sur mon quotidien, et surtout que je ne peux influencer significativement cet impact, en général j’y consacre rapidement peu d’attention (c’est un peu comme la question de l’existence des extra terrestres ou de dieu, vu que la probabilité que je les rencontre est infinitésimale, peu me chaut leur existence).
Bonne soirée à tous
Edit: j’ai mis la partie importante en gras :-)
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#304 06/01/2021 12h45
- xim1
- Membre (2021)
- Réputation : 0
Bonjour à tous et merci à CroissanceVerte pour tout ce travail abattu, c’est un plaisir de lire cette file.
Je suis surpris des derniers messages de doubletrouble et Nemesis. En effet, j’ai du mal à appréhender votre point de vue. Si je comprends bien vous ne niez pas le réchauffement climatique ainsi que l’effet de l’être humain sur celui-ci, mais vous semblez considérer que vous n’avez aucune influence dessus ?
Cela me paraît un peu facile comme raisonnement et comme façon de se dédouaner d’un problème qui nous concerne tous.
J’imagine que comme moi, vous avez la notion d’offre et de demande. Or je pense que chacun peut agir sur sa demande et au final faire changer l’offre. On peut choisir de consommer plus durable, plus local pour commencer. On peut essayer de diminuer sa consommation de plastique, déchets, favoriser les trajets à pied/ vélo lorsqu’ils sont courts.
Je ne parle pas de changer l’entièreté d’un mode de vie mais simplement de modifier légèrement nos comportements quotidiens. Si une majorité de la population opère ces modifications, cela aura forcément une influence sur les dégâts que nous produisons. Il est clair qu’en se disant "moi je ne peux rien faire à mon échelle, je laisse ça au voisin" rien ne changera.
Si je raisonne par analogie et que je ne me fourvoie pas sur vos raisonnements, il en va de même pour le droit de vote. Votre voix seule ne compte pas beaucoup certes, mais additionnée avec toutes les autres, on arrive à changer les choses (en bien ou en mal).
Je pense également que l’actionnaire a un pouvoir plus important encore que le consommateur lambda pour influer sur les événements, c’est pourquoi ce fil de discussion m’a attiré dès le début
Je ne prétends pas être un exemple d’écologie mais j’essaye par petites touches de changer les choses de mon quotidien ce qui n’a pour conséquence que de l’améliorer, et je me dis, peut-être naïvement, qu’à force on pourra inverser le cours des choses ou du moins le ralentir.
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3 #305 06/01/2021 13h38
- doubletrouble
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Roh, @xim1, vous exigez donc que je signale ma vertu ?
J’ai acheté et j’habite dans des maisons du XVème siècle (pas d’empreinte carbone de construction, donc), je n’ai pas de voiture pour l’instant, mes meubles sont majoritairement antiques (idem, empreinte carbone 0), ma femme et moi aimons les beaux vêtements anciens achetés d’occasion, et on ne mange de viande rouge qu’une à deux fois par semaine, qu’on achète au marché. Je ne vais au supermarché du coin que pour l’eau minérale (oh non !) et les produits d’entretien. La monture de mes lunettes a plus de 100 ans et j’espère bien les utiliser à vie. Mon café (Grain de Sail) est aussi "local" que possible et je le moud avec un moulin manuel. Il va sans dire que si ce café était mauvais, je choisirais une autre option peu importe si elle est équitable, locale ou solidaire.
J’ai donc un bilan carbone inférieur à pas mal de gens, peut-être même au vôtre ? mais je fais ça par goût, simple culture économique ou fantaisie, pas parce que Greta fait le zouave devant des politiques hypocrites buvant ses paroles avec une révérence feinte.
Il me semble par ailleurs bien vaniteux de se féliciter d’un bilan carbone individuel faible, qui ne sert absolument à rien dans le grand ordre des choses (l’intégralité des émissions françaises ne représentant que 1% des émissions mondiales, celles d’un citoyen ne reviennent qu’à 1,66e-8%…) - et c’est en admettant que le changement ne soit influencé que par les émissions de gaz à effets de serre. Vouloir faire peser la responsabilité de la pollution etc sur les épaules des individus, c’est surtout chercher à absoudre de leur responsabilité les vrais gros pollueurs, les états et les corporations (qui doivent bien rigoler en regardant ces processions de flagellants modernes).
Je refuse d’endosser une quelconque culpabilité et j’ai bien l’intention d’avoir et d’offrir à ceux que j’aime une vie aussi confortable et paisible que possible, par tous les moyens.
P.S.: et pour le coup, j’ai la même approche cynique vis à vis du vote : j’y vais parce que c’est une option qui m’est offerte, mais je ne me fais pas d’illusion sur mon impact.
P.P.S.: en fait, j’ai l’impression qu’une différence majeure entre ma mentalité et celle de pas mal d’intervenants, c’est que je raisonne résolument "clanique" : je ne m’occupe du bien-être et de la sécurité que de ceux qui m’entourent, et je considère "la société" comme totalement en dehors de mon champ d’action :
Thatcher a écrit :
“I think we have been through a period when too many people have been given to understand that when they have a problem it is government’s job to cope with it. ‘I have a problem, I’ll get a grant. I’m homeless, the government must house me.’ They are casting their problems on society. And, you know, there is no such thing as society. There are individual men and women and there are families. And no governments can do anything except through people, and people must look to themselves first. It is our duty to look after ourselves and then, also, to look after our neighbours. People have got their entitlements too much in mind, without the obligations. There is no such thing as an entitlement, unless someone has first met an obligation.”
Dernière modification par doubletrouble (06/01/2021 13h54)
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1 #306 06/01/2021 14h46
J’avoue que les dernières interventions me laissent très perplexe, parce que je n’ai pas l’impression que les gens lisent ce que j’écris, ou en tout cas pas qu’ils comprennent ce que je cherche à exprimer, ou alors c’est pour troller et on mord à l’hameçon. Je ne sais pas si le problème est au niveau de l’émetteur ou du récepteur, probablement un peu de chaque…
@xim1:
Si je devais vous faire une réponse détaillée, ce serait un quasi copier / coller de DoubleTrouble, à part que la maison est plus récente, sans être neuve, du coup avec des normes d’isolation à jour. D’une manière générale, je n’aime pas l’idée qu’un objet de consommation ait été créé "ex-nihilo" pour mon usage. Je voulais une maison ancienne en pierres ou pisé mais on n’a pas trouvé (on a aussi envisagé du neuf, mais en bois, bref…).
C’est amusant parce que votre petit paragraphe sur l’offre et la demande est exactement le message que j’essaie de faire passer, lorsque l’on aborde le sujet du changement climatique avec des personnes de mon entourage: les (forcément méchants) industriels ne sont là que pour répondre à une demande, de la façon la plus efficace possible. Vous voulez que ça change ? changez votre consommation ! Ou comme disait Coluche : "quand on pense qu’il suffirait que les gens n’achètent plus, pour ne pas que ça se vende !". On ne peut pas en même temps consommer des cochonneries en plastique à usage unique made in China et se plaindre du changement climatique (et du chômage / pression salariale aussi)…
Tout cela a au moins le mérite de me rappeler de manière fort à propos pourquoi je ne prends pratiquement jamais part dans les discussions un peu sulfureuses / politiques / café du commerce du forum (et des forums en général en fait): c’est une dépense de temps et d’énergie futile. Ces débats peuvent m’amuser dans la vraie vie avec une bonne bouteille, mais pas sur internet par clavier interposé. Donc je vais revenir à ma stratégie habituelle et me contenterai de commenter l’actualité économique des sociétés, et ce sera déjà pas mal. Ainsi la pollution sur la file de ce portefeuille s’en trouvera réduite. Ce sera mon dernier post sur ce sujet.
Bonne journée
Edit: orthographe
Dernière modification par Nemesis (06/01/2021 15h05)
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#307 06/01/2021 16h11
- misteronline
- Membre (2015)
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J’ai moi-même un très fort tropisme pour raisonner de façon clanique, et au quotidien comme Desproges, je suis cet homme "normal" qui ne sait pas aimer tous les hommes de la même façon, et constate avec effroi l’échec patent du communisme.
"C’est un crève cœur que de ne pouvoir aimer tous les hommes. À bien y réfléchir, on pourrait diviser l’humanité en quatre grandes catégories qu’on a plus ou moins le temps d’aimer. Les amis, les copains, les relations, les gens qu’on connaît pas. Le jour du récent tremblement de terre de Mexico, le gamin de mon charcutier s’est coupé un auriculaire en jouant avec la machine à jambon. Quand cet estimable commerçant évoque cette date, que croyez vous qu’il lui en reste? Était-ce le jour de la mort de milliers de gens inconnus ou bien était le jour du petit doigt?"
Pierre Desproges
J’ai parfois la tentation de Venise, ou de la cabane dans les Pyrénées comme Alexandre Grothendieck.
Et je constate aussi avec effroi comme les états, les sociétés ont pu broyer les hommes (et les broient encore dans de très nombreux pays). Je suis INTJ comme beaucoup ici. Je suis un animal assez peu social.
Pourtant l’homo-sapiens a conquis la planète, atteint un haut niveau de technicité, a augmenté son confort et son espérance de vie, sa sécurité, a pu emmener une large portion à être malheureux en haut de la pyramide de Maslow, grâce à la coopération à grande échelle. Et à l’octroi du monopole de la force à une entité centrale.
Lisez notamment Yuval Noah Harari "Sapiens" et son concept de révolution cognitive. La coopération à grande échelle est ce qui nous permet aujourd’hui de vivre jusque 80 ans dans de très bonnes conditions, et quelque part la citation de Thatcher est intéressante, mais incomplète : le modèle du clan comme celui de Néanderthal n’a rien pu faire contre le modèle de société de masse de l’Homo Sapiens.
D’ailleurs qu’était Margaret Thatcher : la responsable politique d’un Royaume de plusieurs millions d’habitants, avec des sous-marins de dissuasion nucléaire, une politique monétaire, et un budget pour construire des autoroutes et des lignes de train.
Et bien sûr des gens formidables qui pensent nation plutôt que clan, et s’engagent dans les services secrets, l’armée, sont des Jean Moulin ou des Abbés Pierre, prennent la spécialité de proctologue, se font élire maires, etc…
Les gens qui fonctionnent alors en clans profitent ainsi des bienfaits d’une organisation à plus grande échelle.
Il est finalement très peu de gens qui fonctionnent en clans en dehors de la société (nomades, petits villages, peuples autochtones, …), , car même les mafieux sont des clans parasites qui se nourrissent de la société. Et au final faire société semble largement l’emporter sur vivre en clans.
Enfin c’est mon avis, et je le partage.
A la bourse, un mec achète, un autre vend, les deux pensent faire une affaire. Jean Yanne.
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1 4 #308 06/01/2021 16h55
- CroissanceVerte
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Il y a deux façons d’agir à titre individuel contre le réchauffement climatique sans donner de sa personne au niveau associatif et politique :
1- Adapter son mode de vie pour diminuer sa toute petite empreinte carbone.
Et vous le faites clairement @doubletrouble et @Nemesis.
2- Adopter une attitude claire et également pro-active dans ses interactions sociales, prises de position publiques, éducation, etc.
La deuxième façon est plus efficace que la première ! Et je dis bien : Elle est efficace !
Il faut en effet être conscient que :
- Dire qu’on n’est pas capable de juger les études du consensus scientifique (ce qui peut être compris comme : « ça peut aussi bien être faux »).
- Dire qu’on n’y peut rien et donc que ça ne sert à rien d’en parler ou d’y penser.
- Ironiser, plaisanter (je ne dis pas que vous le faites) sur les conséquences bénéfiques ou amusantes du réchauffement.
-…
Tout cela a le même effet sur le réchauffement que de dire clairement qu’on n’y croit pas et qu’il ne s’agit que d’un complot mondial :
Cela éloigne de la prise de conscience vos interlocuteurs qui pourraient douter ou ne s’y intéresse pas. Or l’action publique indispensable ne peut se mettre en place que face à un nombre suffisant de convaincus déclarés.
Il nous faut de façon urgente atteindre ce seuil de percolation d’un consensus populaire. Pour l’instant la conscience du réchauffement ne l’a pas encore atteint et la conscience des conséquences encore beaucoup moins.
C’est aussi pour cela que la réelle efficacité d’un mode de vie peu carbonné (au delà de son apport à sa santé et son bien être personnel) est en fait son exemplarité : Il peut aider ceux qui vous connaissent à prendre conscience.
@doubletrouble : Je le regrette, c’est vraiment triste de ne pouvoir être léger sur le problème sans l’aggraver. C’est même une contrainte insupportable. Mais ce n’est pas parce qu’il est politisé que le débat n’est pas amusant c’est parce que c’est une question de vie et de mort (si ce n’est pour vous, au moins pour vos futurs enfants), urgente pour vous (pour vos enfants, il sera trop tard). Si nous avions 200 ans devant nous au lieu de 10, le débat pourrait être amusant…
@ Nemesis : La probabilité que vous rencontriez un extra-terrestre est infinitésimale et ne mérite pas votre attention. La probabilité que vous preniez une conséquence du réchauffement climatique en pleine face est loin de l’être (ça m’est arrivé) et la probabilité de l’emballement climatique (qui vous touchera d’une façon ou d’une autre avec 100 % de certitude s’il advient) augmente d’année en années.
Croyez-moi, cela ne m’amuse pas de jouer à l’oiseau de mauvais augure.
Ceci étant dit…
**********************************************************************
J’aurais mauvaise grâce à déplorer ce débat puisque c’est moi qui l’ai provoqué !
Et que de plus je le trouve utile, et même indispensable.
Mais afin de ne pas trop brouiller le sujet investissement de cette file, pour tous ceux qui veulent débattre de la crise climatique (si possible sans oublier l’aspect investissement) il y a ces 2 files :
Le réchauffement climatique lié à l’activité humaine : fake news ou réalité ?
Réchauffement climatique : quelles opportunités pour l’investisseur ?
Merci beaucoup pour ces échanges.
Bonne année et surtout bonne santé à tous !
Ceci n'est en aucun cas un conseil achat ou vente… Mais un conseil de verdissement, oui !
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#309 06/01/2021 17h14
- doubletrouble
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@misteronline : C’est intéressant que vous mentionniez la mafia, car au final c’est juste une forme de proto-gouvernement : une organisation hiérarchique qui contrôle un territoire, prélève un impôt en échange d’une protection, et c’est la différence majeure avec un gouvernement, elle cherche à obtenir mais n’a pas encore le monopole de la violence sur ce territoire. Pour l’aspect criminalité, quand on connaît les liens étroits entre le trafic d’héroine et la CIA ou avant ça le marché de l’opium et l’empire britannique… ce n’est pas vraiment une différence significative.
Beaucoup de gens ne dissocient pas les concepts de gouvernement, de nation, et de société dans leurs raisonnements. Pourtant, on peut avoir un gouvernement sans société (généralement en exil), une société sans gouvernement (états "faillis" type Somalie entre 1991 et 2006), et une nation sans ni l’un ni l’autre (diasporas). L’élite est une société sans gouvernement ni nation. Les gouvernements des pays ou empires multiculturels peuvent être considéré sans nations, mais il n’existe pas de gouvernement sans société ni nation.
J’ai une grande méfiance envers le gouvernement et la société, qui à moins d’être temporairement affaiblis ont facilement recours à la coercition et exigent toujours un certain de degré de conformité. La nation, c’est l’esprit idéalisé d’un peuple et tout le poids de son destin, et j’avoue y trouver à la fois un certain charme romantique et une grandeur qui impose le respect. Je soupçonne d’ailleurs qu’il était moins difficile pour Jean Moulin ou les Grands Hommes qui l’ont précédé et suivi de se sacrifier pour la nation, i.e. toute la potentialité future du peuple, que pour la société (vichiste, à l’époque de Jean Moulin…).
Mes commentaires peuvent donc facilement sembler schyzophrène si l’on ne fait pas cette distinction : un type bizarre qui se méfie du gouvernement, est à moitié asocial mais s’émeut de la grrrrandeur de la Frrrrance.
Fin du HS pour moi, je n’ai pas envie non plus de polluer la file de @CroissanceVerte, non seulement parce que c’est un membre que j’apprécie beaucoup mais parce que ce serait aussi le comble de l’ironie.
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#310 07/01/2021 05h29
- CroissanceVerte
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BILAN DU PORTEFEUILLE GLOBAL - LE FILM -
SCENE 7) PANORAMIQUE DE ROTATIONS
J’ai voulu voir une seconde jambe,
et je n’’ai vu qu’un moignon.
On a eu un rattrapage
on attendait une rotation !
On est reparti en dérapage
dès qu’on a vu une mutation…
Mais je vous préviens :
On restera pas à fond,
Parce que la bourse
C’est comme l’accordéon…
Comme toujours.
Chauffe Marcel !
DEGRE ZERO ) LES DOUTES DU BEOTIEN :
Les multiples changements de stratégies et de styles, les nombreuses modifications de structure, et les fréquents arbitrages individuels qui ont jalonnés la pourtant courte existence de mon portefeuille boursier global m’ont naturellement conduit à m’interroger sur la notion de rotation. C’est d’autant plus vrai dans la conjoncture actuelle et dans le cadre de ce bilan rétrospectif.
Depuis le début de mes investissements, j’ai un problème avec cette notion de rotation : Parmi les premiers enseignements qui sont donc prodigués au débutant qui, comme moi, veut apprendre la bourse, on trouve : L’économie et l’investissement financier (qui en est la partie émergée) présentent des cycles, et il y a plusieurs stratégies possibles d’investissement ayant pour but de passer au travers avec une performance positive, dont aucune n’a démontré sa prééminence.
La plupart des investisseurs tiennent donc pour acquis par exemple qu’après le temps du growth (ou des actions de croissance) vient le temps du value (ou des cycliques) comme après le gros temps vient l’accalmie.
Mais le béotien que j’étais (et ça ne s’est guère arrangé en passant du statut de béotien à celui de néophyte), fort de son inculture économique, a décidé d’aborder le sujet avec une approche scientifique, à commencer part le doute.
Ma réaction à cette affirmation fut donc de me dire qu’autant le syllogisme météorologique pouvait sembler conforté par une expérience millénaire et une statistique surabondante, autant le syllogisme boursier ne repose que sur une grosse douzaine de « rotations » sur un petit siècle (les cycles dureraient en moyenne 5 ans et demi depuis la fin de la deuxième guerre mondiale) ?
De plus, ce sont ces mêmes investisseurs qui répètent à l’envie et tentent d’appliquer l’antienne : « Les performances passée ne présagent pas des performances futures ». Mais cela ne les empêche pas de considérer comme acquis que les rotations passées augurent des mêmes rotations futures… Pourquoi même y aurait-il donc toujours des rotations, voire des cycles ?
Certes, l’économie mondiale étant à l’évidence un système dynamique complexe, il parait logique de penser que son évolution peut difficilement tendre vers une stabilité complète (comme les poubelles de l’Histoire qui débordent de théories prédisant Sa fin), et que cette évolution n’est pas prédictible. Il y aura donc probablement toujours des fluctuations, notamment à l’échelle décennale, mais rien ne permet a priori d’imaginer qu’elles puissent obéir à la moindre règle (et a posteriori sur un siècle non plus).
Ensuite, d’un point de vue purement mécaniste, cette idée de rotation implique que ce que l’on investi en plus sur une entité, on l’enlève à une autre. Cela suppose en toute rigueur que l’on ait affaire à des entités complémentaires au sein d’un système fermé.
Ce qui semble faux quel que soit le point de vue où l’on se place :
L’univers de la capitalisation boursière est en expansion (mais ici on n’est pas en cosmologie, alors on dit croissance) d’environ 7 % par an depuis 50 ans avec des fluctuations considérables.
Les transferts de capitaux entre la bourse et les autres types de placements peuvent être importants dans un sens comme dans l’autre.
L’activité économique repose sur l’exploitation de ressources naturelles qui pouvaient encore récemment être considérées comme illimitées…
Ce qui fait que les entités (classes d’actifs cotés quel que soit le système de partition) en question ne sont pas vraiment complémentaires et peuvent s’enrichir de sources extérieures et pas en détournant la capitalisation les unes des autres. Ce que l’on appelle rotation pourrait bien n’être souvent qu’un rattrapage de retard de l’une par rapport à l’autre.
Enfin, la notion de rotation en bourse me semble buter en pratique sur deux points assez aveugles, ou en tout cas propices à la controverse :
1) La forte influence de la période observée, en termes de bornes comme de durée : le résultat sera très différent selon …
… que l’on fait partir les courbes comparatives des entités en question au début ou à la fin d’ une crise ou d’une période de croissance.
… qu’on les observe sur quelques années (perspective d’un cycle), quelques dizaines d’années (perspective d’existence d’un investisseur), ou depuis le début du XXème siècle (perspective historique).
2) L’imprécision dans la définition des entités sensées tourner : les secteurs (qui paraissent parfois regrouper des inventaires à la Prévert), les styles ou facteurs (sur la définition desquels on s’écharpe joyeusement), les zones géographiques (qui peuvent sembler plus nettement définies, mais les fortes interdépendances mondiales les relativisent).
Malgré toutes ces réserves générales j’ai tout de même voulu confronter mon portefeuille à ces approches afin d’essayer d’imaginer comment il pourrait garder des chances de performance face aux probables fluctuations à venir que, pour simplifier, l’on appellera rotations selon la tradition.
Dernière modification par CroissanceVerte (08/01/2021 05h19)
Ceci n'est en aucun cas un conseil achat ou vente… Mais un conseil de verdissement, oui !
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#311 07/01/2021 23h19
- peakykarl
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Bonsoir Croissance verte,
J’adore la poésie, euh le synopsis du film 😊.
Avez-vous analysé également comment s’est comporté votre portefeuille par rapport au fameux ishares global clean energy ?
Cet Etf ne finit pas de m’étonner et je le garde précieusement.
Face à l’envolée récente de certaines valeurs comme :
fuellcell, Ballard, Beam, SunPower , Sunnova, Plug, Blink, ITM, Switchback…
Êtes vous toujours à l’achat / renforcements ou êtes-vous plutôt à prendre vos gains en partie ?
Quelles sont les valeurs dans cette liste et hors de cette liste qui mériteraient un achat / renforcement ?
Édit : belle année à vous Croissance verte
Dernière modification par peakykarl (08/01/2021 09h06)
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1 #312 08/01/2021 05h59
- CroissanceVerte
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Bonjour @peakykarl
Vous avez raison de garder l’ICLN, c’est un bon booster de portefeuille.
Depuis l’automne il est passé devant ma première poche d’EnR.
Je n’ai pas pris le temps de regarder si c’est dû à des arbitrages dans ICLN ou si leurs valeurs se sont rattrapées.
Par contre, ils sont pas mal en retard sur ma poche ENER2 enrichie à l’hydrogène et au solaire achetée autour du krach.
Comme je vous l’ai souvent dit, je ne fait jamais de modification dans mon portefeuille Croissance Verte, quand au Généraliste, il est à enveloppe constante (pas de renforcements et les bonnes valeurs vertes qui y sont, y restent).
Dans ces portefeuilles, les lignes sont structurellement assez petites et je ne prends jamais mes gains sur une valeur qui monte.
Il n’y a que dans mon portefeuille spéculatif que j’ai pris l’habitude (mais ce n’est pas une règle) de vendre la moitié d’une ligne qui a doublé.
Dans ces domaines Hydrogène, Solaire et Chargeurs, tout monte sans distinction et il me semble un peu tôt pour séparer le bon grain de l’ivraie : leurs fondamentaux n’ont pas de sens et leurs marchés sont en explosion.
Ma sélection au TOP5 2021 (ENPH, SPWR, DQ, ITM, PLUG) est déjà à +27% depuis le début de l’année… il y a 4 jours ! (Bonne année, à propos).
Les arbres ne montent pas jusqu’au ciel, l’effet Biden se calmera et aux annonces de Giga-plans de relance verts devront succéder les réalisations…
En attendant, profitons.
Ceci n'est en aucun cas un conseil achat ou vente… Mais un conseil de verdissement, oui !
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6 #313 08/01/2021 09h03
- CroissanceVerte
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BILAN DU PORTEFEUILLE GLOBAL - LE FILM -
SCENE 7) PANORAMIQUE DE ROTATIONS
PREMIER DEGRE) ROTATION SECTORIELLE
Autre élément du b.a.-ba pour béotien : les entreprises peuvent être classées en une douzaine de secteurs économiques, qui ont des réactions différentes aux cycles (ou aux fluctuations). Par exemple les secteurs sensés dominer en fonction de la phase économique sont :
J’ai constitué mon portefeuille Croissance Verte CV100 sans me préoccuper des secteurs. C’était bien sur plutôt les métiers liés à des activités vertes qui m’intéressaient quelle que soit leur classification.
Je me suis néanmoins posé des question sur sa viabilité au regard de la sacro-sainte diversification (sectorielle en l’occurence). Les quelques études de corrélation que j’ai mené ne m’ont guère convaincu de la validité de cette approche.
Malgré mes préventions, donc, à l’égard des secteurs, j’ai ensuite articulé mon portefeuille Généraliste G100 autour de thèmes qui m’intéressaient, en essayant de les faire rentrer dans une diversification de secteurs (parfois un peu artificiellement).
Au final, en regroupant les deux portefeuilles, j’arrive aujourd’hui à 170 lignes dont la répartition dans la classification ICB (Yahoo Finance) est :
Mon déséquilibre apparent de diversification au profit des Technologiques et Industrielles n’est pas si fort en le comparant à celui d’un indice monde, et semble se faire essentiellement aux dépens de la Finance, de l’Immobilier et de l’Energie.
Evidemment, tout ça peut changer en classification GICS (dans laquelle je suis largement exposé à l’Energie bien que n’ayant pas de pétrole…).
La question est de savoir si mon niveau d’exposition à certains secteurs peut être préjudiciable à ma performance en cas de « rotation » comme cela est réputé arriver en ce moment (et comme souvent après un krach).
STRATEGIE DE ROTATION
Le problème est que d’un cycle à l’autre, il semble que les comportements sectoriels soient à chaque fois plus différents que semblables ! Par exemple pendant la crise des sub-primes (fin 2007 à mi 2009), les biens durables étaient en panne alors que la technologie était en forme (alors qu’elle avait été le secteur plus touché en 2000, étant au cœur de la crise de la bulle internet). Mais était-ce bien la même technologie ? D’ailleurs ce secteur a fini par être largement remanié en 2018 dans la classification GICS entrainant des changements de classement pour près de 10 % du S&P500…
Au final, 3 secteurs n’ont plus rien à voir avec le passé…
D’autre part, du point de vue de la performance, des fluctuations sur des échelles de temps annuelles peuvent être lissées par des tendances de long terme. Ainsi le comportement du NASDAQ100 par rapport au S&P500, pourtant de plus en plus dominé par les technologiques (sans parler du CAC40).
Imaginons qu’on puisse - même si l’historique des cycles précédents ne nous apprend rien - tout de même identifier des secteurs en retard de valorisation. Le but d’une stratégie de rotation sectorielle est de guetter les signes d’un changement de phase de cycle de façon à rééquilibrer le portefeuille. C’est très logique en théorie mais reconnaître ces transitions sectorielles est notoirement difficile à faire dans la réalité.
Imaginons que nous puissions le faire aussi, comme il semble que ce soit le cas ces dernières semaines. Une étude souvent citée de 2008 a révélé que même avec une prévoyance parfaite et en ignorant les coûts de transaction, une stratégie idéale de rotation sectorielle aurait généré au mieux 2,3% de sur-performance annuelle de 1948 à 2007.
Et si l’investisseur anticipait le cycle économique, devançant ses pairs ? Alors la sur-performance serait réduite de 2,3% à 1,9% !
Toutes ces données empiriques suggèrent que la stratégie de rotation sectorielle ne fonctionne tout simplement pas…
Ce n’est guère étonnant au vue des bases branlantes en terme de classification : Les 11 secteurs sont à la fois bien trop hétérogènes (dé-corrélations internes) et flous.
Il faudrait peut-être essayer de retrouver une homogénéité à l’intérieur des classes en réduisant leurs tailles à des « métiers », plutôt que des secteurs (ou des sous-sous-secteurs si l’on veut).
Ça tombe bien, mon portefeuille est organisé en métiers !
MES THEMES :
A mon avis, et ce n’est que lui :
FINANCE :
Holdings Elles sont traditionnellement décotées, ont peu rebondi et devraient profiter d’ une rotation, de par leurs actifs défensifs.
Fintechs Elles ont beaucoup rebondi comme toute la tech, mais devraient résister à une rotation car la mutation qu’elles accompagnent n’en est qu’à ses débuts et elles peuvent être le relais d’un système bancaire à bout de souffle. Elles sont classées Technologie mais permettent de contrebalancer ma sous-exposition au « secteur » financier.
Les métiers dont je me suis tenu à l’écart comme l’Assurance et surtout la Banque vont – pour ce que j’en comprend - rester empêtrées dans les taux bas, même si leur énorme retard de valorisation devrait se combler un peu. Celles qui sont en fonds pourraient tenter une diversification mais on risque plutôt de voir une concentration.
TECHNOLOGIE DE L’INFORMATION :
Les avis sont très partagés. Le mien est que c’est le secteur qui est très partagé, entre les entreprises non rentables qui ont profité d’une demande conjoncturelle spécifique qui ne restera pas à son niveau, et celles qui apportent un plus sur une demande réelle et durable. Il y a une correction, ou une consolidation, ou une respiration bien naturelle. Ensuite, les bulles idiosyncratiques se dégonfleront toute seules et les effets de contagion resteront limités.
Dans mes métiers, je pense que :
Tech-Pub Très dynamique et tout temps bien que volatile.
Tech-Analyse Il y a encore beaucoup de potentiel dans le domaine (IA, big data, digital twins, etc.), mais certaines de mes valeurs plafonnent (Dassault Systèmes, Trimble).
Tech-Services Devient mature par pans. Le cloud va aller vers des concentrations pour lutter contre AWS. Les services de mise en relation tant professionnelles que commerciales vont continuer à se digitaliser et à grandir.
Sont également classés Technologie pas mal de valeurs vertes dont toute l’énergie solaire . Pour eux je suis certain qu’ils vont continuer à grimper avec Biden aux commandes.
Je suis suffisamment exposé pour ne pas avoir à regarder les autres métiers que je n’ai pas, qu’ils aient ou non des possibilités de croissance.
INDUSTRIE :
Ce secteur est un immense fourre-tout sans cohérence.
Concernant mes thèmes :
L’Espace reste une conviction forte de long terme.
Les Réseaux sont un secteur un peu artificiel conçu pour rassembler quelques convictions. A revoir.
Les Semi-conducteurs (comptabilisés en Technologie) sont devenus une base essentielle de toutes les phases des cycles économiques. Ils résisteront.
Pas mal de Verts sont classés dans l’Industrie dont les valeurs de l’hydrogène , en lesquels j’ai confiance pour poursuivre leur hausse.
Bien d’autres thèmes existent dans ce secteur, avec beaucoup d’entreprises décotées qui pourraient rebondir, mais tant que les miens résistent, est-il utile d’aller les chercher ?
UTILITIES :
J’ai une bonne exposition aux entreprises de gestion de l’eau et des déchets (verts) . Cela n’apparait pas de manière évidente car leur valorisation a pris du retard mais elles représentent près de 10 % des lignes (Plus les Utilities énergétiques quand elles sont comptabilisées comme telles). Ce retard va clairement devoir être rattrapé et mon portefeuille en profiterait.
SANTE :
Mes deux thèmes paraissent protégés d’une rotation sectorielle :
Les Tests resteront durablement utiles même post-covid.
Les Equipements Biomédicaux vont rebondir à la reprise des activités hospitalières normales.
Si ce secteur de mon portefeuille paraît un peu faiblement valorisé par rapport à un indice monde c’est qu’il ne contient pas de big pharma car je ne crois pas en la capacité de performance de leur modèle (la création de valeur s’est déplacé vers les entreprises de Recherche et validation CRO et les fabricants purs).
CONSOMMATION :
Mes valeurs du luxe et cosmétique profiteront probablement d’une reprise, mais d’une rotation ?
Les valeurs du e-commerce corrigent inévitablement mais ont su se rendre indispensables.
J’ai très peu de Consommation défensive qui est un secteur qui devrait rebondir.
COMMUNICATION SERVICES :
Entre des valeurs matures qui peuvent profiter d’une rotation post-covid (Disney, Sony, ou même Apple) et des valeurs plus techno qui ne me semblent pas trop en danger, mon petit thème Communication me semble apte à résister.
MATERIAUX :
Quelques expositions vertes indirectes mais pas de minières (j’ai failli créer un thème minières de métaux rares et précieux à l’origine et il aurait été efficace !). Certaines matières premières risquent d’être très recherchés dans les mois à venir.
ENERGIE :
Si ce secteur correspond aux énergies fossiles, je confirme : je n’y suis pas et n’y serai pas exposé. Il rebondit bien sur de façon conjoncturelle mais la tendance longue est à la baisse depuis des années et va continuer. Il y a des coups ponctuels à faire mais je n’y participerai pas.
Si ce secteur inclut à la production d’énergie renouvelable, j’y suis bien exposé.
IMMOBILIER :
Je n’y suis pas exposé, par choix de diversification de mon patrimoine (non que je n’ai pas été tenté). Pas de regrets donc !
D’autre part, le secteur est aujourd’hui une belle illustration d’hétérogénéité invalidant la notion de rotation sectorielle !
Conclusion provisoire :
Rien ne vaut, bien sur, une analyse entreprise par entreprise car même au niveau des métiers, les classifications resteront toujours imprécises. Néanmoins, aucun de mes thèmes ne me semble en danger de trop forte baisse en cas de réelle rotation et la moitié me semble positionnée pour en profiter.
La question est plutôt : vont ils continuer à sur-performer les indices ou faudrait-il réaliser une rotation du portefeuille ? Je ne suis guère motivé pour un tel changement. Après tout, si j’ai gardé des thèmes peu performants en 2020 comme les Holdings, l’Instrumentation médicale ou la Gestion de l’Environnement, c’est bien dans l’espoir qu’elles profiteront de la rotation. Rotation qui n’en sera pas obligatoirement une mais plutôt un rattrapage à l’exemple de ces deux derniers mois avec un début de remontée de ces thèmes en retard, mais un bon maintien de la plupart des autres thèmes.
Ceci n'est en aucun cas un conseil achat ou vente… Mais un conseil de verdissement, oui !
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1 #314 08/01/2021 10h08
Bonjour,
Comme souvent je trouve vos posts passionnant tant sur le fonds que la forme. Vous posez les questions et faites des réponses argumentées qui sont convaincantes et m’inspirent énormément.
Que pensez vous de Total ? Son verdissement est certes marginal mais bien réel et j’ai du mal à croire qu’une telle entreprise rate cette mutation (ou rotation !).
Pour ce qui est des robinets Etatiques supports des énergies vertes, c’est un peu mon quotidien (entre autres) et je vous confirme que même en France la tendance est bien réelle.
Je crois également que le Covid et un nécessaire verdissement du monde du travail va entraîner une hausse des besoins en matière de communication/réseaux…
Bref : merci en tous cas.
Tant que t'as pas vendu t'as pas gagné. Mais t'as pas perdu. Mais t'as pas gagné. Mais…Oh zut fait @*
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1 1 #315 11/01/2021 18h08
- CroissanceVerte
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BILAN DU PORTEFEUILLE GLOBAL - LE FILM -
SCENE 7) PANORAMIQUE DE ROTATIONS
180 DEGRES) PORTEFEUILLE DE ROTATION VRAC !
J’ai donc bon espoir que mon portefeuille, tripode en tendances et pointu en thèmes, soit assez équilibré pour tenir face aux prochaines tempêtes (je ne conçois plus de ne pas être investi). Mais j’ai conscience de la faiblesse de la « tendance Divers » face aux Verts (55 % du portefeuille global avec le portefeuille Croissance Verte) et aux Techs (28% avec ses valorisations croissantes et son ubiquité).
Même si, comme je l’ai dit, il y a dans les Verts (contrairement aux Techs), des entreprises qui ne sont pas classées « Growth » ou qui sont candidates à un bon rattrapage : essentiellement une douzaine de gestionnaires des déchets et de l’eau.
Dans cette « tendance » Divers (17 % du portefeuille global), on trouve donc :
Des Holdings : plus ou moins « Value » par leur décote, et qui ont un potentiel de rattrapage.
Des valeurs de la Santé, qui sont plutôt « Growth » (sans parler de celle qui relèvent de la tendance Techs) à part quelques Equipementiers médicaux matures à rattraper.
Des industriels essentiellement Growth.
Des entreprises de luxe et cosmétiques où la « Value » est un peu cachée (décote de Dior) et le rattrapage déjà bien avancé.
Des entreprises de communication matures « Growth » déjà bien rattrapées (Disney, Sony…).
Soit au total pas plus d’une dizaine seulement de lignes « non Growth » et non rattrapées !
En particulier, j’ai consciencieusement déshabillé la fameuse arlésienne « Value » au cours de l’année écoulée alors qu’elle avait de nombreux jupons dans mon portefeuille Généraliste d’origine. A cela s’ajoute ma réticence envers les actions asiatiques alors que la Chine est la seule gagnante de la crise..
Bref, dans la perspective d’une rotation, ou simplement d’un rattrapage complet, je n’ai guère qu’une vingtaine de lignes aptes à sur-performer, soit 12 % du portefeuile (en nombre de lignes, mais moins de 10 % en valeur !).
Même si j’ai confiance dans la plupart des autres pour bien se comporter, cela relève plus de l’intuition voire d’un acte de foi ! Ma confiance en mes dons de voyance est très faible, mais a contrario je me méfie d’un biais de confiance induit par mes performances de l’an dernier.
Donc, n’étant pas contre une petite contradiction de temps en temps et puisque je n’ai pas envie d’effeuiller les tendances Techs et Verts pour rhabiller l’Arlésienne, j’ai décidé de lui tailler une nouvelle robe pour la nouvelle année : un portefeuille Value / Rattrapage / Asie / Cycliques (VRAC) pour équilibrer….
Pour la constituer, n’ayant pas de fonds à injecter, j’ai détourné une partie du portefeuille spéculatif qui a bien grossi. Je me contente de 30 lignes (mon COTETOC : 100 lignes Vertes + 70 lignes Généralistes non vertes + 30 lignes= 200) de 1000€ chacune, soit moins de 4% du portefeuille total. Rien d’extravagant, mais cela me rassure…
J’ai commencé à le constituer en fin d’année à l’occasion de la vente de Romeo Power par stoploss automatique au moment de la fusion avec 70 % de PV.
J’ai continué en élaguant les SPACs qui restent trop aléatoires et ne m’intéresse pas plus que ça et en vendant Bloom et Maxeon qui ont déjà de belles plus values.
Pour ce qui est du PEA, les valeurs en rattrapage à l’échéance incertaine (MedianTech) ou déjà substantiellement rattrapées (STMicro, Solution30) ont été vendues.
A terme en spéculatif, je ne garderai qu’un peu de cash pour une occasion et deux lignes, les anciennes :
* Evergreen dans le PEA, que je considère comme une « value » verte (10000 actions soit, en ajoutant les 2400 du portefeuille Généraliste, 2 % du flottant), qui commence à « frémir violemment » (+60 % mais sur des volumes ridicules).
* SunPower dans le CTO, qui en est à +270 % de PV (en cumulant avec Maxeon) et continue son escalade.
Le portefeuille VRAC est constitué de 9 sous-secteurs pouvant être concernés par une rotation, avec 1 titre par zone géographique chacun (+un bonus quand j’hésite entre deux ), soit :
Je ne vais pas m’étendre sur toutes ces valeurs, la plupart ont été empruntées à certains d’entre vous (que je remercie) car je n’ai pas de compétence dans ce style d’investissement. Par contre, si vous détectez ce qui vous semble être une grosse erreur de casting, n’hésitez pas à me le dire !
Les 2/3 des cours sont encore bien en dessous de l’avant krach et je mise donc sur un rattrapage. Par contre une poignée (certaines chinoises et des matériaux) sont bien au dessus de ce cours en étant soit des rattrapées après coup de mou passager soit des Cycliques dont c’est le moment. Ces valeurs de croissance, permettront peut-être au portefeuille de ne pas être trop désespérant si la rotation ne vient pas…
AUTOMOBILE :
Secteur cyclique évidemment en retard, mais faisant face en plus à la mutation Véhicule Electrique :
Renault (∆krach +8%) : déjà une Value depuis longtemps d’après @Larbinator (qui vient de se désengager en maintenant sa cible…) et d’autres, qui va réussir sa reconversion VE avec de Meo ou se déliter.
Général Motors (∆krach +21%) : qui s’est déjà rattrapé mais que je considère comme le constructeur largement le plus avancé des USA en VE derrière Tesla.
BYD (∆krach +328%) : pour la domination chinoise à venir sur les VE.
INDUSTRIE :
Plastivaloire (∆krach +12%) : Equipementier automobile value bien connue ici (comme pour Renault, @Larbinator vient de se désengager en gardant l’objectif…).
Hexcel (∆krach -34%) : Un équipementier américain que j’aime beaucoup, qui a souffert de la crise aéronautique mais qui a des capacités de reconversion en attendant la reprise des constructeurs.
Une Daubasse japonaise (∆krach -17%) dans les accessoires auto.
ENERGIE :
ENGIE (∆krach -23%) : Le virage vert et le cash accumulé par cessions m’inspirent un rattrapage. J’encourage…
ENEL Americas (∆krach -11%) : Energies renouvelables sud-américaine à rattraper.
Beijing Enterprise Holdings (∆krach -37%) : Actif coté du gouvernement municipal de Beijing, avec un accent sur les services publics (monopole de la distribution de gaz naturel dans la capitale chinoise et une participation majoritaire dans des pipelines du nord de la Chine). De nombreuses filliales dans l’alimentaire (brasseries…) et le tourisme. Décote importante par rapport à la somme des actifs (thèse Jennifer Song de Morningstar).
FINANCE :
Je n’avais pas de bancaire, j’ai donc opté pour :
Caisse Régionale du Credit Agricole du Languedoc (∆krach -38%) (Value @Larbinator).
Wells Fargo (∆krach -36%) : la plus en retard des USA avec ses ennuis variés qu’on espère passés.
Pax Global Technology(∆krach +62%) Fintech chinoise OFFERTE PAR @oliv21.
COMMUNICATION :
Orange (∆krach -27%) et AT&T (∆krach -25%) qui attendent toujours un rattrapage..
Baidu (∆krach +61%), que j’avais à l’œil depuis longtemps après son année 2018-19 de baisse, achetée fin 2020… un peu tard (en pleine ascension) ou trop tôt (tensions sur la cotation US) ?
De toute façon je ne fais pas de market-timing sur cette poche VRAC, ce serait contradictoire !
China Mobile (∆krach -40%) : Double décotation ! Déjà décotée, elle est directement concernée par la menace de décotation US…
MATERIAUX DE BASE :
Le secteur minier pourrait être au premier rang d’une rotation qui aurait déjà debutée.
Imerys (∆krach -8%) : Minéraux industriels enfin sortie du talc, pour un rattrapage, et dans la perspective paradoxale de gros besoins pour la révolution verte.
Tharisa (∆krach +59%) : Platinoides sud-africains en PEA, empruntée à @doubletrouble.
Trinseo (∆krach +82%) : valeur chimique américaine en PEA, recommandée par @oliv21 (dont je suivrai avec plaisir les nouveaux portefeuilles virtuels qui pourraient me servir de benchmark).
Une Daubasse minière manganèse et fer (∆krach +12%) Australo-Sud Africaine repérée par @Okavongo.
Osisko Gold Royalties (∆krach +22%) : Un peu de métaux précieux canadiens ne peut faire de mal en rotation, stabilisé par l’activité royalties, une décote et un portefeuille d’avenir. (thèse de Eric Fry)
CONSOMMATION :
Danone (∆krach -26%) : Sur un plus bas de 7 ans, elle finira bien par valoriser correctement son potentiel ou sera absorbé.
Ambev (∆krach -17%) : Brasseur et distributeur de boissons brésilien (10ème rang mondial qui a fusionné avec le second AB InBev) pour un rattrapage sud américain.
Vipshop holdings(∆krach +100%) : le petit e-commerce chinois qui remonte après la claque subie en septembre à cause d’un mauvais Q2. Le Q3 était très bon et le Q4 devrait être encore meilleur
VOYAGES :
Pour une reprise du tourisme post-covid.
Amadeus (∆krach -18%) l’espagnol pour l’aérien.
Carnival (∆krach -50%) pour les croisières.
Melco (∆krach -13%) pour les casinos (Macau).
IMMOBILLIER :
Klepierre (∆krach -41%) moins incertaine que URW.
Simon Properties (∆krach -39%) valeur qui reste sure)
Une Daubasse (∆krach -22%) à Hong Kong (préférée à CK Asset Holdings, Swire Properties et Wharf Real Estate Invest.).
Dernière modification par CroissanceVerte (11/01/2021 18h29)
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#316 11/01/2021 22h14
- peakykarl
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Bonsoir
Concernant l’immobilier, j’ajouterai Icade, Covivio et immobilière Dassault.
Pour les US : VTR, QTS Realty et Realty Income
Sur Renault, je préfèrerai la holding FFP qui a déjà bien rattrapé son retard mais qui en a encore sous le capot.
ABC arbitrage et Ab InBev me semblent également pertinents.
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#317 11/01/2021 22h42
- corran
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Hall of Fame
@CV : comme je me perds un peu dans toutes vos poches, sur Median vous êtes complètement sorti ou juste la partie spéculative ? Si complètement, pourquoi ?
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1 #318 12/01/2021 09h23
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Pendant les fêtes !
Outre la création du portefeuille VRAC déjà cité plus haut, j’ai profité des fêtes pour réaliser des mouvements en G100 :
Mouvements en portefeuille Généraliste :
Etant données les performances du portefeuille Jumeau J100 j’ai échangé en début d’année des valeurs entre les deux portefeuilles, les premières devenant virtuelles et les secondes réelles. J’espère que cela va progressivement moyenner les deux et donc augmenter la performance du G100 réel :
Alteryx (AYX) échangé avec IZEA Worldwide (IZEA)
Clarivate (CCC) échangé avec The Blockchain Group (ALTBG)
Ekinops (EKI) échangé avec Stable Road / Momentus (SRAC)
AlphaMOS (ALM) échangé avec Novacyt (ALNOV)
Qiagen (QGEN) échangé avec Twist Bioscience (TWST)
Vogo (ALVGO) échangé avec Pacific Bioscience of California (PACB)
Advanced Nanotek (ANO) échangé avec Ferrari (RACE)
Perma-fix (PESI) échangé avec Fastned (AMS:FAST)
Avantium (AVTX) échangé avec Global Bioenergie (ALGBE)
IPO vertes pendant les fêtes:
Outre Hopium (MLHPI) listé le 23 décembre comme annoncé, mais dont les échanges n’ont commencé que 15 jours plus tard chez certains brokers et dont le carnet n’est toujours pas stabilisé !
SCANDINAVES :
Ellwee (ELLWEE) voitures de golf électriques suédoises sur le Nasdaq First North GM
GreenMobility A/S (GREENM) réseau de voitures électriques danois, transféré sur le Nasdaq Copenhague.
Scandinavian Biogas Fuels International AB (BIOGAS) producteur de Biogaz suédois, sur le Nasdaq First North GM.
SPACs :
Churchill Capital Corporation IV (CCIV) va fusionner avec Lucid Motors (rumeurs)
Depuis le 30 décembre, la société de bio-plastiques Danimer (DNMR) est cotée après finalisation de sa fusion avec Live Oak Acquisition (LOAK) qui disparaît donc. De même RMG Acquisition (RMG) a disparu au profit de Romeo Power (RMO).
Parmi les nouvelles SPAC, on peut citer celles dont les antécédents indiquent qu’elles vont investir vert :
VectoIQ Acquisition Corp. II (VTIQU) : les anciens de GM récidive après avoir lancé Nikola en 2020. Leur motivation semble intacte et je pense qu’ils auront à cœur de faire un audit rigoureux de leur future cible !
Switchback II (SWBK) voudrait ré-éditer le joli coup du premier du nom qui va fusionner avec la société de chargeurs VE ChargePoint.
Star Peak Corp. II (STPC) enchaine après Star Peak Energy Transition qui va fusionner avec la société de smart-grid Stem.
Courrier des lecteurs :
@corran : Désolé de ne pas avoir été plus clair : C’est bien seulement la louche de Median Technologies du portefeuille spéculatif qui a été revendue en MV de -2 %. Elles avaient été achetées parce que je trouvait la baisse de décembre injustifiée. Je garde précieusement la ligne du portefeuille Généraliste et je crois toujours beaucoup dans l’entreprise, mais je n’ai aucune idée de l’échéance de la prochaine nouvelle et donc hausse ! C’était vraiment un achat d’ennui, et depuis, je me suis bien occupé !
@ peakykarl : Merci pour vos suggestions mais je connais votre portefeuille. J’aurai juste besoin qu’on me montre si j’ai pu faire une erreur dans ma liste VRAC…
@Iqce : Merci pour votre témoignage. Pour Total, je me suis déjà souvent exprimé sur ma conviction que ses très intéressantes filiales vertes ne seront valorisées que si elles sont cotées séparément comme SunPower (SPWR, à 40%) et bientôt j’espère Total Eren…
Pour l’action Total elle même elle me semble réservée à ceux qui veulent jouer les fluctuations des cours du pétrole, et sa tendance inexorable de long terme à la baisse…
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#319 12/01/2021 16h19
- CroissanceVerte
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BILAN DU PORTEFEUILLE GLOBAL - LE FILM -
SCENE 7) PANORAMIQUE DE ROTATIONS
DEGRES DE LONGITUDE) ROTATION GEOGRAPHIQUE
Autre type de rotation envisagé : la zone géographique.
On entends beaucoup que les actions américaines ont tellement rebondi qu’elles sont sur-valorisées, et que ça pourrait être le tour des européennes.
Ou encore que le centre de gravité économique se déplace depuis des années vers l’Asie, et en particulier vers la Chine, et la crise actuelle l’y encourage.
Comme toujours, ce genre de prédiction est trop généralisante pour être utile, ou simplement vrai. Les hétérogénéités par zones, puis par pays, puis par secteurs et sous-secteurs au sein d’un même pays sont telles que même des ETF géographiques, obligatoirement basés sur des indices sous-jacents qui sont des listes sélectives, ne peuvent capturer une rotation géographique.
Pour l’illustrer, quelques figures empruntées à Fidelity
Chaque année, on peut se demander quel marché national a eu la meilleur performance. En utilisant les index nationaux MSCI, on obtient :
Jamais les USA, donc ! Et si l’on prend ces derniers contre la moyenne du monde entier (MSCI EAFE Index), on obtient de grandes fluctuations.
Mais ces fluctuations dépendent en plus complètement du type d’entreprises observées, par exemple la taille…
Et bien sur les secteurs qui diffèrent d’une zone à l’autre…
Comme pour les secteurs, une stratégie de rotation géographique du portefeuille semble vaine.
(en passant, hedger les monnaies l’est aussi).
Une diversification semble par contre nécessaire pour essayer de capter un peu de chaque zone.
Or je suis peu exposé à l’Asie dans mon portefeuille :
Dans le portefeuille Croissance Verte : 3 japonais (IDEA Consultants, Envipro Holdings, Daiseki Eco. Solution) et 1 chinois (Daqo New Energy).
Dans le portefeuille généraliste : 1 japonais (Sony) et 6 chinois (Tencent, Bilibili, Alibaba, JD.com, Jinko Solar et à nouveau Daqo New Energy).
Au total, le japon représente 0,9% de mon portefeuille global et la Chine 4,4%.
Je n’ai pas acheté beaucoup de valeurs asiatiques pour diverses raisons (message #72): méfiance à l’égard de la fiabilité des entreprises chinoises, accès à l’information plus difficile, contraintes techniques (minimum 100 actions par achat au japon, frais )…
En conséquence, lors de la constitution des dernières poches du portefeuille Croissance Verte CV100 en mars, j’avais laissé de côté la plupart des valeurs de ma watch-list asiatique. Mais dans le doute, j’en avais entamé un suivi comme une poche virtuelle, suivi que j’ai abandonné au bout de quelques mois, sa performance n’étant pas sensiblement différente de celle du portefeuille…
Sauf qu’à ce jour :
Effectivement, les 7 valeurs japonaises de la watch-list ont gagné en moyenne 103%, soit un peu moins que CV100 (120%).
Par contre les 7 valeurs chinoises ont progressé de 438% en moyenne ! Et cela malgré 2 lignes en négatif…
Cela ne se veut pas représentatif, mais indique bien que ce marché, pour volatile qu’il soit n’en devrait pas être négligé. On obtient le même relativisme sur les indices boursiers en 2020 :
Le HangSeng de HongKong fut aussi mauvais que le CAC40 à -6%, mais l’indice MSCI China, qui contient un bon tiers d’ADR chinoises (cotées aux USA) - et parmi elles les grandes technologiques - a gagné 26%, moins certes que le Nasdaq100 (47%) mais plus que le S&P500 (15%) ou le Nikkei japonais (+20%). Ce dernier est tout de même à son plus haut de 30 ans, boosté par sa bonne traversée de la première vague et sans doute la proximité de la Chine…
Malgré cette remontée (de l’indice) le Japon est riche en titres « value » comme en témoignent les daubasses, ou des spécialistes du forum comme @vauban. Ce peut être une bonne opportunité pour le stock-picking, mais pas obligatoirement une bon signe pour la croissance de l’économie ?
Du côté de la Chine, belle performance, donc, mais boostée par les grosses valeurs cotées au USA. Or nous entrons dans une nouvelle phase de la guerre d’influence Américano-chinoise, avec des menaces de plus en plus précise concernant le delisting des entreprises chinoises cotées aux USA. (également retirées des indices MSCI).
Ce n’est pas la première tentative du genre, et elles ont généralement reculé devant les conséquences d’un delisting total.
Mais la situation ne pouvant que se tendre, quelle que soit l’administration américaine, on pourrait voir quelques baisse opportunes, mais aussi des performances boursières moindres par le retrait des investisseurs instututionnels US.…
De plus, si delisting il y a, et vu les contraintes imposées par la plupart des courtiers pour investir (minimum d’achat et frais) ne serait-ce qu’à Hong Kong, il faut souvent se rabattre sur Francfort ou Londres à condition que le titre y existe…
Voilà pourquoi, bien que toujours pas convaincu de l’intérêt dess stratégies de rotation, j’ai inclus dans mon nouveau portefeuille VRAC, pour diversification, un tiers de valeurs chinoise (complétée par une japonaise et une australienne), si possible décotées, mais surtout accessible éventuellement en dehors des USA (bien que ce soit plus pratique et moins couteux de les y laisser tant que c’est possible).
Dernière modification par CroissanceVerte (12/01/2021 17h01)
Ceci n'est en aucun cas un conseil achat ou vente… Mais un conseil de verdissement, oui !
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#320 12/01/2021 19h48
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Rattrapage d’IPO vertes
Effectivement @corran, comme vous l’indiquez en réputation, il y a un trou dans ma raquette d’IPO de valeurs vertes ! Pendant mon absence de novembre, j’ai raté :
Vision Marine Technologies (VMAR) bateaux électriques canadiens.
The Kingfish Company NV (KING-ME) : aquaculture norvégienne (Euronext Growth).
Nordic Aqua Partners A/S (NOAP) : idem !
GNP Energy AS (GNP) : Distributeur d’électricité (de préférence renouvelable) norvégien (Euronext Growth)
Circhem AB (CIRCHE) : Recyclage et purification de produits chimique suédois (Nasdaq First North)
Hexagon Purus AS (HPUR) : Equipements pour véhicules à hydrogène norvégien (Euronext Growth)
Et effectivement :
Re:NewCell AB (RENEW) : recycleur textiles suédois (Nasdaq First North). C’est une entreprise intéressante, avec une technologie qui semble au point et un marché, la mode, qui est de plus en plus montré du doigt pour son empreinte écologique. Ajoutons un gros client chinois et des marques de prêt à porter qui font la promotion de leur Circulose. Quand au timing, ils ont bien joué en annonçant le financement de leur nouvelle usine 3 semaines après l’IPO, ce qui a allumé un deuxième étage. Je ne sais pas s’ils auront de la poudre pour un troisième dans l’immédiat et le cours pourrait peut-être retomber ? En tout cas une entreprise verte d’avenir.
Quand à Scandinavian Enviro Systems AB (SES) (cotée depuis 2014), puisque vous me posez la question, c’est une entreprise de recyclage de pneus suédoise dont à première vue, le business fonctionne mais croit peu, et qui semble avoir depuis des années des problèmes de stabilisation du capital. Pegroco Invest qui en avait racheté un quart à un autre fond fin 2016 s’est peu à peu délesté, peut-être à partir du gros scandale de délit d’initié qui a éclaté au début 2018 et pour lequel le chairman a été condamné, et des difficultés d’implantation en Chine. La belle hausse du dernier semestre (x8 avant de redescendre un peu) est liée certainement au partenariat avec Michelin qui a pris 20 % du capital en devenant l’actionnaire de référence. C’est à l’évidence une bonne chose, mais sera-ce un catalyseur de croissance suffisant pour maintenir la valorisation ? Dans l’immédiat cela m’étonnerait mais ce n’est que mon intuition.
Ceci n'est en aucun cas un conseil achat ou vente… Mais un conseil de verdissement, oui !
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1 #321 13/01/2021 12h08
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Coloriage dans les secteurs !
Dans l’optique d’une décomposition thématique j’ai utilisé la représentation des performances 2020 du S&P500:
Je me suis amusé à encadrer …
* en jaune les thèmes de mon portefeuille Généraliste G100 qui, sans surprise, recouvre des sous-secteurs en vert mais pas seulement.
* en bleu les thèmes du nouveau portefeuille VRAC, qui à une exception près ne recoupe pas les précédentes, et qui ne concernent pas uniquement des sous-secteurs en rouge.
La couverture du spectre est nettement plus complète.
Nous verrons dans un an qui fait parti des winners et des loosers comparés à ceux de 2020…
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#322 13/01/2021 17h52
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BILAN DU PORTEFEUILLE GLOBAL - LE FILM -
SCENE 7) PANORAMIQUE DE ROTATIONS
La value qu’a mis le temps
de patienter dix ans
Pour que t’aies vingt francs
Et pour que j’ai vingt francs,
La value qu’a mis le temps
Offre-t-elle aux patients
Trente-trois fois l’montant
De leur mise d’antan ?
SECOND DEGRE) ROTATION FACTORIELLE
L’hétérogénéité des secteurs rendant leur utilisation pour caractériser une rotation impossible, qu’est-ce qui nous fait décider qu’une entreprise peut faire l’objet d’une révision de sa valorisation sans que cela ne dépende d’elle même seulement (comme ce le serait si elle était exposée à un aléa extérieur, en étant dans le tourisme ou l’aérien actuellement par exemple) ? Un critère relatif, bien sur, du second degré donc, qui nous indiquerait que sa valorisation est inférieure à la moyenne de ses comparables, telle que mesurée par divers ratios financiers comme le P/E.
Et nous nous retrouvons bien sur devant ce merveilleux sujet de polémique qui est celui de l’investissement Value contre l’investissement Growth (comme en témoigne régulièrement la file correspondante).
Je ne prendrai certainement pas parti dans cette dispute, je n’en ai pas le bagage. Je me contenterai à nouveau de poser quelques réflexions.
Les aficionados de la Value se raccrochent obstinément à la logique comptable, et aux courbes de performance de très long terme qui donne leur stratégie gagnante :
Les fans de Growth évoque leur domination bon an mal an pendant la décennie récente qui peut faire penser que leur temps est venu.
Des analystes plus neutres ou mesurés (Damodaran ou d’autres) évoquent la nécessité pour la stratégie Value de revoir ses critères à l’aune de l’évolution du monde et des entreprises.
Ce qui me parait surtout clair c’est que l’idée d’une rotation Growth/Value, bute sur les mêmes obstacles conceptuels généraux qu’énonçait déjà le béotien au degré zero de cette scène :
1) Les deux entités souffrent d’une imprécision de définition (chacun choisi le critère comptable qui lui convient pour son screener) et ne sont pas exclusives (on peut être GARP). Il n’y a donc pas de raison que la remontée d’entreprises Value décotées implique obligatoirement la baisse d’entreprises Growth en général.
2) L’échelle d’observation illustre la fragilité des revendications de domination et indique la possibilité de stratégies d’optimisation opportunistes sur de petites périodes :
Ou d’avoir une stratégie indifférente sur d’autres périodes :
3) D’autre part, il y a une imbrication de nombreux facteurs qui brouille la possibilité de trouver des critères de rotation :
*Le retour des secteurs, par exemple : Are Sector Bets Ruining Your Factor Exposure? - Barron’s
comme le résumait IH :
IH a écrit :
Il dit en substance que les trackers Growth sont surpondérés en sociétés technologiques, que les trackers Value sont surpondérés en sociétés financières et que les trackers Low Volatily sont surpondérés en sociétés de services aux collectivités.
Au final, c’est finalement la répartition sectorielle des trackers Growth ou Value qui expliquerait l’essentiel (voir la totalité pour le tracker Low Volatily) de leur performance.
Et on peut en dire autant de la taille (les small caps étant plus volontiers value), ou pourquoi pas de la zone géographique (en combinant deux des courbes déjà vues) :
Mettre en place une stratégie de rotation factorielle semble donc tout aussi illusoire - outre le fait qu’outrepasser périodiquement ses convictions peut être difficile pour ceux qui en ont – tant il serait difficile d’identifier à temps une rotation qui, on l’a vu, a des chances de ne pas exister de toute façon.
Une fois encore, on ne peut guère qu’en revenir au niveau idiosyncratique de l’entreprise. En particulier dans la contexte des suites d’une liquidation indifférenciée comme celle du krach de mars qui a rendu temporairement toutes les entreprises "Value" (et donc les value encore plus value), il est peut être "plus simple" de voir si telle entreprise a gardé une valorisation basse et se placer dans la perspective d’un rattrapage (sauf activité durablement atteinte). Pour les autres il est urgent d’attendre et de garder sa stratégie habituelle.
Ce que j’ai tenté de faire dans le portefeuille VRAC, sans toucher aux autres portefeuilles.
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1 1 #323 14/01/2021 05h08
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BILAN DU PORTEFEUILLE GLOBAL - LE FILM -
****** EPILOGUE ******
Il est temps de conclure.
Réaliser le film de ce bilan après moins de 18 mois de présence en bourse me donne l’impression d’être un de ces jeunes comédiens de télé-réalité qui publie ses mémoires pendant sa deuxième saison de tournage !
Cela dit, avoir conscience de la volatilité de l’existence conduit à relativiser l’expérience comme la performance.
Le narratif du CONTEUR :
Elles étaient 40 en arrivant au portefeuille, chacune mille euros en 2 poches émeraude : A bâbord la chiourme de l’Energie, à tribord celle de l’Environnement.
Face à elles une troupe confuse menait un vaisseau cosmopolite.
L’équipage smaragdin avait gagné le large en tête lorsqu’un maelström s’ouvrit devant elles. Subissant une RAZ de marché elles pensaient avec regret aux fonds euros d’assurance qu’elles auraient pu être.
Mais le prompt renfort d’un inespéré apport vint les propulser d’un bon coup de levier.
Remis à flot et devenu cent, chaque équipage repris la course au vent, et bords après bords voguèrent de conserve, atteignant l’arrivée en un élan superbe.
Les chiffres du COMPTEUR :
Au 31 décembre 2020 :
Performance 2020 : TRI= 167 %, TRPT = 164 %.
(TRI = Taux de Retour Interne, TRPT = Taux de Rentabilité Pondéré par le Temps, ou performance de la part)
Performance depuis ouverture : TRI = 208 %, TRPT = 198 %, PV sur capital investi = 176 %.
1 seul apport intermédiaire en février20192020, de l’équivalent de 31 % de la valeur du portefeuille à l’époque, mais qui en est devenu 53 % en un mois par le BX4.
Les ratiocinations du COTETOC :
La performance de chaque portefeuille réel (3 en 2020 : CV100 thématique et sans arbitrages ; G100 multi-thématique avec arbitrages ; Spéculatif ; et maintenant un quatrième : VRAC) est régulièrement comparée (sur une base mensuelle et en absolu) à celles…
1) …réelles : des autres portefeuilles ; des indices boursiers ; de chacune de ses propres poches et thèmes;
2) …virtuelles : du même portefeuille tel qu’il aurait été sans chaque arbitrage ou changement de structure; du même portefeuille équipondéré ; d’un portefeuille virtuel jumeau constitué sur le même modèle ; de chacune des watchlists…
De ces comparaisons sont issues des règles de gestion, la décomposition de la performance en fonction de ces règles, la sélection de l’arbitrage suivant…
Tout ceci est une méthode de gestion qui est appelé à être elle-même comparée à d’autres…
Je suis 3 dans ma tête… et le quatrième est un INFJ grand-père-citoyen-terrien inquiet…
La performance de cette année n’est absolument pas reproductible. Les circonstances ont été exceptionnelles (plus que d’habitude, pour autant que je puisse en juger) aussi bien en externe (krach brutal et fort rebond) qu’en interne (apport massif juste avant le krach et investissement en BX4 qui l’a doublé en mars).
Il est impossible de dire exactement quelle aurait été ma performance sans cet apport doublement chanceux.
Pour en avoir une idée, la seule partie du portefeuille qui n’a pas été modifiée en nature comme en investissement tout au long de 2020 est le CV40, qui a réalisé +87 % sur l’année.
Depuis avril (+110%), il n’a été que légèrement surpassé par les nouvelles poches de Croissance Verte (+124%) et le portefeuille Généraliste.
Je vais donc attribuer équitablement une moitié de la performance au stock-picking et une moitié au levier.
Mon objectif pour 2021 sera donc de faire moitié aussi bien qu’en 2020, et c’est très ambitieux !
L’objectif par défaut sera de ne pas perdre d’argent…
Et de m’amuser et me passionner aussi longtemps que cela me sera possible !
Je vous en souhaite autant.
Dernière modification par CroissanceVerte (14/01/2021 07h15)
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1 #324 14/01/2021 07h11
- Adrien
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Félicitations pour cette performance incroyable, qui plus est sur un montant significatif.
Vous surpassez largement le CW8 en partie grâce à votre stock-picking. Vous dites néanmoins avoir été heureux pour cette année. Avez-vous un objectif chiffré pour votre ptf ? Comptez-vous rééquilibrer votre allocation ?
Enfin, vous dites avoir fait un seul apport intermédiaire en févier 2019. N’est-ce pas plutôt 2020 suivant votre graphique
edit: orthographe
Dernière modification par Adrien (23/01/2021 08h12)
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2 #325 14/01/2021 21h45
- CroissanceVerte
- Membre (2019)
Top 20 Année 2022
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“INFJ”
L’espace sur orbite grâce au lancement d’un ETF !
La société ARK lance un nouvel ETF : Space Exploration ETF (ARKX).
Elle est connue pour avoir lancé 5 ETF qui ont plus que doublé en 2020 : ARK Innovation ETF (ARKK), Autonomous Technology & Robotics ETF (ARKQ), Next Generation Internet ETF (ARKW), Genomic Revolution ETF (ARKG), Fintech Innovation ETF (ARKF)
Cette annonce a fait décoller mes lignes spatiales aujourd’hui : Iridium (IRDM) +9.36%, Maxar Tech (MAXR) +21.69%, Virgin Galactic (SPCE) +20.05%, Stable Road / Momentus (SRAC) +26.34%.
Comme quoi la finance est un propergol des plus efficaces…
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