SCPI Epargne Pierre : analyse approfondie d'un investissement controversé
Cette discussion analyse l'investissement en SCPI Epargne Pierre, gérée par Atland Voisin. Les membres échangent sur les forces et les faiblesses de cette SCPI, notamment son rendement, sa diversification géographique et sectorielle, et la gestion des risques liés à sa forte croissance.
Initialement saluée pour son rendement élevé (6,16 % en 2015) et sa stratégie de diversification en province, la SCPI suscite des interrogations concernant la solidité financière de son gérant après son rachat par Atland, ainsi que la qualité de ses investissements, notamment dans le secteur du commerce. Des préoccupations émergent quant à la mutualisation des risques face à une collecte rapide et un volume d'investissement parfois moins important. L'évolution de son taux d'occupation (TOF) est également un sujet de discussion, avec des baisses ponctuelles soulignant des difficultés de relocations.
La discussion met en lumière le lien complexe entre la croissance rapide de la SCPI, son endettement, et l'impact sur le rendement distribué aux associés. L'augmentation du délai de jouissance de 3 à 6 mois, puis la question de la valorisation des parts sont abordées. Le passage du seuil des 200 millions d'euros de capitalisation puis des 2 milliards est souligné, de même que l'extension de son périmètre d'investissement à l'Europe.
Enfin, la discussion explore les aspects pratiques de l'investissement, tels que le délai de jouissance, la procédure de retrait des parts (avec des retours d'expérience soulignant la lenteur et les difficultés rencontrées avec Atland Voisin), et l'importance de la transparence de l'information, notamment concernant les rétrocommissions et les frais de souscription. L'obtention du label ISR est également mentionnée.
Les membres abordent également la question de la comparaison avec d'autres SCPI, notamment en termes de rendement et de diversification, ainsi que les implications de la forte collecte sur la stratégie d'investissement et la pérennité du rendement. L'impact de la crise sanitaire et le risque lié à l'investissement dans le commerce sont également analysés.