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#951 25/05/2021 13h39

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GoodbyLenine, le 23/05/2021 a écrit :

Note: de fait, le statut des fonctionnaires en France les protège de l’inflation, quand  le contrat de travail d"un salarié du privé protège juste d’une baisse du salaire brut nominal, et qu’un indépendant n’a aucune de ces protections.

Le point d’indice des fonctionnaires étant gelé depuis janvier 2017, il faut un sacrée dose d’ignorance ou de mauvaise foi pour énoncer pareille affirmation.

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2    #952 25/05/2021 13h59

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gustou a écrit :

Le point d’indice des fonctionnaires étant gelé depuis janvier 2017, il faut un sacrée dose d’ignorance ou de mauvaise foi pour énoncer pareille affirmation.

Cependant, à part le point d’indice, les fonctionnaires progressent le long d’une grille fonctionnant à l’ancienneté. J’ai pris au hasard une de ces grille, et je vois que la progression "naturelle" au sein de la grille est comprise entre 1.5% et 3% annuels (un peu moins pour le 11ème échelon). Et ce en dehors de la revalorisation du point d’indice.

La plupart des fonctionnaires trouvent ça tellement normal qu’ils en oublient presque l’existence de leur  progression salariale.
Dans le privé (enfin, dans ma multinationale, pour ne pas trop généraliser), j’ai eu 1 augmentation en 5 ans, et de nombreux collègues ont changé de poste pour un poste de grade supérieur sans augmentation de salaire.

Rappel pour ceux qui veulent calculer leur inflation personnelle, voici le simulateur mis en place par l’INSEE
Insee - Le simulateur d’indice des prix


La vie d'un pessimiste est pavée de bonnes nouvelles…

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#953 25/05/2021 14h24

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Tous les fonctionnaires n’ont pas d’augmentation d’indices (beaucoup de cadre-sup…) et les "passages d’indice" ne sont pas toujours si rapprochés que cela.
Pour ma part mes 5 dernières années ont été faites à 0%.

Le GVT (Glissement Vieillesse Technicité)  https://www.performance-publique.budget … llesse.pdf en donne une approche.

C’est aussi bien partir de cela pour pouvoir parler sur une base concrète. Si bien sûr on a envie de comparer une partie des différences entre fonction publique et privé.


"Il ne faut pas voir les héros de la coulisse. Quand ils coïncident un moment avec leur légende c'est déjà beaucoup."

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#954 25/05/2021 14h30

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gustou a écrit :

GoodbyLenine, le 23/05/2021 a écrit :

Note: de fait, le statut des fonctionnaires en France les protège de l’inflation, quand  le contrat de travail d"un salarié du privé protège juste d’une baisse du salaire brut nominal, et qu’un indépendant n’a aucune de ces protections.

Le point d’indice des fonctionnaires étant gelé depuis janvier 2017, il faut un sacrée dose d’ignorance ou de mauvaise foi pour énoncer pareille affirmation.

Pas besoin d’une "dose d’ignorance" pour savoir que l’évolution du point d’indice ne représente pas vraiment l’évolution du pouvoir d’achat d’un quelconque fonctionnaire donné.

En effet, chaque fonctionnaire (même celui peu performant) est assuré d’avoir de plus en plus de points au cours de sa carrière (et le nombre de points d’indices en moyenne par fonctionnaire doit régulièrement augmenter, sans que le niveau du service rendu par l’ensemble de ces fonctionnaire n’augmente nécessairement en parallèle; c’est le fameux glissement GVT).


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4    #955 25/05/2021 14h37

Exclu définitivement
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Lorsque je suis rentré dans la fonction publique en 1987,dans un  corps de catégorie A+, mon premier salaire net était de 10450 F, ce qui équivaut à 2722 € de 2020 selon le convertisseur de l’INSEE.

Convertisseur franc-euro | Insee

Je serais curieux de savoir quel corps de fonctionnaire offre à ce jour un traitement de début de carrière de 2722€ net ?

Dit autrement, le traitement des fonctionnaires a perdu au fil du temps une bonne partie de sa valeur de pouvoir d’achat ; cette dégradation financière conjuguée à la mise en oeuvre de méthodes de "management" issues du privé conduit à une désaffection de plus en plus grande dont témoigne la baisse des candidats aux concours de la fonction publique.

Il est de surcroît faux d’affirmer que tous les fonctionnaires, y compris les "mauvais", ont droit à un épanouissement indiciaire tout au long de leur carrière : l’agent progresse en indice à l’intérieur de son grade jusqu’au plafond ce ce grade et ensuite il ne progresse plus s’il ne passe pas au grade supérieur.

L’avancement n’est pas automatique comme veut le laisser croire un certain discours, mais nécessite une inscription au tableau d’avancement, les "bons" avançant plus vite que les "moyens" qui progressent eux-même davantage que les "mauvais" souvent bloqués ad vitam eternam.

Ayant sans doute fait partie des agents "peu performants" pour reprendre l’expression du contributeur précédent, j’ai ainsi été bloqué 5 ou 6 ans à l’échelle B en fin de carrière, ma rémunération ayant même légèrement baissé les 2 dernières années, période pendant laquelle je confesse ne pas m’être tué à la tâche.

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#956 25/05/2021 15h31

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carignan99 a écrit :

Et que l’idée selon laquelle le panier de produits et de services utilisé pour le calcul serait déconnecté de la vie réelle relève apparemment de la légende urbaine (cf. mon post ci-dessus ; mais, à nouveau, je peut me tromper…).

Il manque au moins un élément dans ce panier : l’immobilier (je parle de l’achat de la RP, non du loyer).
Lorsque la mensualité de crédit représente un tiers des dépenses, l’inflation donnée par l’Insee est à juste titre perçue comme déconnectée.
Je connais les arguments de l’Insee : l’immobilier est de l’investissement, pas de la consommation. Qu’importe : pour un ménage c’est une dépense (cela ne viendrait même pas à l’esprit de soustraire les dépenses faite pour les enfants car il s’agit d’un investissement pour l’avenir…).
Sur ce forum nous sommes pour la plupart des privilégiés. Pour un ménage dans la moitié inférieure  de l’échelle des salaires, il est devenu extrêmement difficile  d’accéder à la propriété pour peu qu’il soit à moins de 50 km d’une métropole régionale "dynamique". Pour mes parents avec 1 smic chacun, cela n’avait pas posé de problème, d’où le sentiment de déclassement pour certaines CS (la BCE n’est évidemment pas seule responsable)


« Celui qui croit en une croissance exponentielle dans un monde fini est fou, ou économiste. »

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#957 25/05/2021 15h54

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GoodbyLenine, le 23/05/2021 a écrit :



Note: de fait, le statut des fonctionnaires en France les protège de l’inflation, quand …

Je note que ce que vous avez écrit est flou et non argumenté :
- vous parlez de chaque fonctionnaire ? C’est alors totalement faux.
- vous parlez de tous les fonctionnaires ? Je ne vois aucune source et élément factuel le démontrant. D’autant plus que selon la période choisie chacun pourra trouver ce qu’il cherche.
- vous parlez d’autre chose ?

Je connais des modérateurs qui vous aurez attribué un -1.


"Il ne faut pas voir les héros de la coulisse. Quand ils coïncident un moment avec leur légende c'est déjà beaucoup."

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#958 25/05/2021 19h03

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"…qui vous aurez attribué …" hou ! Celle là, il faudrait presque l’encadrer.

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#959 25/05/2021 21h33

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rasmussen a écrit :

carignan99 a écrit :

Et que l’idée selon laquelle le panier de produits et de services utilisé pour le calcul serait déconnecté de la vie réelle relève apparemment de la légende urbaine (cf. mon post ci-dessus ; mais, à nouveau, je peut me tromper…).

Il manque au moins un élément dans ce panier : l’immobilier (je parle de l’achat de la RP, non du loyer).
Lorsque la mensualité de crédit représente un tiers des dépenses, l’inflation donnée par l’Insee est à juste titre perçue comme déconnectée.
Je connais les arguments de l’Insee : l’immobilier est de l’investissement, pas de la consommation.

Votre argument est bizarre. En quoi serait-ce différent d’un locataire dont le loyer représente un tiers de son budget?

Cela mis à part, vous oubliez d’indiquer qu’en prenant en compte le taux d’effort des propriétaires accédants (i.e. avec des crédits en cours), ça ne change pour ainsi dire rien du tout au calcul de l’inflation. Cf. par exemple ici:

Insee a écrit :

Ainsi, de 1998 à 2018, l’inflation relative aux locataires est en moyenne de 1,4 % par an, comme pour les propriétaires (accédants comme non accédants, figure 2), même si l’évolution peut légèrement différer entre ces catégories selon les périodes.

Avez-vous des indicateurs ou données qui démontrent que prendre en compte le coût des crédits immobiliers change quoi que ce soit au calcul de l’inflation? (Je ne suis pas sectaire et parfaitement capable de vous accorder que je me trompe - tant que les arguments ne relèvent pas de la légende urbaine ou de l’incantation).

rasmussen a écrit :

Sur ce forum nous sommes pour la plupart des privilégiés.

Vous avez des stats à ce sujet? Et puis, c’est quoi un privilégié?

rasmussen a écrit :

Pour un ménage dans la moitié inférieure  de l’échelle des salaires, il est devenu extrêmement difficile  d’accéder à la propriété pour peu qu’il soit à moins de 50 km d’une métropole régionale "dynamique".

Pourquoi vous cantonner à la moitié inférieure de l’échelle des salaires? Faisant sans doute partie des privilégiés que vous évoquez (revenus perso qui oscillent entre 0€ et 6000€ p/mois), je n’aurais certainement pas les moyens de me payer un bien sympa dans une métropole ’dynamique’ (genre Montpellier, Bordeaux etc.). Bien pour ça que j’ai fait le choix (que j’assume) de ne pas m’y installer.

Mais je me réjouis en revanche que le coût du crédit immobilier ai été divisé par trois ou quatre sur les 10 dernières années. Cette déflation m’a permis d’accéder gentiment à un bien qui aurait été au dessus de mes moyens auparavant (note : devenir propriétaire n’étant bien entendu pas une obligation mais un choix personnel - certains seront parfaitement heureux en étant locataires).

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2    #960 25/05/2021 22h39

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Gustou réclamait des "sources" sur

GoodbyLenine a écrit :

Note: de fait, le statut des fonctionnaires en France les protège de l’inflation, quand  …

Je propose la GIPA, entre autres. Mais je ne suis pas spécialement expert en rémunération des fonctionnaires  donc j’ai pu mal comprendre.

Note: Sinon, si Gustou, débutant en 1987 et retraité maintenant (depuis qqs temps sans doute), avait fait sa carrière dans le privé, une chose me semble sûre, c’est qu’il ne serait probablement pas encore à la retraite, ou alors avec une énorme décote (et perte de pouvoir d’achat) due à ses trimestres manquants.


J'écris comme "membre" du forum, sauf mention contraire. (parrain Fortuneo: 12356125)

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2    #961 25/05/2021 23h32

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carignan99 a écrit :

Votre argument est bizarre. En quoi serait-ce différent d’un locataire dont le loyer représente un tiers de son budget?

Ai-je dit que c’est différent ? J’ai dit que cela manque, donc je vous retourne la bizarrerie : bizarre de le prendre en compte pour la location mais pas pour l’accession à la propriété.
Vous me renvoyez vers une étude 1998-2018 : le débat porte sur l’inflation en 2020-2021.
Ce même débat porte sur les inégalités, les trajectoires de vie. La publication Insee étudie les propriétaires accédants, mais ne nous dit pas qui a le potentiel, avec les prix du moment, de devenir propriétaire accédant.

carignan99 a écrit :

Vous avez des stats à ce sujet? Et puis, c’est quoi un privilégié?

La stat a été mon métier pendant plusieurs années, dans un institut qu’il vous plaît de citer (mais pas à moi).
J’estime comme privilégié tout ménage qui est au-dessus du niveau de vie médian par unité de consommation.
Si vous avez besoin de recenser l’exhaustivité des revenus des membres du forum pour vous faire une idée, vous ignorez que la statistique n’est pas une science exacte. C’est une science expérimentale, à l’instar des sciences physiques. Les opinion exprimées, le langage utilisé dans l’échantillon de messages que j’ai lus me permettent d’affirmer avec une probabilité supérieure à 99 % que la majorité des membres de ce forum sont au-dessus du niveau de vie médian.
La preuve que vous l’êtes : vous présentez la location comme un possible choix. C’est le cas pour certains cadres qui ont des mobilités professionnelles. Je doute très fortement que le smicard ait le choix : il n’a pas (plus) les moyens d’accéder à la propriété. Si vous cherchez un peu (ailleurs qu’à l’Insee car ce n’est pas son domaine) vous trouverez aisément des études estimant le nombre d’années d’endettement nécessaires à un smicard pour devenir propriétaire dans telle ou telle ville, telle ou telle région.
Sans avoir mené de sondage à ce sujet, je sais, encore avec une probabilité supérieure à 99 %, que plus de la moitié des locataires préféreraient être propriétaires. Regardez combien de locataires sont sous le seuil de pauvreté et combien de propriétaires (cela vous le trouverez à l’Insee).

carignan99 a écrit :

Pourquoi vous cantonner à la moitié inférieure de l’échelle des salaires? Faisant sans doute partie des privilégiés que vous évoquez (revenus perso qui oscillent entre 0€ et 6000€ p/mois), je n’aurais certainement pas les moyens de me payer un bien sympa dans une métropole ’dynamique’ (genre Montpellier, Bordeaux etc.). Bien pour ça que j’ai fait le choix (que j’assume) de ne pas m’y installer.

Je ne connais pas le détail de votre situation personnelle, mais peut-être avez-vous les moyens de devenir propriétaire dans un rayon de 50km autour de ces villes, ou même de moins prestigieuses comme Metz (du moins vous semblez avoir eu la surface financière pour un crédit et profiter des taux, privilégié que vous êtes comme moi). Le smicard ne les a pas. Qu’on lui dise d’aller en Creuse, puis qu’on s’étonne qu’il mette un gilet jaune…

Par ailleurs, quand vous parlez de coût du crédit, cela me fait sourire : vous regardez le présent mais pas le futur. Si dans le futur votre salaire baisse, le coût du crédit que vous estimez faible à l’instant t, augmente pour vous au fil du temps. Il se passait l’inverse dans les années 70-80 : le coût apparent (taux) du crédit était élevé, mais la hausse des salaires était telle que ce coût était finalement très facile à supporter. Le banquier qui a prêté à mes parents l’avait bien compris… et ne leur prêterait pas aujourd’hui, à situation professionnelle égale et bien immobilier égal. Mes parents se sont enrichis grâce à l’augmentation des prix (conséquence entre autres de la baisse des taux), tant mieux pour eux, mais le jeune qui voudrait leur racheter leur bien devrait s’endetter pour 25 ans et avoir 3 smic sous le pied. J’appelle cela de l’inflation, n’en déplaise à mon ancien employeur. Elle est de 6 % en 2020 dans mon département.


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1    #962 25/05/2021 23h48

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Bonsoir à tous,

Ces débats sur l’inflation (la vraie, la perçue, la ressentie…) sont très intéressants mais peut-être faudrait-il poursuivre la discussion sur une file dédiée Inflation pour éviter les nombreuses notifications mails reçues par Scipion8 sur sa propre file…

Ces débats préfigurent ceux qui auront lieu pour l’élection présidentielle de 2022…


"Il faut de la mesure en toutes choses" Horace.

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#963 26/05/2021 00h19

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rasmussen, le 25/05/2021 a écrit :

Par ailleurs, quand vous parlez de coût du crédit, cela me fait sourire : vous regardez le présent mais pas le futur. Si dans le futur votre salaire baisse, le coût du crédit que vous estimez faible à l’instant t, augmente pour vous au fil du temps. Il se passait l’inverse dans les années 70-80 : le coût apparent (taux) du crédit était élevé, mais la hausse des salaires était telle que ce coût était finalement très facile à supporter. Le banquier qui a prêté à mes parents l’avait bien compris… et ne leur prêterait pas aujourd’hui, à situation professionnelle égale et bien immobilier égal. Mes parents se sont enrichis grâce à l’augmentation des prix (conséquence entre autres de la baisse des taux), tant mieux pour eux, mais le jeune qui voudrait leur racheter leur bien devrait s’endetter pour 25 ans et avoir 3 smic sous le pied. J’appelle cela de l’inflation, n’en déplaise à mon ancien employeur. Elle est de 6 % en 2020 dans mon département.

Allez, promis, après j’arrête (sur cette file). Vous soulevez beaucoup de poussière et tenez des raisonnements franchement hors-sol. Pour le commun des mortels comme moi, le coût du crédit = le taux d’intérêt. Quand j’ai emprunté en 2011, il était de 4% (et des brouettes) pour moi (péquin moyen). Quelque années plus tard, renégocié à 3% (et des brouettes). Puis au dernier round, 1,4%. On parle de la vraie vie là : plusieurs centaines d’euros de moins par mois, pour un montant emprunté et une durée d’emprunt identiques.

Pour faire simple : le prix de l’argent a été divisé par trois. Et (toujours pour le commun des mortels), un prix divisé par trois, on n’appelle pas ça de l’inflation (mais une baisse du prix). Après, je n’ai pas un diplôme d’économie hein.

rasmussen, le 25/05/2021 a écrit :

Vous me renvoyez vers une étude 1998-2018 : le débat porte sur l’inflation en 2020-2021.

Ouarf - disait celui qui étaye ses raisonnements avec l’exemple de ses parents et qui remonte aux années 1970-80 (…cf. ci-dessus).

Sinon, qui a décrété que le débat portait sur les 12 derniers mois? Vous êtes rigolo à fixer les termes qui vous arrangent.

Et vous me faites sourire : on produit une source qui démontre par A + B que la calcul de l’inflation n’est pas modifié quand on intègre le coût d’un emprunt. ET vous, vous la réfutez en nous expliquant en substance que ça ne colle pas à votre perception des 12 derniers mois. Un peu léger.

Dans la vraie vie, les prix, ça va et ça vient. Faire une fixette sur les 12 dernier mois, ça n’a pas grand sens. Dans ma ville, les prix de l’immobilier ont apparemment progressé de 2% environ l’an dernier…après avoir diminué pendant plusieurs années. Si vous trouvez que c’est trop cher par chez vous, venez par chez moi, ça reste abordable (smicard ou pas smicard, il y en a pour tous les goûts et toutes les bourses - évidemment, il ne faut pas rechercher le dernier coin à la mode, qui lui est évidemment inabordable)!

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2    #964 26/05/2021 07h16

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@carignan99 : Rasmussen n’a pas tort, mais il parle de l’inflation des actifs, tandis que vous parlez d’inflation globale. Son paragraphe sur le coût du crédit est tout à fait pertinent dans le sens où le risque est élevé de se retrouver avec des emprunts "sous l’eau" (vous remboursez plus que ce que vaut votre bien sur le marché) en achetant des biens immobiliers à prix élevé dans un environnement déflationniste (où donc les revenus stagnent ou pire, baissent).

Pour le coup, je crois que votre incompréhension mutuelle démontre l’intérêt de séparer l’inflation des actifs de l’inflation tout court : les actifs suivent leurs propres cycles liés à la spéculation et d’autres facteurs exogènes, tandis que l’inflation tout court (une diminution du pouvoir d’achat de la monnaie) voit tous les prix (et donc aussi les revenus) augmenter.

Par ailleurs, l’inflation actuelle des actifs peut être vue comme l’inflation de l’eurodollar : ce sont les 1% qui préfèrent avoir des actifs plutôt que du cash et font monter les prix, et leurs transactions même en dollar "domestique" n’ont pas grand’chose à voir avec les 99% qui restent coincés dans leur économie locale. Mais de même que c’est le système eurodollar[1] qui a fait la prospérité des USA en lui permettant de monétiser ses déficits, l’inflation au sein de ce système peut désormais être le proverbial canari dans la mine de charbon vis à vis du dollar domestique.

Pour l’instant, la thèse de l’inflation temporaire repose sur le fait que les démocrates vont laisser arriver la "falaise fiscale" de Septembre : arrêt du moratoire sur les expulsions et les remboursements des prêts étudiants, et fin des chèques de stimulus monétaire ; et que l’on va donc se retrouver avec des millions de  gens de retour sur le marché de l’emploi. Un impact durable des hausses de salaire observées cette année est balayée d’un revers de la main en pointant que nombre d’entre elles ont été faites sous forme de bonus, et que les employés sont virables.

Certes, c’est un point de vue qui s’entend ; mais politiquement, avec les midterms qui arrivent en 2022, je ne vois pas les Démocrates se tirer un tel obus dans le pied et se faire les chantres de la responsabilité fiscale. Je crois que cet été, l’aile gauche du parti va mettre du coeur à l’ouvrage pour nous sortir un bill monstrueux qui consacrera soit l’UBI (pourquoi pas saupoudré de conditions de vaccinations[2] ou raciales…[3]), soit prolongera toutes ces mesures au moins jusqu’aux midterms. Mais les soucis de repo actuels[4] (l’inverse de ceux de Septembre 2019) laissent craindre qu’il y ait déjà trop de cash, ou pas assez de collatéral - et donc continuer d’injecter du cash dans le système à partir de maintenant se traduit littéralement par "too many dollars chasing too few goods". Si cela continue trop longtemps, "all bets are off" comme on dit là bas…

[1] Commanding Heights : When Currencies Began to Float | on PBS
[2] Oregon to offer $1 million lottery drawing for COVID vaccine recipients - OPB
[3] White Farmers Sue Biden Administration, Alleging Racial Discrimination In Stimulus Package
[4] Why demand for Fed’s reverse repo facility is surging again | Morningstar


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#965 26/05/2021 09h11

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@Doubletrouble

Pouvez vous nous dire ce que signifie "UBI"?

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#966 26/05/2021 09h26

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INTJ

Universal Basic Income, un revenu "de base" plus ou moins inconditionnel.

Voici une interview en faveur :

Deconstructed Podcast: How to Save the U.S. Economy

Alexandria Ocasio-Cortez a écrit :

Oh, man, well, it’s hard to prioritize because so many of these issues are interconnected. But one thing that I would say, you know, speaking of Professor Kelton’s talk on outflows and inflows is that we need both debt moratorium and universal basic income right now. If we can get both of those pieces, then we can buy ourselves three to six months of breathing room. And we can enact a whole lot of other longer-term stabilizers. But right now, we need to stop the bleeding. And what that means is getting checks in the hands of working families and making sure that those checks aren’t going right out the door for being you know, for owing long term debts like mortgage and student loan payments.

Un article contre : Universal Basic Income: A Thoroughly Wrongheaded Idea  

Ah, et une source en français : Qu?est-ce que le revenu universel de base ?

Et une discussion ici-même : p.9 Revenu universel : tous rentier? Avantages et inconvnients du revenu universel?

Dernière modification par doubletrouble (26/05/2021 09h44)


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1    #967 26/05/2021 10h10

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Vous parliez donc du RUB,

J’en ai déjà un, je me soigne aux tisanes de thym et gingembre, et j’espère m’en débarrasser au plus vite ;-)

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Favoris 1    1    #968 26/05/2021 13h39

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GoodbyLenine, le 25/05/2021 a écrit :

Gustou réclamait des "sources" sur

GoodbyLenine a écrit :

Note: de fait, le statut des fonctionnaires en France les protège de l’inflation, quand  …

Je propose la GIPA, entre autres. Mais je ne suis pas spécialement expert en rémunération des fonctionnaires  donc j’ai pu mal comprendre.

Note: Sinon, si Gustou, débutant en 1987 et retraité maintenant (depuis qqs temps sans doute), avait fait sa carrière dans le privé, une chose me semble sûre, c’est qu’il ne serait probablement pas encore à la retraite, ou alors avec une énorme décote (et perte de pouvoir d’achat) due à ses trimestres manquants.

La GIPA ne concerne que les agents bloqués au plafond de leur grade depuis plusieurs années et porte sur le seul traitement indiciaire à l’exclusion des primes ; c’est donc une garantie avec de gros trous dans la raquette.

Les jeunes agents entrant dans la carrière ne sont évidemment pas concernés et doivent se satisfaire d’un traitement de départ dont le pouvoir d’achat se dégrade année après année.

A noter enfin que la durée de cotisation pour bénéficier d’une retraite à taux plein est exactement la même dans la fonction publique et dans le privé, une décote ayant été mise en place pour les fonctionnaires. Les seules possibilités de départ anticipé sans décote concernent les agents "actifs" bénéficiant de bonifications d’ancienneté liées à leur fonction ou à certaines sujétions particulières.

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#969 24/06/2021 17h43

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Bonjour Scipion8

J’espère que vous allez bien et que tout se passe pour le mieux.

Avez vous finalement maintenu ou avez vous allegé vos positions ? (Face au niveau élevé de la bourse)

Pour ma part j’ai allegé dernièrement de moitié mes positions.

Je vous remercie
Au plaisir d’avoir de vos nouvelles
Cordialement
Bastien

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#970 01/07/2021 22h53

Membre (2019)
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Bonsoir Scipion

Je rebondis sur votre post du 2/01/2021 sur vos pronostics d’occurrences calculées d’événements boursier que j’avais commenté à l’époque.

La probabilité d’une correction selon vous était de 70% dont 40% pour une mini du type 2018 et 30% pour une grosse du type 03/2020.
En tout état de cause il y avait une forte probabilité sur le S2…

Ce message pour connaître votre position et actualisation de vos scénarios car je lis beaucoup de correction attendue cet été et à la fin de l’année.

A vous lire
Karl

Quels scénarios boursiers pour 2021 ?

Sur la base de mon appréciation (personnelle) des risques, je définis différents scénarios typiques, avec des probabilités différentes pour chacun. Il ne s’agit pas de prévision mais d’une structuration de l’avenir possible pour ""stress-tester" le portefeuille et réfléchir à la stratégie :

- Scénario A : une bulle se forme, prolongeant les tendances des dernières années très favorables aux valeurs de croissance : un principe important de mon point de vue, autant dans le contexte de la pandémie (malheureusement) que pour la bourse, est la loi de Hofstadter :

It always takes longer than you expect, even when you take into account Hofstadter’s Law.

Il faut toujours plus de temps que prévu, même en tenant compte de la loi de Hofstadter.

Entre le moment où l’on commence à parler de bulle et le moment où elle éclate, l’attente peut être très, très longue (je m’en souviens distinctement en 1998-2000, quand j’étais élève ingénieur). La formation de la bulle pourrait être favorisée par la fin de la pandémie, le maintien (probable) de taux ultra-bas et des QE, en l’absence de toute surprise inflationniste. C’est un scénario clairement possible à mes yeux : probabilité 40%.

Dans ce scénario, on pourrait (et même devrait) voir des corrections de l’ordre de -10% à -20% (du type de la correction du 4e trimestre 2018), mais pas de nature à stopper la tendance haussière. Au contraire, chaque correction surmontée renforcerait la tendance des investisseurs à "acheter le creux" (buy the dip - une stratégie déjà gagnante en 2018 et 2020), accélérant la formation de la bulle. La prime de risque du marché actions US baisse à 3%, le VIX baisse sous les 15% et le S&P500 dépasse les 5000 points en 2021.

- Scénario B : une correction majeure met fin à la tendance haussière, initiant une période volatile: pour mettre fin à la mentalité "buy the dip" aujourd’hui très prévalente et "rincer" définitivement ceux qui surfent aujourd’hui sur les secteurs "bullesques" du marché (EV, énergies renouvelables, SPAC, SaaS, cryptos), il faudrait de mon point de vue une correction très sévère. Si elle ne l’est pas, la tendance haussière reprendra rapidement, comme on l’a vu depuis mars/avril 2020 (pourtant dans un contexte de pandémie !).

Toute la question est de savoir si une telle correction (de l’ordre de -30/-40%) est possible sans déclencheur spécifique. De mon point de vue, sans déclencheur "sérieux", une telle correction est improbable sur les niveaux actuels. Il faudrait (i) soit un déclencheur très sérieux (plus sérieux qu’une pandémie…) pour "casser" la mentalité haussière aujourd’hui très dominante, (ii) soit des niveaux de valorisation beaucoup plus élevés qu’aujourd’hui.

Par définition, je ne peux aujourd’hui imaginer un déclencheur sérieux (unknown unknown) pour une telle correction - car si je pouvais l’imaginer, alors sans doute d’autres investisseurs aussi et il serait partiellement pricé.

J’ai tendance à voir une telle correction plutôt pour le 2e semestre, car pour le 1er semestre, la fin de la pandémie, les QE encore à plein régime, combinés à des niveaux de valorisation encore "raisonnables", ne me semble pas vraiment propice à une correction aussi violente.

De mon point de vue, le niveau de valorisation des marchés (par exemple la prime de risque) reflète le degré d’aridité de la forêt. Plus elle est aride, plus il devient probable que la moindre étincelle mette le feu à la forêt. Aujourd’hui, seuls quelques secteurs de la forêt sont très secs. Mais si la tendance actuelle continue, cela pourrait rapidement changer, et la forêt pourrait alors s’enflammer. Pour 2021, je donne à ce scénario une probabilité de 30%.

- Scénario C : les marchés boursiers ralentissent naturellement, via des "respirations" régulières : dans ce scénario les marchés "s’assagissent" après 2 très belles années pour les valeurs de croissance (2019-2020). On voit des corrections / respirations de l’ordre de -10/-15% (du type de celle du 4e trimestre 2018). Le VIX se maintient autour de 20%, reflétant la prudence des participants de marché sur les risques d’hiver. Les bulles "locales" (SaaS, EV, cryptos etc.) éclatent, mais sans entraîner vraiment l’ensemble de la cote. On voit une rotation sectorielle et une "normalisation", avec un retour du value et des valeurs de rendement, au détriment des valeurs de croissance.

Le S&P500 fait une performance annuelle 2021 entre -15% et +5%. L’année boursière 2021 ressemblerait ainsi à 2018 ou 2015.

Ce scénario, qui, sur le papier, semble le plus "raisonnable", me semble moins probable que les scénarios A et B, parce que les marchés ne savent généralement pas freiner "en douceur", surtout quand des comportements "bullesques" se multiplient. Je donne donc à ce scénario pourtant "raisonnable" une probabilité de 20%.

- Scénario D : un risque macro (choc inflationniste, repricing du risque souverain) cause un choc boursier majeur : ce serait une variante du scénario B, mais avec un déclencheur connu (known unknown), comme le risque d’un choc inflationniste (craint par certains investisseurs en raison des QE massifs) ou une crise de dette souveraine, "après-choc" de la pandémie, comme en 2011-2012 dans la zone euro.

Perso je suis moins inquiet sur l’inflation que sur le risque souverain, mais pour des raisons liées notamment à la politique monétaire de la Fed et de la BCE, ce genre de scénario me semble prématuré pour 2021. (A plus long-terme, c’est différent, comme expliqué dans mon message précédent sur le risque souverain en France.) Pour 2021, je ne donne donc à ce scénario qu’une probabilité de 10%.

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Favoris 2    18    #971 02/07/2021 02h00

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Bonsoir Bastien et Peakykarl,

Dans le contexte actuel de (i) fort soutien budgétaire et monétaire à l’économie donc aux marchés, (ii) sortie graduelle de la pandémie, et (iii) valorisation des marchés boursiers certes élevée mais pas bullesque (prime de risque du marché actions US, estimée par Aswath Damodaran, à 4,3%, en ligne avec la moyenne depuis 1960, à 4,2%), je maintiens toutes mes positions et je pense que ce serait une erreur stratégique d’être sous-investi.

On peut toujours trouver de bonnes raisons de s’inquiéter, et il y en a aujourd’hui d’excellentes (variant delta, remontée de l’inflation donc à terme des taux directeurs des banques centrales, effets sociaux/politiques de la pandémie, hausse insoutenable de la dette publique…) mais agir sur la base de ces risques, ce serait oublier à mon sens l’essentiel : une reprise économique graduelle et un soutien des banques centrales qui risque de se prolonger.

A mon sens, nous suivons un scénario très comparable à celui de 2009-2010 (c’est particulièrement net lorsqu’on regarde l’évolution du VIX sur longue période) : une sortie de récession et un soutien durable des banques centrales qui permettent l’ascension des marchés boursiers, avec des chocs épisodiques de volatilité causés par des facteurs de risques perçus (comme l’inflation scare du printemps, et espérons-le, le variant delta) ou réels (comme la crise de la dette souveraine de la zone euro commençant en Grèce en 2011).

Aujourd’hui, comme en 2009-2010, je pense qu’il faut rester investi en bourse, avec :
(i) une allocation patrimoniale raisonnable tenant compte de la tolérance au risque de chacun (= il faut être prêt à encaisser une correction de -40/-50% en gardant le sourire),
(ii) une bonne diversification, notamment géographique (je pense qu’il ne faut pas être surinvesti en France, dans un contexte politique 2022 peut-être plus incertain qu’un 2nd tour Macron/Le Pen = une victoire de Macron, qui semblait inévitable avant les régionales)
(iii) un levier raisonnable, car les valorisations sont quand même élevées (nettement plus qu’en 2009-2010)

Le scénario qui s’est matérialisé pour l’instant cette année est une synthèse de mes scénarios de début d’année : une période vraiment bullesque jusqu’à la mi-février, suivie par une correction violente (et saine) sur les valeurs technologiques, une rotation sectorielle (sur fond de craintes inflationnistes à mon sens exagérées) au profit du value et des valeurs de rendement qui s’est poursuivie jusqu’en mai avant de s’inverser en partie en juin.

Même si ce scénario m’a été assez défavorable (la rotation sectorielle m’a coûté près de 200k€ sur mon portefeuille IB orienté croissance/techno, perte heureusement compensée par mes autres poches plus sages, puis largement rattrapée en juin), il me semble plutôt sain : les pires excès du marché ont été violemment punis (SPACs, bulle verte), même si certains subsistent encore en partie (cryptos, meme stocks). Il y a eu un nettoyage assez violent sur les technos (les bonnes remontent, les mauvaises restent au fond du trou = une saine sélection). Je suis plus à l’aise pour investir en bourse aujourd’hui qu’en début d’année dans un contexte plus malsain.

Dans ce contexte, ma performance globale a été moyenne, en gros en ligne avec les ETF Monde (un peu en-dessus ou un peu en-dessous selon celui qu’on prend pour référence…), à +16,3% YTD :

Mon stock-picking sur mon portefeuille IB focalisé sur les valeurs américaines de croissance a été assez mauvais pendant l’hiver 2020-2021, et j’en ai payé le prix pendant tout le printemps à l’occasion de la violente rotation sectorielle. C’est une bonne leçon pour moi : il me faut apprendre à résister aux modes (pas toujours facile quand on est orienté croissance…) et à conserver un minimum d’exigence sur les fondamentaux.

Après un mois de mai assez catastrophique pour mon portefeuille IB (le faisant temporairement passer dans le rouge sur l’année), le mois de juin a été formidable, lui permettant de repasser devant le S&P500 (à +15,7% YTD) et les indices :

En comparaison avec la progression imperturbable du S&P500, la grande nervosité de mon portefeuille IB (sous le triple effet du levier, de sa concentration sectorielle sur les technos, et d’un stock-picking assez médiocre pendant l’hiver) apparaît nettement sur ce graphique (du point de vue de la performance ajustée de la volatilité, ma performance cette année est donc assez médiocre) :

La "distance" de mon portefeuille IB par rapport au NASDAQ est évidemment plus faible :

J’ai limité mes investissements sur ce portefeuille IB, afin de faire baisser le levier. J’ai néanmoins réinvesti mes gains sur le Grayscale Bitcoin Trust (GBTC, allégé de moitié après le tweet d’Elon Musk "révélant" le caractère très polluant du Bitcoin) en renforçant massivement ma ligne Berkshire Hathaway - avec un mauvais timing, mais en opérant ainsi un rééquilibrage efficace de ce portefeuille IB. C’est désormais ma 2e ligne en taille, après Microsoft :

J’ai par ailleurs renforcé ma ligne Bumble (app de rencontres) et constitué des lignes Jabil, The Honest Company, AtriCure, Redfin, HyreCar, Latham Group - avec des calibrations prudentes compte tenu des profils assez risqués de ces valeurs de croissance.

La principale innovation stylistique dans ma gestion de ce portefeuille IB a été l’achat expérimental de calls sur des valeurs de croissance et de conviction pour moi (Etsy, Palantir, Teladoc, Facebook), à l’occasion du 2e lavage sur les valeurs de croissance (alors exagéré à mes yeux), en mai. Stratégie couronnée de succès, avec un gain moyen de 66% en un mois et demi :

Je pense réitérer ces achats de calls, avec des calibrations plus agressives, à l’occasion de prochaines corrections, si elles me semblent exagérées (comme l’était celle de mai résultant d’une inflation scare).

Cette stratégie d’achats de calls présente plusieurs avantages du point de vue de ma gestion boursière globale :
1) elle me permet de prendre davantage de risques, ce que justifie à mes yeux l’augmentation de mon patrimoine globale
2) pour une prise de risque comparable, elle permet une moindre consommation de la marge (avantage crucial à mes yeux, le levier étant incorporé dans les options)
3) elle me permet d’exprimer mes convictions plus nettement, au sein d’un portefeuille quasi-indiciel
4) elle me permet de tirer avantage des fluctuations des cours, au sein d’un portefeuille essentiellement buy & hold

Bref, je pense que c’est une diversification stylistique justifiée et utile du point de vue de ma stratégie globale. Je pense focaliser cette poche de calls sur une cinquantaine de valeurs de conviction, en essayant de diversifier un peu les maturités (avec néanmoins une préférence pour les horizons longs) et les strikes (out of the money, mais pas trop).

Cette gestion plus économe sur la marge, combinée au réinvestissement partiel de mes apports et à la forte remontée des valeurs de croissance en juin, a permis de faire baisser le levier sur ce portefeuille IB à 1,38, après avoir frôlé les 1,60 lors de la rotation sectorielle du printemps. C’est ma principale satisfaction de ce premier semestre assez moyen sur ce portefeuille IB (après une année 2020 exceptionnelle, à +70%).

Ma performance sur mon CTO EasyBourse France a été moyenne (+16,1% YTD), légèrement en-deçà de son benchmark. Mais ce portefeuille continue de faire son travail : payer mes frais fixes en euros via les dividendes échus (environ 5k€ de retraits YTD). En voici les 15 premières lignes :

La performance du PEA EasyBourse a été carrément mauvaise (+14,3% YTD), avec 3 points perdus sur son benchmark. En voici les 15 premières lignes (la grosse MV sur Compagnie des Alpes est en fait moindre du fait de ma vente des droits de souscription pour un peu plus de 2k€, à l’occasion de la récente augmentation de capital) :

En revanche, mon PEA-PME EasyBourse a surperformé nettement au premier semestre (+30,2% YTD), grâce à son orientation value, style à la fête en ce début d’année (comme d’habitude en sortie de récession… mais en général ça ne dure pas). En voici les 15 premières lignes :

Mon portefeuille Saxo Europe, dont l’orientation reflète une agrégation de couches initialement value/rendement puis croissance/qualité, a légèrement battu son benchmark (+15,5% YTD). En voici les plus grosses lignes :

Globalement (et c’est le plus important !), le portefeuille a grossi de 251k€ depuis le début de l’année, dont seulement 19% via mes apports : cela devrait être la pente naturelle de ce portefeuille si ma stratégie fonctionne : à l’avenir, sa croissance devrait être de moins en moins tributaire de mes apports, et se faire naturellement par l’effet "boule de neige" (me permettant de consommer davantage mes revenus professionnels, i.e. de vivre plus bourgeoisement). Cette table reflète la variation annuelle du portefeuille global et de ses différentes poches, en distinguant apports et performance :

Je trouve assez remarquable d’être en avance sur mes "temps de passage" de 2020, qui avait été une année boursière exceptionnelle pour moi grâce à ma bonne gestion du krach de février-mars 2020 (j’avais bien anticipé le "V"), alors que ma performance 2021 est beaucoup plus moyenne s’agissant de ma qualité de gestion. Mais c’est l’avantage d’un portefeuille qui grossit : il garde une dynamique même si je deviens mauvais (en espérant que cela ne soit pas la pente naturelle pour mes neurones !).
-------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
A part ça, tout va bien pour moi ici à Washington DC. Je me suis porté volontaire pour faire partie des premiers 5% du staff de mon organisation retournant au bureau (nous serons 25% en juillet), et je m’en porte mieux. J’ai énormément de travail et des responsabilités assez écrasantes : près d’une vingtaine de banques centrales à accompagner actuellement, en raison d’une forte demande sur mes domaines de spécialité (politique monétaire non-conventionnelle, collatéral, prêteur en dernier ressort) sur fond de pandémie. Mais c’est en souffrant qu’on devient vraiment bon professionnellement. Mon organisation m’a aussi nommé pour prendre en main le dossier crucial du "verdissement" des banques centrales.

J’ai décidé de rester à l’hôtel pour au moins quelques mois (impersonnel mais pratique, c’est un appart-hôtel très central), tirant parti d’un faible différentiel entre le tarif préférentiel sur longue durée accordé par mon hôtel (79$ / nuit, tout de même) et les loyers très élevés pour les meublés au centre-ville de Washington DC. J’en profite pour aller au travail à pied et visiter les quartiers environnants, plutôt sympas (Georgetown, DuPont, Logan). Washington DC s’est beaucoup gentrifiée ces dernières années. J’en profite pour réactiver aussi une vie sociale, ce qui est beaucoup plus facile ici (à l’aide des apps idoines) qu’à Paris.

Je regarde moins à la dépense, donc mon taux d’épargne va baisser. Mais si l’argent ne sert pas à offrir un bon repas à une jolie femme, à quoi donc ? Je prévois de visiter les USA une fois cette maudite pandémie derrière nous, même si mon travail ne m’en laisse pas le loisir jusqu’à présent (je n’ai pas encore pris de congé depuis ma prise de fonction en novembre 2020, alors que je dois en prendre au minimum 20 jours par an). Mon organisation va bientôt reprendre les missions sur le terrain : lassé de Zoom et de Webex, je m’en réjouis beaucoup, même si la plupart de mes "clients" restent classés "rouges" (pays peu vaccinés, avec une épidémie encore dynamique). Je vais prendre des cours d’espagnol au sein de mon organisation pour travailler plus efficacement avec nos amis latino-américains.

Mon filleul et aîné de mes neveux vient d’être admis en seconde à Louis-le-Grand - une grande fierté pour toute ma famille. L’ascenseur social continue à fonctionner en France, il "suffit" de 3 générations ;-) Puisqu’il tient sa "feuille de route", il me faudra tenir la mienne et partir à la recherche d’un studio étudiant au centre de Paris dans l’optique de ses études supérieures (puis celles de ses 3 frères). Là encore, c’est cher, mais c’est à ça que sert l’argent d’un oncle d’Amérique ;-)

Dernière modification par Scipion8 (02/07/2021 04h23)

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#972 02/07/2021 14h13

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ENTJ

Bonjour Scipion,

J’ai une question (forcément intéressée) concernant ce suivi et la part que vous alloué à Total.
Il me semble que vous auriez pu renforcer, en ligne avec vos propos précédents sauf erreur de ma part.
Certes il s’agit d’une entreprise Française mais elle présente une diversification géographique et une volonté affichée de sortir du tout pétrole (une autre mini diversification ?). Très accessoirement le rendement est sympathique.
Sauf aggravation de la crise sanitaire, j’ai le sentiment que les voyants sont au vert alors pourquoi cette retenue svp ?


Tant que t'as pas vendu t'as pas gagné. Mais t'as pas perdu. Mais t'as pas gagné. Mais…Oh zut fait @*

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Favoris 1    3    #973 05/07/2021 19h31

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Bonjour Iqce,

Je détiens des actions Total Energies sur mon CTO France (110 actions) et sur mon PEA (51 actions), soit 161 actions au total (6,2k€, soit 0,4% du portefeuille total). Compte tenu de mon nombre total de lignes (environ 900), ça reste relativement une assez "grosse" ligne.

Dans le secteur pétrolier, et compte tenu de la fiscalité avantageuse du PEA, c’est ma valeur préférée.

Total Energies me semble une entreprise bien gérée et j’apprécie sa stratégie de diversification dans les énergies renouvelables.

Mais j’apprécie peu ce secteur dans une optique de long-terme, du fait de son manque de potentiel de croissance (à mes yeux), ce qui justifie une forte sous-pondération.

Plus généralement, je réfléchis aux actions selon 2 dimensions :

1) le total return potentiel, i.e. la croissance structurelle du cours ajustée des dividendes : l’action a-t-elle une probabilité raisonnable de battre un ETF Monde sur le long-terme ? Si ce n’est pas le cas, acheter cette action serait irrationnel si mon objectif est de battre l’ETF Monde sur le long-terme. Bien sûr, la performance passée n’augure pas nécessairement de la croissance future, mais pour une valeur mature comme Total, elle donne à mon sens une bonne indication. Le total return annualisé de Total est de +3,28% sur 5 ans et de +4,72% sur 10 ans - à comparer avec +15% et +10% sur ces périodes pour un ETF Monde. Donc avoir cette position Total m’handicape structurellement, en toute probabilité (et sous l’hypothèse d’une stratégie buy & hold, qui est la mienne), dans cette "course" contre l’ETF Monde.

2) la volatilité : mes actions préférées sont des actions qui croissent structurellement plus vite que l’ETF Monde, avec une volatilité moindre (par exemple les GAFAM, Visa, Mastercard, LVMH, Abbott, Thermo Fisher etc.). Non seulement Total croît structurellement moins vite qu’un ETF Monde, mais elle est naturellement plus volatile, du fait de la nature cyclique de son activité. Cette volatilité présente éventuellement des opportunités pour un investisseur actif, mais pour une gestion passive quasi-indicielle comme la mienne, c’est un handicap, notamment quand je compare les mesures de performance ajustée du risque (ratios Sharpe et Sortino) de mon portefeuille avec celles des indices.

Sous ces 2 dimensions, Total, bien qu’elle soit une entreprise bien gérée et ma préférée dans son secteur d’activité, est nettement inférieure à un ETF Monde. Si j’étais purement rationnel, je devrais donc la vendre et la remplacer par un ETF Monde.

Mais comme tout le monde j’ai des biais (goût pour les dividendes, chauvinisme…) et aussi une volonté de diversifier sectoriellement mon portefeuille, donc je garde cette position Total. Mais a priori je ne souhaite pas la renforcer, hors spéculation de court-terme que je ne m’interdis pas, mais qui est assez hors-sujet dans le cadre de ma gestion passive quasi-indicielle.

Un enseignement plus général à mon sens, c’est qu’on sous-performe souvent (contre l’indice) en raison d’investissements dans des entreprises de qualité - mais simplement structurellement moins "rapides" que l’indice (j’en ai beaucoup d’autres de ce genre dans mon portefeuille, comme Danone, Engie etc.).

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2    #974 06/07/2021 11h44

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Scipion8, le 02/07/2021 a écrit :

Cette gestion plus économe sur la marge, combinée au réinvestissement partiel de mes apports et à la forte remontée des valeurs de croissance en juin, a permis de faire baisser le levier sur ce portefeuille IB à 1,38, après avoir frôlé les 1,60 lors de la rotation sectorielle du printemps. C’est ma principale satisfaction de ce premier semestre assez moyen sur ce portefeuille IB (après une année 2020 exceptionnelle, à +70%).

Pour mémoire :

InvestisseurHeureux, le 09/03/2021 a écrit :

Scipion8, le 07/03/2021 a écrit :

- Si je me trompe et que cette correction plus significative n’a pas lieu, ce n’est pas grave : avec un levier de 1,46 sur mon portefeuille IB (1,23 sur le portefeuille global) je profiterais pleinement d’un retour de la hausse.

Je trouve que vous banalisez votre levier, qui est extrêmement élevé sur IB.

D’autant que chaque séance de baisse liée à la rotation sectorielle en cours le fait augmenter.


Le 1,23 (d’ailleurs plutôt dans le haut de la fourchette de ce qui est raisonnablement acceptable) sur le portefeuille global est trompeur, puisqu’il s’agit de deux portefeuilles différents, et vous ne pouvez pas vendre votre portefeuille européen pour renflouer le portefeuille IB.

Toute la suite repose sur votre scénario sur l’évolution des taux longs.

Si les taux longs US reviennent à 3%, et ce ne serait pas si improbable compte-tenu de l’évolution de l’inflation et des différents stimuli économiques, les actions "croissance" vont se faire massacrer, car elles sont encore à des niveaux très élevés.

Exemple : le PE de Visa est de 45 contre plutôt 30-35 de 2014 à 2018.

Ne vous vexez pas de ce que je vais vous dire, mais je pense que vous avez eu un gros coup de pot !

Il se trouve que les valeurs de croissance sont finalement reparties à la hausse, avec des multiples à nouveau très élevés.

Mais pour moi, votre portefeuille (celui d’IB en tout cas) n’est ni plus ni moins qu’un levier sur la politique de la FED.

On peut déguiser la chose en parlant de valeurs de croissance qui seront les bénéficiaires du monde de demain, mais quand bien même, il est tout à fait possible d’avoir des valeurs hyper-qualitatives et dont le cours de bourse s’écroule car il était sur des niveaux trop élevés, comme on l’a vu en 2000 avec Microsoft, Coca Cola, etc.

Maintenant, vu qu’après tout, d’une certaine façon vous êtes un "initié" sur les sujets monétaires, le "coup de pot" n’en est peut-être pas un ! Mais votre hedge, serait alors plutôt vos [bonnes] anticipations monétaires, que du stock-picking, finalement assez simple (surpondération massive des valeurs de croissance + effet de levier).

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#975 07/07/2021 14h15

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Bonjour messieurs,

@IH : comment définissez vous le niveau de levier ? De raisonnable à élevé quelle est votre échelle et pour quelle raison ?

@Scipion : sur ce même levier, est-ce que vous utilisez les outils d’IB pour monitorer le risque ? Il y a des rapports sur l’utilisation de marge, un stress test et la VAR aussi… Les utilisez vous et si oui comment ?

Le stress test à part dire "si l’ensemble de mon portefeuille brut baisse de 30%, alors ma NAV va perdre X K€" je ne vois pas trop ce qu’on peut en tirer, et il n’y avait pas besoin d’un rapport pour cela, mais peut-être y voyez vous d’autres utilités ?

Chez IB c’est terriblement permissif… la plupart des grosses capi de "qualité" selon IB offrent du levier x4 (marge de maintien de 25%) et il y en a même qui offrent du levier x 6.67 (marge de maintien 15%) comme Realty Income…


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817 345 680 26/11/2024 14h50 par Ares
Discussion très réputée Portefeuille d'actions de PoliticalAnimal  Résumé 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 … 25 ]
621 357 940 04/01/2023 10h36 par PoliticalAnimal
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Discussion réputée Discussion fermée Portefeuille d'actions de Miguel  Résumé 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 … 45 ]
1 104 374 174 12/11/2021 04h54 par Miguel

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