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#401 03/10/2022 01h09
- lopazz
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Bonsoir DT,
Oui, SMT me parait un fonds innovant, avec une exposition sélective aux émergents, et l’accès à du private equity. A la base, je suis tombé dessus en cherchant comment m’exposer à SpaceX (hors Google), et j’ai eu envie de confier à Baillie Gifford un peu de mon épargne long-terme. Comme vous, je ne suis pas fan de l’exposition à Tesla, mais les autres lignes du top 10 sont originales et innovantes :
1 Moderna 7.1%
2 Tesla Inc 6.5%
3 ASML 5.5%
4 Illumina 4.3%
5 Tencent 3.7%
6 Meituan 3.6%
7 Space Exploration Technologies 3.0%
8 Amazon.com 3.0%
9 Northvolt 2.9%
10 NIO 2.6%
Concernant BRK, bien que je respecte la carrière de Buffett, j’ai du mal à comprendre l’engouement pour son entreprise qui sous-performe depuis 2009, en performance absolue mais aussi relative (Sharpe). J’admets volontiers l’aspect patrimonial de Berkshire (investissements bon père de famille, grosses réserves de liquidité, constance du management, faible beta) mais l’entreprise est peut-être devenue trop grosse pour surperformer le SP500. En même temps, c’est la 7ème plus grosse ligne de l’indice, donc j’en ai, mais je ne vois pas l’intérêt de la sur-représenter dans mon portefeuille. L’idée reste de "dynamiser" le portefeuille plus que les indices, quitte à payer le prix d’une volatilité plus élevée.
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3 1 #402 03/10/2022 14h57
- lopazz
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Je pense que je suis arrivé à une version plus ou moins définitive de mon plan d’investissement. Peut-être que les % peuvent encore varier, mais probablement pas les supports :
35% MSCI World [IWDA]- Classique.
30% MSCI World (hedgé euros) [IWDE] - Une part assez importante de World hedgé pour couvrir les autres investissements listé plus bas, qui sont pour la plupart en USD
8% Titres vifs [Détail à venir] - C’est peu, mais suffisant pour booster le rendement si je source un ten-bagger. Surtout, c’est suffisant si je n’en trouve pas…
5% UPRO/TMF - Un autre pari asymétrique, suffisant pour faire fortune en vingt ans, et suffisant pour ne pas baisser mon niveau de vie même si la paire va à zéro.
5% Europe [CSSX5E, DJMC, DJSC, EXS3] - Tilté mid/small cap. Un pari risqué mais qui peut payer gros en cas de fin de conflit Ukrainien.
5% US Small [IJR:US] - Qui seront les premières à rebondir en sortie de récession.
3% US Biotech [FBT:US] - Convictions personnelles, et peut-être futurs leaders du marché. Les big caps des technologies de l’information semblent avoir mûri, je serai exposé sur certains dossiers individuels dans mes titres vifs. Il est probable que les prochaines "MAFANG" viennent d’une industrie différente, or les récentes avancées en matière de biotech me paraissent très convaincantes. J’ai envie d’y être exposé en direct. J’ai choisi un ETF US, plus liquide et moins cher en frais que son équivalent UCITS.
3% World Clean Energy [ICLN:US] - Mêmes remarques que précédent.
2% High Yield [PDO:US, PAXS:US] - La gestion Pimco se paye sous la book value. Deux CEF bien diversifiés, procurent un revenu mensuel (11% annualisé). Volatilité élevée.
2% Scottish Mortgage Trust [SMT:LN] - Le fonds "innovation" de la maison Baillie Gifford.
2% Cash - Arbitrages et opportunités ponctuelles.
Beta : 1.15
Tout est payé cash, pas d’utilisation marge ou levier.
J’aurais envie de réduire la part MSCI World du portefeuille mais je préfère ne pas trop dévier des indices qui ont fait leurs preuves.
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#403 03/10/2022 15h25
Bonjour,
Si je ne me trompe pas, les frais pour se Hedger sur le MSCI World (Ou le S&p 500) sont importants : ce n’est pas uniquement les frais supplémentaire sur le fonds qui sont facturés au client mais également la différence de taux entre les placements sans risque.
Corrigez-moi si je me trompe, je suis preneur de l’info juste.
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2 #404 03/10/2022 15h30
- lopazz
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Oui, c’est juste. Il faudra également prendre en compte la fiscalité de l’éventuelle plus-value pour un résident français.
Il faut donc beaucoup de conviction pour tenter cet arbitrage, mais aussi, le limiter dans le temps (6-12 mois en ce qui me concerne, à voir) et/ou potentiellement un niveau (j’ai choisi 4000 sur le SP500 : si on retrouve ce niveau de cours, le marché sera à nouveau en recherche de risque, donc l’EUR devrait avoir rebondi, si ce n’est pas le cas, la tentative aura échoué).
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2 #405 03/10/2022 15h54
Bonjour Lopazz,
Je vous lis toujours avec intérêt.
J’ai 3 remarques histoire de challenger votre plan et dans la mesure où vous sollicitiez le forum sur cette stratégie.
Quel est l’horizon de ce plan d’investissement ?
J’en comprends qu’il s’agit d’un plan "contextuel" pour tirer partie d’un possible futur redémarrage des marchés que vous anticiper ?
auquel cas quel est votre plan d’action si rien ne se passe comme prévu (surtout sur vos "paris") dans les 3 prochains mois ? 6 prochains mois ? 1 an ?
dit autrement, avez vous envisagez un worst case et comment anticipez vous de limiter la casse dans ce cas ?
Concernant vos 2 poches "US Biotech" et "clean energy"
N’est-ce pas contre-productif d’investir sur des ETFs ?
par exemple, pour les ETF biotech, on doit être dans les 300-400 lignes.
J’ai du mal à imaginer que tout le secteur des biotech US explose en même temps. A moins d’un engouement (provisoire) type COVID2 le retour. Mais peut-être est-ce ce sur quoi vous pariez.
Habituellement, pour 1 biotech qui décroche la lune, Il faut compter un gros pourcentage de casse (comme pour du capital risque).
Sur quoi vous basez-vous pour estimer que cette poche biotech va surperformer un world (on en revient au point 1, quel est votre horizon ?) ?
Je dis cela, car j’ai été moi-même trop souvent leurré par ce que Taleb, dans l’excellent Antifragile, appelle "l’amalgame entre un évènement et l’exposition à cet évènement".
Exemple :
On part souvent d’un ressenti, d’une idée qui est "cette tendance XXX c’est l’avenir" (remplacez XXX par ce que vous voulez: l’asie, la chine, la clean energy, la biotech, l’IA, les batteries).
De ce point de départ, on fait un raccourci (trompeur) qui est : tendance d’avenir = beaucoup d’argent pour moi en m’y exposant directement.
D’où l’explosion de nombreux ETF "tendances". Or il y a plein de sociétés qui sont 100% clean energy, mais qui ne gagnent ou ne gagneront jamais d’argent ou bien qui répondent à d’autres facteurs, ou des cycles bien spécifiques (matériaux de base, commo…).
Quel est votre raisonnement sur ce point ? qu’est-ce qui forge votre conviction personnelle pour penser que la tendance va se traduire en gains selon l’approche que vous choisissez (ETF) ?
Le mieux est l’ennemi du bien
Par rapport à ce que vous avez martelé un bon moment sur le forum, à savoir que vouloir surperformer le marché était illusoire, et que le bon sens, voire la sagesse était de se limiter à un ETF world. N’êtes vous pas en train de trop complexifier et de vous éloigner de cette "sagesse" qui a été votre stratégie ces dernières années ?
N’êtes vous pas en train de remettre la main dans de la gestion active ? … ok, c’est sur une petite partie, mais vous êtes vous fixé une limite sur ces poches "tactiques / actives" ?
"Without risk there can be no progress". George Low
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1 #406 03/10/2022 22h22
- lopazz
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Bonsoir Maximus,
Merci pour vos commentaires, c’est exactement ce genre de questions qui me font réfléchir et pour lesquelles je sollicite l’avis des membres du forum. J’attends notamment avec impatience le commentaire d’Ursule qui je l’imagine va débarquer avec la cavalerie lourde comme d’habitude
Quel est l’horizon de ce plan d’investissement ?
J’en comprends qu’il s’agit d’un plan "contextuel" pour tirer partie d’un possible futur redémarrage des marchés que vous anticiper ?
auquel cas quel est votre plan d’action si rien ne se passe comme prévu (surtout sur vos "paris") dans les 3 prochains mois ? 6 prochains mois ? 1 an ?
dit autrement, avez vous envisagez un worst case et comment anticipez vous de limiter la casse dans ce cas ?
Il s’agit de mon allocation stratégique, donc plutôt axée long terme.
Pour le pari sur l’Europe et l’Euro, j’attends la reprise du mode risk-on sur les marchés, qui pourrait propulser l’Euro à moyen terme (horizon 6-12 mois), et une accalmie sur le front Ukrainien au plus tard en 2025, avec une potentielle victoire de Trump aux USA qui calmerait un peu les Russes. Bien entendu, il est hasardeux de faire quoique ce soit comme prévision en matière de géopolitique surtout avec les dirigeants actuels, donc je me base sur ce qui me paraissent être des scénarios plausibles qui soutiendraient un "retour à la moyenne". J’ai donné mes niveaux dans le message précédent, j’ai donc un horizon 6-12 mois pour l’Euro et 3 ans pour les actions zone Euro. La menace du "cygne noir" (nuke) est bien réelle, c’est donc un pari risqué mais potentiellement rémunérateur.
Pour les small caps US, il s’agira de jouer un demi-cycle, soit la reprise et l’expansion suite à la probable récession. Ensuite, il faudra sûrement arbitrer ce compartiment sur un autre support plus défensif.
Pour les biotechs, les énergies renouvelables, l’ETF innovation, si ma théorie des nouveaux leaders se réalise, ce sera sur 5-10 ans, donc plutôt du long terme.
Pour le high yield, il est géré activement par Pimco, donc je leur fais confiance, horizon d’investissement infini sauf erreur de parcours. Idem pour UPRO/TMF et surtout pour les titres vifs, sauf que dans ce dernier cas, c’est moi le gérant. J’ai des stop-loss "line in sand" sur la plupart de mes titres, que j’arbitre au doigt mouillé, n’ayant qu’une confiance partielle dans l’analyse fondamentale.
Les titres vifs sont statistiquement perdants contre un ETF, mais l’adrénaline et l’envie d’être actif sont pour moi un réel besoin, donc je m’autorise ce petit bac à sable cantonné à 8% du portefeuille. Là aussi, horizon infini, mais je ne pense pas rééquilibrer si je me plante : je ne jouerai qu’une seule "partie".
Ce dernier point me sert également à répondre à votre question concernant ma réaction en cas de worst case scenario, c’est plutôt simple en réalité, je ne rééquilibrerai pas le portefeuille. La "nature" fera son travail, les mauvais placements seront sanctionnés et les bons prendront automatiquement le dessus. Je m’autoriserai évidemment des arbitrages au sein de la partie "titres vifs" mais pas d’apports supplémentaires. Si, au cours de la vie du portefeuille, il devait y avoir des apports externes, je ferai le point le moment venu.
Concernant vos 2 poches "US Biotech" et "clean energy"
N’est-ce pas contre-productif d’investir sur des ETFs ?
par exemple, pour les ETF biotech, on doit être dans les 300-400 lignes.
J’ai du mal à imaginer que tout le secteur des biotech US explose en même temps. A moins d’un engouement (provisoire) type COVID2 le retour. Mais peut-être est-ce ce sur quoi vous pariez.
Habituellement, pour 1 biotech qui décroche la lune, Il faut compter un gros pourcentage de casse (comme pour du capital risque).
Sur quoi vous basez-vous pour estimer que cette poche biotech va surperformer un world (on en revient au point 1, quel est votre horizon ?) ?
Je dis cela, car j’ai été moi-même trop souvent leurré par ce que Taleb, dans l’excellent Antifragile, appelle "l’amalgame entre un évènement et l’exposition à cet évènement".
Exemple :
On part souvent d’un ressenti, d’une idée qui est "cette tendance XXX c’est l’avenir" (remplacez XXX par ce que vous voulez: l’asie, la chine, la clean energy, la biotech, l’IA, les batteries).
De ce point de départ, on fait un raccourci (trompeur) qui est : tendance d’avenir = beaucoup d’argent pour moi en m’y exposant directement.
D’où l’explosion de nombreux ETF "tendances". Or il y a plein de sociétés qui sont 100% clean energy, mais qui ne gagnent ou ne gagneront jamais d’argent ou bien qui répondent à d’autres facteurs, ou des cycles bien spécifiques (matériaux de base, commo…).
Quel est votre raisonnement sur ce point ? qu’est-ce qui forge votre conviction personnelle pour penser que la tendance va se traduire en gains selon l’approche que vous choisissez (ETF) ?
C’est un excellent point et il est bon de le souligner.
Je crois même que Buffett expliquait qu’il était facile de spotter les grandes tendances (à l’époque, l’aviation) mais difficile de capitaliser dessus. Un excellent exemple : le nombre hallucinant de constructeurs automobiles ayant fait faillite, alors qu’en parallèle le nombre de voitures a explosé (liste des constructeurs automobiles disparus).
--Sur le fond, il est clair qu’encore une fois, je défie les statistiques. C’est un parti pris, issu du raisonnement suivant :
L’extrême concentration en termes de poids du top 5 dans le SP500 : 22%, c’est beaucoup, et à l’échelle historique c’est une anomalie. Il est peu probable que ces entreprises, qui ont été les véritables locomotives du SP500, continuent à tirer les indices vers le haut dans la prochaine décennie. Si on prend le top 10 des années 80, on se rend compte que les leaders ont bien changé :
1 Exxon Mobil 79,106.5 4,295.2
2 General Motors 66,311.2 2,892.7
3 Mobil 44,720.9 2,007.2
4 Ford Motor 43,513.7 1,169.3
5 Texaco 38,350.4 1,759.1
6 Chevron Texaco 29,947.6 1,784.7
7 Gulf Oil 23,910.0 1,322.0
8 Intl. Business Machines 22,862.8 3,011.3
9 General Electric 22,460.6 1,408.8
10 Amoco 18,610.3 1,506.6
Le pétrole et l’automobile étaient sur-représentés dans la décennie 80, TMT dans les années 90, l’IT dans la décennie 2010. J’ai envie de parier que la décennie qui s’annonce sera celle de la révolution médicale et des énergies nouvelles.
Je pense que l’investisseur audacieux a tout intérêt à essayer de chercher les leaders de demain, à condition bien entendu, d’accepter les risques qui vont avec. Les thématiques biotech et énergies renouvelables me paraissent les plus prometteuses à ce jour, c’est donc un risque que je suis prêt à supporter.
--Sur la forme, j’ai justement sélectionné ces ETF car ils sont relativement concentrés :
> Seulement 30 positions "equal weighted" pour l’ETF biotech,
Capi supérieure à 1 milliard (exit donc les petites biotech spéculatives), et prix de l’action supérieur à 3 USD (on coupe les positions perdantes)
> 121 positions pour l’ETF World clean energy,
Plutôt concentré, avec les 10 premières positions qui représentent +50% du portefeuille, un espèce de "Nasdaq vert" en quelques sortes.
Le mieux est l’ennemi du bien
Par rapport à ce que vous avez martelé un bon moment sur le forum, à savoir que vouloir surperformer le marché était illusoire, et que le bon sens, voire la sagesse était de se limiter à un ETF world. N’êtes vous pas en train de trop complexifier et de vous éloigner de cette "sagesse" qui a été votre stratégie ces dernières années ?
N’êtes vous pas en train de remettre la main dans de la gestion active ? … ok, c’est sur une petite partie, mais vous êtes vous fixé une limite sur ces poches "tactiques / actives" ?
Il est vrai que j’ai été (et je suis toujours) un véritable ayatollah du 100% ETF World. Je reste convaincu que c’est ce qu’il y a de mieux à faire pour 99% des épargnants.
Il est sûrement présomptueux de ma part de penser que je ferai partie des 1% qui réussiront à surperformer le marché soit par le timing (pour l’instant, j’ai eu de la chance - cf. Brexit, Covid, vente de mon immobilier et attente pour le réemploi des fonds, short du rallye août 2022), soit par une allocation différente, en l’occurrence un beta plus élevé, un tilt innovation et contrariant sur les trades les plus populaires.
En réalité, si je devais sous-performer, cela ne changera pas grand chose à mon quotidien car je consomme moins que ce que je produis, même sans avoir d’activité professionnelle (pas d’enfants, propriétaire de ma RP, etc.). Je finirai sûrement par jeter le tablier et arbitrerai tout sur le World.
En revanche, si j’arrive à générer un réel alpha sur le long terme, j’aurais moins de scrupules à me payer des extras que je me refuse encore aujourd’hui, ou financer plus facilement des projets autour de moi qui me tiennent à cœur.
Qu’en pensez-vous ?
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#407 03/10/2022 22h51
Je ne crois pas que les énergies renouvelables nous sauveront… Ce qui ne veut pas dire que des entreprises n’en feront pas un business rentable, à grand coup de marketing s’il le faut…
Pour reprendre Jancovici, les énergies renouvelables, c’est de là où on vient (moulin, roue à eau.. )…
Certes la technologie a fait des progrès et le rendement est meilleur mais pour quelle énergie grise ? Quelle quantité d’énergie produite vs 1l de pétrole (même à 2€/l)…
Pour ma part, je miserai sur l’entreprise qui réussira à stocker de l’énergie à grande échelle… Quand je l’aurai trouvée 😅
Celle ci apportera une solution à un vrai problème !
Apprenez à fabriquer vos propres meubles … même si vous avez 2 mains gauches !
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#408 03/10/2022 23h56
- Codeur
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lopazz a écrit :
En revanche, si j’arrive à générer un réel alpha sur le long terme, j’aurais moins de scrupules à me payer des extras que je me refuse encore aujourd’hui, ou financer plus facilement des projets autour de moi qui me tiennent à cœur.
En tant que multi-millionnaire et propiétaire au Luxembourg quels extras souhaiteriez-vous offrir ?
Des voyages toute l’année comme Crici, une maison secondaire, financer des projets de maitresses, un secrétaire et domestique a plein temps, … ou il y a t’il des nouvelles idées d’extras au Luxembourg ?
Beaucoup rêvent de la Grande Vie.
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#409 04/10/2022 01h49
- lopazz
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Allons, vous êtes bien trop terre à terre, mon garçon. Avec mes 3% de biotech, c’est le jet privé que je vise !
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#410 04/10/2022 03h24
- cinephil
- Membre (2019)
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"30% MSCI World (hedgé euros) [IWDE] - Une part assez importante de World hedgé pour couvrir les autres investissements listé plus bas, qui sont pour la plupart en USD"
Bonjour Lopazz,
Je regarde regulierement avec interet les posts de votre portefeuille.
J’aurai voulu connaitre votre avis sur les ETF SP&500 HEDGE, soit le lyxor sp500 hedge en euro(PSPH), soit L’Amundi sp 500 daily hedge en eur(P500H),soit le Bnp paribas esay sp 500 etf eur hedge ou votre MSCI World Hedge.Je pense investir sur un etf sp 500 pour des annees lorsque la tendance du sp 500 redeviendra haussiere .Si l’euro est toujours tres bas et si l’euro augmentait par rapport au dollar, a ce moment,ces etf hedge suivront-ils fidelement l’indice sp 500(SPX) toujours pendant des annees ou ne seront plus corelles apres quelques semaines ou quelques mois ?Pensez-vous que ces etf sp 500 hedges me permettront-ils d’etre proteges en cas de hausse de l’euro durant des annees ou la protection de ces etf hedges contre une hausse eventuelle de l’euro ne dure que quelques semaines ou quelques mois.
Je vous remercie d’avance pour votre reponse et vous souhaite une bonne journee.
Cordialement.
Cinephil.
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4 4 #411 04/10/2022 08h48
- MrDividende
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Bonjour Cinephil
Par construction, les ETF hedgés n’ont pas de date de fin. Le hedge est quotidien, l’ETF va répliquer la performance de l’ETF S&P500 en dollar (aux frais près).
Donc dans la pratique si le S&P500 monte de 1% et que le dollar perd 0,5% face à l’euro : le S&P500 classique prendra 1%, un ETF S&P500 ne prendra que 0,5%, et votre ETF hedgé prendra 1% comme le S&P500.
Cela permet donc de se couvrir face à une remontée de l’euro.
Maintenant le hedge a un coût financier (bien supérieur aux frais de gestion de l’ETF). Vous pouvez le retrouver dans le tracking error. D’après mes calculs, un ETF S&P500 hedgé perd en moyenne près de 1% par an vs l’indice S&P500 en raison de coûts internes. C’est énorme sur le long terme. Le hedge doit donc s’utiliser sur de courtes durées (en théorie).
etre-riche-et-independant.com : mon blog
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#412 04/10/2022 11h59
- DockS
- Membre (2020)
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Bonjour Lopazz,
Toujours intéressant de lire vos posts / réflexions, je ne suis pas certain que des commentaires de ma part sur votre stratégie soient très pertinents, j’ai par contre une question :
J’ai des stop-loss "line in sand" sur la plupart de mes titres, que j’arbitre au doigt mouillé, n’ayant qu’une confiance partielle dans l’analyse fondamentale.
Vous avez des stop-loss sur chacune de vos lignes pour vous protéger d’un krach ?
"Un peuple prêt à sacrifier un peu de liberté pour un peu de sécurité […] finit par perdre les deux." B.Franklin
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1 #413 04/10/2022 14h42
- Ursule
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Bonjour lopazz,
lopazz a écrit :
J’attends notamment avec impatience le commentaire d’Ursule qui je l’imagine va débarquer avec la cavalerie lourde comme d’habitude smile
@Lopazz : Comme promis, j’ai jeté un coup d’oeil, mais je suis un peu déçu de mes résultats. J’ai commencé par backtester la stratégie que vous avez décrite avec l’allocation cible, mais en cours de route je me suis rendu compte que cela ne donnait/donnerait pas grand chose..: cela me semblait tellement spécifique que cela commençait à ressembler à de l’overfitting. Essayer d’extrapoler le modèle sur la base de ce qu’il a fait dans le passé quand l’allocation est si spécifique ne me semble pas brillant, je me suis senti bête en le faisant. Donc… je viens vers vous un peu bredouille.
J’ai néanmoins des questions ou commentaires sur votre allocation. Certains des points ont déjà été abordés par d’autres avant moi :
1. J’ai l’impression que votre discours trahit une hésitation dans votre approche. Vous évoquez tantôt être un ayatollah des stratégies ETF World ou indice large, tantôt vous interroger sur une éventuelle diminution de votre allocation en MSCI World. Je ne veux pas faire de la psychologie de comptoir, peut-être que je fais erreur à ce sujet, mais c’est le ressenti que j’ai en vous lisant. Or, s’il y a hésitation dès aujourd’hui, il sera plus difficile de tenir la stratégie si elle s’annonce perdante dans un premier temps et vous aurez peut-être plus vite fait de tout couper sur des points bas ; ce qui serait dommage puisque votre bêta étant > 1, vous perdriez un peu plus que ce que vous pourriez gagner en convertissant tout en MSCI avant une remontée à terme.
Il semble que votre volonté de ne pas être all-in MSCI World vient surtout d’un besoin de stimulation intellectuelle et d’adrénaline liée à la position différente du benchmark. Cela n’a rien de mal si l’on en est conscient, mais c’est souvent la raison qui nous pousse à prendre des risques. Ce qui m’amène par ailleurs au point suivant.
2. Vous souhaitez faire de l’alpha versus un benchmark que je comprends être le MSCI World.
lopazz a écrit :
Allons, vous êtes bien trop terre à terre, mon garçon. Avec mes 3% de biotech, c’est le jet privé que je vise !
wink
J’ai bien ri à votre réponse au commentaire un peu agressif qui vous était adressé, mais je trouve aussi que vous avez mis le doigt sur une ambiguïté de votre position : 65% en MSCI World (hedgé et non hedgé) vs 98% d’allocation totale, c’est un peu plus de 66% des positions qui suivent le MSCI. Vous souhaitez donc générer de l’alpha avec 34% de votre portefeuille (et à vrai dire également avec votre position longue sur l’EUR/USD grâce au MSCI hedgé). C’est une allocation prudente, mais cela veut aussi dire que vous ne générerez probablement pas beaucoup d’alpha en valeur relative (même si vu votre patrimoine, on peut supposer que le 1% d’alpha n’est pas négligeable en valeur). Vous annoncez un bêta de 1.15, ce qui me fait dire qu’à la louche, le bêta des positions non-MSCI est d’environ 1,44.
Comment avez-vous calculé le bêta ? Il faudrait calculer un bêta roulant sur les dernières années pour connaitre le bêta minimum, maximum et savoir s’il est asymétrique (bêta positif, bêta négatif), notamment dans les phases de stress du marché. Faute de quoi ce bêta pourrait ne pas être représentatif de la volatilité que vous pourriez connaitre.
Par ailleurs, en supposant un bêta fixe de 1,15 et une croissance de votre benchmark de 5% par an sur les 10 prochaines années, cela représenterait une sur-performance de votre portefeuille de 0,75% par an (c’est très théorique et le calcul n’est pas si trivial, mais cela donne une approximation). Ceci en prenant le risque de vous éloigner de votre benchmark sur 34% de votre allocation. Dans le même scénario linéaire purement théorique, vous pourriez obtenir la même sur-performance avec un portefeuille MSCI World à 92% et 8% sur UPRO (à considérer que le S&P croit à la même vitesse que le MSCI World, ce qui est empiriquement plutôt pessimiste). Vous seriez à risque d’éloignement sur 8%. Dans la pratique, la performance est identique mais vous ne tentez pas de parier sur un secteur ou quelques titres en particulier, ce qui vous "protège" de vous-même en termes de clairvoyance sur les 10 prochaines années. Ce sont des profils de risque différents ; je vous écris cela pour exprimer qu’il existe tout un tas de configurations différentes qui pourraient donner le même résultat in-fine. Cela ne veut évidemment pas dire que c’est le profil qui vous convient le mieux (par exemple, si vous pensez que le S&P peut connaitre une journée à -33,3%, vous perdriez 100% de votre ligne UPRO sans possibilité de reprise).
Avez-vous songé à mettre un peu de levier sur un 100% MSCI (ou autre index global permettant de leverager) par exemple ? Si vous considérez que le marché sera haussier à terme, cela vous permet de ne pas trop compliquer les choses et de ne pas risquer de vous disperser, tout en gardant le même bêta. Il est même possible que le Sharpe (que vous évoquez souvent) soit inférieur et que la volatilité des positions soit aussi plus faible.
3. Avez-vous pensé à vous hedger (totalement ou partiellement) contre un nuke-like event ?
lopazz a écrit :
J’ai donné mes niveaux dans le message précédent, j’ai donc un horizon 6-12 mois pour l’Euro et 3 ans pour les actions zone Euro. La menace du "cygne noir" (nuke) est bien réelle, c’est donc un pari risqué mais potentiellement rémunérateur.
L’une des (multiples) raisons pour lesquelles je suis short EUROSTOXX à titre personnel est que je ne suis pas confiant quant à l’exclusion du scénario "nuke", dont vous parlez, de la palette des éventualités. Il ne me semble pas fou de penser qu’il existe une possibilité non-nulle que la Russie lance une attaque via l’arme nucléaire en Ukraine (ou ailleurs, en Mer du Nord par exemple). On peut considérer que ce scénario est très improbable, mais il me semble qu’il présente un risque asymétrique ; s’il se réalisait, je ne donnerais pas cher du marché Européen, voire des marchés à l’échelle mondiale. Les bourses fermeraient pour éviter la volatilité, mais que se passerait-il à la réouverture ?
Si vous avez peur de vous éloigner des performances de votre indice de référence, vous pourriez consacrer quelques % de votre portefeuille à des options américaines/asiatiques à strike lointain et échéance longue. En contrepartie, vous pourriez augmenter le levier sur les lignes conventionnelles type MSCI ; cela vous permettrait de ne pas perdre par rapport à une allocation initiale sans hedge si le "nuke" event ne se réalise pas, puisque l’augmentation du levier couvrirait tout ou partie du prix des options, mais de ne pas perdre votre chemise si cela se réalisait.
De manière générale, les marchés pricent souvent mal les "moustaches" de la fonction normale (même si les puts sont chers en ce moment). Il est peut-être intéressant de se poser la question. Le hedge est empiriquement contre-productif, mais puisque vous essayez de timer le marché (et je pense que ce n’est pas une mauvaise idée au vu de votre profil), cela peut être un pari gagnant.
4. Au sujet de BRK, je ne partage pas l’engouement pour le titre (donc je partage votre avis) ; j’avais posté dans la file consacrée une analyse qui démontrait qu’en date d’Avril 2022, Buffet et son fonds n’avaient pas surperformé une seule fois le marché depuis 2002.
lopazz a écrit :
Concernant BRK, bien que je respecte la carrière de Buffett, j’ai du mal à comprendre l’engouement pour son entreprise qui sous-performe depuis 2009, en performance absolue mais aussi relative (Sharpe).
Ursule a écrit :
J’ai donc procédé comme suit : en récupérant les données fournies par la première page du pdf ci-dessus, j’ai calculé le rendement total moyen, depuis chaque année, de Berkshire ET de son benchmark, et ce depuis la création de Berkshire jusqu’à ce jour. En pratique, cela veut dire de début 1965 à fin 2021, de début 1966 à fin 2021, de début 1967 à fin 2021… et ainsi de suite tous les ans jusqu’à début 2021 à fin 2021.
En d’autres termes, cela donne la moyenne de performance annuelle depuis l’année choisie, avec l’illustration graphique ci-dessous :
https://www.investisseurs-heureux.fr/up … _sp500.png
On observe que si l’on avait investi dans Berkshire entre les années 1965 et 1977 et conservé son investissement jusqu’à aujourd’hui, on aurait sur-performé le S&P500 de 10%/an (ce qui est proprement énorme).
Mais depuis le début des années 2000 la tendance s’inverse, et depuis 2002, il n’y a pas une seule année où investir dans Berkshire aurait été plus intéressant qu’investir dans le S&P500 (or frais, puisqu’ils sont très faibles maintenant - de l’ordre de 0.03 à 0.09% pour ce type d’indice).
5. Au sujet de votre pari sur les devises ; plutôt qu’un MSCI hedgé, avez-vous pensé à opter pour le hedge via une position longue EUR/USD non-cash (ou short USD/EUR) ? Si votre pari sur ce trade est limité dans le temps (vous indiquez 6-12 mois), cela peut être plus simple à gérer, monitorer, et déboucler, voire même moins cher (?).
Voilà mes quelques idées qui servent surtout au débat et à la bonne définition du projet de base, pas forcément à vous convaincre. Ravi de lire vos commentaires si vous en avez !
(A partir de demain, 2 jours de voile dans le lagon de Nouvelle-Calédonie !)
Amicalement,
Ursule
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1 #414 04/10/2022 15h14
- doubletrouble
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@Ursule :
Ursule a écrit :
On peut considérer que ce scénario est très improbable, mais il me semble qu’il présente un risque asymétrique ; s’il se réalisait, je ne donnerais pas cher du marché Européen, voire des marchés à l’échelle mondiale. Les bourses fermeraient pour éviter la volatilité, mais que se passerait-il à la réouverture ?
C’est l’une des raisons inavouées de ma position Polymetal et de ma volonté d’ouvrir un CTO en Israel pour en reprendre une louche : je considère ces actions comme ayant déjà subi une frappe nucléaire financière et "qu’il ne peut plus rien leur arriver d’affreux maintenant".
En revanche les marchés occidentaux sont loin d’avoir pris en compte toutes les bonnes blagues du type gazoducs qui explosent (ça, c’est fait ✓) ou cyber-attaque massive ou que sais-je qui pourrais leur tomber dessus.
Je dormirais sur mes deux oreilles avec mon épargne répartie entre pierre française, terre agricole, or physique, et actifs financiers détenus dans un pays non aligné (Israel a intelligemment refusé d’envoyer des armes en Ukraine et de participer aux sanctions contre la Russie).
✯ Mangia bene, caca forte, e non aver paura della morte.
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#415 04/10/2022 18h14
- Nyxe
- Membre (2021)
- Réputation : 2
Bonjour à tous,
J’interromps cette discussion passionnante d’experts pour un léger hors sujet sur une question que je me suis souvent posé:
Ursule a écrit :
par exemple, si vous pensez que le S&P peut connaitre une journée à -33,3%, vous perdriez 100% de votre ligne UPRO sans possibilité de reprise
N’y a t-il pas des circuit-breakers qui empêchent ce cas catastrophe d’arriver en pratique ? Par exemple -20% max sur le S&P 500 en une journée de mémoire, ce qui ferait "seulement" -60% sur UPRO (ce qui est assez catastrophique, mais évite quand même l’événement type signe noir de perte totale).
Et autre question un peu plus floue que je n’arrive pas a formuler très bien: intuitivement j’ai l’impression que ce blocage par en dessous mais pas au dessus crée un type d’asymétrie qui donnerai un avantage "injuste" aux produits a levier positifs (un peu dans l’idée que couper l’une des "queues" d’une distribution normale déplace sa moyenne). N’y a t’il pas moyen d’en tirer parti ? Ou bien l’avantage est tellement faible qu’il serait de toutes façons effacé par les frais des produits qu’il faudrait souscrire pour en tirer parti ?
Hors ligne
1 #416 04/10/2022 21h30
bonsoir Lopazz,
thks pour vos réponses.
Je rebondis sur quelques points.
Sur les leaders d’hier, d’aujourd’hui, de demain.
lopazz, le 03/10/2022 a écrit :
L’extrême concentration en termes de poids du top 5 dans le SP500 : 22%, c’est beaucoup, et à l’échelle historique c’est une anomalie. Il est peu probable que ces entreprises, qui ont été les véritables locomotives du SP500, continuent à tirer les indices vers le haut dans la prochaine décennie. Si on prend le top 10 des années 80, on se rend compte que les leaders ont bien changé…
Je vous titille un peu, mais c’est justement la force quand on achète le marché. Les leaders d’hier verrons leur poids diminuer au fil du temps au profit des leaders de demain, le tout, sans avoir à chercher soi-même ces nouvelles locomotives.
Sur les ETF thématiques
lopazz a écrit :
> Seulement 30 positions "equal weighted" pour l’ETF biotech,
Capi supérieure à 1 milliard (exit donc les petites biotech spéculatives), et prix de l’action supérieur à 3 USD (on coupe les positions perdantes)
J’ai regardé rapidement et le process de sélection est intéressant. Y compris la partie "Equally weighted companies" en fin de sélection.
Je ne connais pas bien l’indice, avez vous regarder son historique ? non pas en terme de perfs, mais de règles du jeu et de process de sélection.
Pourquoi je dis cela ?
Il y a un peu plus d’un an de mémoire, l’ETF thématique de blackrock (clean energy) que vous avez en cible, était hyper concentré. Face à l’engouement énorme au moment du Covid, les flux entrants étaient tels que la part de blackrock dans chaque société de son indice augmentait de façon spectaculaire (avec toutes les csq en terme d’actionnariat et d’autoalimentation de la bulle). Blackrock a alors changé les règles du jeu en étendant son nombre de positions. Ce qui, pour le coup, a un impact direct sur la perf.
Ce genre de choses peut aussi se reproduire. Mais je pense que vous avez beaucoup plus d’expérience que moi pour anticiper ce genre de choses.
A propos de SMT
Fonds fermé que je connais bien puisqu’il était, jusqu’à ce début d’année, l’une de mes principales positions.
L’approche de sélection de Baillie Gifford, étendue à d’autres fonds a fait son succès. C’est encore plus remarquable quand on voit la taille de SMT, un des plus gros CEF UK, si ce n’est le plus gros (avec des frais très faibles).
Dans le cas de SMT, je pense qu’avec le recul, il ne faut pas sous-estimer l’apport de son désormais ancien gérant James Anderson.
Il a pris le fonds au pire/meilleur moment et l’a réaiguillé vers du growth. Il a été (il le dit lui-même) très influencé par l’étude de Henrick Bessembinder. Et l’approche à la fois concentrée, tout en pariant sur des disrupteurs le plus en amont possible du cycle de vie (lorsque les sociétés étaient encore non côtées) a clairement fait la force du fonds.
Vu comme le fonds a morflé cette année, c’est peut-être le moment d’entrer/revenir dessus (seule leur conviction sur Tesla fait débat à mon sens).
Un point à surveiller : c’est justement la succession de James Anderson.
Je termine en indiquant que la course au 100 baggers n’est pas faite pour moi. C’est comme chercher une aiguille dans une très grosse botte de foin… et même si on trouve cette aiguille, il faut la garder suffisamment longtemps pour vraiment se rendre compte qu’elle est en or, même dans les moments ou tout le monde vous dira que c’est un vulgaire bout de bois.
Cela étant, votre approche qui consiste à préselectionner des thématiques, ou des gérants qui feront le boulot pour vous est (du moins sur le point intellectuel) fort intéressante.
Curieux de voir le résultats dans quelques années, en vous souhaitant le maximum de réussite, même si, comme vous le précisez, un échec ne devrait pas vous empêcher de dormir.
Dernière modification par MaximusDM (05/10/2022 21h02)
"Without risk there can be no progress". George Low
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1 #417 05/10/2022 17h33
- ZeroHedger
- Membre (2019)
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Bonjour Lopazz,
Je lis toujours avec attention vos posts et vous remercie de votre contribution.
Concernant votre analyse de BRK, il est effectivement démontré que sa performance est moins bonne que le SP500 depuis 2008 pour les raisons que vous avez expliquées plus haut.
Cela dit si vous refaites le backtest depuis 2006 on remarquera que la performance est meilleure avec un Sharpe identique.
Idem depuis le début de l’année, au moment où j’écris ces lignes le SP500 est à -22% YTD contre -8% pour BRK.
Bien que je partage entièrement votre avis sur un ETF SP500, à mon sens, il peut être intéressant de détenir du BRK dans un contexte de marché baissier pour limiter la volatilité et donc les pertes potentielles.
Hors ligne
#418 05/10/2022 19h57
- lopazz
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Bonjour,
Merki pour vos contributions très pertinentes, que je prends quelques jours pour étudier avant d’y répondre en détail. Il y a des points très intéressants qui m’ont pas manqué de me faire réagir.
Je profite de ce message pour signaler la cloture ce jour de ma position sur l’ETF 3x short Tesla (+53% depuis le 01/08/2022), et de ma position importante sur l’ETF 3x bull SP500 (+6% depuis le 29/09). J’aurais pu faire mieux avec un timing intraday un peu plus précis, c’est un point sur lequel il faut que je travaille.
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3 #419 11/10/2022 18h19
- lopazz
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Nyxe, le 04/10/2022 a écrit :
Bonjour à tous,
J’interromps cette discussion passionnante d’experts pour un léger hors sujet sur une question que je me suis souvent posé:Ursule a écrit :
par exemple, si vous pensez que le S&P peut connaitre une journée à -33,3%, vous perdriez 100% de votre ligne UPRO sans possibilité de reprise
N’y a t-il pas des circuit-breakers qui empêchent ce cas catastrophe d’arriver en pratique ? Par exemple -20% max sur le S&P 500 en une journée de mémoire, ce qui ferait "seulement" -60% sur UPRO (ce qui est assez catastrophique, mais évite quand même l’événement type signe noir de perte totale).
Et autre question un peu plus floue que je n’arrive pas a formuler très bien: intuitivement j’ai l’impression que ce blocage par en dessous mais pas au dessus crée un type d’asymétrie qui donnerai un avantage "injuste" aux produits a levier positifs (un peu dans l’idée que couper l’une des "queues" d’une distribution normale déplace sa moyenne). N’y a t’il pas moyen d’en tirer parti ? Ou bien l’avantage est tellement faible qu’il serait de toutes façons effacé par les frais des produits qu’il faudrait souscrire pour en tirer parti ?
Effectivement, il y a des circuit-breakers à 7%, 13%, et 20%, à la hausse comme à la baisse.
Je ne pense pas qu’il y ait un réel avantage à tirer à en tirer.
DockS, le 04/10/2022 a écrit :
Bonjour Lopazz,
Toujours intéressant de lire vos posts / réflexions, je ne suis pas certain que des commentaires de ma part sur votre stratégie soient très pertinents, j’ai par contre une question :J’ai des stop-loss "line in sand" sur la plupart de mes titres, que j’arbitre au doigt mouillé, n’ayant qu’une confiance partielle dans l’analyse fondamentale.
Vous avez des stop-loss sur chacune de vos lignes pour vous protéger d’un krach ?
Bonjour,
Sur la plupart de mes lignes j’ai une alarme entre -6/-10% par rapport à mon prix d’entrée. Lorsque l’alarme sonne, je reconsidère, et souvent, je vends quitte à rentrer plus tard lorsque le titre retrouve du momentum. Cela lisse un peu la performance, mais surtout, c’est ce qui m’a permis d’éviter partiellement la catastrophe sur mes titres "hyper-growth".
ZeroHedger, le 05/10/2022 a écrit :
Bonjour Lopazz,
Je lis toujours avec attention vos posts et vous remercie de votre contribution.
Concernant votre analyse de BRK, il est effectivement démontré que sa performance est moins bonne que le SP500 depuis 2008 pour les raisons que vous avez expliquées plus haut.
Cela dit si vous refaites le backtest depuis 2006 on remarquera que la performance est meilleure avec un Sharpe identique.
http://image.noelshack.com/fichiers/202 … sp-500.jpg
Idem depuis le début de l’année, au moment où j’écris ces lignes le SP500 est à -22% YTD contre -8% pour BRK.
Bien que je partage entièrement votre avis sur un ETF SP500, à mon sens, il peut être intéressant de détenir du BRK dans un contexte de marché baissier pour limiter la volatilité et donc les pertes potentielles.
Vous avez raison, BRK résiste très bien depuis le début de l’année. C’est une très belle action plutôt défensive, mais je ne trouve pas de raison à ce jour de lui allouer une part plus importante que celle qui est déjà comprise dans les indices.
MaximusDM, le 04/10/2022 a écrit :
bonsoir Lopazz,
thks pour vos réponses.
Je rebondis sur quelques points.
Sur les leaders d’hier, d’aujourd’hui, de demain.lopazz, le 03/10/2022 a écrit :
L’extrême concentration en termes de poids du top 5 dans le SP500 : 22%, c’est beaucoup, et à l’échelle historique c’est une anomalie. Il est peu probable que ces entreprises, qui ont été les véritables locomotives du SP500, continuent à tirer les indices vers le haut dans la prochaine décennie. Si on prend le top 10 des années 80, on se rend compte que les leaders ont bien changé…
Je vous titille un peu, mais c’est justement la force quand on achète le marché. Les leaders d’hier verrons leur poids diminuer au fil du temps au profit des leaders de demain, le tout, sans avoir à chercher soi-même ces nouvelles locomotives.
Sur les ETF thématiqueslopazz a écrit :
> Seulement 30 positions "equal weighted" pour l’ETF biotech,
Capi supérieure à 1 milliard (exit donc les petites biotech spéculatives), et prix de l’action supérieur à 3 USD (on coupe les positions perdantes)J’ai regardé rapidement et le process de sélection est intéressant. Y compris la partie "Equally weighted companies" en fin de sélection.
Je ne connais pas bien l’indice, avez vous regarder son historique ? non pas en terme de perfs, mais de règles du jeu et de process de sélection.
Pourquoi je dis cela ?
Il y a un peu plus d’un an de mémoire, l’ETF thématique de blackrock (clean energy) que vous avez en cible, était hyper concentré. Face à l’engouement énorme au moment du Covid, les flux entrants étaient tels que la part de blackrock dans chaque société de son indice augmentait de façon spectaculaire (avec toutes les csq en terme d’actionnariat et d’autoalimentation de la bulle). Blackrock a alors changé les règles du jeu en étendant son nombre de positions. Ce qui, pour le coup, a un impact direct sur la perf.
Ce genre de choses peut aussi se reproduire. Mais je pense que vous avez beaucoup plus d’expérience que moi pour anticiper ce genre de choses.
A propos de SMT
Fonds fermé que je connais bien puisqu’il était, jusqu’à ce début d’année, l’une de mes principales positions.
L’approche de sélection de Baillie Gifford, étendue à d’autres fonds a fait son succès. C’est encore plus remarquable quand on voit la taille de SMT, un des plus gros CEF UK, si ce n’est le plus gros (avec des frais très faibles).
Dans le cas de SMT, je pense qu’avec le recul, il ne faut pas sous-estimer l’apport de son désormais ancien gérant James Anderson.
Il a pris le fonds au pire/meilleur moment et l’a réaiguillé vers du growth. Il a été (il le dit lui-même) très influencé par l’étude de Henrick Bessembinder. Et l’approche à la fois concentrée, tout en pariant sur des disrupteurs le plus en amont possible du cycle de vie (lorsque les sociétés étaient encore non côtées) a clairement fait la force du fonds.
Vu comme le fonds a morflé cette année, c’est peut-être le moment d’entrer/revenir dessus (seule leur conviction sur Tesla fait débat à mon sens).
Un point à surveiller : c’est justement la succession de James Anderson.
Je termine en indiquant que la course au 100 baggers n’est pas faite pour moi. C’est comme chercher une aiguille dans une très grosse botte de foin… et même si on trouve cette aiguille, il faut la garder suffisamment longtemps pour vraiment se rendre compte qu’elle est en or, même dans les moments ou tout le monde vous dira que c’est un vulgaire bout de bois.
Cela étant, votre approche qui consiste à préselectionner des thématiques, ou des gérants qui feront le boulot pour vous est (du moins sur le point intellectuel) fort intéressante.
Curieux de voir le résultats dans quelques années, en vous souhaitant le maximum de réussite, même si, comme vous le précisez, un échec ne devrait pas vous empêcher de dormir.
Pour les leaders d’hier et ceux de demain, je suis d’accord avec vous sur le principe. J’essaye de front-runner le changement de paradigme selon mes propres convictions, c’est un parti pris, c’est la base du management actif en quelques sortes. L’avenir me donnera raison ou tort, mais j’ai adapté le niveau de risque en fonction de mon niveau de conviction, donc si j’ai tort, la performance n’en souffrira pas au point de la rendre insupportable.
Pour l’indice biotech, j’ai bien regardé la méthodologie et elle me paraît appropriée. Je ne vais pas la résumer (vous la trouverez ici), je suis bien conscient également des risques que comporte un ETF diversifié sur 30 lignes seulement. Je ne pense pas que cela aboutira à une situation de bulle, mais si c’est le cas, je réévaluerai -- ce portefeuille n’a pas vocation à être "buy and hold forever" mais plutôt tactique donc à surveiller.
Pour SMT, j’ai encore regardé dans le détail. L’exposition prématurée aux disrupteurs potentiels me plaît, mais j’ai un peu de mal avec Tesla, et les actions chinoises. Je vais reconsidérer.
Pour finir sur la chasse aux 100-baggers, c’est un exercice difficile, j’ai là aussi reconsidérer la part "titres vifs" de mon portefeuille. Il n’y a aucune raison tangible que je fasse sensiblement plus confiance à ma sélection, qu’à celle de Baillie Gifford ou d’un ETF sectoriel.
Ursule, le 04/10/2022 a écrit :
Bonjour lopazz,
lopazz a écrit :
J’attends notamment avec impatience le commentaire d’Ursule qui je l’imagine va débarquer avec la cavalerie lourde comme d’habitude smile
@Lopazz : Comme promis, j’ai jeté un coup d’oeil, mais je suis un peu déçu de mes résultats. J’ai commencé par backtester la stratégie que vous avez décrite avec l’allocation cible, mais en cours de route je me suis rendu compte que cela ne donnait/donnerait pas grand chose..: cela me semblait tellement spécifique que cela commençait à ressembler à de l’overfitting. Essayer d’extrapoler le modèle sur la base de ce qu’il a fait dans le passé quand l’allocation est si spécifique ne me semble pas brillant, je me suis senti bête en le faisant. Donc… je viens vers vous un peu bredouille.
J’ai néanmoins des questions ou commentaires sur votre allocation. Certains des points ont déjà été abordés par d’autres avant moi :
1. J’ai l’impression que votre discours trahit une hésitation dans votre approche. Vous évoquez tantôt être un ayatollah des stratégies ETF World ou indice large, tantôt vous interroger sur une éventuelle diminution de votre allocation en MSCI World. Je ne veux pas faire de la psychologie de comptoir, peut-être que je fais erreur à ce sujet, mais c’est le ressenti que j’ai en vous lisant. Or, s’il y a hésitation dès aujourd’hui, il sera plus difficile de tenir la stratégie si elle s’annonce perdante dans un premier temps et vous aurez peut-être plus vite fait de tout couper sur des points bas ; ce qui serait dommage puisque votre bêta étant > 1, vous perdriez un peu plus que ce que vous pourriez gagner en convertissant tout en MSCI avant une remontée à terme.
Il semble que votre volonté de ne pas être all-in MSCI World vient surtout d’un besoin de stimulation intellectuelle et d’adrénaline liée à la position différente du benchmark. Cela n’a rien de mal si l’on en est conscient, mais c’est souvent la raison qui nous pousse à prendre des risques. Ce qui m’amène par ailleurs au point suivant.
2. Vous souhaitez faire de l’alpha versus un benchmark que je comprends être le MSCI World.lopazz a écrit :
Allons, vous êtes bien trop terre à terre, mon garçon. Avec mes 3% de biotech, c’est le jet privé que je vise !
winkJ’ai bien ri à votre réponse au commentaire un peu agressif qui vous était adressé, mais je trouve aussi que vous avez mis le doigt sur une ambiguïté de votre position : 65% en MSCI World (hedgé et non hedgé) vs 98% d’allocation totale, c’est un peu plus de 66% des positions qui suivent le MSCI. Vous souhaitez donc générer de l’alpha avec 34% de votre portefeuille (et à vrai dire également avec votre position longue sur l’EUR/USD grâce au MSCI hedgé). C’est une allocation prudente, mais cela veut aussi dire que vous ne générerez probablement pas beaucoup d’alpha en valeur relative (même si vu votre patrimoine, on peut supposer que le 1% d’alpha n’est pas négligeable en valeur). Vous annoncez un bêta de 1.15, ce qui me fait dire qu’à la louche, le bêta des positions non-MSCI est d’environ 1,44.
Comment avez-vous calculé le bêta ? Il faudrait calculer un bêta roulant sur les dernières années pour connaitre le bêta minimum, maximum et savoir s’il est asymétrique (bêta positif, bêta négatif), notamment dans les phases de stress du marché. Faute de quoi ce bêta pourrait ne pas être représentatif de la volatilité que vous pourriez connaitre.
Par ailleurs, en supposant un bêta fixe de 1,15 et une croissance de votre benchmark de 5% par an sur les 10 prochaines années, cela représenterait une sur-performance de votre portefeuille de 0,75% par an (c’est très théorique et le calcul n’est pas si trivial, mais cela donne une approximation). Ceci en prenant le risque de vous éloigner de votre benchmark sur 34% de votre allocation. Dans le même scénario linéaire purement théorique, vous pourriez obtenir la même sur-performance avec un portefeuille MSCI World à 92% et 8% sur UPRO (à considérer que le S&P croit à la même vitesse que le MSCI World, ce qui est empiriquement plutôt pessimiste). Vous seriez à risque d’éloignement sur 8%. Dans la pratique, la performance est identique mais vous ne tentez pas de parier sur un secteur ou quelques titres en particulier, ce qui vous "protège" de vous-même en termes de clairvoyance sur les 10 prochaines années. Ce sont des profils de risque différents ; je vous écris cela pour exprimer qu’il existe tout un tas de configurations différentes qui pourraient donner le même résultat in-fine. Cela ne veut évidemment pas dire que c’est le profil qui vous convient le mieux (par exemple, si vous pensez que le S&P peut connaitre une journée à -33,3%, vous perdriez 100% de votre ligne UPRO sans possibilité de reprise).
Avez-vous songé à mettre un peu de levier sur un 100% MSCI (ou autre index global permettant de leverager) par exemple ? Si vous considérez que le marché sera haussier à terme, cela vous permet de ne pas trop compliquer les choses et de ne pas risquer de vous disperser, tout en gardant le même bêta. Il est même possible que le Sharpe (que vous évoquez souvent) soit inférieur et que la volatilité des positions soit aussi plus faible.
3. Avez-vous pensé à vous hedger (totalement ou partiellement) contre un nuke-like event ?lopazz a écrit :
J’ai donné mes niveaux dans le message précédent, j’ai donc un horizon 6-12 mois pour l’Euro et 3 ans pour les actions zone Euro. La menace du "cygne noir" (nuke) est bien réelle, c’est donc un pari risqué mais potentiellement rémunérateur.
L’une des (multiples) raisons pour lesquelles je suis short EUROSTOXX à titre personnel est que je ne suis pas confiant quant à l’exclusion du scénario "nuke", dont vous parlez, de la palette des éventualités. Il ne me semble pas fou de penser qu’il existe une possibilité non-nulle que la Russie lance une attaque via l’arme nucléaire en Ukraine (ou ailleurs, en Mer du Nord par exemple). On peut considérer que ce scénario est très improbable, mais il me semble qu’il présente un risque asymétrique ; s’il se réalisait, je ne donnerais pas cher du marché Européen, voire des marchés à l’échelle mondiale. Les bourses fermeraient pour éviter la volatilité, mais que se passerait-il à la réouverture ?
Si vous avez peur de vous éloigner des performances de votre indice de référence, vous pourriez consacrer quelques % de votre portefeuille à des options américaines/asiatiques à strike lointain et échéance longue. En contrepartie, vous pourriez augmenter le levier sur les lignes conventionnelles type MSCI ; cela vous permettrait de ne pas perdre par rapport à une allocation initiale sans hedge si le "nuke" event ne se réalise pas, puisque l’augmentation du levier couvrirait tout ou partie du prix des options, mais de ne pas perdre votre chemise si cela se réalisait.
De manière générale, les marchés pricent souvent mal les "moustaches" de la fonction normale (même si les puts sont chers en ce moment). Il est peut-être intéressant de se poser la question. Le hedge est empiriquement contre-productif, mais puisque vous essayez de timer le marché (et je pense que ce n’est pas une mauvaise idée au vu de votre profil), cela peut être un pari gagnant.
4. Au sujet de BRK, je ne partage pas l’engouement pour le titre (donc je partage votre avis) ; j’avais posté dans la file consacrée une analyse qui démontrait qu’en date d’Avril 2022, Buffet et son fonds n’avaient pas surperformé une seule fois le marché depuis 2002.lopazz a écrit :
Concernant BRK, bien que je respecte la carrière de Buffett, j’ai du mal à comprendre l’engouement pour son entreprise qui sous-performe depuis 2009, en performance absolue mais aussi relative (Sharpe).
Ursule a écrit :
J’ai donc procédé comme suit : en récupérant les données fournies par la première page du pdf ci-dessus, j’ai calculé le rendement total moyen, depuis chaque année, de Berkshire ET de son benchmark, et ce depuis la création de Berkshire jusqu’à ce jour. En pratique, cela veut dire de début 1965 à fin 2021, de début 1966 à fin 2021, de début 1967 à fin 2021… et ainsi de suite tous les ans jusqu’à début 2021 à fin 2021.
En d’autres termes, cela donne la moyenne de performance annuelle depuis l’année choisie, avec l’illustration graphique ci-dessous :
https://www.investisseurs-heureux.fr/up … _sp500.png
On observe que si l’on avait investi dans Berkshire entre les années 1965 et 1977 et conservé son investissement jusqu’à aujourd’hui, on aurait sur-performé le S&P500 de 10%/an (ce qui est proprement énorme).
Mais depuis le début des années 2000 la tendance s’inverse, et depuis 2002, il n’y a pas une seule année où investir dans Berkshire aurait été plus intéressant qu’investir dans le S&P500 (or frais, puisqu’ils sont très faibles maintenant - de l’ordre de 0.03 à 0.09% pour ce type d’indice).5. Au sujet de votre pari sur les devises ; plutôt qu’un MSCI hedgé, avez-vous pensé à opter pour le hedge via une position longue EUR/USD non-cash (ou short USD/EUR) ? Si votre pari sur ce trade est limité dans le temps (vous indiquez 6-12 mois), cela peut être plus simple à gérer, monitorer, et déboucler, voire même moins cher (?).
Voilà mes quelques idées qui servent surtout au débat et à la bonne définition du projet de base, pas forcément à vous convaincre. Ravi de lire vos commentaires si vous en avez !
(A partir de demain, 2 jours de voile dans le lagon de Nouvelle-Calédonie !)
Amicalement,
Ursule
Bonjour Ursule,
D’abord, je vous remer-cie pour ce message qui m’a beaucoup fait réfléchir et confronté à certaines contradictions. Je vais vous répondre du mieux que je peux, en jouant un peu "l’avocat du diable", puis je présenterai mon allocation retravaillée, dans laquelle vous verrez que j’ai bien pris en compte vos remarques.
1. Il y a forcément une hésitation de ma part dans l’idée de dévier d’une gestion indicielle qui a fait ses preuves sur le long terme. L’incentive d’allouer une part non négligeable du portefeuille en gestion active, c’est la stimulation intellectuelle, ce que vous avez bien souligné (bien qu’un peu d’alpha n’ait jamais ruiné personne). Il y a un autre point qui a son important mais que dont je n’ai pas parlé car il aurait plutôt sa place dans ma présentation : comme je n’ai plus l’intention de reprendre une activité professionnelle ou d’entreprendre de grands projets, le fait d’être 100% MSCI World "figerait" en quelques sortes ma situation financière, en cappant mon retour à l’inflation + quelques % que j’utiliserai pour financer mon train de vie. Or, vous savez comme moi qu’un alpha aussi faible qu’1 ou 2% par an peut représenter, en valeur nominale sur le long terme, des sommes conséquentes à long terme. Détenir une part active, c’est donc aussi une certaine façon de garder intact des rêves ou des projets, pour moi c’est important.
2. J’ai calculé le beta sur la base des informations trouvées soit dans les documents des fonds en question, soit sur les sites de backtest que j’utilise. Cela m’a paru cohérent. Il y aurait certainement moyen d’affiner un peu le calcul mais je n’ai pas trouvé comment faire.
Vous avez tout à fait raison sur le risque d’éloignement vs benchmark. Si l’on s’éloigne un peu des backtests et des calculs pour un instant, je considère que l’anomalie historique que représente la concentration trop élevée du top 10 des indices de référence, représente un risque qui n’est pas matérialisé dans les backtests -- la période post-Covid a exacerbé ce phénomène. Bien qu’à moyen/long terme, revenir sur une stratégie 90% indice large + 10% indice large x3 fasse du sens, je pense qu’à court terme, le temps que les liquidités excessives soient drainées du système, il vaut sûrement mieux chercher à surpondérer le facteur size (ie tilt equal-weighted/small/mid cap). Là, on est plutôt dans l’art que dans la science, donc je ne peux pas contredire vos chiffres.
Concernant le levier, étant déjà plutôt investi dans les deux autres des trois "L" pouvant mener à la faillite, je préfère m’en abstenir, ou du mois, le jouer de façon très intelligente. Les taux d’intérêt USD étant ce qu’ils sont pour une durée qui s’annonce plutôt longue, je ne souhaite pas m’endetter dans cette monnaie. J’ai déjà du levier à taux fixe sur ma résidence principale (j’ai bénéficié d’un taux canon sur un emprunt à 25 ans) donc je pense m’arrêter là.
En revanche, augmenter un peu le beta du portefeuille m’a paru une excellente idée. Mais pas seulement via UPRO. Je pense qu’utiliser UPRO seul sur de longues périodes n’est pas optimal. J’ai réalisé tout un tas de backtests en reproduisant les conditions UPRO et je me suis rendu compte qu’une erreur de timing ne pardonne pas sur le long terme, il faut vraiment réussir à l’acheter au bon moment. L’acheter après une chute de X% donne parfois des résultats plus mauvais que d’acheter un simple tracker SP500, il faut vraiment réussir à timer le point bas, ce qui est un exercice difficile même lors des mouvements de panique comme mars 2020. La combinaison avec TMF est une arme de guerre dont le talon d’Achille est aujourd’hui attaqué, mais je suis certain qu’à long terme, je serai payé pour cette prise de risque.
3. Je ne suis pas hedgé contre un nuke event. Mes connaissances en matière de géopolitique sont limitées et quoiqu’il arrive, je pense qu’il s’agira d’un évènement ponctuel qui n’entravera pas la performance des actions à long terme. On peut voir ça comme un optimisme béat, mais étant un stoïcien convaincu, j’applique naturellement les principes en lesquels je crois : « Un homme qui souffre avant le temps souffre plus que nécessaire. »
5. Concernant ce pari sur les devises, plus le temps passe, plus je m’interroge. La différence de taux est très coûteuse (cela ne se voit pas dans l’ETF mais une simulation short USD long EUR sur la marge IBKR m’en a fait prendre la pleine conscience), c’est donc une réelle course contre la montre avec la guerre en Russie. Je respecte la stratégie initiale (limite de temps et de niveau), on comptera les points à l’échéance, mais je ne pense pas renforcer ce tilt devises.
________________________________________________
Dans l’agitation du milieu d’après-midi, j’ai passé plusieurs ordres d’achat afin de déployer une partie de mes liquidités : achat de FBT (ETF Biotech), IJR (Small cap US), et renforcement de UPRO/TMF.
J’ai un peu corrigé mon objectif d’allocation tactique suite aux messages précédents, pour le moment j’en suis à :
45% - World
20% - World hedgé (en baisse, pari spéculatif devises doit rester contenu)
7% - Titres vifs (en baisse, aucune raison que je fasse plus confiance à ma sélection qu’à celle d’autres gérants ou ETF sectoriels)
4% - Europe (en baisse, le risque de nuke n’est plus un tabou)
10% - UPRO/TMF (en forte hausse, une façon intelligente de prendre du levier)
5% - US Small (=)
5% - US Biotech (=)
2% - High Yield (=)
2% - Cash (=)
0% - SMT (beaucoup de Chine, Tesla… Très spéculatif)
0% - Clean Energy (pas de conviction assez forte pour surpondérer vs indices)
Portefeuille actuel investi à 90,4% - le solde en cash EUR
A noter qu’une rentrée d’argent potentielle dans les prochains mois pourra également être investie, le cas échéant.
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#420 13/10/2022 15h12
- doubletrouble
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Bonjour @lopazz, si vous avez toujours envie de vous exposer à SpaceX, regardez peut-être Edinburgh Worldwide Investment Trust
Edinburgh Worldwide Investment Trust | Long Term Growth Potential In Immature Entrepreneurial Companies | Baillie Gifford | Individual Investors | Baillie Gifford
Non seulement l’exposition à SpaceX est plus importante mais la décote sur la NAV est légèrement supérieure à celle du Scottish Mortgage Investment Trust, et pour ne rien gâcher il y a aussi en cadeau Bonux d’autres sociétés non listées amusantes comme PsiQuantum et Epic Games (sans Tencent !).
✯ Mangia bene, caca forte, e non aver paura della morte.
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#421 13/10/2022 22h13
- lopazz
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Bonsoir DT,
J’ai regardé les cadeaux Bonux, il y a de beaux narratifs mais pas sûr de vouloir investir dans des boîtes qui brûlent du cash sans limite dans le contexte actuel. Je ne suis même pas sûr de conserver ma ligne SMT pour être honnête (pas assez de conviction pour charger la mule, et une ligne à 2% n’aura que peu d’influence sur ma performance)…
Je regarde d’autres boîtes en ce moment, des boîtes qui font des bénéfices (je sais, ça ne me ressemble pas), et qui se traitent à des multiples raisonnables. Plus pour la beauté du geste que pour la performance, parce-que là aussi, 5-10% du portefeuille sur une vingtaine de boîtes, ce n’est pas avec ça que je financerai mes projets de maîtresses et de domestiques à temps plein.
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#422 14/10/2022 19h35
- Codeur
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Mon message plus haut était bien sur sur une note humoriste, et je suis content que vous ayez le votre légendaire.
J’étais vraiment interessé par des idées d’extras, sur un site de devenir rentier je présume que beaucoup de monde aspirent a de bonnes idées. Celles-ci peuvent probablement varier selon les pays.
A défaut de bonnes idées a proposer actuellement, tout est relatif, mais j’ai trouvé cela interessant :
Dans un documentaire d’une héritiere d’un parisien français décédé, celle-ci vivant en Afrique dans un pays ou le salaire de base est de 1 euro par jour.
Elle a hérité de 5000 euros, elle a dit que comme extra elle comptait deja varier son alimentation. Elle a donc dit qu’elle mangerait autre chose que son plat habituel traditionnel, c’est a dire des boulettes frits de viande de rat !
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1 #423 15/10/2022 17h05
- lopazz
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Bonjour Codeur,
En l’absence de smiley, je n’ai pas vraiment su sur quel t’on prendre votre message, mais je suis content que nous soyons en phase sur le t’on humoristique
Concernant les idées d’extras, je vous avoue qu’il n’y a rien de très original. En dehors des grands classiques qu’on peut toujours améliorer (logement, vacances, automobile, etc.), je serais fier de moi si je pouvais participer au financement de traitements pour des pathologies incurables (donations en direct à des projets de recherche, travaux pré-cliniques, etc.), si je pouvais améliorer les conditions de vie et de santé pour les plus démunis dans certains pays qui m’ont touché (financement en direct de logements et de médicaments), et plus égoïstement, j’avoue que je serais très excité de pouvoir un jour faire un vol touristique dans l’espace, ou plus modestement, un vol stratosphérique en MIG 29.
Ce n’est pas vraiment la file appropriée mais votre remarque a eu le mérite de me faire réfléchir : j’ai essayé de m’imaginer quelle forme je donnerais à ma vie si j’entrais un jour dans la catégorie des "9 chiffres". Je crois que je l’orienterais autour de trois axes :
- l’exclusivité, le sur-mesure, les expériences personnalisées,
- l’anonymat, continuer de pouvoir être un parfait inconnu n’importe où,
- la philanthropie, avoir une influence positive et directe sur les causes qui m’interpellent.
Mais honnêtement, je suis déjà très satisfait de mon niveau de vie actuel, et quand j’entends des anecdotes comme cette dame Africaine dont vous parlez, il y a presque de quoi en faire des complexes. Ce qui ne doit pas empêcher d’avoir des rêves et des objectifs, bien entendu!
Message édité par l’équipe de modération (16/10/2022 01h18) :
- suppression de la citation du message immédiatement précédent ! MERCI DE RESPECTER LA CHARTE
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1 #424 22/10/2022 00h14
- lopazz
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La Fed semble changer de tonalité, à en croire les commentaires de Daly (San Francisco).
Fed’s Daly a écrit :
If you continue to tighten until the lagging variables of unemployment and inflation return to a steady state, you could easily over-tighten.
We are now at the point in policy where we must be thoughtful. We need to do everything in our power not to overtighten.
We are at or near neutral rate.
A nuancer toutefois : Daly n’est pas un membre votant et elle est considérée plutôt Dovish. Ceci dit, le marché semble (une fois de plus) croire au narratif du pivot de la Fed. Je n’ai pas d’avis à ce sujet mais cela me fait bien rigoler, c’est le feuilleton de l’automne.
Après ce qui ressemble à une capitulation sur les Treasury 20Y+, j’estime possible que les portefeuilles de type 60/40 aient touché leur point bas cette semaine. On touche plus de 5% de rendement à l’échéance sur l’iShares Core U.S. Aggregate Bond ETF, ce qui éveille mon intérêt pour cette classe d’actifs. J’ai donc solidement renforcé ma position sur TMF (20Y+ Treasury Bull 3x) pour bénéficier d’un potentiel retournement.
La fameuse technique du rattrapage de couteaux qui tombent, que voulez-vous, on ne se refait pas.
Concernant les actions, j’imagine bien une continuation du rebond initié la semaine dernière, qui ferait du mal à beaucoup de monde s’il se poursuivait jusqu’à 4000-4100. Vu la sous-exposition aux actions des "gros", la communication de la Fed aujourd’hui, et le "FOMO" qui agite toujours autant les petits porteurs, ce rallye sera peut-être autant détesté (et douloureux) que celui du mois d’août. Je reste assez sceptique sur le fait qu’on ait "touché le fond", donc je n’exclus pas d’hedger à nouveau le portefeuille 1:1 à deux conditions : une hausse "substantielle" (aux portes des 4000) et un courant acheteur qui s’essouffle.
Après pas mal de lectures, ma conviction est de plus en plus forte sur les small caps US et les biotechs. Je m’intéresse toujours de très près au Japon, historiquement peu cher, et qui représenterait une belle diversification contre les US et l’Europe, je finirai par en acheter un jour :)
La semaine prochaine sera intéressante avec les résultats des principales big tech : mardi Google, mercredi Meta, jeudi Amazon et Apple.
Bon weekend à tous !
Performance 2022 : -4,4% // (ETF MSCI World EUR : -11,2%)
Portefeuille actuel investi à 91,3% - le solde en cash EUR
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#425 24/10/2022 07h52
- Priority
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Top 50 Année 2022 - Réputation : 113
Bonjour Loppaz,
Faire 3x mieux que le msci world avec un portefeuille à plus de 90% en ETF world, c’est vraiment une belle performance.
Ma perf 6 mois : +41%.
Oui c’est vrai c’est sur mon portefeuille expérimental constitué uniquement de l’action Renault. Et j’ai pris la perf. 6 mois plutôt que la ytd qui n’est qu’à 17%. Quel dommage que Renaut ne représente que quelque pourcents de mon portefeuille…
Je vous taquine mais prend toujours grand plaisir à vous lire. Merci infiniment pour vos partages toujours intéressants.
Tout seul on va plus vite, ensemble on va plus loin
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