Au vu de la surévaluation du marché américain mais aussi de probabilité de récessions non pricées par le marché, je cherche à alléger la partie US de mon portefeuille au profit d’autres zones géographiques.
En toute logique, j’aurais dû alléger la plus américaine de mes postions, à savoir Berkshire Hataway, d’autant que le poids d’Apple dans le portefeuille ne correspond pas non plus à mon intuition que le prochain cycle haussier sera value/small cap.
Mais voilà, BRK "fait le taf" depuis des années et n’a jamais vraiment démérité. Mon choix s’est donc porté sur Third Point Investor qui, lui, n’a pas fait le taf et même a carrément déçu dans une période où un fonds long/short aurait dû tirer son épingle du jeu. J’ai donc vendu la moitié de ma position.
Et j’ai réinvesti les liquidités obtenues en 4 parts égales sur :
1. Compagnie du Bois Sauvage : un petit holding belge investi dans quelques entreprises non cotées.
La plus grosse position (+/- 35 % du portefeuille) est UBCM, un sous-holding détenu à 100 % et qui représente le pôle "chocolat" du groupe avec des participations dans Neuhaus (100 %), Jeff de Bruges (66 %) et Ecuador Cola (35 %). Cette dernière est investie dans des plantations de cacao en Amérique du Sud. Parmi les autres grosses positions, on trouve des participations dans des sociétés immobilières surtout investies en Europe (17 % du portefeuille) , 2 % du capital d’Umicore (production et recyclage de métaux non ferreux, 14 % du portefeuille) et 12 % du capital de la Banque Berenberg, (une banque d’affaires allemande, la 2e banque la plus ancienne au monde, créée en 1590).
2. GBL, holding plus connu, qui détient, entre autres, des positions dans Pernod Ricard, SGS, Adidas, Imerys, Umicore (comme Bois Sauvage) et toute une série de sociétés cotées et non cotées dont la position la plus importante est Webhelp, un leader européen de l’externalisation et la digitalisation
3. MIGO Opportunities Trust, un hedge fund qui ne présente pas un rendement à long terme impressionnant mais qui semble bien se comporter dans les périodes troublées.
4. Rio Tinto, toujours dans l’optique d’une relance de la Chine à côté de mes autres investissements "commodities"