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Airbus (ex-EADS) : n°1 européen et n°2 mondial de l'industrie aéronautique

Airbus : analyse d'une valeur industrielle majeure

Cette discussion, s'étalant sur plusieurs années, porte sur l'action Airbus (anciennement EADS), analysant ses performances, ses perspectives et les facteurs influençant sa valorisation boursière. Les membres partagent leurs points de vue sur le potentiel de croissance à long terme d'Airbus, mais aussi sur les risques inhérents à son activité. La diversification des activités du groupe (avions civils, hélicoptères, espace et défense) est fréquemment mentionnée, ainsi que la gestion du risque liée à la cyclicité de l'industrie aéronautique.

Les participants débattent des éléments clés influençant le cours de l'action, notamment les problèmes de livraison de l'A400M, les perspectives de fusion avec BAE Systems (finalement avortée), et la rentabilité globale du groupe. Plusieurs membres soulignent les dépassements de budget et les problèmes techniques récurrents impactant la performance financière d'Airbus, notamment concernant l'A350. D'autres mettent en avant la solidité du bilan et le carnet de commandes conséquent comme des arguments en faveur d'un investissement à long terme. La question de la rentabilité, comparée à celle de son principal concurrent, Boeing, est également abordée. Le rendement du dividende et la politique de rachat d'actions sont également discutés.

Les tendances notables de cette discussion incluent l'importance de la diversification géographique et sectorielle, la recherche d'une meilleure optimisation des opérations et d'un retour sur capitaux plus élevé, ainsi que l'impact des facteurs macroéconomiques (comme le QE3 et la baisse du dollar) sur la performance d'Airbus. L'évolution de la gouvernance d'Airbus et son rebranding sont également mentionnés. Enfin, la discussion aborde l'impact des facteurs géopolitiques sur les décisions stratégiques et les perspectives du groupe, notamment la fusion avortée avec BAE Systems et l'influence des états actionnaires. La fin de la production de l'A380, initialement perçue comme une mauvaise nouvelle, est finalement intégrée dans une stratégie de focalisation sur des modèles plus rentables.

La discussion se termine par des analyses plus récentes, prenant en compte les difficultés du secteur aéronautique liées à la pandémie de Covid-19, l'impact de la concurrence (notamment Boeing et Comac), et les implications sur la production, les commandes, et la valorisation boursière d'Airbus. Les incertitudes liées à l'avenir du transport aérien et les difficultés à prévoir les impacts à long terme de la crise sanitaire sont soulignés.

Enfin, l'évolution des perspectives du groupe Airbus est analysée au travers des résultats annuels et trimestriels communiqués. Les participants partagent leurs points de vue sur la pertinence du dividende, et la stratégie de l'entreprise, soulignant les challenges et les risques à long terme, ainsi que les opportunités liées au marché et à la situation de la concurrence.


1    #152 30/04/2020 10h40

Membre (2014)
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On peut aider les compagnies aériennes certes, mais il faut surtout que les passagers reprennent confiance.

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2    #153 30/04/2020 10h47

Membre (2015)
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A 130€, on pouvait effectivement considérer la valeur comme chère.

Maintenant, si à l’époque on s’en tenait à ce que l’on savait :
- la situation de Boeing,
- la courbe du trafic aérien
- et les dernières dispositions prises par la société pour se restructurer

Il était difficilement prévisible, en novembre 2019, d’imaginer la suite.

On peut se questionner sur le fait de ne pas avoir coupé la position plus tôt quand la crise s’est vraiment emballée. Mais il me semble plus compliqué de dire que la société n’avait pas d’opportunités fin 2019.

Déontologie : je détiens une position acheteuse/vendeuse sur une ou plusieurs société(s) listée(s) dans ce message.

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#154 30/04/2020 11h07

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ENTJ

jimbow a écrit :

On peut aider les compagnies aériennes certes, mais il faut surtout que les passagers reprennent confiance.

Je partage votre avis ; je ne comprends pas comment on peut se projeter, comment la bourse peut valoriser l’avenir à X mois, alors que tout ce que l’on sait actuellement c’est que dans X mois sauf vaccin ou remède efficace on en sera peu ou prou au même stade (concernant airbus et asssimilé bien entendu).
Qui va réserver un billet sur ce forum pour partir en congés cet été 2020 (aux USA au hasard…) ?
Donc un investissement n’est il pas un pari en grande partie sur une éventuelle résilience de l’entreprise à un terme indéfini (je n’aime pas le hasard avec mon argent) ?

G. Faury à dit sur RTL "Dès le début de la crise, Airbus s’est organisé pour trouver des liquidités sur les marchés financiers, donc nous n’avons plus de problèmes de liquidités "La priorité désormais est de remettre en route le trafic aérien" : cela semble clair (?), airbus à une visibilité réduite sur la suite. Donc les investisseurs aussi.

Plus actionnaire.

Dernière modification par Iqce (30/04/2020 11h46)


Tant que t'as pas vendu t'as pas gagné. Mais t'as pas perdu. Mais t'as pas gagné. Mais…Oh zut fait @*

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#155 30/04/2020 18h48

Membre (2016)
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Ricou a écrit :

"au détriment des passagers", Je ne suis pas totalement en accord

==> Pas de remboursements certes mais un avoir
On est loin du détriment, désagrément à la limite

10 milliards de $, c’est autant de pouvoir d’achat  pour les particuliers ou de trésorerie pour les entreprises qui sont  bloqués en billets d’avions pour une durée indéterminée et surtout sans garantie en cas de faillite.

Est-ce aux passagers d’aider gratuitement les compagnies aériennes ? (je rappelle que l’Etat prend des frais de garanties en contre partie de ses aides)

Ce choix est donc bien fait au détriment d’une partie des agents économiques  au bénéfice de la trésorerie des compagnies aériennes par facilité des États et ce en dépit des règles de droit qui régissent ce secteur.

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#156 30/04/2020 18h52

Membre (2016)
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Sauf qu’elles ne peuvent tout simplement pas payer.

Vous proposez quoi ?

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#157 30/04/2020 19h36

Membre (2016)
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Pour Air France :

Le PDG assure néanmoins que le prêt de l’Etat français va permettre « de passer la période la plus difficile ». Les Etats français et néerlandais ont promis des aides massives pour sauver Air France-KLM, avec une dizaine de milliards d’euros de prêts directs ou bancaires.

Je n’ai pas lu dans cette interview du 25 avril que le PDG demandait un effort à ses clients !

Pour répondre à votre question, comme la majorité des entreprises, elles s’endettent. Et pour AF, les États Français et Néerlandais sont actionnaires, pas besoin de taper dans la trésorerie des clients …

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#158 30/04/2020 19h45

Membre (2017)
Réputation :   45  

ISTJ

Je rejoins les commentaires précédents, même si on s’éloigne du sujet du fil, en ce sens que les avoirs offertes par les compagnies n’offrent aucune garantie aux passagers contre une éventuelle faillite. Il me paraît contestable que, sous prétexte de ne pas pouvoir payer, les compagnies s’affranchissent de la réglementation. De plus, un avoir de 18 mois est une trésorerie accordée gratuitement à l’entreprise : il n’y a aucune garantie que l’avoir permettra de réaliser le voyage annulé, sans coût supplémentaire.

Pour en revenir à Airbus, j’avais acheté cette action à 115 € sans procéder à une véritable analyse de la société. Rétrospectivement, maintenant que je me suis davantage formé à l’analyse financière, il est clair que le cours était trop élevé. Certes, le marché est duopolostique ce qui minimise le risque du secteur d’activité. En ce sens, la "prime de risque" peut être plus faible que d’autres sociétés. Néanmoins, il s’agit d’une activité cyclique avec des hauts et des bas, qui se traduisent par de fortes variations dans le CA, le FCF, le résultat d’exploitation. Le titre connaît une grande volatilité aussi.

Déontologie : je détiens une position acheteuse/vendeuse sur une ou plusieurs société(s) listée(s) dans ce message.

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#159 30/04/2020 23h06

Membre (2016)
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Air France estime par exemple que la dette relative aux billets représentent 35 milliards d’euros.

Comment voulez-vous que air france contracte un prêt de 35 milliards pour rembourser ses clients alors qu’elle lutte déjà pour sa survie ?

Pour info, air france a réalisé en 2019 un résultat d’exploitation de 1 milliards et a des capitaux propres de 2,2 Milliards.

Aucune banque ne prêterait 35 milliards dans ces conditions, surtout en pleine crise du transport aérien, et de toute façon l’entreprise n’y survivrait pas.

Quant à l’Etat, ça revient à dire que c’est à nous tous de rembourser les billets d’avions des clients, et je ne crois pas que ce soit le rôle de l’Etat.

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#160 30/04/2020 23h50

Membre (2016)
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L’article cité plus haut indique 10 milliards $ pour toutes les compagnies européennes !

Vous avez un lien pour 35 milliards pour AF ?

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#161 01/05/2020 01h01

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Air France-KLM c’est27,2milliards d’€ de CA en 2019, un bilan à 30,735milliards d’€
35 milliards d’euros de créances, vous avez lancé des dés pour arriver à ce résultat?

Une fois j’aurai bien pensé à un oubli de la virgule mais j’avoue que je suis curieux de connaître votre source (il se peut que vous ayez vraiment vu ça compte tenu des débilités que nous sortent certains médias actuellement)

Edit: Pour revenir sur Airbus (et Boeing), ne pas oublier que la production n’est pas la seule partie concentrée… En effet, parmi les clients les loueurs représentent une bonne moitié du carnet de commandes (et ne sont que quelques entreprises dans ce marché très concentré).
Pourquoi de telles commandes? Car ils anticipaient la croissance future et commandent les avions avant même de les avoir louer compte tenu du délai. Or en cas de faillites de certaines compagnies, ils vont se retrouver avec des retours d’avions dont les autres compagnies n’auraient pas forcément besoin, leur bilan pourrait se fragiliser ce qui les conduiraient à annuler/reporter des commandes… Et mettre une partie de leur flotte en vente ou en location à faible coûts, rendant les constructeurs moins compétitifs…

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#162 12/05/2020 19h04

Membre (2020)
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Le fondateur d’EasyJet offre 5 millions de livres à quiconque l’aidera à annuler une commande faite à Airbus sur soupçon de corruption: https://bfmbusiness.bfmtv.com/entrepris … 2759.html. Il a aussi demandé un vote pour destituer la direction d’easyjet et pouvoir remettre en cause cette commande. En tant qu’actionnaire récent d’Airbus, ça ne me plait pas, mais si j’étais actionnaire d’Easyjet, je le suivrai.

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#163 12/05/2020 19h09

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C’est malhonnête : tant qu’Airbus lui permettait de gagner de l’argent, il ne voyait pas la corruption.
J’ai une sainte horreur des gens qui crachent dans la soupe.

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#164 12/05/2020 19h13

Membre (2020)
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Il ne s’agit pas de cracher dans la soupe ni de morale, mais de libérer sa boite d’un poids devenu inutile. Reflexe de survie plutôt dans la situation actuelle.

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1    #165 12/05/2020 23h12

Membre (2017)
Top 50 Dvpt perso.
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Je ne comprends pas : parler de corruption dès le départ, c’est se placer sur le terrain de la morale.
(corruption = déroger à certaines règles établies par tous et pour tous, c’est manquer à la morale).
Et ne voir cela qu’à partir du moment où l’on n’a plus intérêt à ne pas le voir, c’est vraiment très moche.

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#166 29/05/2020 15h35

Membre (2017)
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ISTJ

Standard & Poor’s a abaissé la notation d’Airbus de A+ à A, avec perspective négative :

S&P a écrit :

Dans un contexte de crise du Covid-19, l’agence de notation prévoit qu’Airbus enregistre cette année une baisse de 30 % de ses revenus, brûle jusqu’à 12 milliards d’euros de cash et présente une rentabilité fortement affaiblie. A fin 2020, Airbus pourrait ainsi se trouver en position d’endettement net.
S&P redoute surtout la nécessité éventuelle pour Airbus de réduire encore sa production et de s’engager dans une restructuration plus poussée que ce qui est prévu actuellement.
Dans un tel scénario, l’agence de notation estime que le groupe ne générerait pas de flux de trésorerie disponible positif durant les deux prochaines années.
L’agence de notation pense que le trafic aérien mondial de passagers pourrait chuter de 50 % en 2020, ce qui est globalement en ligne avec les prévisions les plus récentes de l’Association internationale du transport aérien (Iata).
Pour 2021, S&P estime que le volume de passagers pourrait rester jusqu’à 30 % en dessous des niveaux de 2019 au niveau mondial, et que le trafic aérien ne pourrait possiblement retrouver ses niveaux d’avant pandémie qu’en 2023. La demande d’avions devrait donc logiquement en pâtir.

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#168 17/02/2022 16h35

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ESTJ

AIRBUS dévoile ses résultats

Annual Press Conference 2022 | Airbus

Airbus enregistre le plus gros bénéfice de son histoire

bénéfice net record de 4,2 milliards d’euros
son record de 2018 (3,1 milliards) alors qu’il produisait à l’époque près d’un quart d’avions en plus.

AIRBUS renoue, après 2 ans de vaches maigres,  avec le versement d’un dividende à concurrence de 1,50 euro par action

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Vf = Vi . (1+ρ)α. But cash is king !

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Favoris 1    #169 20/02/2023 21h36

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Les résultats annuels 2022 sont là, et là. Ils sont positifs, en hausse par rapport à 2021 :
- livraison de 661 avions commerciaux (+8,2%) pour un chiffre d’affaires de 58,8 milliards d’euros (+12,9%)
- EBIT ajusté de 5,6 milliards d’euros (+14,3%)
- Flux de trésorerie disponible avant fusions et acquisitions et financements-clients de 4,7 milliards d’euros (+34,3%)

Le dividende annoncé est de 1,8€ (rendement de 1,47%). Il sera détaché le 25 avril et versé le 27 avril.

Les priorités pour 2023 sont de concrétiser la montée en cadence, poursuivre la transformation de l’entreprise, renforcer le carnet de commandes, être en tête de l’aviation durable et concrétiser le potentiel de hausse du résultat net et du flux de trésorerie disponible.
Les perspectives prévoient la livraison de 720 avions commerciaux, un EBIT ajusté de 6,0 milliards d’euros et un flux de trésorerie disponible d’environ 3,0 milliards d’euros.

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#170 21/02/2024 21h57

Membre (2018)
Top 20 SIIC/REIT
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Les résultats annuels 2023 sont publiés ici et . Les objectifs fixés ont été atteints :
- livraison de 735 avions commerciaux (+11,2%) pour un chiffre d’affaires de 65,4 milliards d’euros (+11,2%)
- EBIT ajusté de 5,8 milliards d’euros (+3,7%)
- flux de trésorerie disponible avant fusions et acquisitions et financements clients de 4,4 milliards d’euros (-6,3%)
- trésorerie nette positive pléthorique 10,7 milliards d’euros, notation A par Standard & Poor’s.

Le dividende annoncé est de 1,8€ (inchangé, rendement de 1,2%) et sera complété par un dividende exceptionnel de 1€. Ils seront détachés le 16 avril et versé le 18 avril.

Avec un carnet de commandes de 8600 avions (plus de 10 ans de production) et des milliards disponibles pour organiser leur production l’avenir s’annonce rose.


A titre d’anecdote il y a une pointe de satisfaction et de fierté à constater la livraison de 68 A220, un appareil dont j’ai participé à la conception à ma modeste mesure.

Les perspectives prévoient une nouvelle année de progression avec la livraison d’environ 800 avions commerciaux, un EBIT ajusté entre 6,5 et 7 milliards d’euros et un flux de trésorerie disponible avant financements clients d’environ 4,0 milliards d’euros.

Airbus listant ses principales priorités pour 2024 a écrit :

▪ Poursuivre la montée en puissance de la livraison de nos avions commerciaux
▪ Gérer avec succès la transformation d’Airbus Defence and Space
▪ Tirer parti de la numérisation et mener le développement de l’aérospatiale durable
▪ Maintenir un positionnement commercial fort dans l’ensemble des activités
▪ Se concentrer sur la croissance rentable

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#171 25/06/2024 09h38

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INTP

Avertissement sur les résultats, l’action chute ce matin.
Boeing va racheter un fournisseur d’Airbus ; Spirit AeroSystems.

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#172 26/06/2024 09h42

Membre (2012)
Réputation :   51  

INTP

Spirit est en grande difficulté (responsable de la porte de secours qui s’est attachée sur un 737) la société semble chercher à réduire les coûts au détriment de la sécurité. C’est la raison pour laquelle Boeing cherche à racheter son fournisseur devenu incontournable dans la chaîne d’approvisionnement.
Spirit est aussi un fournisseur d’Airbus qui ne veut pas le voir dans le giron de son concurrent et qui chercherai à prendre une participation.

Les Échos a écrit :

Airbus est aussi touché par les difficultés de Spirit. « Nous pensons que les perspectives d’ici à la fin de l’année et la capacité de Spirit à tenir ses engagements concernant la section 15 du fuselage de l’A350 et des ailes de l’A220 - et quelques autres composants de moindre importance - contribuent à la dégradation et sont prises en compte dans les mises à jour que nous donnons aujourd’hui », a indiqué Guillaume Faury.

Il y a le syndrome connu de l’entreprise dépendante d’un trop gros client, il y a aussi  celui consternant les fournisseurs

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