Je commence ce reporting des 9 mois par un mea maxima culpa puisque lors de mon reporting semestriel, je me suis trompé dans ma performance YTD (mais ni la performance totale ni l’annualisée). J’avais écrit : YTD performance de la part à 27,8 % alors que c’était bien sûr 21,8 % (donc ripage entre le 7 et le 1… c’est quand même moins glorieux !).
D’ailleurs, le 107,2 % d’augmentation de la part depuis le début de mon portif (qui était juste) ne s’accordait pas avec le chiffre de mon reporting annuel 2016 :
https://www.investisseurs-heureux.fr/p220504#p220504
Donc c’est bien 21,8 % qui était ma performance YTD au 30 juin 2017. Pan sur le bec !
Quelques achats et quelques ventes. Une nouvelle ligne d’un… constructeur immobilier (pas mon habitude). Une nouvelle ligne en construction (dont je ne parlerai qu’après l’avoir constituée car peu liquide). Mais dans l’ensemble, same old, same old. Le porte-feuille a un peu perdu du terrain au Q3 malgré de nombreuses bonnes nouvelles. Alors pourquoi cette légère baisse ? Eh bien toute la multitude de (petites) augmentations n’ont pas compensé : 1) la baisse continue du dollar et 2) la baisse continue d’Orchestra Premaman. En somme, Q3 a ressemblé à Q2. J’ai précisé plusieurs fois que j’avais des dépenses (significatives) en dollars mais je continue tout de même à reporter en euros. Le fait est que ma performance en $ comparée au S&P500 en $ est bonne en YTD mais comme je la ramène en euros, les gains sont en partie effacés. Je sais, je sais, j’ai aussi été avantagé dans l’autre sens certaines années. Je me demande toutefois si ça a du sens car dans mon cas ayant des dépenses contraintes en $, c’est plus la performance de mes lignes en USD qui compterait. Le seul intérêt de tout rapporter en euros est finalement de pouvoir "comparer" à d’autres portifs. Et puis aussi, il faudrait que je recalcule depuis le début. Résultat : je vais conserver le reporting en euros mais dans mes google sheets, j’ai ajouté la performance de part en $ juste pour moi.
Donc baisse du dollar et… baisse continue d’Orchestra Premaman. C’est bien simple, ce trimestre, le CAC et le S&P étaient baissiers ? KAZI baissait fortement. Le Cac et le S&P montaient (ou autre combinaison) ? KAZI baissait légèrement ou "stagnouillait". D’un côté, c’est bien ce que j’avais écrit dans mon analyse du dossier : ça ne pouvait être qu’un dossier long car le marché ne réagirait qu’après plusieurs trimestres de retour à la normale. D’un autre, je ne peux m’empêcher de penser à toutes les malicieuses, et néanmoins bienveillantes, observations que l’on m’avait faites sur mes glorieuses réussites dans le retail (Coach, Sears, Land’s End, etc.). L’histoire n’est pas finie. Pour l’instant, je garde. Hors de question de renforcer en revanche.
Deux tendances lourdes pour ce trimestre dans mon portif : le pyramidage (le terme est laid tout de même) et les ventes/rachats d’options. Plusieurs des entreprises de mon portif ont annoncé de bons résultats semestriels et l’augmentation de l’action était à mon sens plus faible que l’écart restant entre sa valorisation d’où mes nombreux renforcements. Je suis satisfait de m’être débarrassé du "biais du PRU" (si ! si ! ça existe) qui n’est qu’un orgueil mal déguisé. Orgueil de voir une ligne à +400 % (Besi, Picanol à une époque) alors qu’il vaut mieux avoir +200 % sur le double de la somme investie.
Concernant les options, j’ai prévu un post détaillé ici et/ou sur la file de Miguel. Petit résumé tout de même : les ventes d’options sont assez grisantes (sans doute trop) mais le reporting devient vite fastidieux (car il faut comparer non pas à ce que l’on a gagné mais à ce que l’on aurait gagné si l’on n’avait pas vendu l’option). Pour ce trimestre, j’ai surtout suivi la poche cash de mon compte IB en retirant ce qui venait des dividendes ou du prêt de titres. Et c’est là où c’est grisant, j’ai gagné 2 % de mon portif sur IB en un seul trimestre (donc 8,2 % annualisé) et tout ça en cash ! Mais attention, pour certaines ventes, j’ai en fait gagné moins d’argent que… si je n’avais rien fait (no free lunch). Comme mon portif IB ne représente que 20 % de mon portif total, ça ne se voit pas encore beaucoup sur le total.
1ère leçon (que j’ai apprise à la dur sur Gaia), c’est que pour les ventes, il faut absolument ne pas dépasser les 6 semaines d’échéance. 4 semaines est sans doute mieux même si parfois le CO n’est pas très intéressant à 4 semaines pour certaines valeurs alors qu’à 5 ou 6 semaines d’échéances, on commence à pouvoir engranger pas mal de pépètes par contrat de vente. Pour les smalls et mid caps, les spreads peuvent être énormes et c’est vite fatigant d’arriver à vendre ce que l’on veut. Malgré tout, je pense que les ventes d’options sont un outil très intéressant. Ne serait-ce qu’intellectuellement. Ce qui est certain aussi, c’est qu’alors que je commence à me débarrasser enfin de mes biais sur les achats/ventes d’actions, je sais pertinemment que je suis multi-biaisé sur les options et que je prends un peu trop ça pour de l’argent facile.
J’ai par exemple beaucoup "travaillé" la ligne Bank of America. Je vendais des puts assez loin de la monnaie à des prix où j’aurais trouvé BAC "gratuit" (mais ça permet de gratter vite 200 $ sur un mois pour une ligne importante) tout en vendant des call couverts légèrement hors de la monnaie (toujours avec des échéances de 4 semaines ou moins). Si l’action montait et que les puts vendus perdaient beaucoup de leur valeur, je les rachetais (parfois à seulement 10 % de leur prix !) pour immédiatement revendre des puts à des strikes légèrement plus élevés. Et inversement, si l’action baissait (et si ça "valait le coup") je rachetais mes calls couverts pour en revendre à des strikes plus bas.
Un autre point dont je suis content, ce que sur toutes mes 22 lignes, une seule est en territoire négatif (Orchestra Premaman). Bien entendu, ce qui compte in fine, c’est la performance. Mais je pense que le % de lignes positives dit aussi quelque chose du processus de sélection d’actions. 21 actions sur 22 en territoire positif donc.
Tout s’entend en comptant les dividendes et sans fiscalité. Donc pour le portefeuille géré activement (2 PEAs et 3 CTOs), la valeur de la part a augmenté d’environ +20,3 % YTD vs +12,8 % pour le CAC 40 GR et +12,5 % pour le S&P 500.
Depuis les débuts du portefeuille (déc. 2012) : +104,7 % soit 16,0 % annualisé vs CAC40 GR 77,0 % (12,5 % annualisé) et S&P500 77,9 % (12,7 % annualisé).
VENTES ou ALLÈGEMENTS
- Gévelot : intégralement vendu suite à une bonne nouvelle ! La vente de Gévelot Extrusion a démontré la valeur de l’entreprise https://actu.fr/normandie/offranville_7 … 70840.html
Vendu en moyenne à 213 € le plus vite possible et en bénéficiant des mes connaissances du fixing moins mauvaises qu’il y a quelques années. Cela me fut plusieurs fois bénéfiques pour me glisser entre les gouttes et vendre des actions à bon compte. +50 % en moins d’un an Un cas d’école de somme des parties supérieure à la valeur de l’action. Un catalyseur qui finit par arriver si l’on est patient. Une analyse du dossier très proche de ce qui s’est passé finalement. Sympa. Je n’ai d’autant plus pas hésité que ce qui restait de Gévelot n’était plus que de l’Oil&Gas et que je suis déjà bien chargé dans ce domaine.
- Alstria : alors c’est vrai que cette foncière allemande faisait le job mais en manque de cash, j’ai préféré l’arbitrer pour l’entreprise pour l’entreprise de construction (et de promotion) immobilière dont je parle ci-dessous. Vendu en moyenne à 12,3 €. +90 % avec dividendes. J’avais l’action depuis plus de 5 ans ! C’était l’action la plus ancienne dans mon portif, c’est Picanol qui reprend ce "titre" maintenant.
- Et une vente "forcée" que j’ai évité de peu : GAIA. J’avais vendu des calls couverts (avec une échéance beaucoup trop longue, erreur de débutant, c’était ma seconde vente d’option). L’action a beaucoup augmenté suite à de bons résultats trimestriels mais j’ai préféré racheter mes calls assez chers (en perdant quelques plumes… mais moins que tout le ramage gagné sur les ventes d’options en général). Bien m’en a pris car l’action après mon rachat de call a encore fortement augmenté (et donc le call que j’avais vendu puis racheté).
RENFORCEMENTS
- Agfa Gevaert : Gros renforcement dans le creux. Renforcement très opportun vu l’augmentation d’Agfa depuis ! J’ai trouvé que l’on a écrit pas mal de demi-vérités sur Agfa et je n’ai pas eu le temps d’apporter ma pierre sur la file Agfa ce trimestre mais j’ai quasiment fini un long post sur cette valeur (que j’avais commencé pour moi-même pour savoir s’il était judicieux de renforcer). Je pense arriver à le poster cette semaine. Agfa devient donc l’une des mes plus grosses convictions.
- Encres Dubuit
De nouveau quelques petits renforcements (mon "PRU de départ" qui était d’au moins +30 % n’est plus que de +10 %) et je pense que l’on sous-estime le changement de direction actuelle : le site a changé, l’entreprise est beaucoup plus visible dans les salons, il y a une dynamique forte, qui, sur des small caps à très petit CA peut faire vite la différence sachant que leurs produits sont bons.
- Precia, Picanol, Tessi, Financière de l’Odet
Pour toutes ses valeurs, légers renforcements grâce aux fameux ordres épuisettes que je n’utilisais pas assez. Certains avaient plusieurs mois voire trimestres (et donc j’imagine j’étais 1er dans le CO) alors quand Precia est très brièvement retombée sous les 200 €, ben j’ai ramassé pas mal d’actions et idem pour Picano tombée brièvement sous les 100 €. En fait, pour de nombreuses valeurs je suis arrivé à 4 salaires nets investis ce qui reste mon "seuil psychologique" et cela "à bon compte" à l’aide de vieux ordres épuisettes.
ACHATS
Pas mal d’achats pour un seul trimestre finalement.
- ABBEY Plc PEA-compatible ! Là encore, j’ai prévu un post détaillé (dites donc j’en promets des posts ) car j’ai analysé longuement cette valeur. Comme je suis en dehors de ma zone de confort (je me sens bien, et mon historique commence à le prouver, dans l’analyse des small caps industrielles ou technologiques mais je n’ai aucun début de commencement d’avantage ou d’expertise dans l’immobilier), les retours de la communauté seront appréciés. J’ai acheté autour de 14,5 € mais avec la stamp duty et des frais de courtage importants (les 2 ajoutés ça fait mal), mon PRU est plus élevé.
Donc rapidement avant l’ouverture de la file Abbey Plc https://markets.ft.com/data/equities/te … ?s=DOY:ISE
Abbey PLC est une holding irlandaise qui fait essentiellement de la construction immobilière mais aussi de la location d’engins de chantier et un peu de location. Je pense comprendre pourquoi la valeur est tant décotée. On a une décote de holding, une décote multi-pays (les analystes sont souvent spécialisés dans l’immo d’un seul pays), une décote de small cap illiquide et une décote de contrôle majoritaire. J’y vois plutôt des bons côtés.
Abbey est donc un petit constructeur totalement sous les radars. Environ deux tiers de son activité est au Royaume Uni, un tiers en Irlande et un petit bout de constructions qui commencent en République Tchèque. La famille Gallagher détient 74% de la holding or la famille Gallagher est très orienté long terme, risk-adversed (l’une des rares entreprises de promotions immo a avoir senti la crise immo en Irlande et diminué la voilure au bon moment !). Les minoritaires sont bien traitées historiquement. Un bilan en béton armé : aucune dette, environ 1/3 de la market cap en cash (!), un P/B tangible à 1,1. Niveau flux et opérations : une marge opérationnelle toujours au-dessus de 15 % ces 10 dernières années (sauf une fois) un FCY yield de quasiment 13 % ! Décoté en flux et en actifs donc. Bien évidemment, il y a des questions sur la promotion immobilière au UK mais Abbey est moins exposé que ses pairs au programme Help To Buy. J’adore aussi la sobriété de leurs rapports annuels, la qualité de leurs prévisions (je me suis amusé à relire toutes leurs forecasts des 8 dernières années et c’était très près de ce qui s’est passé).
- CITI Oui la grande banque américaine. Je suis pourtant déjà bien chargé dans le secteur financier. Un seul salaire net d’investi. Mais CITI reste, selon moi, l’une des rares banques américaines encore décotée gardant sa "mauvaise image" de la crise. Le potentiel d’augmentation du dividende est important aussi : Citi n’avait pas bien passé les derniers stress tests.
- ABC Arbitrage Eh oui un rachat ! J’ai eu l’action plusieurs fois en portif depuis 10 ans. Quand elle tombée en-dessous de 6 €, j’ai fait tourner mon outil de valorisation perso et je l’ai trouvée plus décotée que je ne le pensais alors que j’avais déjà l’idée d’en acheter comme "hedge à la probable-future-annoncée-depuis-3-ans-déjà hausse de la volatilité". Dès lors, je l’ai achetée juste parce que je la trouve décotée : évidemment si la volatilité augmentait à nouveau, ça serait carton plein.
- Amundi ETF FSE EPRA Eh oui mon 1er ETF PEA-compatible… foncières cotées. On sent que la thématique immobilière m’a un peu travaillé ce trimestre. Un peu par manque d’idées il faut l’avouer (ce qui n’est pas une bonne raison) mais aussi pour revenir à mes objectifs déjà quinquennaux (et pas du tout remplis) d’allocation d’actifs avec une part d’immobiliers. Pour cet ETF, j’ai fait très simple : pour la 1ère fois je fais des achats sans réfléchir. J’ai mis une alerte e-mail tous les trimestres pour aller prendre 1/4 de salaire net de cet ETF et basta ya! Vous trouverez une discussion ancienne de déjà 4 ans (!) sur ces trackers sur la fameuse file de Nikki : https://www.investisseurs-heureux.fr/p60091#p60091
PORTEFEUILLE ACTUEL par ordre décroissant de valorisation au 30/09/2017 + le montant investi entre parenthèses puis une fourchette de valorisation ; une grande partie des valorisations ont été mises à jour ce week-end :
* Berkshire Hathaway (4 salaires nets). No comment. J’achète dans des "creux" (forcément pifométriques). Pour l’instant la seule valeur où je me vois investir plus de 4 salaires nets. Fourchette : 175 $ - 180 $
* Bank of America (3 salaires nets). Légère hausse de la valo : fourchette 28$-30$ + dividendes vraiment sympatoches. Pour ce trimestre a été ma "ligne de travail" de ventes d’options. Mais j’ai vendu des options aussi sur Citi, Gaia, Seritage, Vereit (des puts hors de la monnaie mais jamais atteints), etc.
* Aures Technologies (3 salaires nets). Je valorise entre 26 € - 28 €. Mais je laisse courir les gains.
* GAIA (3 salaires nets) découvert sur Corner of Berkshire. La valeur a continué à s’envoler : +39 % YTD mais j’ai perdu une partie de cette hausse à racheter un call couvert. Il n’y a pas meilleure introduction que de lire la passionnante file de Corner of Berkshire sur le sujet. Avec l’augmentation forte de l’action et malgré les bons résultats, GAIA a changé de catégorie : nous sommes passés en un an d’une entreprise très décotée sur actifs tangibles (notamment cash !) et donc "peu risquée" à une entreprise légèrement décotée mais de croissance rentable (masquée par les Capex d’invests) donc "plus risquée". Mais je conserve car le plan se déroule pour l’instant mieux (c’est tellement rare dans la com fi !) que les annonces du management d’il y a un an.
On retrouvera d’ailleurs sur la file de CoFB la prose d’un ancien contributeur de forums francophones… GAIA - Gaiam Inc.
* Tessi (4 salaires nets). Beaucoup renforcé. Action qui a monté et ma fourchette de valo : aussi 210 € - 225 €
* Encres Dubuit (3,5 salaires nets). Une nano cap pour laquelle j’avais créé une file ici : https://www.investisseurs-heureux.fr/t11924
J’ai renforcé et l’action augmente très forte (mais sur des petits volumes). Fourchette de valo stable : entre 7 € et 8 €.
* Financière de l’Odet (3,5 salaires nets) Le réveil de la belle endormie continue : +30 % YTD ! Bien sûr grâce aux transports de carburants pétroliers qui a augmenté mais pas seulement : le commerce repart bien en Afrique et les entreprises de la galaxie Bolloré possèdent une grosse logistique qui bénéficie du fret de tous les types de matières premières (pas seulement pétrolières). Belle valeur en fonds de portefeuille qui est maintenant bien ancrée en territoire positif. Fourchette de valo inchangée : 1300 - 1500 €
* Picanol (2 salaires net). Renforcé sous 100 €. Valorisation en légère hausse : 110 € - 120 €
* Precia (3,5 salaires nets). Une année fantastique pour Precia. Les petites acquisitions ont encore continué en Q3 : vu leur historique de réussite d’acquisitions, je pense que cela créera de la valeur, du levier opérationnel et de l’effet d’échelle. Valo inchangée ~ 220 € - 230 €
* Agfa Gevaert (3,5 salaires nets). Gros renforcement autour de 3,7 € après l’annonce des résultats qui avaient déçu le marché (à tort selon moi : tout avait déjà été annoncé pourtant !). Valo en légère baisse tout de même ~ 5,5 € - 6,5 €.
* AIG (3 salaires nets) La valeur que j’ai le moins étudiée dernièrement. Je ne me souviens même plus quand j’ai lu un rapport trimestriel. Du coup, je ne sais plus trop ce que je dois faire. Dans ma to-do-list (chargée) des décisions à prendre. Mon ancienne valo était autour de 75 $ mais je n’ai pas revalorisé depuis donc je ne sais pas trop ce que ça vaut…
* Graines Voltz (2 salaires nets). Chaque mois ça augmente, nous en sommes à +74 % YTD ! Ma valorisation est assez conservatrice (il y a une file dédiée avec un superbe travail de FranckInvestor) et donne "seulement" entre 25 € et 30 €.
* PSB Industries (2 salaires nets). Cas intéressant. J’allais vendre pour faire une "bascule" sur Recticel (même domaine, entreprise belge que je trouvais encore plus décotée) mais cette annonce AMF m’a fait changer d’avis : http://www.amf-france.org/technique/mul … 17DD509756
J’ai peut-être tort car je ne connais pas les dessous de cette opération qui n’ont peut-être rien à voir avec une conviction forte d’un insider. Solide même si pas sexy. Valo ~ 63 € - 66 €
* Orchestra Premaman (3,5 salaires nets). Un renforcement au mauvais moment. Une chute perpétuelle même lorsque des bonnes nouvelles sont faites. Bon il faut bien que nous ayons chacun notre croix et puis c’est ma seule valeur négative, ça me rappelle l’humilité comme on dit… Fourchette de valo inchangée pourtant : entre 14 € et 18 € mais, et c’est un gros mais, avec un minimum d’un an et demi je pense d’attente.
* Seritage Growth (2 salaires nets). Revenu en territoire positif (même en euros) suite à son augmentation de Q3. La bascule vers des proprios non-SEARS est lente mais continue. Il faut être patient et croiser les doigts jusqu’à 2019.
* Abbey Plc (2 salaires net). Le constructeur immobilier irlandais (mais surtout actif au UK) dont j’ai parlé ci-dessus. Valo autour de 28 € (oui je sais ça paraît un peu exagéré…). Évidemment il faudra des catalyseurs pour "libérer" cette valeur vu toutes les raisons objectives de la décote (de holding, d’illiquidité, de small caps, de trop diversifié, etc.).
* Laurent-Perrier (1,5 salaire net). J’aime avoir acheté cette valeur dont la moat n’est pas à démontrer. AU Q3 augmentation significative sans nouvelle pourtant. Et surtout une jolie nouvelle par courrier : les actionnaires ont le droit à de (substantielles) réductions sur l’achat de champagnes du groupe Laurent-Perrier
* CRCAM Normandie Seine (1 salaire net). Pour attendre un hypothétique rachat.
* ABC Arbitrage (1 salaire net). Comme expliqué ci-dessus. Je n’exclus pas de renforcer. Valo entre 6,7 € et 7€.
* Amundi ETF ETF FSE EPRA (0,5 salaire net)
Et une ligne européenne (PEA) en construction dont je parlerai bientôt.