Le rapport annuel 2021 est publié.
L’éditorial met en avant un taux de distribution de 4,8%, avec un dividende de 21,12 euros par part en 2021. Le résultat par part est effectivement de 21,27 euros contre 17,03 en 2020. Cette forte progression ne doit pas occulter un total des recettes locatives brutes et du produit des participations contrôlées (via la SCI Immoctave) de 30,8 euros/parts, proche des 30,5 l’année précédente. Contrairement à ce que je supposais deux messages plus haut, la distribution n’a pas été boostée par le produit des cessions d’immeubles (cedREIM avait raison), mais c’est une reprise de provisions nettes de 2,7 euros/part (contre une provision de 3,1 euros en 2020) qui explique en grande partie cette progression du résultat. Les 0,15 euros/part non distribués ont alimenté le report à nouveau.
La valeur de réalisation augmente de 408 à 411 euros, la valeur de reconstitution de 475 à 479 euros. Le prix de souscription reste à 440 euros, soit en partie basse de la fourchette -10 +10% de la valeur de reconstitution. Le conseil de surveillance souhaite à juste titre que le prix de souscription soit réévalué. Espérons, probablement après résorption des parts en attente de vente.
Aucun achat immobilier en 2021, tout comme en 2020. Les derniers investissements datent de 2019, tous via la SCI Immoctave. Les derniers achats en direct datent de 2018. Le flux vendeur n’a donc pas permis de saisir d’éventuelles opportunités.
Les cessions de 7 actifs, soit 19 lots pour 8ME net vendeur, à un prix supérieur de 9% aux valeurs d’expertises, dégageant une plus-value nette de 3,3ME ont permis d’alimenter le fond de remboursement, à hauteur de 4,6 ME. Ce fond a permis de résorber 5731 parts en attente. Le fond reste doté de 2,5ME en fin d’exercice. Mais il reste encore 23087 parts en attente de retrait au 31 décembre.
L’élément très positif est la signature de 28 baux, dont 22 nouveaux, représentant 9% des produits immobiliers de la SCPI (en année pleine). Le TOF est de 87,9% en fin d’année.
En conclusion, je ne pense pas que cela soit le moment pour vendre des parts de cette SCPI de commerces en raison d’un prix de souscription décoté et de l’amélioration de la situation locative.