Bonjour,
Comme plusieurs, j’ai été destinataire du mail et documents transmis par le CS d’ATP1.
Par contre, je précise que j’ai des parts uniquement dans ATP1 et non dans Capiforce.
Je rejoins sinwave sur son 1er paragraphe et l’étalage par la présidente de son nombre de parts. Je ne la connais pas, si ce n’est au travers des communications reçues depuis fin 2011 date de souscription à la SCPI. Mais je trouve dommage son obstination à vouloir rappeler son "importance" en parts, alors que nombre d’associés, moins fortunés et moins bien lotis, sont certainement autant, voire plus sensibles aux décisions et aléas de cette SCPI.
Cette discrimination se retrouve dans le projet de statut et le paragraphe sur ceux pouvant postuler comme membre du CS, qui devront avoir un nombre de 150 parts minimum et 5 ans d’ancienneté. Je peux comprendre qu’elle veuille éviter que des opportunistes n’achètent que quelques parts symboliques pour essayer de se faire élire au CS pour des motifs peut-être illégitimes, mais je ne vois pas pourquoi bloquer des modestes associés, fraichement acquéreurs qui voudraient, eux aussi contribuer au CS sans attendre 5 ans. Je pense que les votants sont capables de faire le tri et décider de qui ils veulent pour les représenter. Ayant plus de 150 parts et de 5 ans d’ancienneté, je ne suis pas concerné directement par ce choix, mais je ne l’approuve pas pour autant même si je comprends certaines motivations.
Sur le projet global de fusion, le projet fait sens et une réelle complémentarité se dégage entre les 2 SCPI. Sur le fond, je pense que c’est une bonne chose pour les associés des 2 bords.
Par contre, sur la forme, dans les équipes de fusion, il nous est présenté que 2 membres des CS respectifs se sont penchés sur ce projet. Sauf erreur de ma part, seul 1 sur 4 n’est membre que d’une seule des 2 SCPI, les 3 autres étant associés dans les 2 structures. J’aurai préféré y trouver 2 représentants des CS non "cumulards" et peut-être plus objectifs. Idem pour la présidente multicumularde de plusieurs CS.
Autre "détail" qui me chiffonne, c’est la valeur choisie pour décider de la valeur de référence pour la conversion des parts. Pour cause de Covid, alors qu’on nous explique que la valeur d’un bien peut se calculer selon, d’une part, la valeur patrimoniale et d’autre part, la valeur de rendement, on ne se base finalement que sur la 1ère sans du tout prendre en compte la seconde.
Pourtant, par rapport à la valeur de patrimoine retenue, ATP1 génère un rendement un peu plus important, malgré un TOP un peu moins important. Ce qui aurait du améliorer la valeur des parts pour les associés ATP1 dans leur ratio retenu.
Ce qui me dérange également: Quand des entreprises grosses ou moins grosses fusionnent, un des points positifs recherchés est de créer des synergies ayant un impact positifs sur les coûts. Pas dans cette fusion. On nous explique que les 2 SCPI ne payaient pas les mêmes honoraires à la SG. Globalement, sur le principal élément que sont les commissions sur les loyers nets encaissés, dans une SCPI elle était de 8% et de 8,50% dans l’autre. Et bien ce sera 8,50% dans la nouvelle. Ce qui est une bonne affaire pour la SG qui elle, en fusionnant, aura des frais qu’elle pourra rationaliser alors que pour nos SCPI ce sera identique ou plus en frais. Là où c’est la plus intéressant pour la SG avec la fusion, c’est sur le taux de commission non statutaires qui sera plus important que ce qui se pratiquait dans chacune des 2 SCPI auparavant. Et dans la foulée, les frais de dossiers sont aussi relevés.
À n’en pas douter, cette fusion serait une bonne affaire pour la SG, peut être plus encore que pour les associés.
Enfin, pour conclure, je ne comprends pas quel est l’intérêt de l’augmentation de capital qui nous est annoncé. Je n’ai vu nul part à quoi elle servira. Quel sont les projets. Quel est l’intérêt pour les associés actuels?
Voilà quelques points que j’ai relevés mais j’en ai certainement oublié d’autres.
Personnellement, je suis donc favorable à cette fusion sur le fond, mais moins sur la forme et certaines conditions.