Bonjour,
Petit update sur mon portefeuille, en ce mois de décembre propice aux bilans (et en anticipation de janvier, aux bonnes résolutions !)
Aucun changement dans ma stratégie.
J’achète toujours des actions distribuant un dividende « significatif », croissant, représentant moins de 75% idéalement du FCF qu’elles dégagent.
Je les choisies également raisonnablement endettées, et proposées à un prix raisonnable.
Mes indicateurs idéaux sur ces différents critères n’ont guère évolué :
• Yield >4%, Dividend growth >5% ou plus si possible sur 5 ans et 10 ans. Une distribution de dividendes > 10 ans.
• Un yield> à la moyenne des 5 dernières années (ça me sert d’indicateur de « prix raisonnable »), PER entre 8 et 20
• FCF/Sales >6 pour la rentabilité.
• D/E<2, Debt /EBITDA<5 (years) et j’ai rajouté l’indicateur ICR (EBIT/Interest expense) >3
• Et je regarde le Credit rating des agences de notations.
Mon portefeuille s’est délesté des actions ayant coupé leurs dividendes comme les ex-Dividend Aristocrats 3M et Leggett & Platt.
J’ai reconstitué une poche plus forte en BDC.
J’aimerais en faire autant en CEF, mais mes courtiers ne me le permette pas, peut-être vais-je franchir le pas d’aller chez IB l’année prochaine.
2 « nouveautés » :
Suite à des ventes de parts importantes de mon portefeuille en forte moins-value ( comme les ex Dividend Aristocrats cités plus hauts), j’ai décidé de rajouter une règle que j’avais au début rejeté pour la gestion du portefeuille : un «ordre suiveur à le vente » (Trailing stop loss ) que j’ai positionné à 20% du plus haut.
Cela me permet de couper des positions trop « perdantes » avant que les impacts ne deviennent véritablement problématiques, ou tout simplement de m’obliger à reconsidérer la situation froidement (puisque les actions ont été vendues) et voir si je rachète, tout ou partiellement, ou pas.
Même si ce n’est pas idéal, cela permet de préserver le capital et donc la possibilité de générer des revenus.
2eme nouveauté : Plutôt de vendre directement des actions dont le cours a trop monté (et donc le dividende représente un « yield » faible), je vends des « covered calls ». Cela rapporte du coup des revenus additionnels qui sont des « dividendes additionnels » sur la valeur. Et si le call est activé, et bien je vends de toute façon au-dessus du prix auquel j’étais prêt à vendre, et j’empoche en plus le produit du call.
Mon portefeuille est extrêmement diversifié, avec un nombre de ligne qui semblera à beaucoup comme trop important, mais j’aime que chaque ligne ne représente pas une part trop importante du portefeuille (et des dividendes).
Seule AXA pèse plus de 5%.
Mon but n’est pas d’avoir un fort gain en capital, mais bien de sécuriser la distribution de revenu.
Certains secteurs, en revanche, sont trop représentés, en particulier le secteur bancaire, ce qui est un point d’attention, mais ne me semble pas critique.
Mes dividendes mensuels bruts, calculé avec xlsPortfolio, ont dépassé les 4000 euros.
Mes dividendes nets mensuels sur 12 mois glissants (ce qui est effectivement versé en cash sur mes comptes au cours des 12 derniers mois) sont supérieurs à 2800 € nets.
Pour l’instant, les choses se déroulent correctement !
L'Investisseur Individuel, mon blog orienté "Dividendes Pérennes":
http://investisseur-individuel.com/