Oui, c’est apparemment quelque chose de très couru ou admis ici, l’indiciel, c’est ce qu’il y a de mieux. Et - pour certains quasi gourous de forum - de brandir une batterie de statistiques imparables en provenance des résultats des fonds commerciaux.
On lit même quelques aberrations comme : 100 % des fonds indiciels font mieux qu’une gestion discrétionnaire sur le très long terme.
C’est sympathique pour celles et ceux qui réussissent à faire une gestion discrétionnaire de long terme de qualité, en tout cas meilleure ou bien meilleure que celles des indices.
La gestion indicielle, cela me semble plus pratique, plus simple, moins énergivore. C’est un fait.
Cependant il y a des professionnels, dans ce métier de placer ou gérer des fonds en titres. Des gens qui savent tirer d’un portefeuille de titres ce qui va avancer plus vite et mieux que l’ensemble. Vous ne les rencontrerez pas forcément ici où il y a beaucoup d’intervenants qui débutent, qui tâtonnent, qui ont l’heur de s’y connaître, mais non, les résultats ne pardonnent guère. Celles et ceux qui font des moyennes en baisse de poids morts ou mal en point, ne sont même pas dans le viseur.
Bref. Des amateurs, dans le sens noble du terme, ou des professionnels dignes de ce nom, savent tirer parti des fluctuations d’un marché, savent extraire la meilleure société d’un secteur, savent entrer ou sortir un bon poil mieux que l’ensemble, mais probablement pas en faisant des moyennes en baisse ou en jouant les creux systématiquement. Et surtout pas autour de critères fixes du genre :
"Quand ça baisse de 5%, j’en reprends."
J’aime bien rappeler le cas de l’historique du Nikkeï pour illustrer la martingale désastreuse du dessus.
Maintenant qu’un ensemble de novices (disons toutes celles et ceux qui n’ont pas vécu trois gros krachs ou un bien corsé-salé) fassent le constat qu’ils auraient mieux fait de faire de l’indiciel que du stock-picking, alors là… vous prêchez une convertie !