#476 15/05/2024 12h53
- GoodbyLenine
- Modérateur (2010)
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J’ai du mal à comprendre certains arguments.
Pour un associé de NA1, est-il préférable de conserver la majeure partie du patrimoine actuel, en cédant au besoin quelques biens (éventuellement même à NA2 qui serait resté indépendant) pour rembourser la dette, ou faire une grosse augmentation de capital (en gros, c’est à ceci que revient la fusion, avec de nouvelles parts émises, en rémunération de l’apport du patrimoine de NA2) pour acquérir d’autres biens (à savoir tous ceux de NA2) en payant les frais d’acquisition associés ?
Pour un associé NA2, est-il préférable d’échanger ses parts contre des parts de NA1, qui repayerait des frais pour acquérir les biens de NA2, ou de conserver le statut-quo (avec la possibilité pour NA2 d’acquérir facilement quelques biens pour lesquels NA1 serait vendeur pour financer sa dette, sachant que ces biens sont à priori de qualité et bien connus, donc présentent un profil de risque/rentabilité plutôt meilleur que ceux de biens qui seraient trouvés sur le marché, avec moins de frais pour les acquérir car il n’y aurait pas besoin de rémunérer un intermédiaire qui apporterait ces biens) ?
Par ailleurs, y a-t-il un intérêt pour ces associés à ce que leur SCPI soit la plus grosse possible, sachant que la taille actuelle est déjà largement suffisante pour bénéficier d’une bonne diversification et de la plupart des effets d’échelle ?
Imaginez que vous soyez l’associé unique possédant toutes les parts de NA1, ou de NA2 : où serait votre intérêt ?
Ma réponse à ces questions est que les associés de NA1 comme ceux de NA2 ne gagnent quasiment rien de concret dans la fusion (aucun des arguments mis en avant en faveur de la fusion ne me semble pertinent), voire y perdrait, au moins au niveau de tous les frais que la fusion génère (quand vers 1% de la valeur des actifs concernés), et auraient donc intérêt à la rejeter.
Si la société de gestion (PAREF) estime que gérer ces véhicules n’est pas rentable pour elle, elle devrait se retirer, et je suis convaincu qu’il ne serait pas bien difficile de trouver des volontaires pour prendre sa place, sachant que la gestion sur le terrain en Allemagne (identification et sélection des biens, gestion des locataires, etc.) est de toute manière prise en charge par une autre société (qui pourrait tout à fait continuer ce travail dans des conditions similaires, avec une autre société de gestion de la SCPI).
Maintenant, de mon expérience, une société de gestion arrive souvent à imposer sa position aux associés (je n’ose pas écrire "convaincre", mais c’est un peu ce qui se passe, sans réel débat contradictoire, car seuls les arguments de la SdG en faveur de la fusion sont réellement mis en avant et largement diffusés par la SdG, de plus aux frais de la SCPI, et avec la bénédiction du CS), du fait du mode de fonctionnement des votes en AG (participation faible, pouvoirs en blanc ou au président qui doit obligatoirement voter pour les résolutions agréées, information à sens unique diffusée, associés passifs et peu avertis, CS bien souvent "élu" grâce à la SdG, …).
On l’a vu l’an passé où des associés ont majoritairement voté "POUR" une augmentation des commissions d’une SCPI, alors que rien à mon sens ne le justifiait, et que la rémunération de la SdG était avant cette augmentation déjà bien plus élevée que ce que le service rendu en face lui coutait, même en y ajoutant une marge très substantielle (voir les ratios de marge plantureux des SdG de SCPI, qui font typiquement un bénéfice plus élevé que leur charges salariales, qui représentent la plus grosse partie de leurs charges).
J'écris comme "membre" du forum, sauf mention contraire. (parrain Fortuneo: 12356125)
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