VerbalKint a écrit :
L’enjeu en effet, et c’est relevé par plusieurs personnes, c’est le choix des valeurs de la "watching list"… mais petit à petit, je comprends bien votre logique qui consiste à voir (ou à imaginer) à 10 ans.
… disons 5 ans, c’est déjà pas mal.
VerbalKint a écrit :
- qu’est-ce que vous utilisez pour faire votre suivi: une feuille excel perso, un logiciel spécifique ?
Une feuille Excel assez sophistiquée depuis le temps que je la triture.
VerbalKint a écrit :
- ING ? c’est vachement cher non ?
0,3% de frais de courtage minimum de 9 €; pas de frais de garde; une interface assez confortable. J’observe ici que certaines banques en ligne comme Binck ou Saxo sont loin d’être opérationnelles sur les prélèvements sociaux ou les opérations sur titres en général. Ca ne se voit pas sur les prospectus, donc gare.
Mais BourseDirect est moins chère avec des services qui semblent appréciés. Disons qu’il y a aussi un avantage à avoir tous ses comptes au même endroit : un virement depuis son compte courant vers son PEA prend 15 secondes sur une banque unique, et 48h minimum entre deux banques.
Lorsque j’ai opté pour ING, j’ai comparé un ensemble de critères dont celui-ci : ING offre (je crois) un bon compromis sur l’ensemble des thématiques qui m’intéressent (AV, CTO, PEA, CC, livret épargne).
VerbalKint a écrit :
- quand est-ce que vous faites vos arbitrages: tous les soirs ? toutes les semaines ? Avez-vous "automatisé" un système d’alerte pour vous prévenir d’une opportunité de vente/achat ?
Je suis à mon bureau moins d’un jour sur deux en moyenne; je procède aux arbitrages uniquement lorsque je suis devant mon écran à une heure d’ouverture des marchés : je regarde les deux carnets d’ordre pour apprécier à quels cours, précisément, la permutation va avoir lieu; si ça me convient, je me dépêche avant que le carnet ne bouge significativement !
Grosso modo, je procède à un arbitrage par mois environ, ce qui est compatible avec l’exercice de mon métier; ces situations ne sont pas si fréquentes que ça et je réfléchis d’ailleurs à augmenter ce rythme pour plus de performance; ce sera (si c’est concluant) l’objet d’un futur post !
VerbalKint a écrit :
Jean-Marc a écrit :
S’agissant de FMU, j’avais une très grosse ligne dessus, et j’en ai basculé plus de la moitié avant le détachement pour profiter de la hausse substantielle de ces derniers mois. J’ai ’remonté’ un capital certain sur IML et ALP notamment. Je me suis rendu compte à cette occasion que des lignes déséquilibrées offraient des possibilités de permutation partielle interne, ce qui offre d’autres occasions d’augmenter les revenus : au lieu de se concentrer sur l’interface entre le plus petit rendement des valeurs détenues et le plus gros de la watching list, je peux aussi jouer sur toutes les lignes détenues, c’est sans doute un relai de croissance de mes dividendes futurs.
Si FMU continue de baisser, je vais bientôt recharger !
Je ne suis pas sur d’avoir bien compris cela… vous pouvez préciser, ou le dire autrement ?
Là je dis deux choses :
1/ Ma ligne FMU, que j’avais gonflée par plusieurs apports d’épargne notamment, car objet d’une conviction forte sur le dividende, avait beaucoup grossi. Lorsque le cours a grimpé à 23 €, le rendement a mécaniquement diminué. Il devenait intéressant, avant le détachement, de vendre une partie de la ligne pour charger sur d’autres lignes moins grosses mais plus rémunératrices qu’étaient IML et ALP. Aucune de ces 3 sociétés n’ayant détaché son dividende 2010, j’ai bien augmenté mes revenus 2011.
2/ Je me rends compte (et c’est justement sur ce point que je travaille actuellement) que la gestion de lignes de taille similaire n’est pas forcément un bon objectif. Outre qu’il y a un intérêt financier à avoir des grosses lignes sur les gros rendements et des petites lignes sur les petits rendements (plutôt que des lignes de taille identique), ça a le mérite de créer des déséquilibres flagrants lorsqu’une action monte beaucoup (par rapport aux autres); du coup, on dispose d’un montant substantiel à prélever sur le titre en hausse au profit d’un titre plus rémunérateur qui a baissé (ou moins monté).
Ainsi, au lieu de guetter une permutation entre le plus petit rendement détenu et le plus gros rendement de la watching list, je guette 12 permutations partielles possibles au sein de mon portefeuille. Je teste ça depuis le début de mai et je vous en dirai plus lorsque j’aurai forgé ma philosophie là-dessus.
Pour la faire courte, je pense qu’une fois que l’on a mis une relation d’ordre entre des actions (qu’on sait les classer et les comparer),il existe plein de champs nouveaux que les mathématiques nous aident à explorer.