Je profite de la réception de mon avis d’imposition pour mettre à jour le suivi de mon portefeuille d’investissements (MAJ au 10 septembre).
Ouvert il y a vingt-quatre mois, ce dernier est présentemment investi à 44% et réalise une performance nette de taxes et de frais de 18,33%, soit un gain absolu de 38 678€.
Je juge la performance passable, au mieux honorable. L’inflation sur les différents index m’astreint plus ou moins à l’inaction, avec toutefois pour réconfortante consolation de voir mes investissements s’apprécier.
Mon principal n’est vraisemblablement pas (plus) menacé, mes erreurs de néophyte sont soldées (à moindres frais) et je suis aujourd’hui idéalement positionné pour capitaliser sur n’importe lequel des scénarios futurs.
Mes principales déceptions sont mes imnombrables erreurs d’omission et ma médiocre allocation du capital. En témoigne, ci-dessous, le détail des P/L de chaque ligne, en ordre décroissant et hors dividendes.
Investissements détenus
Crédit Agricole: + 126,68%
Bank of America: + 101,25%
Bank of Ireland: + 85,25%
Peugeot: + 64,37%
Xerox: + 52,75%
Finmeccanica: + 52,52%
AIG: + 47,20%
Dell Computers: + 43,55%
Unicredit: + 35,72%
Honda Motors: + 28,80%
Nokia: + 23,70%
Société Bic: + 14,79%
Enel: + 9,68%
Qlogic: + 9,63%
Oracle: + 6,70%
Elbit Systems: + 2,89%
Rheinmetall: + 1,21%
Weight Watchers: + 0,18%
Panasonic: - 0,86%
Dolby Laboratories: - 2,26%
Arcelor Mittal: - 32,59%
National Bank of Greece: - 89,82%
Ma principale satisfaction, car il y en a une, est l’extraodinaire somme de progrès réalisés en matière d’analyse.
Mon avis, pour paraphraser Kipling, est que succès et déshérence sont deux menteurs qu’il s’agit de recevoir d’un même front. Il est très facile - et ô combien commode - de confondre génie personnel avec marché haussier.
De fait, comment évaluer le rôle de la chance? Un singe aurait-il pu, par la seule grâce du hasard, obtenir une performance supérieure à la mienne? La réponse échappe à l’évidence.
Ma méthode de travail pour la troisième année qui s’annonce demeure inchangée. Je capitalise mon temps (une ressource économique encore plus précieuse - car invariablement fuyante - que l’argent) et mon énergie à orchestrer une préparation minutueuse et optimale.
Je me désintéresse toujours aussi prodigieusement de "l’actualité", du bruit, de la frénésie et j’en dors mille fois mieux la nuit.
Festina lente, fabricando fit faber.
Dernière modification par thomz (26/03/2014 01h20)