Salut Sylvain;
Sylvain a écrit :
Si le portefeuille grossit, les volumes des permutations partielles augmentent également. Dans ce cas, sur les sociétés peu liquides, le carnet d’ordre (autour de 50 k€) risquerait d’être largement entamé sinon vidé en quelques permutations. Les sociétés peu liquides pourraient donc de perdre de l’intérêt au fur et à mesure que le volume traité grossit.
Exactement.
Pour retarder le moment fatidique où je devrai écarter des titres au seul motif que le carnet d’ordre n’est pas assez garni, j’ai mis en place une taille cible de ligne, variable selon le ’rang’ : le plus gros rendement (actuellement FTE) a un poids attendu 8 fois supérieur à celui du plus petit rendement (actuellement FMU). Pour ce faire, j’affecte un nombre de ’points’ qui va de 100 à 800, linéairement réparti sur les 10 lignes. Le ’prix’ du ’point’ est calculé en temps réel à partir du nombre total de points et de la valeur du portefeuille.
Lorsque deux lignes permutent et que les rendements s’écartent que quelques dixièmes de pourcent, la permutation partielle se fait sur un montant majoré par rapport à un simple rééquilibrage entre lignes d’un même montant cible.
Prenons le cas d’une ligne peu liquide qui se situe en haut de tableau (rendement très élevé). Si le cours monte régulièrement, les permutations au classement avec les autres lignes font que je vais alléger la ligne en plusieurs fois sur des montants relativement modestes au regard de la valeur de la ligne.
Tu cites le cas de AURS, qui est sans doute la moins liquide du lot; j’en ai actuellement un petit millier sans désespérer (j’ai de quoi nettoyer le carnet d’ordres) : classée 4e du top rendements, il ne devrait plus me rester qu’environ 150 titres si d’aventure elle passait en 10e position.
Pour conclure, il convient de surveiller la liquidité de chaque titre pour apprécier si l’on peut entrer et sortir aisément en fonction de ses encours.
Pour info, ABCA n’est pas aussi peu liquide que tu sembles le croire. Le carnet est régulièrement regarni dès qu’une strate est consommée.
Sylvain a écrit :
Ce que j’en conclus : […] Exit FTE qui caracole loin devant, à moins de trouver des sociétés au rendement très proche ? […]
Il serait dommage, à mon avis, de se couper de FTE au motif que le rendement est très supérieur aux autres valeurs, ce qui rend impossible des permutations.
ABCA a été mon rendement le plus élevé pendant tranquillement 2 ans avant de rétrograder au hit-parade. Il faut des fois attendre un certain temps. Mais en attendant, tu touches du 12%… Et les dividendes peuvent être réinjectés sur des lignes moins rémunératrices mais conjoncturellement en déficit au regard de tes objectifs par ligne.
De plus, je signale que le 8 août, j’ai eu l’occasion d’alléger du FTE pour du IML, puis d’alléger IML pour du FTE les 9 et 10 août… Comme quoi la volatilité dans les séances agitées offre des opportunités à saisir.
Autre chose : il n’est pas nécessaire que deux titres permutent au classement pour procéder à un rééquilibrage; les fluctuations de cours à classement constant peuvent justifier un petit coup de mise à niveau, mais sur un montant plus faible (donc il faut avoir une bonne ligne pour couvrir les frais de courtage minimum).
Enfin, si une ligne est collée en haut de tableau, les permutations des autres lignes et leur progression, peuvent conduire à un portefeuille qui augmente dans sa globalité, sans que la ligne du haut ne gonfle; au bout d’un moment, celle-ci sera en déficit et une ligne inférieure ayant bien progressé sera allégée pour recharger.
Sylvain a écrit :
A propos d’ALP, le résultat net par action a diminué au 1er semestre 2011 par rapport au 1er semestre 2010. La présentation des résultats semestriels indique que cet écart est dû à une charge d’impôt plus conséquente qu’en 2010 (non-reconduction d’impôt).
Que pensez-vous de cette société, notamment de l’impact de la charge fiscale sur le futur dividende ?
J’ai déjà donné mon avis au post #120. Le capital a été recomposé avec un actionnaire qui est monté en puissance moyennant un dividende exceptionnel de 3,39 € puis un dividende annuel de 1,20 €; ce niveau de dividende lui permet de rembourser son emprunt et je pense que, tant que le résultat net le permettra, le dividende sera maintenu, au moins le temps que le crédit ayant servi à l’achat d’actions soit remboursé.
Et j’imagine que la fiscalité avantageuse était identifiée dès l’an dernier comme éphémère.
Mais je me trompe peut-être ! quoi qu’il en soit, ma prévision de dividende de l’exercice 2011 est bien de 1,20 € malgré la déception des semestriels.
Conformité AMF : Je possède des titres FTE, ABCA, AURS, ALP, IML, FMU.