Bonsoir,
GoodbyLenine a écrit :
Toutefois, je remarque que :
- les intérêts composés n’ont pas un gros impact, quand les taux sont aussi bas qu’actuellement;
"Les intérêts composés à taux bas". Je parlais du ROI des marchés financiers sur lesquels nous sommes investis… 8% historique, 6% net, 10/12% ces 10 dernières années et encore un peu plus pour mon cas personnel. Prenez le rendement annualisé que vous voulez dans tous les cas c’est un coût énorme, surtout sur une action B&H que l’on n’a pas l’intention de vendre à court ou moyen terme. Buffett est si riche pour plein de raisons, mais l’une d’elle est la force des intérêts composés. En étant buy and hold à très long terme il n’est pas fiscalisé sur ses plus values latentes, et comme il a une longévité extraordinaire couplée à un ROI élevé, c’est exponentiel sur la valeur absolue de sa fortune.
GBL a écrit :
- un simple vendu/acheté permet d’extérioriser la moins-value (et c’est autorisé par le fisc en France, mais moins aux USA par exemple).
Le vendu acheté ne résous pas le problème puisque comme vous le savez, les moins values actées ne compensent pas les dividendes… Votre hypothèse d’avoir 50 barres de plus values taxables n’est pas valable pour tout le monde… en tout cas tant mieux si c’est votre cas, vous êtes efficace sur les marchés
GBL a écrit :
- nier qu’il faudra un jour payer l’impôt sur sa plus-value (et ne pas considérer qu’une partie de la valeur de ses actions GOOGL appartient en fait déjà au fisc), sous prétexte qu’on ferait du B&H me semble ressembler à "faire l’autruche";
Je ne nie rien, mais il y a une réelle différence entre payer l’impôt tout de suite et le différer cf premier exemple sur Buffett. Temps que la plus value est latente, elle produit des intérêts composés (exactement comme les réserves réinvesties d’une entreprise…), quand elle est fiscalisée et donc en partie versée au fisc c’est finit cette partie ne produit plus rien.
Faites la différence entre un ETF capitalisant ou distribuant à long terme pour vous en convaincre ? Et là on ne parle pas d’une distribution de 4% qui serait fiscalisée…. mais d’une "distribution" de 95% du capital si j’ai bien compris votre exemple ?
GBL a écrit :
- avoir parmi les objectifs de ses investissements le maintien de revenus déclarés permettant de payer le moins cher possible la cantine et le centre aéré des enfants, entre autres, me semble un peu paradoxal.
Vous déformez totalement mes écrits, ce n’est pas un objectif, mais un split mal traité, qui taxe du capital en le considérant à tort comme un revenu engendre ce genre de conséquences, c’est ce que je voulais souligner. Evidemment que je n’essaie pas de gagner moins pour optimiser mon QF……. je suis heureux de payer plus d’impôts sur mon enrichissement, mais un split n’enrichit pas. C’est toute la différence.
Oubliez la plus value latente et imaginez un instant que vous achetez le titre et qu’il reste stable jusqu’au jour du split, le split est effectué et vous êtes taxés sur la quasi intégralité du montant investi. Vous trouvez ça normal et sans conséquence d’être taxé sur votre capital considéré comme un revenu ?
GBL a écrit :
[Là aussi, la PV sur les actions devra bien un jour être matérialisée (et GOOGL n’est pas éligible au PEA)…
Non pas forcément… on peut mourir avec des plus values latentes… on peut garder ad vitam quand Google sera une pure valeur mature, distributrice de dividendes à défaut de trouver des investissements de croissance. On peut aussi réaliser des donations de titres à ses enfants, en purgeant au passage toutes plus values latentes, ou à des associations. Et quand bien même on cède les titres un jour, on peut le faire sur plusieurs années ou dans 20 ans et ça fait une énorme différence.
Grâce à la donation de titres, le donateur évite de payer l’impôt sur la plus-value. Seul le bénéficiaire de cette transmission de titres, s’il décide de les vendre, supportera à cette occasion l’impôt sur la plus-value, avec comme base la valeur de ces titres déclarée au moment de la donation. On dit que la donation, comme la succession, “purge toute plus-value latente”. En pratique, cela signifie que le donateur ne supporte aucun impôt sur la plus-value au moment de la donation, et que la valeur déclarée des titres à cette occasion représente le prix de revient du donataire bénéficiaire.
Quand à votre proposition sur les options, vous avez raison c’est trop compliqué pour moi.
Je n’insiste pas davantage pour ne pas lancer un long débat sur le sujet, je vous laisse le dernier mot si vous le voulez, j’ai l’impression que nous ne tomberons pas d’accord, mais c’est sans importance.
Bonne soirée.
Edit : orthographe
Déontologie : je détiens une position acheteuse/vendeuse sur une ou plusieurs société(s) listée(s) dans ce message.
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