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#51 11/05/2017 21h56

Membre (2016)
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Attention a ceux qui ont du AB science, leur médicament phare vient de se faire recaler méchamment par l’autorité de sureté et demain il faut s’attendre a plus de 50% de baisse..
Q.


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#52 12/05/2017 15h18

Membre (2017)
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Hello,

Pour être précis, il n’est pas recalé mais par contre AB doit suspendre ses études à la demande de l’ANSM car il y a des irrégularités. Résultat : perte de confiance et donc descente à 2 chiffres en perspective.

Sinon je me permet de relancer les investissements Biotechs. Je trouve que jouer les résultats n’est pas intéressant rétrospectivement et surtout n’est pas vraiment payant. Il suffit de regarder un peu les dernières annonces pour être convaincu. Il vaut mieux jouer la phase de spéculation avant résultat et sortir avant résultat (au moins partiellement).

De mon côté, j’ai un portefeuille Biotech composé de :
- Biophytis
- Cellectis
- Genfit
- Integragen
- Nanobiotix
- Oncodesign
- Quantum Genomics
- Tigenix
- Onxeo
- Valneva
- Erytech (position à 0 en attente de corrections)

Mes positions varient régulièrement et j’allège à chaque flambée pour me repositionner plus bas. De ce fait j’optimise mon rendement. Donc mon approche principale est plus de prendre les Biotech sous-valorisées avec un agenda de news relativement proche (6mois-1 an max).

James

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#53 12/05/2017 15h55

Membre (2014)
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Queenstown a écrit :

Attention a ceux qui ont du AB science, leur médicament phare vient de se faire recaler méchamment par l’autorité de sureté et demain il faut s’attendre a plus de 50% de baisse..
Q.

Cotation suspendue aujourd’hui…

J’avais fait une plus-value de plus de 60 % en trois semaines avec AB Science à la fin de l’année 2014.

Ca fait maintenant plus d’un an et demi que je n’ai plus de biotechs et je ne suis pas très "chaud" pour y revenir. Pour l’investisseur que je suis, c’est quand même un peu de la loterie.

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#54 17/05/2017 18h36

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Ah les biotechs ! Je découvre avec bonheur (ou pas d’ailleurs) leur univers.

Innate pharma : dernières nouvelles excellentes, société "gorgée" de cash, plusieurs analystes qui restent (ils persistent et signent même !) à l’achat avec un objectif de cours qui est le double de celui actuel et pourtant, le titre coule, remonte, recoule, remonte. Grrrrr, qu’elle est énervante, je crois que je vais la bazarder dès que j’aurai retrouvé mon PRU. Je n’y crois plus. Tous les indicateurs sont bons mais visiblement, cette société n’intéresse personne.

Quant à AB sciences, après avoir perdu beaucoup de sa valeur lors de la cotation d’ouverture d’il y a deux jours, elle a repris des couleurs et termine deux soirs d’affilée avec des belles hausses.
Moi qui pensais que personne ne se risquerait à acheter ce titre avec la gravité des faits annoncés, et bien je me suis trompée.
Je ne comprends plus rien à la logique du marché !

Ceci dit, tant mieux pour les actionnaires d’AB sciences. Ils retrouveront peut-être plus vite le prix "d’avant" la révélation de l’ANSM.

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#55 17/05/2017 20h30

Membre (2016)
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J’ai l’impression que vous traitez les biotechs comme des actions ’normales’ ie: innate gorgée de cash donc ca doit monter. Mais ce n’est ni le cash, ni le C.A ni les résultats qui font le cours mais les résultats thérapeutiques et les rachats par les ’gros’.

Q.


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#56 17/05/2017 21h15

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Je sais que le cours des biotechs explose, dans un sens ou dans un autre, le jour de l’annonce d’un résultat ou d’un échec  thérapeutique.

Mais si on attend une bonne publication médicale pour rentrer sur une biotech, c’est trop tard.
On l’achète bien avant, en attendant cette fameuse "nouvelle" comme le messie.
Je sais qu’il faut être patient avec les biotechs, qu’on peut attendre des mois ou même des années avant de voir notre investissement se concrétiser.

Alors quitte à investir dans une biotech qui a plusieurs études sur le feu, autant    miser sur une qui est saine, dont le CA augmente et qui est recommandée par la majorité des analystes.
J’esperais qu’Innate, avec toutes ses qualités, pouvait attirer plus d’investisseurs et grapiller quelques pourcents de hausse en attendant les "fameux" résultats.
Malheureusement ce n’est pas le cas.

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#57 18/05/2017 09h38

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Valbiotis veut lever 13 millions en Bourse pour booster sa nutrition santé

Chantal Houzelle, Les Echos a écrit :

Obtenir une allégation en nutrition santé nécessite un processus réglementaire similaire à un candidat médicament. Seule différence essentielle : le développement clinique ne requiert pas de phase III, ce qui en raccourcit le délai de moitié, à environ six ans. Pour accélérer la mise sur le marché de sa solution nutritionnelle phare, baptisée Valedia, qui vise à prévenir le diabète de type 2, Valbiotis lance ce mardi matin son introduction en Bourse sur Alternext Paris, après avoir obtenu le visa de l’AMF lundi soir. Le montant de cette augmentation de capital est fixé à 10 millions d’euros, pouvant atteindre 13 millions en cas d’exercice intégral de la clause d’extension et de l’option de surallocation.

Visibilité financière
Depuis sa création en 2014, cette société, basée à La Rochelle, a levé au total 4,6 millions auprès de Poitou-Charentes Innovation, Nestadio Capital et Sofimac Partners. En aides publiques, elle a obtenu 800.000 euros de bpifrance et 890.000 euros du fonds Feder. Avant l’IPO, 62 % du capital est aux mains de ses trois cofondateurs : Sébastien Peltier, le président du directoire, Jocelyn Pineau et Philippe Charier.

L’argent levé en Bourse va donner à Valbiotis la visibilité financière suffisante pour finaliser le développement de Valedia. « Après voir obtenu une preuve d’efficacité très tôt, nous allons initier des essais cliniques de phase II de grande envergure en Europe, aux Etats-Unis et au Canada sur 490 volontaires, dont 400 personnes prédiabétiques », précise Sébastien Peltier. Il espère obtenir l’allégation de santé en 2019 pour une mise sur le marché européen en 2020 et américain en 2021. Dans cette optique, Valbiotis compte signer un accord de licence avec un industriel agroalimentaire tel Nestlé Health Science ou une Big Pharma impliquée dans le diabète comme Sanofi ou J&J

Valbiotis veut lever 13 millions en Bourse pour booster sa nutrition santé


Dif tor heh smusma

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#58 19/05/2017 10h03

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Hello,

Au niveau du cash, j’ajouterais aussi que ca évite de se prendre une AK dilutive…
Donc à la différence d’une action normale, on regarde le cash, les études en cours mais pas le CA.

James

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1    #59 12/09/2017 00h09

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Et encore une catastrophe pour les biotechs francaises ! cette fois c’est onxeo et pour une fois je ne suis pas dans le bateau.

Prévoir moins 80% demain a l’ouverture

Onxeo SA annonce les résultats préliminaires de l’étude de phase III ReLive de Livatag (Doxorubicine Transdrug) réalisée chez des patients adultes souffrant d’un carcinome hépatocellulaire (CHC) inopérable, après intolérance ou échec du traitement systémique par sorafenib, comparé au meilleur traitement standard disponible.

Le critère d’évaluation principal de l’étude, l’amélioration de la survie par rapport au groupe de contrôle, n’a pas été atteint.


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#60 15/09/2017 10h47

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Et encore ! ca tombe comme gravelotte en ce moment les bonnes news chez les biotechs !

- 12%

AB Science annonce que le Comité du Médicament à Usage Humain (CHMP) de l’Agence européenne du médicament (EMA) a adopté une opinion négative pour l’enregistrement du masitinib dans le traitement de la mastocytose systémique indolente sévère et réfractaire aux traitements symptomatiques administrés à lroptimal chez l’adulte.

Cette décision fait suite à la demande de réévaluation du dossier de la précédente opinion négative du CHMP rendue en mai 2017. Le CHMP a considéré qu’il y avait trop d’incertitudes qui ne permettaient pas l’analyse de la balance bénéfice-risque du produit.

AB Science envisage de lancer une étude confirmatoire dans le traitement de la mastocytose systémique indolente sévère et réfractaire aux traitements symptomatiques administrés à l’optimal afin de confirmer les résultats de cette première étude pivot.


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#61 28/09/2017 10h00

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Bourse : les biotechs françaises ont-elles la poisse ?
Boursorama le 28/09/2017 à 08:28
Côté pile, c’est l’un des secteurs les plus dynamiques de l’Hexagone. Un domaine ultra-porteur où de jeunes PME innovantes investissent massivement dans des projets de recherche et développement (R&D).
Leur quête du graal consiste à développer l’innovation scientifique qui sera susceptible de révolutionner notre quotidien. Ces start-ups opèrent dans des industries aussi variées que la santé, l’environnement, l’agriculture, ou encore l’agroalimentaire. Et avec près de 3.000 sociétés, dont 70 sociétés cotées, c’est aussi un secteur qui suscite l’intérêt d’investisseurs attirés par la perspective de remporter des marchés qui se chiffrent en milliards.
Le revers de la médaille c’est que dans le domaine des biotechs, les désillusions sont souvent à la hauteur des attentes. Après un millésime 2016 morose (-20% pour l’indice européen Next biotech), force est de constater que le retour en grâce des biotechnologies promis pour 2017 ne s’est toujours pas produit. Depuis le début de l’année le secteur français est délaissé par les investisseurs. Alors les corrections récentes offrent-elles un bon point d’entrée, ou au contraire, est-ce le signe d’une malédiction à la française ?
Montagnes russes
Pour investir dans le secteur des biotechs, il faut savoir garder son sang-froid. Car depuis le début de l’année c’est l’hécatombe sur le secteur. Parmi les plus gros gadins en Bourse, Adocia et Cerenis se distinguent (-75 et 78% respectivement depuis le 1er janvier). Et la liste des débâcles boursières est encore longue entre Quantum Genomics (-57,20%), Valneva (-50%) AB Science (-40%) sans oublier Innate Pharma ou encore Onxeo qui chutent de respectivement 30% et 24,4% depuis le 1er janvier. Pourtant le bilan n’est pas si maussade, si on regarde l’indice de référence du secteur des biotechs européennes, en hausse de 9,84% depuis le début de l’année. Il n’en reste pas moins que les performances du secteur européen restent loin derrière l’indice du Nasdaq Biotech qui s’adjuge plus de 25% sur la même période. Et si quelques petites sociétés françaises parviennent à tirer leur épingle du jeu telles qu’Abivax (+92%) ErytechPharma (+69,5%) Cellectis (+40%) ou encore Genfit (+20% depuis le 1er janvier), la sous-performance par rapport à leurs homologues américaines reste significative. Alors pourquoi un tel désamour de la Bourse pour nos biotechs tricolores ?
Les spécificités du secteur
La difficulté inhérente du secteur, c’est que le développement d’une molécule est long et fastidieux, environ une quinzaine d’années et qu’avant d’obtenir le graal - une autorisation de mise sur le marché - il faut du temps et de l’argent, beaucoup d’argent même, en moyenne 500 millions de dollars de cash par an. Alors lorsqu’une étude est suspendue, la sanction des investisseurs peut être très violente. Les derniers exemples en date : Onxeo qui a vu sa capitalisation boursière divisée par deux en l’espace d’une séance après l’échec du Livatag, un traitement expérimental contre le cancer du foie, ou encore Cellectis qui a dégringolé de 26% en une seule séance après l’annonce de la suspension d’essais cliniques de la part de la FDA (Food and Drug Administration), l’autorité de santé américaine.
On l’aura compris, dans ce secteur plus que d’autres le « newsflow » littéralement le «flux d’annonces» est déterminant. Or depuis le début de l’année, le sentiment de marché est particulièrement négatif sur le secteur. « Au 1er trimestre, avec 60% des annonces faites par les biotechs françaises étaient négatives. Au deuxième trimestre, la part de mauvaises nouvelles est tombée à 40%, ce qui a permis au secteur de reprendre un peu de couleur. Sur le troisième trimestre en revanche, ce sont 83% des annonces des biotechs qui étaient négatives » expliquait Sacha Pouget, le cogérant de Kalliste Biotech Fund sur BFM Business le 21 septembre dernier. Au vu de cette mauvaise dynamique il n’est pas étonnant que ce newsflow négatif fasse boule de neige et ce d’autant plus qu’«en France le ‘pool’ de valeurs est plus petit, c’est un secteur ultra-concentré, donc logiquement influencé par le sentiment de marché», explique Pierre-Louis Germain, rédacteur en chef de Biotech Finances.
   A lire aussi : Six conseils avant d’investir dans les biotechs
Mais outre cet entre soi français, comment expliquer cette sous-performance du secteur des biotechs françaises par rapport à l’ensemble du secteur ?
Au-delà même des fondamentaux, les décotes importantes des biotechs françaises par rapport à leurs homologues américaines s’expliquent de plusieurs manières (…). La première, c’est qu’une biotech américaine trouvera plus facilement de sources de financement aux Etats-Unis», dans la mesure où l’écosystème américain est un terreau favorable pour s’y développer et rencontrer une solide base d’investisseurs prêts à mettre la main à la poche. Pour se financer, «les sociétés européennes quant à elles doivent souvent faire appel au marché pour trouver du cash en passant par des augmentations de capital» fortement dilutives pour l’actionnaire «ou creusent leurs pertes pour se retrouver dans des cas extrêmes à deux doigts de la restructuration de capital», analyse Pierre-Louis Germain.
Aux Etats-Unis en revanche «les biotechs ont souvent plusieurs années de cash devant elles et plusieurs molécules en voie de développement, elles sont donc moins sensibles au newsflow qu’en France», conclut le rédacteur en chef de Biotech Finances. Certaines jeunes pousses ont trouvé la parade en allant directement se faire coter sur le Nasdaq. C’est le cas de DBV Technologies dont la capitalisation atteint 1,7 milliard de dollars sur le Nasdaq, soit le poids de Genfit, Innnate Pharma et d’AB Sciences réunis !
Vers des lendemains meilleurs ?
Alors maudit le secteur biotech français ? Loin de là ! D’abord parce q’uil reste assurément une thématique d’avenir. Ce qu’on appelle les méga-tendances telles que la démographie nous condamnent à réaliser de considérables progrès pour vivre mieux plus longtemps. Ce n’est pas un hasard si le géant Google a lancé un fonds sur les sociétés biotechnologies non cotées en Europe.
Plusieurs grandes maisons ont également lancé des fonds sur ce secteur d’avenir. Pionnier dans ce domaine avec la création d’un fond thématique dès 1995, l’équipe de gestion de Pictet Biotech affiche une forte conviction pour le potentiel des biotechs : d’abord l’oncologie qui pèse 30% du portefeuille. Suivent les maladies orphelines (21%) et les maladies du système nerveux central (tels que la dépression, Alzheimer) avec 15% du portefeuille.
De manière plus générale «la thérapie génique et cellulaire sont des domaines très prometteurs», analyse Marc Le Bozec, cogérant du fonds Puvalca Biotech qui cite en exemple l’émergence d’une technologie de rupture, susceptible de révolutionner la lutte contre le cancer, rien que ça ! Dans ce domaine, c’est Novartis qui est le plus avancé. Le géant suisse a obtenu une autorisation de mise sur le marché de ce traitement. Pour schématiser, cette avancée scientifique au nom barbare de «cellules CAR- T» consiste à prélever les cellules immunitaires du patient afin de les «reprogrammer» pour qu’elles puissent détruire les cellules cancéreuses. «Les résultats du Kymriah sont spectaculaires, avec un taux de rémission qui dépasse les 80%», explique Marc Le Bozec. De quoi ouvrir un nouveau champ des possibles. Le français Cellectis est d’ailleurs sur les rangs. Il vient de lancer lui aussi un essai clinique destiné à tester un médicament anticancéreux utilisant ces fameuses cellules CAR-T en partenariat avec Pfizer. Mais la route est semée d’embuches, l’autorité de santé américaine ayant mis un coup d’arrêt au développement de la molécule suite au décès d’un patient neuf jours après qu’on lui a administré le traitement.
Quid de la France ?
En France, Genfit, la biotech spécilaiste dans le domaine de la Nash, a pris un retard de 4 à 6 mois sur son plan initial du fait d’une forte concurrence dans le recrutement de patients de qualité afin de tester son médicament phare l’elafibranor actuellement en phase III. Retard qui devrait encore un peu plus creuser sa perte nette qui atteignait 22,615 millions d’euros au premier semestre.
A l’heure actuelle, tous les espoirs reposent sur DBV technologies. Si la biotech obtient une autorisation de mise sur le marché pour son patch qui soigne les allergies à l’arachide, c’est un marché de 5 milliards de chiffre d’affaires qui s’ouvre aux Etats-Unis pour la jeune pousse tricolore, perspective que la Bourse n’a pas encore intégré dans les cours. Et si bonne nouvelle il y a, cela pourrait servir de catalyseur à l’ensemble du secteur» analyse Marc Le Bozec. De fait, les résultats de DBV vont bien au-delà de la société en elle-même. «Ils seront importants pour tout l’écosystème français», conclut le gérant du fonds Puvalca.
Alors est-ce le moment d’acheter ce secteur fortement décoté ? Selon une analyse Reuters, le consensus des analystes laisse apparaître un potentiel significatif de 105% en moyenne d’ici un an pour les biotechs cotées sur Euronext. Encore faut-il séparer le bon grain de l’ivraie et… avoir le cœur bien accroché.
Florentine Loiseau


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#62 07/10/2017 19h55

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Erytech vient de lancer son introduction au nasdaq en déposant le Form 1: traditionnellement, c’est un facteur de hausse à cours terme. A moyen terme, c’est également positif, car l’introduction au nasdaq est un test de qualité à mes yeux.
Par ailleurs, DBV a entamé son rallye pré-résultats.

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#63 08/10/2017 18h44

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En effet pour Erytech, c’est une bonne nouvelle. Cela pourra tirer l’action vers le haut si les résultats positifs des études suivent également.

Sinon dernièrement il y a des mauvais résus mais aussi des bons comme Ablynx. Donc les bios, il faut bien les choisir et diversifier un minimum.

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#64 12/10/2017 12h16

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Eryp a pris 20% et DBV encore 5% en 3 jours. En passant DBV n’est plus véritablement un ticket de loto.

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#65 12/10/2017 12h19

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DBV c’est 2 milliards de capitalisation, 0 produit, et 150M de perte l’année dernière.. J’espère que leur patch contre les allergies a l’arachide va marcher sinon ..


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#66 12/10/2017 12h50

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DBV était encore recommandé à l’achat sur BFM avec objectif 120 ce matin, soit 50% d’upside.

La dernière phase III est finie, résultats en novembre et si positif (ce qui semble être avéré en considérant le nombre de réengagements dans la phase optionnelle de suivi (>95%)), l’AMM devrait être demandée en 2018. C’est un marché énorme (5Md€) pour Peanut, mais surtout ça validerait une démarche thérapeutique complètement inédite qui a potentiellement beaucoup d’applications.

Donc, si ça marche, je pense qu’il reste un beau ticket de loto. Si les résultats sont mitigés, il peut y avoir une bouée de secours avec Milk. Si les résultats sont mauvais, là effectivement ils sont (et les investisseurs avec) très mal.

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#67 12/10/2017 13h59

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La dernière phase 3 n’est pas finie, l’étude REALISE est une étude de pratiques médicales, dont la première phase sur la safety à 6 mois est achevée.
L’étude de Phase 3 est PEPITES, dont les résultats seront connus d’ici la fin du mois. On peut s’attendre à un résultat favorable de l’ordre de 46% à un an dans les deux branches, contre 6% pour le placebo, sur la base des résultats de la Phase 2 retraités. Et on sait que le taux de répondants augmente avec le temps. Je m’attends à une durée de traitement moyenne de deux ans. J’attends des ventes totales de VIaskin peanut de l’ordre de 30 Md$ sur 20 ans pour les enfants et adolescents aux USA, sur la base d’un taux de pénétration de 50%.

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#68 12/10/2017 14h11

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Ce qui m’étonne c’est de voir le marché potentiel énorme alors que je ne connais personne dans mon entourage qui est allergique aux arachides. Je sais bien qu’ils adorent la confiture de cacahuète aux US mais à ce point la.. Je fais le parallèle avec la NASH autre maladie ’a la mode’ mais qui se traite bien par régime.

Q.


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#69 12/10/2017 14h25

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L’allergie aux arachides ne se traite pas par régime hélas, et elle concerne actuellement 3% des enfants aux USA, soit environ 120 000 cas supplémentaires par an. Il y a par ailleurs un effet stock: contrairement à la plupart des maladies dont on sort rapidement guéri ou décédé, on reste allergique sa vie durant (en attendant le soin de DBV!). Et ils développent fréquemment d’autres allergies, ce que Viaskin prévient également.

Par ailleurs, quand j’écris que ce n’est plus un ticket de loto, c’est qu’à mon sens le risque est considérablement réduit. Il y a effectivement un très important upside, que je préciserais pas tant mon objectif est élevé pour ne pas être qualifié de fou ou de propagandiste.

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Dernière modification par bet (12/10/2017 16h39)

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#70 12/10/2017 17h17

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bet a écrit :

La dernière phase 3 n’est pas finie, l’étude REALISE est une étude de pratiques médicales, dont la première phase sur la safety à 6 mois est achevée.

Ah oui, j’avais lu trop vite le communiqué et confondu les deux études.

@Queenstown, l’importance est à la fois liée aux conséquences, le choc anaphylactique non traité peut être fatal surtout chez un enfant, et au fait qu’on trouve des arachides à peu près partout dans les aliments industriels. J’ai un petit cousin qui a une allergie très sévère, il a toujours un epipen sur lui et ce depuis l’âge de 5 ans, parce que dans son cas particulier la fenêtre d’administration d’adrénaline est très courte.

Ca veut dire qu’il ne peut manger que des aliments vérifiés pour ne pas contenir des arachides, que plus petit, toutes les personnes amenées à l’encadrer devaient être au courant de la procédure pour injecter l’adrénaline, qu’il faut faire ses préparations à part de peur qu’un couvert contaminé n’introduise des traces …

C’est très handicapant, et de plus source de frustration parce qu’il n’a pas le droit de gouter plein de choses que ses frères et soeurs adorent. Il avait d’autres allergies, toutes ont pu être traitées sauf l’arachide.

Près de 1% de la population est susceptible de faire un choc anaphylactique mais le plus courant est la réaction aux piqûres d’abeilles, qui est moins souvent sévère.

Quand on connait le coût des epipens aux USA (de 100$ en 2007 à 600$ en 2016, 74€ en France), et leur durée de conservation limitée, il est sûr que le potentiel US est énorme. Et l’épipen ne soigne pas, c’est juste un traitement d’urgence, contrairement aux patches.

@bet, je suis d’accord, j’hésite entre en reprendre maintenant avec un risque ou attendre le résultat PEPITES et perdre un peu d’upside. Le potentiel est tel que même si ça flambe, il devrait en rester assez.

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#71 16/10/2017 18h18

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Ipsen n’est pas une biotech mais elle vient d’annoncer un succès en phase 3. C’est tellement rare que ça mérite d’être souligné ! C’est bien pour les actionnaires et surtout, très bien pour les malades.

Le Figaro a écrit :

IPSEN profite de la dynamique du cabozantinib, un broker en soutien
Par Agence Option Finance Publié le 16/10/2017 à 17:05 Mise à jour le 16/10/2017 à 17:05

(AOF) - Ipsen bondit de 5,89% à 119,55 euros à la Bourse de Paris. La direction du laboratoire, deuxième groupe français pharmaceutique derrière Sanofi, peut se féliciter d’avoir conclu l’an dernier avec la biotech américaine Exelixis un accord exclusif de licence de commercialisation du cabozantinib. Certes, l’accord exclut les Etats-Unis et le Japon, mais il concerne cependant l’Europe et le Canada. Déjà autorisé pour le traitement du cancer du rein en deuxième ligne dans les principales régions du monde, le cabozantinib devrait l’être également bientôt pour le traitement du cancer du foie avancé.

Ipsen et Exelixis ont effet annoncé aujourd’hui que l’étude de phase 3 du cabozantinib, la dernière avant commercialisation, avait atteint son critère d’évaluation principal de survie globale. Le cabozantinib a permis d’obtenir une amélioration statistiquement significative et cliniquement pertinente de la survie globale médiane en comparaison au placebo chez des patients atteints d’un carcinome hépatocellulaire (HCC) avancé.

Ipsen prévoit de déposer une demande d’autorisation de mise sur le marché au premier semestre 2018 auprès de l’Agence Européenne des Médicaments (EMA) et des autres agences réglementaires pertinentes et d’évaluer les prochaines étapes de la stratégie de développement pour le cabozantinib hors des Etats-Unis et du Japon, comme traitement pour le HCC avancé chez les patients précédemment traités.

LCM a relevé son objectif de cours sur Ipsen de 131 à 140 euros tout en réitérant sa recommandation d’Achat après le succès de cette étude. Le broker estime qu’il s’agit d’une excellente nouvelle dans la mesure où le taux d’échec dans cette aire thérapeutique reste très élevé. Selon le bureau d’études, les ventes supplémentaires qui seront potentiellement générées dans cette nouvelle indication pourraient être de l’ordre de 50 à 100 millions d’euros et nécessiteraient des investissements marginaux.

Par ailleurs, indique le courtier, Exelixis, le partenaire américain d’Ipsen dans le cabozantinib, a fait savoir que la FDA venait d’accorder une revue prioritaire pour le médicament dans l’indication du cancer du rein en première ligne, ce qui témoigne de la crédibilité de Cabometyx (le nom commercial de cabozantinib) dans cette indication. En Europe, la réponse est attendue courant 2018.

Fort de cette dynamique favorable pour Cabometyx, qui contribue fortement à confirmer son potentiel, LCM a relevé ses estimations financières. L’analyste juge que les objectifs 2020, à savoir un chiffre d’affaires supérieure à 2,5 milliards d’euros et une marge opérationnelle courante supérieure à 30% semblent raisonnablement atteignables et pourraient l’être avec un exercice d’avance.

Déontologie : je détiens une position acheteuse/vendeuse sur une ou plusieurs société(s) listée(s) dans ce message.

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#72 20/10/2017 13h02

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Cette entreprise n’est absolument pas dans mon domaine de compétences et je ne souhaite pas approfondir le sujet (d’autant que la seule fois où je me suis brûlé les doigts depuis 2 ans parmi un bel historique de "stock-picking", c’est quand je suis sorti du "décoté rentable que je comprends" pour acheter un retailer…).

En revanche, je me dis que pour des investisseurs plus compétents dans les biotechs et l’analyse de pipelines, cette entreprise pourrait avoir de l’intérêt d’où le partage.

Il s’agit d’Aratana Therapeutics dont un ami américain m’a parlé.
Aratana Therapeutics Inc, PETX:NMQ financials - FT.com

Elle est différente puisqu’elle développe et commercialise des médicaments pour animaux domestiques ! (en général via licences en s’aidant de gros comme Eli Lily). Essentiellement "cats and dogs". Ce que j’aime bien, c’est que les procédures d’homologation sont beaucoup moins strictes et coûteuses. De plus, (et c’est un risque général que je n’aime pas dans les biotechs en plus du fait que je ne sais pas valoriser une boîte qui perd de l’argent), elle n’est pas sensible aux éventuels changements législatifs sur les modes de remboursements. Le marché croît sans subventions donc il n’y a pas le risque planant de "changements de modes de remboursements".

Enfin, son bilan est devenue excellent. Elle n’a cramé "que" 11 M$ de cash l’année dernière (baisse significative cash burn car premières ventes significatives) pour un trésor de guerre en cash de plus de 80 M$ donc elle a au moins 7 ans devant elle (alors que fin 2016, elle n’avait que 2,5 ans de cash-burn). Après ça reste une biotech qui perd de l’argent hein et un pipeline à analyser…


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#73 21/10/2017 09h55

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1    #74 21/10/2017 11h48

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Queenstown a écrit :

DBV c’est 2 milliards de capitalisation, 0 produit, et 150M de perte l’année dernière.. J’espère que leur patch contre les allergies a l’arachide va marcher sinon ..

Et bien encore une fois c’est une catastrophe et avec une pareille capitalisation ca va être un carnage Lundi. Y a vraiment un GROS soucis avec les biotechs Francaises.

Q.


you can't climb the ladders of success with your hands in your pockets

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#75 21/10/2017 14h59

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@queesntown, les résultats ne semblent pas aussi mauvais que ne le suggère Reuters.  Je ne suis pas à même d’évaluer plus que ça, mais la hausse de DCR est réellement significative.

A voir la suite et comment le marché va réagir (la réaction initiale sur l’ADR n’est pas forcément significative).

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